Animal Crossing,Stardew Valleyou encore Spiritfarer. Des titres qui nous viennent immédiatement à l’esprit lorsqu’il s’agit de sortir la carte du jeu chill par excellence. Mais l’un d’eux se démarque tout particulièrement pour sa proposition unique même au sein du genre. Son nom ? Coffee Talk. Dans ce papier, on vous dit ce qui, selon nous, en fait une infusion a la saveur unique et raffinée.
Coffee Talk, une expérience qui parle à tous
Les jeux dit chills ont cette particularité de se démarquer dans le paysage vidéoludique en ce sens qu’ils ne répondent pas aux codes attendus dans la plupart des jeu vidéos. Contrairement aux classiques, qui mettent les joueurs au défi, quel que soit le procédé, les jeux chills sont avant tout des expériences relaxantes. C’est toujours le but recherché, que cela passe par la narration ou le gameplay, mais répondent généralement à des codes et une structure bien établis. Tales of the Shire, le nouveau jeu tiré de l’univers de Tolkien qui sortira à la fin de ce mois de juillet, reprendra aussi ce concept, proposant une expérience radicalement différente de ce que tous les jeux de l’univers ont été jusque-là.
Mais même lui répondra à ce que l’on attends de ce genre de jeu. C’est à dire prendre place dans un univers paisible, souvent champêtre, inclure du farming, de l’exploration ou encore du crafting, le tout sans la moindre pression. C’est là que Coffee Talk entre en jeu. Car ici, il n’est question ni de farming, ni de lieu champêtre et encore moins d’exploration. Ici, tout se déroule dans un bar, de nuit et en plan fixe. Et en tant que digne barista des lieux, nous n’avons que 2 buts: écouter les récits de nos clients et leur servir la boisson chaude la mieux adaptée à leur état d’esprit. Nous lançons à peine le jeu que la première grande différence nous frappe à l’esprit: son lieu d’action et son ambiance.
Coffee Talk se démarque en se déroulant de nuit, dans un lieu à l’esthétique feutrée, dans un milieu urbain. On est donc loin du soleil et de la nature dans lesquels baignent généralement les autres propositions du genre. L’air de rien, cette approche esthétique est déjà unique, car ces décors et l’ambiance ponctuée d’une musique lo-fi qui rythme tout le long de cette expérience ne servent pas que de simple habillage destiné à nous évader du vrai monde. Au contraire, Coffee Talk nous invite à la sérénité en nous rappelant constamment la grisaille du monde et les problèmes du quotidien. Il ne s’agit plus de fuir mais d’en accepter la réalité.
Des enjeux et une approche différents
Le Seattle fictif où prend place le jeu a beau abriter, en plus des humains, diverses races issues de la culture fantasy populaire, que ce soit vampires, orcs, loups garous et autres sirènes, tous sont confrontés aux mêmes enjeux sociaux, souvent liés directement à leur race. Cet aspect du récit est important car c’est justement cette prise de conscience qui conditionne l’expérience de Coffee Talk. On ne se détend pas en vivant personnellement une expérience paisible mais en permettant justement aux autres de se détendre. En écoutant les tracas du quotidien et soucis personnels que tout un chacun vient raconter. C’est en participant activement à cette écoute et par extension, en offrant la boisson qui convient le mieux que vous contribuez à la détente du client et au climat serein qui en découle.
L’autre différence, c’est l’idée d’un game design systémique propre au genre, qui laissent ici sa place à une philosophiede game design plus linéaire. Pour faire une comparaison frontale, un jeu comme Animal Crossing, qui met aussi des interactions sociales en avant, use du concept de game design systémique dans la progression. Le fait d’établir une amitié solide avec les villageois aura une repercussion direct sur différents aspects sociaux. C’est quelque chose que l’on retrouve dans quasiment tous les cozy games et autres expériences relaxantes. Mais dans Coffee Talk, les interactions n’ont pas d’effets qui vont se répercuter sur différents réseaux ou autre canaux. Rien à long terme non plus.
on se détend avec une bonne boisson chaude
Coffee Talk ne nous invite pas seulement à décompresser, comme la plupart de ses modèles. Il invite surtout à renouer avec une forme d’écoute profonde. En renoncant à la pression, même légère, des conséquences et en optant pour un game design qui abandonne toute notion de concept systémique, il fait du simple échange humain un instant précieux. C’est ce choix qui le distingue et qui fait de chaque tasse servie un acte de calme et d’empathie, bien plus qu’une simple mécanique de jeu.
Même avec son décor de fond, Coffee Talkredéfinit véritablement le concept de jeu chill. Là où d’autres expériences misent sur un univers extérieur, mettant en avant la nature et tout les éléments relaxants qui en découlent, ou encore un système de progression ou du crafting, le jeu dirigé par le regretté Muhammad Fahmi préfère l’intimité d’une conversation, la chaleur d’un moment partagé et la subtilité d’une émotion transmise par une simple boisson chaude. Cette approche minimaliste révèle une autre facette du chill : celle où le joueur devient confident, et non le principal gestionnaire et actionnaire d’un monde virtuel.
