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Soluce Fortnite : quêtes semaine 9, chapitre 5, saison 2

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Les nouvelles quêtes hebdomadaires sont là ! Comme toutes les semaines, Epic Games abreuve les joueurs de quêtes hebdomadaires pour augmenter ses XP. On vous montre comment réussir facilement les six nouvelles quêtes de la saison 2, semaine 9 du chapitre 5 dans notre soluce de Fortnite. Vous pouvez retrouver les quêtes de la semaine 8 ici et également les quêtes du récit de Méduse ici si vous avez besoin de plus d’XP.

Soluce Fortnite chapitre 5, saison 2 : quêtes de la semaine 9

  • Se rendre dans les Enfers et recruter un personnage

Pour valider cette mission, il faudra dans un premier temps aller visiter le lieu-dit : les Enfers. Vous devez dans un second temps aller recruté un personnage sur la carte.

  • Infliger des dégâts à des adversaires moins de 5 s après avoir glissé, sprinté ou fait une ruée

Munissez-vous d’une arme en premier lieu. Dès qu’un adversaire surgit, faîtes une glissade, sprintez ou faîtes une ruée puis videz votre chargeur sur le joueur. Vous devez infliger 300 de dégâts en tout pour valider la quête.

  • Obtenir des objets de niveau épique ou supérieur

Vous devez mettre dans votre inventaire 10 objets au total de niveau épique (couleur violette) ou supérieur (dorée). Plusieurs solutions sont possibles pour valider la quête rapidement : récupérer des armes disséminées sur la carte ou se rendre dans un complexe de Stormstroopers remplis de blasters. Vous pouvez également vous rendre dans un bunker.

  • Survivre aux joueurs

Pour cette mission, vous devez rester en vie le plus tard possible dans la partie. Pour réussir le plus rapidement, vous devez réussir à survivre aux 99 autres joueurs de la partie. C’est à dire de faire top 1. Si vous n’avez pas réussi du premier coup ce n’est pas grave, les joueurs auxquelles vous avez survécu s’additionnent pour les prochaines parties.

  • Parcourir la distance en possédant le Souffle d’absorption ou le Souffle d’agilité

Il faut parcourir 250m de distance avec les amulettes qui sont récupérables en battant Hadès ou Cerbère respectivement aux Enfers ou Grim Gates. Dans notre cas, nous avons combiné avec les ailes d’Icare pour parcourir rapidement les 250m de distance.

  • Tirer ou éliminer des joueurs avec les chaînes d’Hadès

Vous devez vous procurer les chaînes d’Hadès souvent trouvable aux Enfers. Vous devez toucher 10 fois des adversaires en les tirant ou en les éliminant pour valider la quête.

On se donne rendez-vous pour le prochain tuto Fortnite lors de nouvelles quêtes hebdomadaires de la semaine 9. Elles seront disponibles le 14 mai 2024 à 15h.

Nintendo Switch 2 : c’est officiel !

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Le PDG de Nintendo, Shuntaro Furukawa a pris la parole pour évoquer officiellement le successeur de la Nintendo Switch. Faisant depuis quelques années l’objet de nombreuses rumeurs, celle que l’on appelle pour l’heure « Nintendo Switch 2 » sera officiellement présentée au cours de cette année fiscale, soit avant le 31 mars 2025″

La Nintendo Switch 2 arrive

Après des années de rumeurs en tous genres, plus ou moins fondées, Nintendo s’est enfin exprimé au sujet de la Nintendo Switch 2. Nom qui n’a rien d’officiel, puisque ce dernier n’a jamais été évoqué par quiconque chez le géant japonais. Néanmoins, la console n’avait pas non plus du tout été mentionnée jusque-là. Un point qui change aujourd’hui, puisque le PDG de Nintendo lui-même, Shuntaro Furukawa s’est exprimé à travers le compte X officiel du studio pour parler officiellement du « successeur de la Nintendo Switch« .

« Ici Furukawa, président de Nintendo. Nous ferons une annonce au sujet du successeur de la Nintendo Switch au cours de cette année fiscale. Cela fait neuf ans que nous avons évoqué la Nintendo Switch, en mars 2015. Nous allons tenir un Nintendo Direct en juin prochain, qui concernera la gamme logicielle de la Nintendo Switch prévu pour 2024. Sachez toutefois que la successeure de la Switch n’y sera pas mentionnée »

Nintendo s’exprime pour la première fois

C’est donc la première fois que Nintendo s’exprime au sujet de l’après-Switch. En revanche, comme Furukawa le dit très clairement, il ne faudra pas en attendre la moindre évocation durant le Nintendo Direct prévue en juin. À l’heure actuelle, nous n’avons aucune informations concrètes concernant les détails de cette Switch 2. Les dernières rumeurs en date, qui semblent également parmi les plus crédibles, évoquent un nouveau système de Joy-Con ainsi qu’une nouvelle architecture, techniquement plus costaud que l’itération actuelle. La seule chose sur laquelle on s’avancera serait qu’au vu du carton planétaire de la Switch, il serait surprenant que la suite ne s’appuie pas sur les mêmes bases.

Sortie le 03 mars 2017, en même temps qu’un certain Breath of the Wild, la Nintendo Switch s’est vue réitéré sous deux versions supplémentaires : une version Lite, doté d’un écran plus petit et jouable uniquement en nomade, et une version OLED, offrant principalement un meilleur confort visuel, grâce à un écran plus grand et surtout doté de la technologie OLED, offrant un plus large spectre de couleurs. Précisons bien aussi que Nintendo parle d’évoquer la console et non pas d’une sortie. Ce qui signifie qu’elle peut tout autant arriver en 2025 qu’en 2026. Notamment si l’on tient compte des premières évocations que la Switch, quasiment deux ans avant sa sortie.

Dave the Diver : notre avis sur cette plongée profonde et sans pression

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Sorti en 2023 sur PC et Nintendo Switch, Dave the Diver n’a pas manqué de faire parler de lui avec son concept atypique. Si nous avions manqué le coche, la sortie du jeu sur PS5 nous permet de rattraper notre petit retard. Comme un bonheur n’arrive jamais seul, le titre (pas si) indépendant de Mintrocket a eu la brillante idée de débarquer dans le catalogue PS+ Extra. Voici donc notre avis sur Dave the Diver.

Un étonnant mélange des genres

Dave est un homme plein d’entrain et de bonhomie, se prélassant au soleil, sur une jolie plage de sable fin, cocktail à la main, quand « Cobra« , son meilleur ami, l’appelle pour une offre qu’il pourrait refuser, mais il n’en fera rien. Quelques instants après, voilà Dave en route pour rejoindre son dit ami au Trou Bleu, une zone océanique ou tous les poissons de la planète se sont apparemment donnés rendez-vous. La mission de Dave à partir de maintenant : pêcher du poisson en journée et en faire des sushis en soirée, pour les proposer au menu du restaurant de Bansho, un talentueux chef de cuisine et pour le moins passionné de sushis.

Screenshot Dave the Diver PS5

Résumer Dave the Diver à ce postulat ne serait pas lui rendre justice, quand bien même, on aura rarement, voire jamais vu ces deux styles de gameplay cohabiter ensemble, alors détaillons tout ça. Une journée se déroule en trois parties : le matin et l’après-midi sont consacrés à la pêche, tandis que le soir est principalement consacré à la gestion du restaurant, avec possibilité d’en sacrifier un moment au profit d’une petite pêche nocturne. Tant que Dave est sous l’eau, le temps ne s’écoule pas. En revanche, dès qu’il en sort, que ce soit par choix ou suite à une perte de connaissance, on passe alors à l’étape suivante de la journée. Attendez-vous d’ailleurs à passer énormément de temps sous l’eau, tans l’exploration y est agréable, avec sa faune et sa flore très variée, accentué par son pixel art coloré qui flatte la rétine.

