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Test MotoGP 24 : une simulation réussie ?

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Après le récent retour de Top Spin 2K25 (dont voici notre test ici), place à une autre simulation, cette fois-ci de mécanique, nous avons nommé : MotoGP 24. Le nouvel opus de la licence phare du studio Milestone. débarque avec quelques nouveautés au compteur. Apportent-elles du renouveau pour autant ? C’est ce que nous allons savoir dans notre test.

MotoGP 24 : Une licence dans la continuité

La licence phare de Milestone, au coude à coude avec la franchise Ride nous revient avec un nouveau jeu : MotoGP 24. Après quelques nouveautés affichées au menu de son prédécesseur, nous attendions avec impatience ce que le nouvel opus allait nous fournir.

Au lancement du jeu, rien de bien nouveau. Nous avons droit à un menu sobre, mais efficace qui présente les différents modes de jeux. Nous avons donc le mode carrière qui est le cœur du jeu dont nous reviendrons plus en détail dans ce test.

On retrouve également un championnat que l’on peut lancer avec nos critères préalablement choisis ou bien un seul grand prix en lançant des parties rapides. Un mode contre-la-montre est aussi sur la grille.

Le mode en ligne quant à lui, permet de créer ses propres courses avec tout un tas de paramètres modifiables à souhait et sont jouables autant en local qu’en privé. Mais il permet surtout de participer au Live GP. Ce sont des évènements journaliers se déroulant à différents horaires. On concourt alors contre des joueurs et le but est de finir à la meilleure place pour grappiller des points et être classé le plus haut possible. A savoir que l’on retrouve aussi des parties en local ou privées.

Le jeu en général est très complet : les licences des motos et des coureurs sont toutes présentes ce qui est un point positif pour les puristes. Nous pouvons d’ailleurs évoluer dans le mode MotoGP bien entendu, mais également en GP 2, GP 3 ou encore MotoE.

Mode carrière immersif mais encore incomplet

Lançons maintenant le mode carrière. En premier lieu, nous devons créer notre personnage. Très peu de personnalisation physique avec un choix limité de notre avatar mais en contre partie nous avons droit à une ribambelles d’accessoirisations des casques, d’autocollants, gants et bottes. Nous avons même le droit à la sélection de notre style de pilotage sur la moto lors des virages.

Une fois la création du personnage réussie, la carrière peut démarrer. Une petite cinématique très simpliste se lance et notre carrière commence.

Un objectif est donné à chaque saison et évolue au fur et a mesure. Vous devez par exemple être devant tel ou tel concurrent pour gagner des points et monter en grade aux yeux des écuries. Le problème étant que lors du choix du personnage au départ de carrière, nous pouvons déjà choisir l’écurie que l’on souhaite.

S’ensuit des courses tout le long de la saison avec la victoire du championnat en ligne de mire. L’utilisation des réseaux sociaux est ajoutée pour répondre à des concurrents pendant le mode carrière. Malgré cet ajout, on constate peu de nouveautés par rapport à l’opus 2023, même si le mode carrière reste immersif.

Dans le vif du circuit

Qui dit jeu de moto, dit forcément circuits et courses. Nous rentrons dans le vif du sujet. Lors des courses en mode carrière, une petite intro fait apparaitre notre joueur dans les paddocks. On peut choisir de faire les essais que l’on souhaite pour ensuite jouer les qualifications puis le grand prix. Lors de l’attente aux stands, un compteur s’affiche et vous pouvez choisir les modifications de la moto, la personnalisation, le choix de la stratégie de course avant de se lancer sur la piste dans le temps imparti.

Avant de parler de maniabilité, parlons en premier lieu de l’aspect visuel du titre. MotoGP 24 est globalement en dessous de ce que peut et doit proposer un jeu PS5.

Comparés à l’édition de 2023, les graphismes de MotoGP 24 stagnent considérablement. Ils laissent parfois à désirer en dehors des grands prix, avec une modélisation des visages des pilotes lors des cinématiques très moyennes et des décors encore trop vides. Lors des courses, le jeu hausse le ton et offre des graphismes plus saisissants et détaillés qui plongent les joueurs au cœur de l’action. Que ce soit le circuit qui défile au fur et à mesure des tours, l’effet de la pluie superbement rendu ou encore la fidélité impressionnante des motos, chaque détail est maitrisé même si une amélioration pourrait exister concernant les décors comme les arbres, l’herbe ou encore le sable le long des circuits.

Un gameplay toujours solide, mais sans innovation

Au niveau du gameplay. C’est plutôt réussi dans l’ensemble. Si vous êtes débutant dans ce style de jeu, le départ sera bien évidemment compliqué. Pour les puristes des autres jeux de la licence, vous remarquerez quand même la ressemblance générale à celui de MotoGP 23 dans les grandes lignes.

Le gameplay est souple, mais assez dur et de fait, apporte le réalisme que l’on attend d’une simulation. On est très vite pris au jeu et immergé dans l’action au bout de plusieurs tours de circuits. La maniabilité de la moto est assez difficile au départ. On glisse beaucoup dans les virages.

Le personnage se penche d’ailleurs comme on le souhaite (choisit dans la personnalisation de notre avatar). Ne pas accélérer trop fort en sortie de virage et surtout bien les prendre font parties intégrante d’une bonne conduite sinon c’est glissade assurée. Des aides pour les débutants ou pour ceux qui le veulent sont sélectionnables dans les menus pour faciliter la conduite.

Heureusement lors de nos chutes, le mode « rembobinage » est toujours présent et permet le retour en arrière pour reprendre la course avant la glissade. Cela permet de mieux appréhender le virage et s’en sortir indemne. Cet aide est présente pour faciliter les circuits mais il est totalement possible de s’en passer pour pimenter les courses.

On sent bien la lourdeur et la physique de la moto et tout se manie en fonction de cela. Une réussite de ce côté. Une fois dompté, la joie de parcourir les circuits s’intensifie et les sensations manette en main sont très bonnes.

Il n’y a pas de fumée sans pneus !

Pour ce qui est de l’IA des concurrents, celle-ci est bien équilibré pour les dépassements. Ils chercheront à vous doublez dans les règles de l’art. Même si parfois ils vous feront tomber de votre moto en s’approchant trop près. Seulement, ils peuvent se trouer complétement sur les virages suivants sans aucunes raisons apparente.

MotoGP 24 est une simulation avant tout et aucun accident réel et de dégâts ne seront visibles sur la moto. Nous pouvons juste tomber de notre monture seulement lors d’une approche d’un autre coureur ou lors des glissades.

Au rayon des nouveautés, souvenez-vous, MotoGP 2023 avait notamment introduit la météo dynamique ou les courses « Flag-to-Flag ». Dans ce nouvel opus, le MotoGP Stewards est intronisé. Un système très demandés par les joueurs. Il s’agit d’un commissaire qui inflige les pénalités que ce soit pour vous ou pour l’IA. Une erreur, une sortie de route pour gagner du temps ou une conduite inadaptée pour faire tomber délibérément l’adversaire vous fera recevoir une sanction qui ira d’une simple annulation de tour jusqu’à une perte de temps (et potentiellement de place donc).

Vieux motards que jamais

Concernant la bande-son, les musiques sont sobres mais en harmonie avec le thème de la course sur circuit. Pour ce qui est des grand prix, les bruits de freinage, décélération et bruits moteurs de moto sont parfaitement calibrés et très proche de la réalité. Un délice pour les oreilles pour tout fan de mécanique et cela renforce grandement l’immersion réussi du titre.

On notera également dans le mode carrière l’ajout du marché des transfert de pilote qui doit permettre de dynamiser ce mode qui se caractérise un peu plus chaque année.