Coffee Talk 1 et 2sont disponibles sur PC, PS5, PS4, Xbox Series X|S, Xbox One et Nintendo Switch.
La nouvelle saison de Fortnite est sorti le 7 juin 2025. La saison 3 nommée Super est dédiée à l’univers de Superman. Comme toutes les semaines, Epic Gamessort ses nouvelles quêtes hebdomadaires pour son jeu Fortnite. Elles permettent, en les réalisant, d’augmenter ses XP. On vous montre comment réussir facilement les cinq nouvelles quêtes de la saison 3, semaine 6 du chapitre 6 dans notre soluce de Fortnite. Retrouvez toutes nos autres solutions précédentes ici.
Soluce Fortnite chapitre 6, saison 3 : quêtes de la semaine 6
Fouiller des coffres à la Forteresse de la solitude
Dirigez-vous vers la Forteresse de la solitude et fouillez 5 coffres pour réussir la mission.
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Toucher des joueurs en étant en l’air
Tirez et touchez 5 fois des joueurs en étant en l’air (sautez et tirez suffira) pour valider cette quête.
Toucher des mégalithes dans plusieurs parties
Dirigez-vous vers les logos sur la carte qui indiquent les mégalithes et touchez-en un dans 3 parties différentes pour valider la quête.
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Infliger des dégâts à des joueurs avec de l’équipement Supernova
Infligez 500 de dégâts avec des équipements Supernova. Dans notre cas les gantelets de Myst trouvable auprès de personnage ou dans des coffres permettent de réussir cette mission.
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Atteindre le rang de héros S
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Éliminez des adversaires pour améliorer votre rang jusqu’à atteindre le plus haut rang : le S.
On se donne rendez-vous pour le prochain tuto Fortnite lors de nouvelles quêtes hebdomadaires. Elles seront disponibles à partir du 22 juillet 2025.
Quelques années après le remake de ses deux premiers volets, c’est Iron Galaxy qui vient cette fois nous offrir un remake pour Tony Hawks Pro Skater 3+4. De quoi offrir un titre grisant pour les amateurs de planches à roulettes et un brin de nostalgie pour les fans de la grande époque Tony Hawks ? Réponse dans ce test.
Tony Hawks Pro Skater 3+4: la nostalgie au service du fun
Au début des années 2000, Antoine Faucon ne brillait pas que sur les rampes et autres quarters pipe de l’extrême. La star mondiale du skateboard partageait sa passion pour la discipline avec des millions de joueurs à travers le monde. Entre temps, la saga était tombé aux oubliettes, notamment parce qu’elle avait du mal à se réinventer au fil des épisodes et parce que de plus en plus de jeux arrivaient, adoptant une approche bien plus simulation (parfois au detriment du fun).
Mais la sortie en 2022 de Pro Skater 1+2, remake qui ne prenait aucun risque dans sa conception, rappelait que le jeu de skate arcade pouvait encore avoir de beaux jours devant lui. La recette pour cette compilation est donc inchangée et on se retrouve donc avec ce titre qui va nous offrir cette possibilité d’enchainer nos meilleurs tricks avec un degré d’exigence certain. Parce que oui, il faudra quand même un peu d’entraînement pour maitriser les combos permettant de faire exploser le compteur de score, le tout au doux son (non) d’une bande-son toujours aussi rock’n roll et intégralement doubléé en francais.
Néanmoins, Iron Galaxy a laissé à disposition quelques mods permettant de largement faciliter l’expérience. Toutefois, celle-ci n’est jamais autant grisante que lorsqu’ elle est maitrisée sans le moindre mode de triche. Pour ce qui est du contenu, on retrouve toujours ces niveaux semi-ouverts aussi variés que décalés, nous demandant de réaliser diverses tâches. Le 4 a d’ailleurs été repensé dans sa structure pour garder une cohérence avec le volet précédent. La démarche est somme toute logique, tout comme il est évident que ca pourra quelque peu refroidir les puristes qui avaient alors pu apprécier cette orientation monde ouvert.
Toujours aussi grisant 22 ans après
Au total, on retrouve près de 30 vedettes du skate, dont certaines à débloquer (et notamment un Doom Slayer à acheter, ce fut malheureusement sans nous). Nous avons fait nos sessions avec Rayssa Leal, jeune championne brésilienne déjà disponible dans la démo. La différence entre les différents personnages concerne leurs stats de départ, qu’il est possible de faire évoluer grâce aux points que l’on gagne après chaque défis réussis. Pour ce qui est du mode histoire, les deux jeux s’enchaînent assez rapidement, surtout si l’on ne prends pas le temps de réussir tous les défis. Nous en avons laissé quelques un en suspens mais le tour était bouclé en moins de 2 jours de notre coté.