Cette gestion du temps à son importance puisqu’elle va généralement conditionner notre réussite ou notre défaite sur certaines missions. Mais nous y reviendrons plus tard. Pour la partie exploration, il faut prendre plusieurs facteurs en compte. Notre taux d’oxygène, la pression maximale (la profondeur max) que l’on supporte, le poids maximal à supporter… tout plein de données que notre Dave pourra améliorer de fil en aiguille, sans compter tout le matériel propre à la pêche, notamment les armes.

Oui, parce que ne comptez pas sur Dave the Diver pour être en harmonie avec les grands défenseurs des océans. Un constat d’autant plus vrai quand la célèbre ONG Sea Sheperd se voit parodiée/tournée en ridicule au sein du titre. Des armes qui nous permettent donc de pêcher ou affronter petite et grosse poiscaille, avec là aussi possibilité d’obtenir de nouvelles armes ou en améliorer d’autres. Elles vont du harpon au lance-grenade, en passant par le lance-filet, qui vous garanti la conservation de toutes les saveurs des poissons ainsi capturés. Pour les clients de votre restaurant, c’est un point qu’il vaut mieux ne pas négliger.

Screenshot Dave the Diver PS5

Aucun sushi pour l’aspect gestion dans Dave the Diver

L’autre partie du jeu concerne donc celle ou l’on est amené à gérer le restaurant. Ici, le principe est simple puisque l’on prépare simplement les menus, à l’aide d’un… menu, qui consiste juste à les sélectionner, avec effet immédiat, puis de les servir aux clients. Le tout est alors de préparer les meilleurs repas et assurer le meilleur service possible pour un maximum de bénéfice et surtout de satisfaction clients. Pour vous aider dans vos choix, chaque repas à un coût de base et une note d’appréciation générale. Un plat peut coûter très cher sans pour autant être particulièrement consommé, alors que d’autres moins cher peuvent être assez prisés.

Pour ce faire, vous aurez la possibilité d’améliorer la qualité de vos repas ou d’en débloquer de nouveaux. Tandis qu’au niveau service, vous pourrez embaucher un nombre limité de serveurs et cuisiniers qui vous assisteront. En leur assurant des formations moyennant des pièces sonnantes et trébuchantes, vous améliorerez leurs compétences, comme leur rapidité, mais débloquerez aussi des bonus, comme la capacité à récupérer davantage de pourboire.

La petite subtilité réside aussi dans le nombre de plats à préparer pour éviter du gaspillage. Il s’agit alors de s’appuyer sur les ventes passées pour jauger de la quantité de préparation idéale. Ce qu’il est possible de voir dans le menu gestion du téléphone, par lequel passe la quasi-totalité de la gestion, qu’il s’agisse d’un résumé de nos missions, des variétés de poissons déjà pêchés, la gestion de notre armement ou encore notre réseau social « Cookstagram« , supposé aider à attirer la clientèle grâce aux commentaires élogieux ou au contraire à les repousser en raisons de retours peu engageants.

En termes de gameplay, rien de bien compliqué, puisqu’une fois que les plats sont prêts, le jeu consiste à faire des allers-retours le plus vite possible pour porter les assiettes aux clients avant que ces derniers ne s’impatientent. Sans oublier entre deux assiettes de servir quelques verres et de râper le wasabi sans lequel le chef ne peut continuer la préparation des plats. Dave dispose là d’une petite jauge d’endurance qui lui permet de courir un peu entre chaque plat pour être encore plus efficace. L’occasion également de revenir sur les clients dits « VIP ».

En effet, à de nombreuses reprises dans le jeu, certains clients particuliers viennent avec des demandes spécifiques, et nous disposons alors d’un nombre de jours limités pour réunir les ingrédients nécessaire à la recette exigée. C’est dans ce genre de situation que le timing des journées rentre véritablement en considération. Il n’y a pas vraiment de game over dans Dave the Diver, excepté pour les combats sur certains Boss, que l’on peut immédiatement recommencer, grâce à un très bon système de checkpoint.

Quand il y en a plus, il y en a encore

Dave the Diver surprend déjà par son approche et sa fusion atypique du genre exploration/gestion, mais ça ne l’empêche pas d’avoir encore plus de surprises dans sa besace. Le titre de Mintrocket distille de nouveaux éléments de gameplay au fil des heures et même après 8h, le titre implante une nouvelle mécanique que l’on n’avait pas vue venir. Et si l’on excepte une ou deux petites phases d’infiltration, ces nouvelles mécaniques s’imbriquent parfaitement dans le lore du jeu, sans jamais paraître hors de propos. On citera notamment la gestion d’un potager ou d’un aquarium qui devrait faciliter davantage vos sessions de pêche.

Screenshot Dave the Diver PS5

Un renouvellement que l’on retrouve constamment au cours du jeu et ne s’applique pas qu’au gameplay mais également sur la partie narrative. Profitons-en pour dire qu’il y a bien un mode histoire dans le jeu. Celui-ci s’étale sur une quinzaine d’heures en ligne droite et ne casse pas trois pattes à un canard. Tournant autour d’un peuple de l’océan, il vaut tout de même le détour, ne serait-ce que parce qu’il met en scène des situations et personnages assez loufoques, comme pratiquement tout le casting du jeu en fait.  Loufoques, c’est aussi comme ça que l’on peut qualifier les cinématiques, situations et autres animations.

S’il y a bien une vibe générale qui rend hommage à la pop culture, on retrouve aussi certains codes, ici parodiés, des animés, avec leur mise en scène très stylisée, à la manière d’un Food Wars pour ne citer que lui.  À côté, le titre est très généreux en contenu, puisque nous allons régulièrement devoir réaliser des tâches, voire des quêtes secondaires ou ponctuelles, sans compter les évènements aléatoires au gré de nos excursions. Et c’est peut-être la grande force de Dave the Diver : sous les couches visibles de son gameplay, il en cache 1001 saveurs, tel un sushi délicatement préparé par des mains de maître.

Screenshot Dave the Diver PS5

Résumé de notre avis sur Dave the Diver

Difficile de prendre à défaut la proposition de MintRocket avec Dave the Diver. Si le titre aurait pu tomber dans le piège d’être too much dans sa proposition de gameplay, il n’en est absolument rien, puisque non content de mélanger deux genres qui n’ont à fortiori pas grand-chose à voir l’un envers l’autre, à savoir l’exploration sous-marine d’un côté, la gestion d’un restaurant de l’autre, il le fait sans jamais sembler hors de propos ou justement d’en faire trop.