Côté durée de vie du titre, il est illimité, oui, mais avec seulement un mode carrière qui stimule vraiment la franchise, nous risquons de faire vite le tour. Les fans sans doute reviendront régulièrement sur le jeu pour faire des parties avec leurs coureurs préférés. Le mode en ligne pourra également venir amené une durée de vie malgré un manque de contenu dommageable.

Conclusion de notre test MotoGP 24

MotoGP 24 est une bonne simulation de course de moto. Le jeu est rempli de défauts certes mais du fait que d’un seul concurrent sérieux au studio Milestone du nom de Ride 5 ne lui fait de l’ombre, nous pouvons dire que la licence MotoGP reste une référence en terme de simulation mécanique. Des graphismes très en deçà de ce qu’une console New Gen devrait produire ainsi qu’un manque d’innovation criard nous pousse à une note d’amertume. Ses défauts ne font pas de lui un mauvais jeu, l’immersion du gameplay et de la bande-son pendant les grand prix ainsi qu’une foule de licence officielle permet aux puristes de s’y retrouver et de pouvoir profiter d’un titre tout de même complet surtout avec son mode en ligne en extension.

On notera l’attention des développeurs qui amène son lot de nouveautés demandées par les fans de la licence avec l’intégration du MotoGP Stewards ainsi que le marché des pilotes qui permet d’être toujours plus proche de la réalité du circuit. MotoGP 24 nous laisse tout de même cette impression d’être face à un élève brillant avec du potentiel, qui réussi son année, mais qui pourrait véritablement nous surprendre avec une meilleur note. MotoGP 24 nous laisse sur notre faim.

MotoGP 24 est disponible depuis le 2 mai 2024 sur PS5Xbox SeriesNintendo Switch et PC.

Points positifs :

  • Les détails et personnalisations des motos…
  • Une immersion réussie
  • Un gameplay solide…
  • Le mode en ligne Live GP
  • Une bande-son efficace
  • GP Stewards et marché transfert pilote

Points négatifs :

  • … mais des graphismes en deçà dans l’ensemble
  • Des cinématiques sans réelles utilités
  • … malgré quelques défauts de maniabilité
  • Un titre sans réelles innovations
  • Une IA inconstante

Soluce Fortnite : quêtes semaine 8, chapitre 5, saison 2

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Les nouvelles quêtes hebdomadaires sont de retour. Comme toutes les semaines, Epic Games nourrit son poulain avec des quêtes pour les joueurs désirant augmenter leurs XP. On vous montre comment réussir facilement les six nouvelles quêtes de la saison 2, semaine 8 du chapitre 5 dans notre soluce de Fortnite. Vous pouvez retrouver également les quêtes du récit de Cerbère ici si vous avez besoin de plus d’XP.

Soluce Fortnite chapitre 5, saison 2 : quêtes de la semaine 8

  • Parcourir la distance en sprintant

Pour valider cette mission, rien de plus simple, passez votre temps à sprinter sur la map et parcourez 1700m de cette façon.

  • Faire une impro musicale sur la scène de Restored Reels et sur la piste de danse de la Siesterie

Il faut se rendre sur les deux endroits de la carte indiqué ci-dessous et lancer une emote « boucle d’impro » sur la scène de Restored Reels et sur la piste de danse de la Siesterie. Les autres emotes ne fonctionneront pas.

  • Tirer dans la tête d’adversaires

Vous devez viser et tirer dans la tête d’adversaires avec n’importe quelle arme. 20 tirs sur la cible suffit pour valider la quête.

  • Obtenir des armes au Temple sommital

Dirigez-vous vers le Temple sommital (indiqué sur notre carte ci-dessous) et ramassez dans votre inventaire 12 armes au total pour terminer la mission. Vous pourrez possiblement réaliser cette quête en plusieurs fois.

  • Fouiller des caisses de légumes

Vous devez fouillez 8 caisses de légumes pour valider la quête. Rien de plus simple, pour réussir plus rapidement vous pouvez vous rendre à Pleasant Piazza, Reckless Railways et Snooty Steppes.

  • Infliger des dégâts à des joueurs avec une arme complètement modifiée

Trouvez une arme complètement modifiée, soit en la trouvant par terre, soit en éliminant des joueurs ou soit en la modifiant par vous même dans les bunkers. Infligez ensuite 800 de dégâts avec pour réussir cette mission.

On se donne rendez-vous pour le prochain tuto Fortnite lors de nouvelles quêtes hebdomadaires de la semaine 9. Elles seront disponibles le 7 mai 2024 à 15h.

Test Tales of Kenzera : Zau – une histoire touchante pour un jeu bancal

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Première production du tout jeune studio Surgent, fondé par Abubakar Salim (voix de Bayek dans Assassin’s Creed Origins), c’est peu dire que nous attendions impatiemment Tales of Kenzera : Zau. Jeu fondé sur le deuil personnel de Salim, qui en interprète également le héros (en anglais). Cela suffit-il à en faire une réussite vidéoludique ? Rien n’est moins sûr, comme on va le voir dans ce test.

Une histoire personnelle

Le Metroidvania. Un genre qui a décidément la cote dans le milieu des productions indépendantes, qu’elles soient soutenues par de petits ou gros éditeurs. Dans le cas de Tales of Kenzera : Zau, c’est la seconde option. Pour leur premier jeu, Surgent ont pu compter sur l’appui d’EA et son label « Originals » pour offrir au public leur première production. Celle-ci s’appuie donc sur le genre très prisé du Metroidvania pour raconter un récit sur l’acceptation du deuil, le tout sur fond de culture Bantoue.

Tales of Kenzera Zau screenshot PS5

L’histoire suit celle de Zau, un jeune shaman qui, ne parvenant pas à accepter la mort de son « baba », en appelle au dieu de la mort. Ce dernier se présente à lui et ensemble, ils passent un pacte : Si Zau parvient à donner le repos à 3 grands esprits souffrants, il pourra alors revoir son baba. Une histoire en réalité lue par Zuberi, un jeune homme qui vient également de perdre son baba, auteur de l’aventure que nous allons vivre.

Comme on l’a dit, le jeu est une sorte d’exutoire pour Abubakar Salim, le créateur du jeu. Ce dernier à perdu son père en 2013 et tente, avec Tales of Kenzera : Zau, de faire son propre deuil. C’est d’ailleurs l’une des premières forces du jeu. On ressent sans peine la sincérité avec laquelle Abubakar Salim et ses équipes développent ce sujet.

Tales of Kenzera Zau screenshot PS5

Pour eux-mêmes, mais aussi celles et ceux qui pourraient toucher au jeu et seraient également en proie au deuil. Cela dit, peut-être que le genre Metroidvania n’était peut-être pas le plus adapté pour conter un tel récit. Tout du moins pas avec ces mécaniques aussi bancales…

Tales of Kenzera : Zau n’exploite pas assez son gameplay…

Comme bon nombre de ses modèles, Tales of Kenzera : Zau est un Metroidvania, ici en 2,5D. En termes de gameplay, le jeu tourne principalement autour d’un masque qui arbore 2 faces interchangeables à la volée : La lune et le soleil. Le premier privilégie le combat à distance et le second le combat rapproché. Par la suite, il est possible d’améliorer les capacités de combats en débloquant diverses compétences, mais aussi des « bibelots ».