Peut-être à l’exception d’une petite phase, mais ce serait peut-être chercher la petite bête. Au rayon des regrets, le seul truc sur lequel on tiquera, c’est peut-être le manque d’indications sur la faune et la flore qui aurait davantage facilité nos excursions. De même que certaines possibilités au niveau du gameplay ne sont pas assez clairement expliqués, mais il suffira là aussi de fouiller un tant soit peu pour s’en rendre compte. Mais le tout, c’est qu’avec ce gameplay très varié, son humour et son style graphique en pixel art, Dave the Diver va vous harponner pour ne plus vous lâcher, à l’inverse d’un certain Endless Ocean

Dave the Diver est disponible depuis le 28 juin 2023 sur PC, le 26 octobre 2023 sur Nintendo Switch et le 16 avril 2024 sur PS5 et PS4

Les points forts : 

  • Une gameplay profond et varié, qui se renouvelle constamment
  • L’humour du jeu, entre les personnages, hommage aux mangas et culture pop et les animations délirantes
  • le style visuel en pixel art
  • un petit prix (moins de 20€)
  • Un contenu assez costaud
  • inclus day one dans le PS+

Les points faibles : 

  • De très rares phases qui sont un peu en trop
  • Mieux vaut ne pas être un trop grand défenseur de la faune et la flore océanique…
  • Certains aspects du gameplay pas toujours bien expliqués

XDefiant dévoile sa date de sortie imminente

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Annoncé pour la première fois en 2021 XDefiant avait été reporté pour une durée indéterminée en 2023. Désormais le FPS d’Ubisoft est bien déterminé à revenir parmi les jeux de cette année. En effet, le studio de San Francisco a enfin annoncé une date de sortie qui est pour le moins imminente. C’est également l’occasion de faire le point sur ce que l’on sait.

La roadmap de XDefiant est prête pour un an

Il y a quelques semaines tout s’est accéléré pour ce nouveau FPS. En effet, certains joueurs ont eu la chance de participer à des testes serveurs et il semblerait que tout ce soit bien passé. Dans la foulée, Ubisoft a annoncé que le contenu de la pré saison qui sera disponible dès la sortie du jeu, pour une durée de 6 semaines. Ce n’est pas tout, il semble également que la route soit tracée pour une année complète.

Si ce jeu vous fait penser à un certain CoD c’est tout à fait normal. D’anciens développeurs de cette grosse franchise concurrente font parti des créateurs de ce nouveau jeu. Chaque personnage s’appelle Defiant réparti dans 4 factions différentes (Nettoyeurs, Phantoms, Libertad, Echelon). Une cinquième sera disponible un peu plus tard au court de cette pré saison qui s’appelle Deadsec. Chaque faction dispose d’un arsenal qui lui est propre, mais aussi toute une panoplie d’accessoire. De plus, chaque personnage a sa propre capacité spéciale.

  • Les modes de jeu

Dès le début, ce sont 5 modes de jeu qui seront disponibles. Si vous êtes un adepte du genre, certains vous seront certainement familier.

  • Domination
  • As (Elimination confirmée)
  • Occupation (Point stratégique)
  • Escorte
  • Contrôle de zone
  • Les maps
  • Arena
  • Attica Heights
  • Dumbo
  • Echelon HQ
  • Emporium
  • Liberty
  • Mayday
  • Meltdown
  • Midway
  • Nudleplex
  • Pueblito
  • Showtime
  • Times Square
  • Zoo

Chaque saison aura une durée de vie de trois mois et à chaque fois il y aura de nouvelles armes, mais aussi de nouvelles cartes, de nouveaux modes, mais également de nouvelles factions. Au total, le contenu post lancement contiendra 4 nouvelles factions, 12 nouvelles armes et 12 nouvelles cartes.

Pour terminer, voici de petites informations qui ne plairont pas à tous les joueurs. Il n’y aura de SBMM, à savoir un matchmaking par niveau. De plus, l’aide à la visée est infime, voire inexistante, tout dépend de votre talent.

XDefiant sera disponible en free to play dès me 21 mai 2024 sur PC, Xbox Series et PS5.

Test : Endless Ocean Luminous côtoie les abysses

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Endless Ocean est une licence de niche chère à ses joueurs. Après 15 ans d’absence, elle refait enfin surface. Quel est le résultat de ces longues années d’attente ? Découvrez le test complet d’Endless Ocean Luminous sur Nintendo Switch.

Retour sur la licence Endless Ocean

Le premier opus de la licence est apparu en août 2007 au Japon et novembre 2007 chez nous sur Wii. Arika, le studio de développement, n’était pas à son premier coup d’essai dans le monde ludico-océanique. Sur la PS2 était sorti Everblue 1 et 2, respectivement en 2001 et 2002 (2003 en Europe). Jeu d’aventure et de plongée sous-marine, Endless Ocean était son successeur spirituel. Le gameplay lent et contemplatif ainsi que le thème de la plongée en faisaient des jeux de niche. Malgré tout, la licence avait su attirer de nombreux fans. Sa suite, Endless Ocean 2 : Aventuriers des fonds marins, avait quant à lui accentué le côté aventure du jeu.

Le joueur avait une interaction relativement limitée avec la faune marine dans le premier opus. Contrairement au deuxième qui permettait également de soigner ou d’apaiser les créatures agitées. Désormais, requins et autres créatures hostiles pouvaient « attaquer » le joueur. Il n’y avait pas de game-over, mais on perdait alors de l’oxygène, nous forçant à écourter notre balade sous-marine. Cette simple amélioration de gameplay permettait alors de ressentir une forme d’appréhension et d’excitation à l’approche de certaines créatures. Hors de l’eau, il était possible de rencontrer les différents PNJ et de discuter avec eux. Il y avait une trame narrative intéressante qui tenait en haleine jusqu’à la fin. Surfant sur les mystères à découvrir, créatures légendaires et civilisations oubliées, tout donnait envie de s’aventurer plus profondément dans les différentes mers du monde.

Néanmoins, la demande relativement faible d’un jeu si particulier et les nombreux autres projets du studio ont fait disparaître la licence pendant 15 ans, au grand dam des fans de la licence.

Le mode histoire d’Endless Ocean Luminous : la plus grosse déception du jeu

Si vous aviez joué aux opus précédents et que vous pensiez retrouver la même ambiance et narration dans cette version, vous risquez d’être déçu. L’histoire est découpée en plein de très courts épisodes (2 à 3 minutes chacun), eux-mêmes bloqués derrière des conditions à remplir. Le résultat est une histoire artificiellement longue et frustrante. Puisqu’on ne peut pas la suivre à loisir, il est obligatoire de faire des plongées en solo ou en multijoueur pour remplir les conditions requises pour la suite. Il est facile de perdre le fil et de se désintéresser. À plus forte raison parce que l’histoire elle-même est assez inintéressante comparativement aux premiers épisodes.

Ici, nous ne voyons plus des PNJ plein de personnalité, mais seulement une IA et Daniel. Il nous accompagne sans réellement être à nos côtés lorsqu’on nage. De plus, les passages hors de l’eau dans une base maritime n’existent plus. Tout est segmenté en mini chapitres et en dehors d’eux, on accède seulement aux différents menus. Fini les intrigues entre les différents personnages, les messages urgents, les trouvailles étudiées à la base, etc. Là, il est seulement question de sauver un arbre marin à l’aide de notre scanner. En effet, pour sauver cet abri de biodiversité, il faut scanner le plus de poissons possibles recouverts d’un étrange éclat doré. D’un point de vue gameplay cela sert à voir quels poissons n’ont pas encore été scannés. D’un point de vue narratif, cela tombe totalement à plat et c’est incohérent.

Bien qu’Endless Ocean ait toujours laissé place aux mystères et secrets, le gameplay et la narration étaient jusqu’alors cohérents. Par exemple, dans le deuxième volet, il fallait utiliser un pistolet à impulsion électromagnétique pour calmer les créatures ou les soigner. Malgré le manque de réalisme, ça semblait tout de même suffisamment crédible, ne cassait pas l’immersion et ça ajoutait un intérêt au gameplay, tout en s’intègrant parfaitement à la narration. Dans Luminous, c’est exactement l’inverse.

Un gameplay largement appauvri

Car malheureusement, ce n’est pas non plus avec le gameplay que nous serons gâtés. Si on a déjà évoqué l’utilisation du pistolet éléctro-magnétique sur les poissons, on pouvait aussi les caresser ou encore leur donner des friandises, et on pouvait chercher des trésors enfouis à l’aide d’un sonar. Sans compter les interactions hors de l’eau au sein de la base. Il était possible de marcher librement vers les différents PNJ pour discuter, s’acheter de nouveaux équipements ou encore du cosmétique.

Dans ce nouvel opus, les mécaniques de jeu se limitent globalement à appuyer ou rester appuyé sur la même touche. Vous pouvez scanner plusieurs poissons à la fois en restant appuyé sur la touche de scan. Et il suffit de s’approcher du point qui brille et d’appuyer sur la touche indiquée pour récupérer le trésor enfoui. Scanner les poissons devient vite très redondant. Et puisque vos objectifs consistent en un certain nombre de scans, vous ne ferez plus que ça sans vous intéresser aux animaux eux-mêmes.

C’est dommage lorsqu’un des buts du jeu est d’éveiller la curiosité marine des joueurs. Vous pourrez également placer une émoticône sur une créature marine ou sur l’emplacement d’un trésor. C’est surtout utile pour le multijoueur. Hors de l’eau, dans les menus, vous pouvez vous acheter du cosmétique avec les points obtenus en scannant la faune marine. Enfin, vous pouvez demander à une créature de vous suivre et l’amener sur des points spécifiques pour remplir des objectifs secondaires.

Les différents modes de jeu

Nous avons déjà parlé du mode histoire qui est découpé en plusieurs chapitres bloqués derrière certaines conditions à remplir. Cependant, il existe aussi un mode exploration en solo ou multijoueur. Une carte est générée aléatoirement et change donc à chaque nouvelle exploration. Vous pouvez décider de reprendre votre exploration en cours ou d’en faire une nouvelle. Vous pouvez également entrer le code d’une map si vous désirez en rejoindre une en particulier.

Le parcours des cartes est fastidieux et long surtout si vous jouez seul. Devoir parcourir chaque centimètre de carte pour la valider à 100% est assez frustrant et semble encore une fois ajouter une durée et un objectif artificiels au jeu. Le multijoueur est sans doute le mode le plus intéressant puisqu’il s’agit de la même chose que la plongée en solo mais au moins vous êtes accompagné et parcourez la carte et les poissons beaucoup plus rapidement.

Un manque d’ambiance certain

Encore une fois, la comparaison est inévitable. L’ambiance et la musique des jeux Endless Ocean étaient un de ses plus gros point fort et intérêt. Les musiques pouvaient être épiques comme anxiogènes en fonction des situations et la playlist était vraiment immersive. Dans Endless Ocean Luminous, il y a quelques rares musiques instrumentales mais on passe la plupart du temps sans aucune musique, seulement le bruit de notre bouteille à air et du monde marin.

Les paysages et situations ne sont pas vraiment mémorables non plus car elles sont générées aléatoirement. On trouve certes une grotte ou une épave par-ci par-là, mais rien de transcendant ou qui soit cohérent avec une narration précise. Lorsqu’avant on pouvait trouver de magnifiques galeries cachées avec beaucoup de détails, ici tout semble être présent juste pour être présent. Dans une grotte sous-marine, vous trouverez toutes sortes de créatures mythiques et légendaires, beaucoup trop même. Il n’y a plus cet effet de « waouh » puisque vous en trouverez dans chaque recoin. De plus, le fait de ne plus avoir aucune interaction avec les animaux qui pourraient être « hostiles », enlève une grande partie de l’émotion ressentie en les voyant. Coupler au fait qu’il faut tout scanner sans réfléchir, on ne se rend parfois même pas compte qu’on se trouve à côté d’une créature légendaire ou préhistorique.

Graphiquement parlant, il n’y a pas grand chose à dire, le jeu est correct mais n’apporte rien de personnel. De surcroît, puisque les maps sont aléatoires, le paysage n’est pas non plus personnalisé. Par conséquent, ni les graphismes ni les paysages sont mémorables. De plus, bien qu’on puisse parfois plonger dans différents biomes en faisant une nouvelle exploration, la sensation de découverte n’est pas vraiment présente. Dans le deuxième épisode, les différentes mers explorables restaient les mêmes au cours de l’histoire. Cela dit, on débloquait de nouveaux endroits dans ces cartes. C’était un système plus gratifiant et cohérant d’un point de vue de l’exploration et de l’histoire.

Le résumé de notre test sur Endless Ocean Luminous

Au vu de tous les points discutés, il n’est malheureusement pas possible de conseiller le jeu dans l’état et à ce prix. Ce qui était auparavant un jeu d’aventure et d’exploration est maintenant un jeu service sans saveur. L’histoire n’est pas organique, divisée en plein de minis épisodes. L’exploration est plate, sans rebondissements, avec des cartes générées aléatoirement, ce qui ne fonctionne pas vraiment bien pour ce genre de jeu. L’ambiance est manquante. Les graphismes sont corrects et le mode multijoueur est ce qu’il y a de plus intéressant dans Endless Ocean Luminous. On ne peut qu’espérer un nouvel épisode qui retournera aux sources dans le futur, mais rien n’est moins sûr.

Endless Ocean Luminous est disponible depuis le 2 mai sur Nintendo Switch.

Points Positifs

  • Le mode multijoueur
  • De bons graphismes
  • Une grande variété d’espèces sous-marine
  • Des explications sur chaque espèce
  • Pas ou peu de bugs

Points négatifs

  • Mode histoire découpé et inintéressant
  • Manque d’ambiance et de musiques
  • Mode exploration long et fastidieux surtout en solo
  • Gameplay simpliste
  • Trop peu d’interaction avec la faune
  • Pas de base à visiter, ni de PNJ avec des réelles interactions
  • Pas de sensation d’aventure, simple jeu de simulation de plongée

PlayStation Plus les jeux offerts de mai 2024

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Comme tous les mois PlayStation offre des jeux aux abonnés du service PlayStation Plus. Ce mois-ci, le géant japonais se montre très très généreux en mettant à disposition non seulement des gros titres, mais surtout que ces derniers sont au nombre de 4 ! Quels sont donc les jeux offerts de mai 2024 ? C’est ce que nous allons découvrir dans un instant.

Les jeux offerts de mai 2024

Plongez dans l’expérience de foot la plus réaliste créée jusqu’à maintenant. Créez votre joueur, ou ceux déjà présents sur le terrain et brillez jusqu’au sommet dans les meilleurs clubs du monde entier. Trois technologies de pointe confèrent un réalisme inégalé à chaque match : HyperMotionV, les styles de jeu optimisés par Opta et le moteur Frostbite revisité.

  • Ghostrunner 2 sur PS5

L’histoire est la suite directe du premier opus. La défaite du Maître des clés a laissé un immense vide et sa place est désormais convoitée par de nombreux partis. Le destin de l’humanité n’a jamais été aussi incertain et la Tour du Dharma est de nouveau en danger. Vous allez devoir évoluer et acquérir de nouvelles compétences pour sauver une nouvelle fois l’humanité des dangers qui la guette.