Il s’agit d’objets donnant des bonus permanents lors des combats et à équiper grâce à des établis ou encore des pouvoirs à récupérer au cours de l’aventure. Contrairement aux compétences et bibelots, ces derniers sont immanquables puisque nécessaire au bon déroulé de l’aventure. Les premières heures sont franchement très engageantes. Le gameplay manette en main est très loin d’être désagréable, les combats s’enchaînent assez bien, l’idée de changer de masque à la volée permet de jolis enchaînements…

Tales of Kenzera Zau screenshot PS5

Jusqu’à ce qu’après environ 3h de jeu en prenant son temps (ce qui correspond à peu près au 1/3 de la durée de vie), les soucis commencent à se faire de plus en plus évidents et de plus en plus agaçants. Pour commencer, dommage que le système de combat n’exploite pas franchement le concept du masque, le titre se contentant dans le meilleur des cas de combiner des ennemis protégés par des boucliers qu’il faut alors briser soit avec des dégâts rapprochés, soit des dégâts à distance.

Mais autant les combos sont agréables au début, autant les (trop) nombreuses phases d’arènes (ces fameux passages fermés ne s’ouvrant qu’après avoir vaincu les ennemis d’une zone) finissent par rendre les combats chaotiques et ingérables, la faute à de nombreux soucis techniques. Outre les soucis de caméras et de latence, Zau est incapable de parer les attaques ennemies. Si ce n’est via une esquive via un dash qui ne permet même pas de contre-attaquer. Pour ce qui est des déplacements, on a bien noté des soucis au niveau des doubles sauts, mais on finit par s’y habituer.

… ni son genre.

La direction artistique est un petit régal pour les yeux. En termes de design pure, ça reste assez sommaire, mais au niveau des décors, ça se pose là. Inspiré de la culture Bantoue, l’univers de Tales of Kenzera impose son style tout en élégance et en couleurs, tranchant avec la noirceur de son sujet, ce qui met en avant le propos du jeu. Un style visuel qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler l’univers de Black Panther. Pourtant, en dépit de sa beauté, il manque ce petit quelque chose qui aurait rendu l’exploration intéressante.

L’idée d’un metroidvania est d’être interconnecté par des zones, dont certaines ne sont accessibles que plus tard dans l’aventure. Ici, le cahier des charges est respecté. Mais la mécanique est censée s’accompagner d’un plaisir d’exploration qui est ici aux abonnés absents et on doit bien avouer ne pas avoir d’explication concrète. Est-ce par le peu de secrets à découvrir ?

Ou bien est-ce la lassitude à force de faire de longs trajets, ponctués par les incessantes zones d’arènes dont on parlait plus haut ? Des trajets que quelques feux de camps ne suffisent pas à raccourcir ? Il doit y’avoir un peu de tout ca. Au final, Tales of Kenzera donne davantage l’impression d’être un jeu linéaire qui aurait tenté d’implémenter maladroitement des mécaniques de Metroidvania pour donner davantage de profondeur au gameplay.

Un jeu qui a du cœur

En dépit de ces problèmes de gameplay et de game design, Tales of Kenzera dispose pourtant d’un très bon atout : son sujet. Ça semble facile à dire, tant on l’entend à toutes les sauces, mais pour le coup, Tales of Kenzera : Zau sent la sincérité à plein nez. Et c’est ce ressenti que l’on a, cette force qui nous donne envie d’aller au bout de l’aventure, même si on comprend dès le début le message sous-jacent du propos et donc là où le jeu compte nous diriger.

De la même manière qu’il a peut-être pu aider Abubakar Salim à accepter le deuil, on sent que le jeu cherche également à apporter cette aide à certains joueurs, et il en a le potentiel. Tales of Kenzera peut aussi compter sur l’excellence de son doublage. Pour plus d’authenticité dans votre expérience, nous vous recommandons de jouer dans la langue Kiswahili. En contrepartie, vous ne pourrez simplement pas profiter du travail vocal d’Abubakar Salim, ce dernier n’ayant doublé son héros que dans la version anglophone.

Enfin, on ne peut pas finir ce test sans mentionner l’ost sublime du jeu. Entre sonorités traditionnelles africaines, touches électriques et voix puissantes et envoutantes, les compositions de Nainita Desai, dont on avait déjà pu apprécier le travail sur Immortality et Telling Lies mérite très clairement une écoute à part, tant celle-ci envoute par sa puissance émotionnelle. Si seulement le jeu suivait complètement dans sa forme…

Conclusion de notre test de Tales of Kenzera : Zau

Tales of Kenzera : Zau nous met un tout petit peu dans l’embarras. Son sujet, touchant, est traité avec une telle sincérité qu’il est hors de question pour nous d’être trop sévère. Mais d’un autre côté, la première production de Surgent souffre de tares sur lesquelles il est bien difficile de fermer les yeux. Que cela vienne du gameplay, imprécis et n’exploitant pas suffisamment sa principale mécanique, ou bien son exploration, pourtant calqué sur le genre du Metroidvania, trop peu engageante.

Alors disons que pour son premier essai, Surgent s’en sort largement avec les honneurs. D’autant que la sincérité du propos s’accompagne de décors pas franchement désagréables à parcourir, sauf parfois dans ses phases de parkour ou de zones d’arènes. On pourra aussi compter sur les performances vocales pour apporter une touche d’authenticité, si tant est que vous privilégiiez en tout cas la version Kiswahili (on se gardera de donner notre avis sur une version anglaise que l’on n’a pas écoutée). Enfin, l’OST de Nainita Desai achève de nous entrainer dans ce voyage à la forme ludique imparfaite, mais au propos assez touchant pour nous emporter.

Tales of Kenzera : Zau est disponible depuis le 23 avril 2024 sur PS5, Xbox Series, Nintendo Switch et PC

Les points forts :

  • Un sujet traité avec justesse et sincérité…
  • La direction artistique, très jolie…
  • Un ost sublime
  • Les performances vocales en kiswahili
  • Durée de vie correcte (entre 8h et 10h, 12 pour tout compléter)…
  • Le concept du masque, pour des combats dynamiques…
  • Petit prix et inclus dans le PS+

Les points faibles :

  • … malgré un certain manque de subtilité
  • N’exploite pas au mieux le genre Metroidvania
  • … malgré un chara design et une identité graphique moins inspirés
  • Des zones d’arènes bien trop redondantes
  • … qui aurait pu être bien mieux exploité
  • de gros soucis d’imprécision dans le gameplay.

Test : Final Fantasy XVI The Rising Tide tire sa révérence

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En décembre 2023 Square Enix avait annoncé la sortie prochaine de deux DLC pour Final Fantasy XVI. Le premier, Echoes of the Fallen avait eu un contenu plutôt maigre. La déception passée, c’est autour de The Rising Tide de montrer le bout de son nez. Que vaut-il vraiment ? C’est ce que nous allons découvrir dans un instant dans notre test.

Attention de ne pas se noyer dans la simplicité

À l’instar du premier DLC, The Rising Tide est disponible juste avant le combat final. Pour y accéder, vous devez avoir accompli la quête annexe Blanche comme neige.  Si toutes les conditions sont réunies, vous trouverez dans le bureau de Clive une missive afin de retrouver Léviathan. Beaucoup de légendes tournent autour de ce Primordial, mais peu connaissent vraiment la vérité.

Clive, Joshua et Jill partent alors pour les terres du nord portant de doux nom de Mysidia. Ils feront la rencontre d’un peuple isolé et loin de tout aux mœurs bien différents des leurs. En partant dans cette aventure, vous vous engagez pour une histoire longue de 3 heures en ligne droite, 6 heures si vous faites les 11 quêtes annexes présentes.

Malheureusement, le scénario va de but en blanc et ne prend pas le temps d’étoffer ce qui peut l’être. Même ce nouveau peuple est relégué au second plan. Vous en apprendrez un peu plus avec les quêtes secondaires, mais juste le minimum vital.