Découvrez ce Zelda-like qui a tant fait chavirer les cœurs. Mettez vous dans la peau d’un renard anthropomorphe découvrant un nouveau monde interconnecté. Découvrez des ruines et des trésors cachés et partez à la recherche de trois artefacts pour sauver le monde. Faites tourner vos méninges pour résoudre les mystères et utilisez vos bras pour mettre à terre vos plus redoutables ennemis.

  • Destiny 2: Lightfall sur PS4 et PS5

Calus, l’ancien souverain des Cabals revient avec de sombre desseins. Il veut détruire le Voyageur, la source du pouvoir de l’Avant-Garde. Pour contrer cette menace, les Gardiens vont devoir se rendre sur Neptune. Sur place, vous ferez la rencontre d’un nouveau peuple qui vous donnera de nouveaux pouvoirs : l’Ombre. Attention de ne pas trop vous plonger dans les ténèbres et la corruption, vous risqueriez de ne pas en revenir.

Voilà qui est tout pour les jeux offerts de mai 2024. Ces derniers seront disponible dès le 7 mai jusqu’au 3 juin. En attendant, vous pouvez toujours profiter des jeux offerts d’avril.

Call of Duty Gulf War, une pluie de grosse fuite

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Comme chaque année, Activision prépare un nouveau Call of Duty et une fois n’est pas coutume, le jeu subit des fuites dévoilant énormément de choses. Les premières avaient eu lieu en février, mais ces dernières étaient trop minces pour être prises au sérieux. En revanche pour les nouvelles, il semble y avoir du lourd et du concret pour ce Call of Duty Gulf War.

Une nouvelle formule en approche ?

C’est ce que semble indiquer l’une de ces fuites. Les joueurs ont l’habitude des couloirs et des missions très dirigistes, mais ce nouvel opus semble vouloir changer la donne. D’après Insider Gaming, nous aurons le droit à un monde ouvert ! Le hic, c’est que cette fois, Activision s’inspirerait de Far Cry pour ce jeu. Nous devrions avoir le droit à des déplacement rapides, mais également des véhicules pour se déplacer rapidement. Bonne ou mauvaise chose, difficile de le savoir réellement. Malgré tout, certaines missions garderont leur linéarité.

C’est le studio Raven Software qui serait aux commandes cette année pour la campagne et Treyarch Games qui s’occuperait du multijoueur. C’est un peu le monde à l’envers.

Comme vous vous en doutez avec le nom du jeu, cet épisode tournera autour de la guerre du Golf, soit quelques temps après Cold War. Vous devez vous en douter, cet opus sera un Black Ops inédit, ce qui permet aux développeurs de partir sur de nouvelles bases. Cela n’empêcherait pas le retour de certains personnages bien connus comme Adler. C’est également l’opus qui a eu le plus long développement jusqu’ici à savoir 4 années.

Call of Duty Gulf War aura un bon vieux mode zombies

Que serait un Black Ops sans mode zombies. D’ailleurs celui-ci signerait le retour des manches qui manque tant à bon nombre de joueur.

Concernant Warzone, il n’est pas exclus qu’un petit retour à Verdansk se fasse, mais pour le moment personne n’a trouvé d’informations solides à ce sujet. Quoi qu’il en soit, la liste des armes et des équipements a été trouvée et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y en aura en quantité et que tout le monde trouvera son bonheur.

Fusils d’assaut

  • FTAC Light (AR-18)
  • Kastov 74 (AK-74)
  • Krig C (CETME Model L)
  • M16 (M16A2)
  • M4-S (Colt Model 723)
  • R-2 (RM2)
  • SA87 (L85A1)
  • SR-8 (SAR-80)
  • VAP 9 (AS Val)

Mitraillettes

  • AMR9 (Colt Model 635)
  • FMG9 (PP-90)
  • Kastov-M (Gepard PDW)
  • Lachmann Sub (MP5)
  • MD-97L (IMBEL MD1)
  • Raptor-9 (FAMAE SAF)
  • VAP 2 (SR-2 Veresk)
  • VAP 3 (SR3 VIKHR)
  • VCAR (Grendel R31)

Fusils de combat

  • C58 (CETME Model C)
  • Kastov 73 (AEK-973)
  • Lienna 57 (SG 542)
  • TAQ-F (FAL)

Fusils tactiques

  • CAMRS (IMI Romat)
  • Kastov 97 (AEK-971)
  • Lienna 550 (SG-550)
  • MK-18 (M16 Mk12 SPR)
  • Tempus Torrent (SR-25)
  • VAP-M (VSS Vintore)

Fusils de précision

  • Kastov-M (Dragunov)
  • LW3 – Tundra (L96A1)
  • Ratio-H (PGM Hecate II)
  • Ratio-P (PGM Ultima Ratio)

Mitrailleuses

  • IP 545 (PU-21)
  • LRC-308 (AR-10)
  • SAW-H (KSP-58)
  • SAW-L (KSP-58D)

Fusils à pompe

  • M500 (Mossberg 500)
  • OCP500 (Bullpup Mossberg 500)
  • Olympia (Rottweil Skeet Olympia 72)
  • Roku 360 (USAS 12)
  • Super Short (Remington 11)

Pistolets

  • Dianolli (Beretta M9)
  • GP13 Auto (Stretchkin APS)
  • Lach-30 (Grendel P30)
  • Lach-45 (USP-45)
  • Lach-9 (ISP-9)
  • Sykov (Makarov)
  • TAQ Handheld (Five-Seven)

Lanceurs

  • LAW (M72)
  • Panzerfaust (Panzerfaust 3)
  • Stinger (FIM-92 Stinger)

Armes de mêlée

  • Breaching Tool
  • Couteau de chasse
  • Couteau d’éclaireur

Atouts

  • Coup de pouce
  • Endurci au combat
  • Unité déminage
  • Bounty Hunter
  • Sang-froid
  • Dextérité
  • Pas de course
  • Main leste
  • Flex
  • Focus
  • Fantôme
  • Grave Robber
  • Détermination
  • Heavy Metal
  • Huntmaster
  • Hyperactif
  • Ninja
  • Operative
  • Overclock
  • Surarmement
  • Primed
  • Régénération rapide
  • Livraison express
  • Pillard
  • Shrapnel
  • Observateur
  • Traqueur
  • Gros bras
  • Survivant
  • Underkill

Équipements mortels

  • C4
  • Grenade à dispersion
  • Hache de combat
  • Charge pénétrante
  • Grenade frag
  • IED
  • Grenade à impact
  • Molotov
  • Semtex
  • Thermite
  • Grenade thermobarique

Équipements tactiques

  • Shot d’adrénaline
  • Grenade-leurre
  • Grenade IEM
  • Grenade flash
  • Alarme de proximité
  • Charge électrique
  • Grenade fumigène
  • Grenade paralysante
  • Insertion tactique

Améliorations de combat

  • Boîte de munitions
  • Mine de suppression
  • Brouilleur de communications
  • Landmine
  • Rally
  • Pistolet de réanimation
  • Bouclier
  • Caméra de surveillance
  • Système trophy

Séries d’élimination

  • RC-XD (350)
  • Avion-espion (450)
  • Honeypot (500)
  • Colis stratégique (550)
  • Avion de contre-espionnage (600)
  • Grim Reaper (650)
  • Artillerie (675)
  • Booby Trap (700)
  • Frappe au napalm (725)
  • Handcannon (750)
  • Missile Hellstorm (800)
  • Tourelle téléguidée (850)
  • Machine de guerre (900)
  • Roquette Valkyrie (925)
  • Cerberus Mk.0 (950)
  • Machine de mort (1000)
  • Nighthawk (1100)
  • Hélicoptère de surveillance (1200)
  • Gaz Strike (1300)
  • Hélicoptère d’attaque (1450)
  • H.A.R.P (1500)
  • Patrouille aérienne (2000)
  • Nuke (30 éliminations)

Naturellement, toutes ces informations sont à prendre avec de grandes pincettes, Xbox et Activision n’ont rien confirmé pour le moment. Quoi qu’il en soit, nous aurons une réponse le 9 juin lors du Xbox Showcase qui se déroulera durant le Summer Game Fest.

Une chose est certaine, c’est que Call of Duty Gulf War sera disponible sur PC, PS5 et Xbox Series.

Test MotoGP 24 : une simulation réussie ?

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Après le récent retour de Top Spin 2K25 (dont voici notre test ici), place à une autre simulation, cette fois-ci de mécanique, nous avons nommé : MotoGP 24. Le nouvel opus de la licence phare du studio Milestone. débarque avec quelques nouveautés au compteur. Apportent-elles du renouveau pour autant ? C’est ce que nous allons savoir dans notre test.

MotoGP 24 : Une licence dans la continuité

La licence phare de Milestone, au coude à coude avec la franchise Ride nous revient avec un nouveau jeu : MotoGP 24. Après quelques nouveautés affichées au menu de son prédécesseur, nous attendions avec impatience ce que le nouvel opus allait nous fournir.

Au lancement du jeu, rien de bien nouveau. Nous avons droit à un menu sobre, mais efficace qui présente les différents modes de jeux. Nous avons donc le mode carrière qui est le cœur du jeu dont nous reviendrons plus en détail dans ce test.

On retrouve également un championnat que l’on peut lancer avec nos critères préalablement choisis ou bien un seul grand prix en lançant des parties rapides. Un mode contre-la-montre est aussi sur la grille.

Le mode en ligne quant à lui, permet de créer ses propres courses avec tout un tas de paramètres modifiables à souhait et sont jouables autant en local qu’en privé. Mais il permet surtout de participer au Live GP. Ce sont des évènements journaliers se déroulant à différents horaires. On concourt alors contre des joueurs et le but est de finir à la meilleure place pour grappiller des points et être classé le plus haut possible. A savoir que l’on retrouve aussi des parties en local ou privées.

Le jeu en général est très complet : les licences des motos et des coureurs sont toutes présentes ce qui est un point positif pour les puristes. Nous pouvons d’ailleurs évoluer dans le mode MotoGP bien entendu, mais également en GP 2, GP 3 ou encore MotoE.

Mode carrière immersif mais encore incomplet

Lançons maintenant le mode carrière. En premier lieu, nous devons créer notre personnage. Très peu de personnalisation physique avec un choix limité de notre avatar mais en contre partie nous avons droit à une ribambelles d’accessoirisations des casques, d’autocollants, gants et bottes. Nous avons même le droit à la sélection de notre style de pilotage sur la moto lors des virages.

Une fois la création du personnage réussie, la carrière peut démarrer. Une petite cinématique très simpliste se lance et notre carrière commence.

Un objectif est donné à chaque saison et évolue au fur et a mesure. Vous devez par exemple être devant tel ou tel concurrent pour gagner des points et monter en grade aux yeux des écuries. Le problème étant que lors du choix du personnage au départ de carrière, nous pouvons déjà choisir l’écurie que l’on souhaite.

S’ensuit des courses tout le long de la saison avec la victoire du championnat en ligne de mire. L’utilisation des réseaux sociaux est ajoutée pour répondre à des concurrents pendant le mode carrière. Malgré cet ajout, on constate peu de nouveautés par rapport à l’opus 2023, même si le mode carrière reste immersif.

Dans le vif du circuit

Qui dit jeu de moto, dit forcément circuits et courses. Nous rentrons dans le vif du sujet. Lors des courses en mode carrière, une petite intro fait apparaitre notre joueur dans les paddocks. On peut choisir de faire les essais que l’on souhaite pour ensuite jouer les qualifications puis le grand prix. Lors de l’attente aux stands, un compteur s’affiche et vous pouvez choisir les modifications de la moto, la personnalisation, le choix de la stratégie de course avant de se lancer sur la piste dans le temps imparti.

Avant de parler de maniabilité, parlons en premier lieu de l’aspect visuel du titre. MotoGP 24 est globalement en dessous de ce que peut et doit proposer un jeu PS5.

Comparés à l’édition de 2023, les graphismes de MotoGP 24 stagnent considérablement. Ils laissent parfois à désirer en dehors des grands prix, avec une modélisation des visages des pilotes lors des cinématiques très moyennes et des décors encore trop vides. Lors des courses, le jeu hausse le ton et offre des graphismes plus saisissants et détaillés qui plongent les joueurs au cœur de l’action. Que ce soit le circuit qui défile au fur et à mesure des tours, l’effet de la pluie superbement rendu ou encore la fidélité impressionnante des motos, chaque détail est maitrisé même si une amélioration pourrait exister concernant les décors comme les arbres, l’herbe ou encore le sable le long des circuits.

Un gameplay toujours solide, mais sans innovation

Au niveau du gameplay. C’est plutôt réussi dans l’ensemble. Si vous êtes débutant dans ce style de jeu, le départ sera bien évidemment compliqué. Pour les puristes des autres jeux de la licence, vous remarquerez quand même la ressemblance générale à celui de MotoGP 23 dans les grandes lignes.

Le gameplay est souple, mais assez dur et de fait, apporte le réalisme que l’on attend d’une simulation. On est très vite pris au jeu et immergé dans l’action au bout de plusieurs tours de circuits. La maniabilité de la moto est assez difficile au départ. On glisse beaucoup dans les virages.

Le personnage se penche d’ailleurs comme on le souhaite (choisit dans la personnalisation de notre avatar). Ne pas accélérer trop fort en sortie de virage et surtout bien les prendre font parties intégrante d’une bonne conduite sinon c’est glissade assurée. Des aides pour les débutants ou pour ceux qui le veulent sont sélectionnables dans les menus pour faciliter la conduite.

Heureusement lors de nos chutes, le mode « rembobinage » est toujours présent et permet le retour en arrière pour reprendre la course avant la glissade. Cela permet de mieux appréhender le virage et s’en sortir indemne. Cet aide est présente pour faciliter les circuits mais il est totalement possible de s’en passer pour pimenter les courses.

On sent bien la lourdeur et la physique de la moto et tout se manie en fonction de cela. Une réussite de ce côté. Une fois dompté, la joie de parcourir les circuits s’intensifie et les sensations manette en main sont très bonnes.

Il n’y a pas de fumée sans pneus !

Pour ce qui est de l’IA des concurrents, celle-ci est bien équilibré pour les dépassements. Ils chercheront à vous doublez dans les règles de l’art. Même si parfois ils vous feront tomber de votre moto en s’approchant trop près. Seulement, ils peuvent se trouer complétement sur les virages suivants sans aucunes raisons apparente.

MotoGP 24 est une simulation avant tout et aucun accident réel et de dégâts ne seront visibles sur la moto. Nous pouvons juste tomber de notre monture seulement lors d’une approche d’un autre coureur ou lors des glissades.