The Rising Tide nous en met plein les yeux

Si cette extension ne brille pas par son scénario, ce n’est pas la même chose concernant les graphismes. Les décors de cette région sont tout simplement époustouflants. On sent qu’un long travail été fait sur cette immense vague figée dans le temps, ainsi que sur le seul donjon présent. Les détails sont minutieux et les jeux de lumières nous ont souvent arrachés des wow. Concernant la bande-son, celle-ci ne change pas. Bien qu’elle soit jolie, elle reste néanmoins facilement oubliable contrairement aux autres épisodes de la saga.

Qui dit Primordial dit forcément nouveaux pouvoirs et ceux de Léviathan sont pour le moins énormes. D’ailleurs, vous pourrez en profiter rapidement, même si le combat contre ce monstre légendaire est à la fin. Ainsi, vous pourrez attaquer vos ennemis à distance et recharger rapidement. De plus, lorsque vous êtes équipés de vos nouvelles capacités, l’approche des combats de Clive change radicalement.

Malheureusement, on ne peut s’empêcher de mettre un petit bémol aux cinématiques. Que s’est-il passé ? Nous sommes en droit de nous poser la question. En effet, les lèvres sont presque immobiles et les personnages bougent comme des automates. Certes ce n’était déjà pas folichon dans le jeu principal, mais c’est encore pire ici. Rare sont les mouvements qui nous paraissent naturels et bien que les habitants aient un teint bronzé, ils ressemblent tous à des poupées de cire. Il n’y a aucun trait, les expressions sont minimalistes, rien ne va.

Préparez-vous au défi

Dans le premier DLC la difficulté était au rendez-vous, mais gérable quand même. On pouvait manquer d’attention sans que cela nous soit fatale. Ici, il n’est pas question de se reposer, notamment en mode Fantaisie Finale. Chaque boss croisé vous fait suer et le combat ente Primordial mettra vos doigts au défi, mais également votre sang froid, ainsi que votre maîtrise.

Le combat est long, pas moins de 30 minutes pour venir à bout du seigneur des mers. Tout est fait pour vous tenir en haleine que ce soit la musique, les graphismes, ou encore le boss en lui-même. Le moindre manque d’attention vous coûtera la vie.

The Rising Tide Léviathan

Après avoir mouillé votre maillot, le Portail de kairos se débloque. Encore un endroit pour les guerriers les plus valeureux et talentueux. C’est un mode de survie dans lequel vous devez enchainer les combats à travers 20 cercles. À la fin de chaque round, vos performances seront notées et cette note sera convertie en points. Ces derniers ne sont pas là pour la décoration. Vous pourrez acheter des bonus permanent, ou temporaire afin d’augmenter vos scores pour la prochaine fois. Attention, en cas de mort, tout est remis à zéro.

Le résumé de notre test sur Final Fantasy XVI The Rising Tide

Cette nouvelle extension vous offre un contenu bien plus varié que la précédente, ce qui plaira sans aucun doute aux joueurs ayant apprécié l’opus principal. En effet, nous découvrons une nouvelle région, mais aussi un nouveau Primordial. C’est une nouvelle fois l’occasion aux développeurs de nous montrer ce qu’ils ont dans le ventre et de quoi ils sont capables. Comme on dit, mieux vaut tard que jamais. La région est époustouflante et les nouveaux pouvoirs de Clive redoutables. Ces nouvelles compétences apportent désormais une nouvelle manière de combattre changeant enfin des coups de bases que l’on connait. Final Fantasy XVI tire sa révérence sur un bon ressenti qui à notre goût, arrive un peu trop tard.

Points forts

  • Une nouvelle zone magnifique
  • De nouveaux pouvoirs qui changent enfin le gameplay
  • Enfin un peu de challenge

Points faibles

  • Des mouvements d’automates pendant les cinématiques
  • Où sont passé les mouvements des lèvres !
  • Un scénario court et superficiel

Epic Mickey Rebrushed : du gameplay dévoilé

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Mickey Mouse sera bientôt de retour sur Nintendo Switch. Epic Mickey : Rebrushed, remake du jeu de Warren Spector sorti en 2010, est prévu pour cette année et nous avons eu des nouvelles dernièrement. Alors, à quoi s’attendre ? Eh bien, nous avons déjà des éléments de réponse avec du gameplay dévoilé.

Mickey Epique !

Remake du jeu du même nom sorti en 2011 sur Wii, Epic Mickey revient cette année. Avec Epic Mickey : Rebrushed, dévoilé lors d’un Nintendo Direct en février dernier, les fans de la licence pourront de nouveau se remettre sur une version réimaginée du titre.

Pour les gens du fond qui ne connaissent pas encore la licence, Epic Mickey est un jeu de plate-forme en 3D. Vous pouvez, avec l’aide d’un pinceau, utiliser de la peinture pour amener de la magie ou du diluant pour modifier l’environnement. Chaque coup de pinceau magique est important, il faut utiliser la peinture pour restaurer la beauté et l’harmonie ainsi que révéler des secrets cachés.

Ce monde féérique donc Mickey est le peintre nous emmène dans les terres du monde de la désolation. Vos choix influenceront la destinée de la mascotte créée par Walt Disney qui permettront à cette odyssée artistique de prendre forme.

Epic Mickey Rebrushed Switch

Du gameplay en mise en bouche

Nous attendions d’en savoir un peu plus sur ce remake et quoi de mieux qu’une vidéo de gameplay directement sortie du jeu pour se faire une idée. Le site Gamespot nous propose en exclusivité 8 min de gameplay, de quoi nous montrer que le titre de THQ Nordic n’a rien perdu de sa superbe. Elle permet aussi de constater les graphismes améliorés. Une refonte graphique, mais aussi pourvu d’améliorations de gameplay avec des nouvelles compétences de déplacement, par exemple le bond, le marteau-pilon et le sprint.

Par ailleurs, Gamespot s’est également entretenu avec le producteur de ce remake, Pan Schröder. Ce dernier leur a confirmé que le jeu intégrerait cette fois des commandes classiques, ainsi qu’une gestion totale de la caméra, tout en conservant une expérience 100% fidèle au jeu original.  Epic Mickey Rebrushed proposera néanmoins une option pour jouer avec la reconnaissance de mouvements.

On vous laisse sans plus tarder découvrir la vidéo ci-dessous, qui permet de mettre l’eau à la bouche autant pour les nouveaux joueurs de la licence, mais aussi pour les fans de la première heure du jeu classique de 2010. Pour ce qui est de la date de sortie, il faudra se contenter pour le moment d’un vague 2024, sans plus de précisions. Le jeu est prévu exclusivement sur Nintendo Switch.

Soluce Fortnite : récit quêtes instantanées de Cerbère

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Après avoir suivi notre soluce sur le récit d’Aphrodite (à retrouver ici). Epic Games nous abreuve de nouvelles quêtes de récit pour augmenter ses XP. Elles sont généralement basées sur l’histoire de la saison en cours. Venez découvrir dans cette soluce Fortnite le récit de Cerbère. Vous pouvez retrouver également notre tuto des quêtes de la dernière semaine ici.

Soluce Fortnite : récit de Cerbère

  • Étape 1 : Utiliser un bassin divinatoire pour parler à Cerbère

Vous devez vous rendre à un des endroits indiqués sur la carte et interagir avec un bassin divinatoire.

  • Étape 2 : Eliminer n’importe quel être vivant pour tenter de trouver la relique

Eliminez 20 êtres vivants (adversaires, poules, grenouilles, etc.) pour valider la quête.

  • Étape 3 : Est-ce que je l’ai laissée sous le moulin avec vue sur le Styx… ?
  • Peut-être sur une île herbeuse, au milieu de tout… ?
  • Je l’ai laissée près de la neige, où les gens enterrent des nonos délicieux… !

L’étape 3 est constituée de trois reliques à aller chercher à trois endroits différents. Rendez-vous aux trois lieux indiqués sur les cartes pour lancer les étapes 4.