Au rayon des nouveautés, souvenez-vous, MotoGP 2023 avait notamment introduit la météo dynamique ou les courses « Flag-to-Flag ». Dans ce nouvel opus, le MotoGP Stewards est intronisé. Un système très demandés par les joueurs. Il s’agit d’un commissaire qui inflige les pénalités que ce soit pour vous ou pour l’IA. Une erreur, une sortie de route pour gagner du temps ou une conduite inadaptée pour faire tomber délibérément l’adversaire vous fera recevoir une sanction qui ira d’une simple annulation de tour jusqu’à une perte de temps (et potentiellement de place donc).

Vieux motards que jamais

Concernant la bande-son, les musiques sont sobres mais en harmonie avec le thème de la course sur circuit. Pour ce qui est des grand prix, les bruits de freinage, décélération et bruits moteurs de moto sont parfaitement calibrés et très proche de la réalité. Un délice pour les oreilles pour tout fan de mécanique et cela renforce grandement l’immersion réussi du titre.

On notera également dans le mode carrière l’ajout du marché des transfert de pilote qui doit permettre de dynamiser ce mode qui se caractérise un peu plus chaque année.

Côté durée de vie du titre, il est illimité, oui, mais avec seulement un mode carrière qui stimule vraiment la franchise, nous risquons de faire vite le tour. Les fans sans doute reviendront régulièrement sur le jeu pour faire des parties avec leurs coureurs préférés. Le mode en ligne pourra également venir amené une durée de vie malgré un manque de contenu dommageable.

Conclusion de notre test MotoGP 24

MotoGP 24 est une bonne simulation de course de moto. Le jeu est rempli de défauts certes mais du fait que d’un seul concurrent sérieux au studio Milestone du nom de Ride 5 ne lui fait de l’ombre, nous pouvons dire que la licence MotoGP reste une référence en terme de simulation mécanique. Des graphismes très en deçà de ce qu’une console New Gen devrait produire ainsi qu’un manque d’innovation criard nous pousse à une note d’amertume. Ses défauts ne font pas de lui un mauvais jeu, l’immersion du gameplay et de la bande-son pendant les grand prix ainsi qu’une foule de licence officielle permet aux puristes de s’y retrouver et de pouvoir profiter d’un titre tout de même complet surtout avec son mode en ligne en extension.

On notera l’attention des développeurs qui amène son lot de nouveautés demandées par les fans de la licence avec l’intégration du MotoGP Stewards ainsi que le marché des pilotes qui permet d’être toujours plus proche de la réalité du circuit. MotoGP 24 nous laisse tout de même cette impression d’être face à un élève brillant avec du potentiel, qui réussi son année, mais qui pourrait véritablement nous surprendre avec une meilleur note. MotoGP 24 nous laisse sur notre faim.

MotoGP 24 est disponible depuis le 2 mai 2024 sur PS5Xbox SeriesNintendo Switch et PC.

Points positifs :

  • Les détails et personnalisations des motos…
  • Une immersion réussie
  • Un gameplay solide…
  • Le mode en ligne Live GP
  • Une bande-son efficace
  • GP Stewards et marché transfert pilote

Points négatifs :

  • … mais des graphismes en deçà dans l’ensemble
  • Des cinématiques sans réelles utilités
  • … malgré quelques défauts de maniabilité
  • Un titre sans réelles innovations
  • Une IA inconstante

Soluce Fortnite : quêtes semaine 8, chapitre 5, saison 2

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Les nouvelles quêtes hebdomadaires sont de retour. Comme toutes les semaines, Epic Games nourrit son poulain avec des quêtes pour les joueurs désirant augmenter leurs XP. On vous montre comment réussir facilement les six nouvelles quêtes de la saison 2, semaine 8 du chapitre 5 dans notre soluce de Fortnite. Vous pouvez retrouver également les quêtes du récit de Cerbère ici si vous avez besoin de plus d’XP.

Soluce Fortnite chapitre 5, saison 2 : quêtes de la semaine 8

  • Parcourir la distance en sprintant

Pour valider cette mission, rien de plus simple, passez votre temps à sprinter sur la map et parcourez 1700m de cette façon.

  • Faire une impro musicale sur la scène de Restored Reels et sur la piste de danse de la Siesterie

Il faut se rendre sur les deux endroits de la carte indiqué ci-dessous et lancer une emote « boucle d’impro » sur la scène de Restored Reels et sur la piste de danse de la Siesterie. Les autres emotes ne fonctionneront pas.

  • Tirer dans la tête d’adversaires

Vous devez viser et tirer dans la tête d’adversaires avec n’importe quelle arme. 20 tirs sur la cible suffit pour valider la quête.

  • Obtenir des armes au Temple sommital

Dirigez-vous vers le Temple sommital (indiqué sur notre carte ci-dessous) et ramassez dans votre inventaire 12 armes au total pour terminer la mission. Vous pourrez possiblement réaliser cette quête en plusieurs fois.

  • Fouiller des caisses de légumes

Vous devez fouillez 8 caisses de légumes pour valider la quête. Rien de plus simple, pour réussir plus rapidement vous pouvez vous rendre à Pleasant Piazza, Reckless Railways et Snooty Steppes.

  • Infliger des dégâts à des joueurs avec une arme complètement modifiée

Trouvez une arme complètement modifiée, soit en la trouvant par terre, soit en éliminant des joueurs ou soit en la modifiant par vous même dans les bunkers. Infligez ensuite 800 de dégâts avec pour réussir cette mission.

On se donne rendez-vous pour le prochain tuto Fortnite lors de nouvelles quêtes hebdomadaires de la semaine 9. Elles seront disponibles le 7 mai 2024 à 15h.

Test Tales of Kenzera : Zau – une histoire touchante pour un jeu bancal

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Première production du tout jeune studio Surgent, fondé par Abubakar Salim (voix de Bayek dans Assassin’s Creed Origins), c’est peu dire que nous attendions impatiemment Tales of Kenzera : Zau. Jeu fondé sur le deuil personnel de Salim, qui en interprète également le héros (en anglais). Cela suffit-il à en faire une réussite vidéoludique ? Rien n’est moins sûr, comme on va le voir dans ce test.

Une histoire personnelle

Le Metroidvania. Un genre qui a décidément la cote dans le milieu des productions indépendantes, qu’elles soient soutenues par de petits ou gros éditeurs. Dans le cas de Tales of Kenzera : Zau, c’est la seconde option. Pour leur premier jeu, Surgent ont pu compter sur l’appui d’EA et son label « Originals » pour offrir au public leur première production. Celle-ci s’appuie donc sur le genre très prisé du Metroidvania pour raconter un récit sur l’acceptation du deuil, le tout sur fond de culture Bantoue.

Tales of Kenzera Zau screenshot PS5

L’histoire suit celle de Zau, un jeune shaman qui, ne parvenant pas à accepter la mort de son « baba », en appelle au dieu de la mort. Ce dernier se présente à lui et ensemble, ils passent un pacte : Si Zau parvient à donner le repos à 3 grands esprits souffrants, il pourra alors revoir son baba. Une histoire en réalité lue par Zuberi, un jeune homme qui vient également de perdre son baba, auteur de l’aventure que nous allons vivre.

Comme on l’a dit, le jeu est une sorte d’exutoire pour Abubakar Salim, le créateur du jeu. Ce dernier à perdu son père en 2013 et tente, avec Tales of Kenzera : Zau, de faire son propre deuil. C’est d’ailleurs l’une des premières forces du jeu. On ressent sans peine la sincérité avec laquelle Abubakar Salim et ses équipes développent ce sujet.