  • Étape 4 : Déterrer la relique près de l’autre moulin
  • Déterrer la relique sur l’île
  • Déterrer la relique près du cimetière

L’étape 4 constitué des trois quêtes se lance à la suite à chaque fois que vous approchez de l’endroit indiqué dans l’étape 3. Un point d’exclamation s’affiche lors de l’approche de la relique enterrée. Il faut mettre un coup de pioche sur l’endroit pour faire sortir la relique et interagir avec.

  • Étape optionnelle 4 : Battre Arès et Zeus qui ont pris la relique !

Rendez-vous au Mont Olympe et à Brawler’s Battleground pour battre Zeus et Arès pour terminer cette quête optionnelle.Soluce Fortnite

  • Étape 5 : Utiliser un bassin divinatoire pour parler à Hadès

Dirigez-vous à l’un des endroits indiqués sur la carte. Interagissez avec le bassin divinatoire pour valider la quête.

  • Étape 6 : Battre Cerbère pour bénéficier de son odorat

Rendez-vous au fief de Cerbère à Grim Gate et affrontez-le. Battez le Dieu pour valider la quête.

  • Étape 7 : Suivre la piste et obtenir la relique

Vous devez vous rendre à Pleasant Piazza. Une odeur apparaît sur place, vous devez suivre la piste jusqu’à l’intérieur de la maison et interagir avec l’objet.

  • Étape 8 : Retourner l’artefact à la maison de Cerbère

L’artefact en votre possession, retournez à Grim Gate à la chambre de Cerbère pour terminer la mission.

  • Étape 9 : Utiliser un bassin divinatoire pour parler à l’Oracle

Il suffit de se rendre à un bassin divinatoire et d’interagir avec pour terminer la quête ainsi que le récit de Cerbère.

Félicitations, vous avez terminé les quêtes instantanées récit de Cerbère. Notre soluce de Fortnite sur le récit centré sur Méduse est disponible à partir du mardi 7 mai prochain.

Test : Stellar Blade ne touche pas les étoiles

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Dévoilé pour la première fois en 2019 sous le nom de Project EVE, le jeu est resté dans les ombres durant quelque temps. Toutefois, cela fait plusieurs mois que l’on entend désormais parler de Stellar Blade, le nom officiel de ce jeu, et ce, de manière assez intensive. Le titre développé par Shift Up s’inspire de plusieurs univers bien définis, mais parvient-il cependant à se détacher de ses sources ? C’est ce que nous allons tenter de savoir à travers notre test.

Une désillusion omniprésente

Faites la connaissance d’Eve, une androïde de l’escadron aéroporté envoyé sur Terre afin de combattre les Naytibas. Ces créatures ont pris possession de la planète depuis des centaines d’années, l’humanité a tout fait pour les combattre, mais en vain. Les plus chanceux ont trouvé le moyen de se réfugier dans l’espace, au sein de la Matri-Arche, dans l’espoir de trouver un moyen de les combattre. Le moment est venu, mais les annihiler ne sera pas chose aisée.

Ces créatures se classent dans différentes catégories, il y a les classiques, petits, mais au nombre incalculable, puis les Alphas. Ces derniers sont gigantesques, terriblement puissants et les abattre n’est pas à la portée de tout le monde. Pour finir, il existe le Naytiba ancestral, le plus grand et puissant de tous, celui qui contrôle tous les autres. Enfin, c’est ce que racontent les rumeurs.

Lorsqu’un puissant ennemi tombe au combat, il laisse tomber des noyaux. À vous d’en collecter un certain nombre pour ouvrir la porte menant à votre ultime adversaire. Heureusement, vous n’êtes pas seuls pour mener cette quête. Vous êtes épaulé par Lily, une ingénieure d’un autre escadron et Adam, un humain. Eh oui, l’humanité n’est peut-être pas si éteinte que cela, bien qu’elle soit dans un état critique.

Héros Stellar Blade

L’histoire est ponctuée de mystère et de petites intrigues, mais ces dernières restent toujours en surface. Il est certain qu’un potentiel est présent, mais pas exploité, ou de manière superficielle, ce qui est vraiment dommage. Quelques rebondissements sont présents dans la dernière partie du jeu, mais avec un peu d’observation et de logique, ces derniers ne sont pas si surprenants que cela. Quoi qu’il en soit, pour une aventure longue de 20 heures en ligne droite, le double si vous faites tout le contenu annexe, cela manque de dynamisme.

Stellar Blade contient des quêtes annexes pas si inutiles

On ne va pas se mentir, il y a effectivement des quêtes de type Fedex. Cependant, il n’y a pas que cela et heureusement. On peut retrouver des chasses aux monstres, ou alors de petits services rendus par-ci par-là, mais les récompenses sont parfois utiles.

Toutes vous rapporteront des points d’expérience, parfois en grand nombre pour débloquer de nouvelles compétences dans un arbre prévu à cet effet. D’autres vous donneront la possibilité d’acquérir de nouvelles capacités comme le double saut, ou encore de débloquer certaines options cosmétiques comme le salon de coiffure.

Xion

Hélas, il est impossible de savoir à l’avance si la demande vous apportera quelque chose d’intéressant ou non. Cela dit, plus vous aiderez votre prochain, plus le monde autour de vous évoluera, mais à quel prix ?

Stellar Blade propose des combats de haute voltige

Pour vaincre les immondes créatures présentes, vos mouvements seront limités au début. De base, vous avez la simple esquive, une attaque légère, puis lourde et enfin un contre. Cependant, plus vous parcourez de donjons, plus le savoir-faire d’Eve augmente. Cela est notamment dû aux compétences acquises. Des combos sont obtenus au fur et à mesure de votre avancée, ainsi que de nouveaux mouvements, comme de nouvelles esquives, sans oublier l’arme à distance. Tout cela se débloque petit à petit et parfois même après la moitié du jeu.

Cette arrivée tardive nous laisse dubitatifs. En effet, nos réflexes de combats sont déjà acquis et certains joueurs peuvent parfois avoir du mal à les intégrer. En revanche, le fait que ce soit progressif nous permet de ne pas être noyés sous les commandes à retenir.

Arbre de compétence

D’ailleurs, la multitude d’ennemis présents nous oblige à varier nos attaques afin d’être le plus efficace possible. En effet, le bestiaire est vraiment varié. Il s’étend des plus petits monstres présents en nombre, aux plus gros, voire gigantesques. Quoi qu’il en soit, ils ne sont jamais seuls. Si vous ne voyez pas de solution pérenne, vous pouvez également assassiner une cible. Les attaques surprises sont redoutables et font mouche à tous les coups. Le plus difficile étant justement de les prendre par surprise. Il faut parfois prendre son temps pour partir avec un avantage non négligeable.

Dans des donjons parfois très longs

S’il y a bien une chose qui est présente, ce sont les donjons. Ces derniers sont linéaires, souvent longs, très longs, comme ils sont parfois assez courts. Certains vous proposent un peu de défis, sans toutefois opposer de grandes difficultés, comme se passer de votre épée. Dans ces cas-là, les munitions sont autant présentes que la neige au pôle Nord et une fois que l’on a compris comment fonctionne le boss de fin, il n’oppose pas vraiment de résistance. Il en va de même pour les monstres basiques. Souvent fragiles, rarement en nombres, il est facile de les écraser comme de vulgaires insectes. Certains profitent de la pénombre pour se cacher et vous prendre par surprise, ce qui nous a valu quelques sursauts, mais la résistance n’est pas tellement présente.