Tales of Kenzera Zau screenshot PS5

Pour eux-mêmes, mais aussi celles et ceux qui pourraient toucher au jeu et seraient également en proie au deuil. Cela dit, peut-être que le genre Metroidvania n’était peut-être pas le plus adapté pour conter un tel récit. Tout du moins pas avec ces mécaniques aussi bancales…

Tales of Kenzera : Zau n’exploite pas assez son gameplay…

Comme bon nombre de ses modèles, Tales of Kenzera : Zau est un Metroidvania, ici en 2,5D. En termes de gameplay, le jeu tourne principalement autour d’un masque qui arbore 2 faces interchangeables à la volée : La lune et le soleil. Le premier privilégie le combat à distance et le second le combat rapproché. Par la suite, il est possible d’améliorer les capacités de combats en débloquant diverses compétences, mais aussi des « bibelots ».

Il s’agit d’objets donnant des bonus permanents lors des combats et à équiper grâce à des établis ou encore des pouvoirs à récupérer au cours de l’aventure. Contrairement aux compétences et bibelots, ces derniers sont immanquables puisque nécessaire au bon déroulé de l’aventure. Les premières heures sont franchement très engageantes. Le gameplay manette en main est très loin d’être désagréable, les combats s’enchaînent assez bien, l’idée de changer de masque à la volée permet de jolis enchaînements…

Tales of Kenzera Zau screenshot PS5

Jusqu’à ce qu’après environ 3h de jeu en prenant son temps (ce qui correspond à peu près au 1/3 de la durée de vie), les soucis commencent à se faire de plus en plus évidents et de plus en plus agaçants. Pour commencer, dommage que le système de combat n’exploite pas franchement le concept du masque, le titre se contentant dans le meilleur des cas de combiner des ennemis protégés par des boucliers qu’il faut alors briser soit avec des dégâts rapprochés, soit des dégâts à distance.

Mais autant les combos sont agréables au début, autant les (trop) nombreuses phases d’arènes (ces fameux passages fermés ne s’ouvrant qu’après avoir vaincu les ennemis d’une zone) finissent par rendre les combats chaotiques et ingérables, la faute à de nombreux soucis techniques. Outre les soucis de caméras et de latence, Zau est incapable de parer les attaques ennemies. Si ce n’est via une esquive via un dash qui ne permet même pas de contre-attaquer. Pour ce qui est des déplacements, on a bien noté des soucis au niveau des doubles sauts, mais on finit par s’y habituer.

… ni son genre.

La direction artistique est un petit régal pour les yeux. En termes de design pure, ça reste assez sommaire, mais au niveau des décors, ça se pose là. Inspiré de la culture Bantoue, l’univers de Tales of Kenzera impose son style tout en élégance et en couleurs, tranchant avec la noirceur de son sujet, ce qui met en avant le propos du jeu. Un style visuel qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler l’univers de Black Panther. Pourtant, en dépit de sa beauté, il manque ce petit quelque chose qui aurait rendu l’exploration intéressante.

L’idée d’un metroidvania est d’être interconnecté par des zones, dont certaines ne sont accessibles que plus tard dans l’aventure. Ici, le cahier des charges est respecté. Mais la mécanique est censée s’accompagner d’un plaisir d’exploration qui est ici aux abonnés absents et on doit bien avouer ne pas avoir d’explication concrète. Est-ce par le peu de secrets à découvrir ?

Ou bien est-ce la lassitude à force de faire de longs trajets, ponctués par les incessantes zones d’arènes dont on parlait plus haut ? Des trajets que quelques feux de camps ne suffisent pas à raccourcir ? Il doit y’avoir un peu de tout ca. Au final, Tales of Kenzera donne davantage l’impression d’être un jeu linéaire qui aurait tenté d’implémenter maladroitement des mécaniques de Metroidvania pour donner davantage de profondeur au gameplay.

Un jeu qui a du cœur

En dépit de ces problèmes de gameplay et de game design, Tales of Kenzera dispose pourtant d’un très bon atout : son sujet. Ça semble facile à dire, tant on l’entend à toutes les sauces, mais pour le coup, Tales of Kenzera : Zau sent la sincérité à plein nez. Et c’est ce ressenti que l’on a, cette force qui nous donne envie d’aller au bout de l’aventure, même si on comprend dès le début le message sous-jacent du propos et donc là où le jeu compte nous diriger.

De la même manière qu’il a peut-être pu aider Abubakar Salim à accepter le deuil, on sent que le jeu cherche également à apporter cette aide à certains joueurs, et il en a le potentiel. Tales of Kenzera peut aussi compter sur l’excellence de son doublage. Pour plus d’authenticité dans votre expérience, nous vous recommandons de jouer dans la langue Kiswahili. En contrepartie, vous ne pourrez simplement pas profiter du travail vocal d’Abubakar Salim, ce dernier n’ayant doublé son héros que dans la version anglophone.

Enfin, on ne peut pas finir ce test sans mentionner l’ost sublime du jeu. Entre sonorités traditionnelles africaines, touches électriques et voix puissantes et envoutantes, les compositions de Nainita Desai, dont on avait déjà pu apprécier le travail sur Immortality et Telling Lies mérite très clairement une écoute à part, tant celle-ci envoute par sa puissance émotionnelle. Si seulement le jeu suivait complètement dans sa forme…

Conclusion de notre test de Tales of Kenzera : Zau

Tales of Kenzera : Zau nous met un tout petit peu dans l’embarras. Son sujet, touchant, est traité avec une telle sincérité qu’il est hors de question pour nous d’être trop sévère. Mais d’un autre côté, la première production de Surgent souffre de tares sur lesquelles il est bien difficile de fermer les yeux. Que cela vienne du gameplay, imprécis et n’exploitant pas suffisamment sa principale mécanique, ou bien son exploration, pourtant calqué sur le genre du Metroidvania, trop peu engageante.

Alors disons que pour son premier essai, Surgent s’en sort largement avec les honneurs. D’autant que la sincérité du propos s’accompagne de décors pas franchement désagréables à parcourir, sauf parfois dans ses phases de parkour ou de zones d’arènes. On pourra aussi compter sur les performances vocales pour apporter une touche d’authenticité, si tant est que vous privilégiiez en tout cas la version Kiswahili (on se gardera de donner notre avis sur une version anglaise que l’on n’a pas écoutée). Enfin, l’OST de Nainita Desai achève de nous entrainer dans ce voyage à la forme ludique imparfaite, mais au propos assez touchant pour nous emporter.

Tales of Kenzera : Zau est disponible depuis le 23 avril 2024 sur PS5, Xbox Series, Nintendo Switch et PC

Les points forts :

  • Un sujet traité avec justesse et sincérité…
  • La direction artistique, très jolie…
  • Un ost sublime
  • Les performances vocales en kiswahili
  • Durée de vie correcte (entre 8h et 10h, 12 pour tout compléter)…
  • Le concept du masque, pour des combats dynamiques…
  • Petit prix et inclus dans le PS+

Les points faibles :

  • … malgré un certain manque de subtilité
  • N’exploite pas au mieux le genre Metroidvania
  • … malgré un chara design et une identité graphique moins inspirés
  • Des zones d’arènes bien trop redondantes
  • … qui aurait pu être bien mieux exploité
  • de gros soucis d’imprécision dans le gameplay.