Naytiba Alpha

Pour les donjons disons plus traditionnels, comptez autour de 2h pour les terminer. Dans un environnement cloisonné où tout se ressemble, ça paraît extrêmement long. Une fois lancé, il est rare de voir varier les environnements. Il suffit de prendre les couloirs et d’aller tout droit. De temps en temps, vous aurez une petite bifurcation qui vous mènera à des choses très importantes.

Grâce au petit drone qui vous suit partout, vous pouvez voir ce qui vous attend un peu plus loin. Des corps gisent au sol, ne les négligez surtout pas. En effet, ces derniers contiennent parfois des codes de sécurité vous permettant de déverrouiller des coffres.

Stellar Blade

Un monde post apocalyptiquement vide

Certes, l’humanité a presque failli disparaître, mais quand même. En dehors de la ville, rien ne survit hormis les Naytibas. La preuve en est, tout n’est qu’immense désert. Il y a quelques zones qui sont libres d’accès et qui vous autorisent à vous balader comme vous l’entendez. Vous ferez la rencontre de diverses machines plus ou moins pacifiques avec les connecteurs plus ou moins branchés, quelques humains pour le bien de quêtes annexes et c’est tout. Il y a bien quelques ruines, mais elles se comptent sur les doigts d’une main à notre plus grand désarroi.

En revanche, il y a une chose qui remplit bien l’atmosphère, c’est la bande-son. Cette dernière est un véritable délice pour les oreilles et on se régale à chaque note. Par conte côté graphismes ce n’est pas la même chose. Globalement, on peut affirmer que la direction artistique est bien réalisée. Les personnages sont magnifiques, bien qu’un peu figés sur les expressions faciales. Les Naytibas sont horriblement beaux et chacun a un style propre. On peut les distinguer à leur manière de marcher ou à leur aspect général. Toutefois, en ce qui concerne les textures, ce n’est pas tout à fait ça. Certaines sont bien réalisées, mais d’autres sont ternes, baveuses, sans vraiment d’effets de relief.

Le résumé de notre test sur Stellar Blade

Stellar Blade nous fait un effet mi-chaud, mi-froid. En effet, l’histoire est assez monotone sans vraiment de grandes surprises, alors qu’il y a pleins d’éléments à exploiter. Le dynamisme s’installe dans la dernière partie du jeu, encore faut-il arriver jusque-là. Le monde est vide. Bien que certaines zones soient désertes, ces dernières sont littéralement vides, ou presque. Les donjons quant à eux sont constitués de longs couloirs parfois interminables. En revanche, graphiquement, le jeu parvient à s’en sortir sans trop de soucis. Les monstres sont irréprochables, ainsi que les personnages et leurs tenues. Les combats quant à eux sont rapides et nerveux avec de nombreuses possibilités de combos offrant de grandes possibilités pour terrasser nos adversaires.

Stellar Blade sera disponible dès le 26 avril 2024 sur PS5.

Points forts

  • Une bonne variété dans le gameplay
  • Une bande-son splendide
  • Un bestiaire étoffé
  • D’importantes possibilités de combos
  • Une direction artistique plutôt réussie…

Points faibles

  • Une histoire pas assez exploitée
  • Des quêtes Fedex dont on pourrait se passer
  • Pas de sauvegardes manuelles
  • Un monde vide
  • … bien que certaines textures soient baveuses

Soluce Fortnite : quêtes semaine 7, chapitre 5, saison 2

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Epic Games ajoute ses traditionnelles quêtes hebdomadaires pour son jeu Fortnite. On vous montre comment réussir facilement les six nouvelles quêtes de la semaine 7 dans notre soluce de Fortnite. Si vous avez manqué notre autre tuto pour les quêtes de la semaine 6, vous pouvez le retrouver ici. Vous pouvez retrouver également les quêtes du récit d’Aphrodite ici si vous avez besoin de plus d’XP.

Soluce Fortnite chapitre 5, saison 2 : quêtes de la semaine 7

  • Obtenir des munitions dans des boîtes de munitions

Vous devez fouillez les boîtes de munitions et récupérez 400 munitions qui en sortent pour valider la mission.

  • Visiter des lieux notables

Il faut visiter 5 lieux notables, ce sont des « endroits » particuliers qui se situent entre les lieux-dits.

  • Dépenser des lingots dans des distributeurs automatiques

Vous devez vous rendre à un distributeur automatique. Il y en a généralement un dans chaque lieu-dit et dépensez 500 lingots pour acheter des armes ou objets.

  • Infliger des dégâts à des adversaires avec le fusil d’assaut tactique ou le fusil à pompe gardien

Procurez-vous une des deux armes citées disséminées un peu partout sur la carte et infliger 800 de dégâts à des adversaires avec pour terminer la quête.

  • Faire une emote à des lieux-dits différents

Vous devez vous rendre dans 3 lieux-dits et faire une emote dans chaque pour valider la quête.

  • Trouver et accepter des mandats de l’Ombre

Trouvez les mandats de l’Ombre qui apparaissent aléatoirement sur la carte et dans les lieux-dits. Il faudra interagir avec et accepter 8 mandats au total.

On se donne rendez-vous pour le prochain tuto Fortnite lors de nouvelles quêtes hebdomadaires de la semaine 7. Elles seront disponibles le 30 avril 2024 à 15h.

Test Top Spin 2K25 : 13 ans après, toujours au top ?

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13 ans après, LA simulation de tennis par excellence fait enfin son retour. Il aura fallu attendre et autant dire que la nouvelle est quasiment tombé comme un cheveu dans la soupe. Mais plus d’une décennie après, voilà que débarque enfin Top Spin 2K25 et va peut-être rappeler qu’il est le roi indétrônable de sa catégorie. Comme on va le voir dans ce test, la licence de 2K n’a pas vraiment perdu son trône…

Top Spin 2K25 : au top de la simulation

Quand on y réfléchit, le tennis est un jeu qui a une grande place dans l’histoire des jeux vidéos. Après tout, l’un des premiers jeux de l’histoire n’en était-il pas un ? ultra-minimaliste certes, mais Pong en reprenait bien le concept, si basique soit-il. Pourquoi mettre ce détail ici en avant, nous direz-vous ? une façon d’argumenter ici que comme tout jeu de sports qui se respecte, nul besoin d’être un adepte de la petite balle jaune pour apprécier un tel genre à sa juste valeur. Que l’on préfère la simulation pure et dure, à l’image de Top Spin (certains citeront aussi Tennis Elbow, bien moins connue) ou le pur plaisir arcade d’un Virtua Tennis ou même Mario Tennis.

Mais là, on va donc se concentrer sur la simulation. En 13 ans, quelques titres ont bien tenté de récupérer le terrain laissé vacant par Top Spin, mais on ne peut pas dire que ce fut un franc succès. Aucun de ces jeux ne parvenait à retranscrire les sensations d’un Top Spin 4, puisque quasiment aucun d’entre eux ne semblait avoir compris les éléments les plus fondamentaux d’un bon match de tennis, à commencer par le timing et les déplacements des joueurs. Tennis World Tour 2 s’en est peut-être un peu mieux tiré sur ce point, mais revenons à nos raquettes.

En lançant Top Spin 2K25, et après un bon gros passage à la TS Academy, afin de se familiariser avec le gameplay, on peut le dire : oui, on retrouve enfin les joies d’une véritable simulation de tennis, manette en main. La gestion physique, la précision chirurgicale des animations et des gestes, absolument tout tend à rendre Top Spin 2K25 totalement grisant. Et on ne parle même pas de l’ambiance sonore, avec des effets de sons ultra bien travaillés sur les courts et en bonus, une bonne prise en charge du haut-parleur de la dualsense.

Top Spin 2K25 gameplay screenshot

En fait, on y retrouve tout ce qui faisait le sel de Top Spin 4, avec quelques améliorations, à commencer par cette nouvelle jauge de timing. Pour faire simple, au moment de frapper notre balle, une jauge, au bout de laquelle se trouve une petite zone verte, apparait à l’écran. Lorsque la petite aiguille du curseur arrive au niveau de cette petite zone, c’est là que nous devons effectuer notre frappe, que ce soit un lob, un lift, un slice ou une amortie, qu’elle soit puissante ou contrôlée, pour que celle-ci soit bonne, voire parfaite. De telles frappes permettent des frappes plus précises et puissantes, améliorant grandement les chances de tromper l’adversaire. Mais avoir un bon timing ne suffit pas, puisqu’il faut aussi composer avec les déplacements et les attributs de nos joueurs.

Coup droit, revers, service, volée, puissance, vitesse, endurance et réflexe. Autant d’attributs qui donnent à nos joueurs des comportements et des styles de jeu qui constituent à la fois leurs forces et leurs faiblesses, auxquels il faut savoir s’adapter. En mode normal, rien de bien méchant, si tant est que vous jouiez correctement avec le timing et le placement des frappes (ainsi que vos déplacements). Dans les modes les plus difficiles en revanche, si le passage par la TS Academy est recommandé de base, ne serait-ce que pour se familiariser avec le gameplay, autant dire que là, il ne sera pas de trop pour en apprendre plus sur les styles de jeu et comment les contrer/les aborder. Puis en plus, l’entrainement, très complet et accessible au demeurant, est assuré vocalement par un gars fort sympa, un certain « John McEnroe« , ça ne se refuse pas…

Un contenu aux petits oignons mais…

Maintenant que nous avons abordé l’aspect le plus important d’un jeu de tennis, qu’à donc ce Top Spin 2K25 dans le ventre ? Concrètement, au mode Top Spin Academy déjà évoqué s’ajoute un mode exhibition et un mode carrière, que nous allons voir en détails. Pour les modes online, nous aurons droit au « circuit international », qui propose trois tournois hebdomadaires, un mode exhibition en ligne, et du match classé. Seul regret au niveau online, l’impossibilité de jouer contre des amis. Mais c’est une fonctionnalité qui devrait bientôt arriver, nous dit-on.

Au niveau du roster, nous pouvons jouer sur 48 stades, à 3 moments de la journée (la majorité d’entre eux sont à débloquer grâce à des tournois) parmi lesquels les 4 du Grand Chelem et un total 25 joueuses et joueurs nous sont proposés au lancement. Et vous aurez le choix, lors des matchs d’exhibition entre des simples ou des doubles mais pour être totalement transparent, nous avons surtout poncé les matchs en 1v1, principalement en solo.

Nous n’avons pas la prétention de connaitre tous les joueurs sur le bout des doigts, mais oui, nous reconnaissons sans peine les fameux mouvements, signatures et style de jeux de certains d’entre eux, à commencer par ceux de Serena Williams et Roger Federer. En dépit de pas mal de grands noms manquant, on apprécie l’effort de Top Spin 2K25 à offrir un casting équilibré. En effet, ce sont 14 femmes et 11 hommes qui se partagent l’affiche entre joueurs actuels et légendes. On a déjà cité Williams, McEnroe et Federer du côté de ces derniers. Pour les joueurs actuels, on retrouve pêle-mêle certains noms qui ont déjà fait leur preuve, à l’instar d’Emma Raducanu ou Coco Gauff pour ce qui est des femmes ou bien Daniil Medvedev et Carlos Alcaraz pour la gent masculine.

Par ailleurs, le mode « My Player » permet de créer et modifier notre joueur personnel, celui que nous suivons tout au long de la carrière, et la « Boutique Pro » permet de retrouver des tas de vêtements et autres accessoires sous licences, à obtenir grâce à la monnaie virtuelle glanée. Bref, on est sur un contenu qui n’a pas grand-chose à envier aux cadors du genre, à commencer par Top Spin 4, malgré son âge. Pourtant, on ne peut s’empêcher de ressentir une petite frustration. À travers divers éléments, 2K semble nous rappeler que ce n’est pas pour rien que la licence avait été laissé pour morte jusque-là. Par conséquent, on ressent bien un côté légèrement timide dans la proposition de Hangar 13, qui est derrière le développement du jeu.

Sur le plan graphique déjà, le jeu n’est pas véritablement à la hauteur des attentes. Attention, on n’est pas du tout sur un résultat catastrophique, puisque certains joueurs bénéficient d’une modélisation exemplaire (notamment Federer, Williams ou McEnroe) et on a déjà parlé de la qualité  exceptionnelle des animations et de la physique.  Mais d’autres laissent davantage à désirer, tandis que globalement, le moteur parait un peu daté. On appréciera toutefois la parfaite stabilité du 60 fps en jeu. Le mode carrière quant à lui reprend les bases du 4ᵉ volet, avec un petit relifting+ mais on ne peut s’empêcher de faire la comparaison avec NBA 2K (comme pour les graphismes d’ailleurs) et ça frustre très légèrement.

Une carrière de champion

Après avoir créé son joueur ou sa joueuse, avec des options de personnalisations assez poussées, on attaque notre carrière de futur légende de la raquette. Du moins, c’est l’objectif à atteindre. Pour ce faire, nous disposons d’un calendrier annuel et chaque mois, nous allons devoir choisir plusieurs activités parmi lesquels un entraînement, un événement et un tournoi. Notons qu’une fois un entrainement choisi parmi ceux proposés, on ne peut pas en refaire d’autre au cours du même mois, de même que pour les évènements spéciaux d’ailleurs. Grâce à l’XP et la monnaie remportée, vous pourrez monter votre statut, faire grimper vos stats d’attributs selon votre style de jeu mais aussi engager des coachs qui vous donneront quelques défis à réaliser, en plus des tâches quotidiennes et hebdomadaires déjà présents dans le pass saisonnier.

Notre choix quant aux activités sera principalement basé sur les récompenses à débloquer en cas de victoires, sur les bonus en choisissant telle activité plutôt qu’une autre, mais aussi sur une petite nouveauté : la jauge d’énergie. Sauf si nos souvenirs nous font défaut, cette jauge n’était pas présente dans la dernière mouture, du moins pas dans cette configuration. L’idée est que pour certains évènements et tournois, vous serez amené à voyager, et ce voyage se paiera en « énergie ». Le truc, c’est que votre énergie baisse au fil du mois et le risque avec une stamina sous la barre des 35%, c’ est qu’une blessure peut vite arriver et nécessiter plusieurs mois de repos. Voilà pourquoi il sera aussi nécessaire de trouver un juste équilibre durant les matchs. En somme, ne pas courir non stop et enchaîner les tirs puissants…

On retrouve également un tas d’évènements variés, allant des défis de sponsors aux évènements champions à domicile, demandant à réaliser certains objectifs clés, en plus de battre son adversaire. Le contenu de ces missions s’étoffe au fur et à mesure que notre statut grandit (tout comme notre public d’ailleurs). Quant aux tournois, on retrouve les fameux tournois Top Spin 250, 500 et 1000, mais aussi les licences officielles, comme les 4 du Grand Chelem, ainsi que les ATP Masters 1000, et leur pendant féminin, les WTA 1000, auxquels on accède selon que l’on ait créé un joueur masculin ou féminin.

Ces derniers ne sont accessibles qu’à partir de certains statuts, qui sont aux nombres de 7, d’Inconnu à Légende. Mais, même si on doit y concéder ici un petit caprice, nous n’aurions pas dit non à un style de carrière similaire aux dernières itérations de la NBA. Mais pas de grande ville exotique ici, juste des menus ou faire nos sélections, avec deux voix off pour commenter notre parcours. On prend quand même. De notre avis aussi, la Carrière offre une courbe de progression peut-être un poil trop avantageuse. Nous commençons en 80ème place du classement et on monte assez vite au fil du mois, sauf à opter pour les modes de jeux les plus exigents. Vous comprendrez donc que pour vraiment profiter du gameplay, on vous recommande de partir sur ces modes.

Le résumé de notre test de Top Spin 2K25

Le retour de Top Spin ? Une chose à laquelle on ne croyait pas avec le temps. Tout comme on n’arrive toujours pas à croire qu’aucun jeu n’ait réellement su le remplacer après un si long moment. Pourtant, aujourd’hui Top Spin 2K25 débarque et vient rappeler à tous ce qu’est une véritable simulation de tennis, facile à prendre en main, difficile à maitriser. On pourra trouver pas mal de petites choses à redire, comme sur l’absence de certains grands noms ou son moteur graphique inégal, qui se rattrape largement par son comportement physique général, mais on ne peut que remercier 2K d’accepter de retenter le coup, avec les précautions financières qui s’imposent.

Sans compter encore une fois que le contenu va s’étoffer avec le temps, et d’ailleurs, on éspère ne pas avoir à attendre trop longtemps pour le jeu online entre amis, et aussi que le potentiel achat in-game ne fasse pas de ravages, auquel cas 2K Sports n’en serait pas à son coup d’essai. Mais c’est quelque chose que nous verrons plus tard. Ici, on se focalise sur le présent et pour l’instant, ce qu’on retient principalement de Top Spin 2K25, c’est ce petit quelque chose de très simple qu’il possède et que beaucoup ont été incapables de gérer ces dernières années alors que c’est le b.a ba des simulations sportives, ce petit quelque chose qui fait toute la différence entre une mauvaise et une excellente simulation de tennis : son gameplay.

Top Spin 2K25 sortira le 26 avril 2024 sur PS5, Xbox Series, Xbox One et PC

Les points forts :

  • Définitivement la meilleure simulation de tennis qui soit (animations, moteur physique, gestion timing, déplacement…)
  • Des petits ajouts de gameplay qui font la différence avec Top Spin 4, le rendant plus accessible tout en restant exigeant
  • Un rendu sonore tout aussi exemplaire, accentué par l’utilisation des hauts-parleurs de  la dualsense
  • Un roster de lancement hétéroclite et équilibré…
  • un 60 fps on ne peut plus stable…

Les points faibles :

  • On aurait voulu un mode carrière sauce NBA
  • Pas de différences visible des terrains sur le comportement de la balle
  • un contenu de lancement qui semble un peu timide, eu égard de l’attente.
  • L’impossibilité d’inviter des amis sur le online (pour le moment)
  • … mais ca souffre un peu de quelques absences regrettables
  • …au prix d’un moteur graphique pas véritablement à la hauteur

Indie World : les jeux à retenir

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Ce 17 avril, Nintendo a consacré son petit Direct dédié à ses partenaires indépendants, pour annoncer une salve de jeu sortant au cours de l’année. petites revues sur la liste des jeux présentés lors de cet Indie World.

Les jeux annoncés à l’Indie World

Voici la liste des jeux qu’il fallait retenir durant cet Indie World organisé par Nintendo. Et on vous le dit d’avance : non, Hollow Knight : Silksong n’était pas de la partie, malgré nos espoirs.

  • Little Kitty, Big City : le 09 mai sur Nintendo Switch et PC

Avis à tous les fans de chats et de Stray : un jeu ou vous incarnez à nouveau un de ces félins tout mignons vous tente ? Dans ce cas, Little Kitty, Big City est pour vous. Oubliez l’aspect cyberpunk de Stray toutefois, car ici, c’est dans une ville tout ce qu’il y a de plus ordinaire que votre félin se retrouve. Si votre but consistera à retrouver le chemin vers votre petit chez-vous, le principal intérêt résidera surtout dans vos interactions, qu’il s’agisse des autres animaux à aider ou de quelques humains, avec qui vous pourrez la jouer davantage « Untitled Goose Game« .

  • Yars Rising : courant 2024 sur Nintendo Switch, PS5, PS4, Xbox Series, Xbox One et PC

Principalement connus pour Shantae, les équipes de Wayforward reviennent avec Yars Rising, tiré du jeu Yar’s Revenge, sortie au début des années 80. Le studio apporte sa touche caractéristique pour donner un véritable coup de boost au titre culte d’Atari, en abandonnant l’aspect shoot-em up pour un titre d’action/aventure en scrolling 2D ultra-nerveux.

  • Refind Self : The Personality Test Game : courant 2024 sur Nintendo Switch

Disponible depuis fin 2023 sur mobiles et PC, Refind Self : The Personality Test Game sortira également cette année sur Switch, en exclusivité temporaire. Il s’agit d’un titre au concept assez atypique, puisque celui-ci vous propose de vivre une petite aventure au cours de laquelle vous faites des choix qui permettront à la fin de déterminer votre personnalité. Le jeu arbore un style rétro aux teintes sépia qui donne un cachet séduisant à l’ensemble.

  • Sticky Business

Disponible depuis un moment sur PC, Sticky Business s’invite dès maintenant sur Nintendo Switch. Il s’agit d’un titre dans lequel vous gérez ni plus ni moins qu’une boutique d’autocollants. Le jeu vous demande en outre d’honorer les commandes particulières de tas de clients. Cette mouture est aussi proposée en bundle avec un nouveau DLC, Plan With Me.

  • Antonblast : le 12 novembre sur Nintendo Switch et PC

Avis aux nostalgiques de l’ère GBA : Antonblast pourrait bien vous ramener aux bons souvenirs d’un Wario Land, avec son esthétique coloré et son côté ultra-nerveux (voire névrosé). La direction artistique n’est pas non plus sans rappeler certains dessins animés de notre jeunesse, à l’image de Courage, Le Chien Froussard.

  • Lorelei and the Laser Eyes : 

Avec Lorelei and the Laser Eyes, les créateurs de Sayonara Wild Hearts proposent ici une aventure mystérieuse faite de puzzles et d’énigmes en tout genre, le tout dans une ambiance pour le moins très noire. Vous incarnez une femme invitée par un curieux individu dans un vieil hôtel. Dans le cadre d’un projet tout aussi mystérieux, vous allez devoir affronter une série d’énigmes et de puzzles en tout genre.

  • Europa : courant 2024 sur Nintendo Switch et PC

Le fameux « Zelda X Ghibli » cozy qui fait tant parler de lui devrait sortir dans le courant de l’année. Le jeu est prévu cette année sur Nintendo Switch et PC et une démo est d’ores et déjà disponible pour qui souhaite découvrir l’univers enivrant et paisible de ce titre, développé par Helder Pinto, directeur artistique derrière ayant notamment œuvré sur Diablo 3 et Overwatch

  • SteamWorld Heist 2 : le 08 août sur Nintendo Switch, PS5, PS4, Xbox Series, Xbox One et PC

À défaut d’une apparition de Silksong, cet Indie World nous a gratifié d’un petit one more thing avec la présentation surprise de SteamWorld Heist 2. Suite d’un jeu sorti en 2018 et très apprécié des joueurs, le titre de Thunderful Games nous ramène au cœur d’un tactical au tour par tour et conserve son univers steampunk tout en abandonnant le style western/SF au profit d’un récit davantage centré sur la piraterie.

Voilà pour les principaux titres présentés durant ce petit évènement. D’autres jeux ont été annoncés, à l’image d’une nouvelle aventure des Tortues Ninja ou de Animal Wells. Tout comme Europa, des démos sont disponibles pour certains titres, comme Little Kitty, Big City. Pour le reste, vous pouvez visionner l’intégralité de la conférence en tête d’article.