Pour autant, du fun et du contenu, Tony Hawks Pro Skater 3+4 en a un sacré paquet sous le coude. Car avec tous les super tricks et secrets à débloquer, il va falloir en réaliser, des grinds, des manuals et autres wallruns. Pour ce faire, le jeu ne se contente pas de mettre à disposition un mode histoire ou l’on enchaîne les niveaux mais tout un tas de modes de jeux qui n’ont qu’un but: laisser parler le fun sans que cela ne devienne jamais lassant. C’est ainsi que l’on retrouve des Skates Tours toujours aussi bien conçus, et même avec 2/3 parc totalement inventés pour l’occasion, tel qu’uk excellent parc aquatique à destination de la 4ème mouture. Le relifting est d’ailleurs totalement au rendez-vous avec des cartes vivantes, détaillées et toutes plus variés les unes que les autres, souvent avec de jolies effets de lumières ou de reflets.
Mieux, le jeu se porte comme un charme sur le plan technique puisque celui-ci tourne sans toussoter en 60 fps et en 120 (pas sûr de les atteindre) si vous avez la norme 2.1. Vous pouvez également créer vos propres parcs. Sur ce point, on se réjouit que la personnalisation est heureusement bien plus complète que celle du casting de skaters, vous offrant une liberté quasi infinie. Ces derniers, côté look, n’ont malheureusement pas grand-chose à se mettre sous la dent. Des créations dont vous pouvez faire profiter la communauté de joueurs en ligne d’ailleurs. Un multijoueur qui semble somme toute assez complet, avec tout ce qu’il faut de challenges ou autres défis à base de tricks (on avoue, on a surtout passé du temps en solo), avec en prime un mode local en ecran splitté. Comme au bon vieux temps.
Résumé de notre test de Tony Hawks Pro Skater 3+4
Après la disparition de Vicarious Visions, c’est donc Iron Galaxy qui ont eu la main sur le projet et les équipes ont tout simplement fait un excellent travail. No seulement parce que le résultat assure des heures non comptées de funs, mais surtout parce qu’il nous replonge dans ces si belles heures de sessions de skate, qui ont tant manqués dans les simulations de ces dernières années. Ca demande une certaine maîtrise, qu’on pourra apprivoiser grâce à un mode entraînement simple mais complet mais à l’arrivée,
c’est un plaisir que d’enchaîner les grinds et les manuals dans ces lieux aussi soignés et variés qu’une fonderie, un parc aquatique ou encore un aéroport. On chipotera simplement pour le Doom Slayer, pour lequel il faudra investir dans un pack Deluxe assez avare en contenu (20€ quand même…) et puisqu’on ne compte pas mentionner ca sérieusement dans les vraies rares faiblesses du jeu, on relevera juste certaines animations ratées comme les chutes ou quelques bugs de collisions par-ci par-là. C’est bien peu, eu egard du contenu et des heures de plaisirs procurés manette en main, surtout pour le prix ultra compétitif derrière.
Tony Hawks Pro Skater 3+4est disponible depuis le 11 juillet 2025 sur PC, PS5, PS4, Xbox Series X|S, Xbox One et Nintendo Switch.
Lespoints forts:
Une tres belle refonte visuelle, technique et sonore
20 ans après, des sensations arcade toujours aussi grisantes
Très accessible avec juste ce qu’il faut d’exigence
Pas avare en contenu, incluant en plus un mode création complet
Quelques nouveaux lieux (mention pour le Parc Aquatique)
Un mode multijoueur complet, dont des modes 2 joueurs en écran splitté.
Les points faibles:
Quelques rares errances techniques
La structure du 4ème opus qui perd quelque peu son identité monde ouvert
La personnalisation du casting, plutôt avare en possibilités
À l’occasion de la sortie, le 29 juillet, de Tales of the Shire,un cozy game prenant place dans l’univers du Seigneur des Anneaux, on revient sur les mécaniques de jeu et absolument tout ce qui vous attends dans le paisible village de Hobbits où les joueurs pourront mener leur petite vie bien tranquille.
Entre pêche, cueillette, artisanat ou encore cuisine: vivez la vie parfaite d’un hobbit dans Tales of the Shire
Après deux gros reports consécutifs, le jeu Tales of The Shire, initialement prévu en 2024 et repoussé une première fois à mars 2025 sortira enfin le 29 juillet prochain sur PC, PS5, PS4, Xbox Series X|S et Nintendo Switch. Dans cette aventure on ne peut plus chill, pas question de se soucier des plus gros problèmes de la Terre du Milieu.
Ici, nous incarnerons un Hobbit fraîchement arrivé dans le village de Bywater (ou Lezeau dans notre charmante traduction française) nous devrons mener notre vie et surtout créer des liens avec les autres villageois en partageant nos créations, qu’il s’agisse d’artisanat ou de cuisine mais aussi en rendant des petits services pour aider à renforces ces liens.
Avec Tales of The Shire, Wētā Workshop semble avoir mis les petits plats dans les grands pour concocter un jeu de simulation qui soit le plus immersif possible. Entre jardinage, cueillette, pêche, cuisine et artisanat, les créateurs nous plongent pleinement dans la vie insouciante et paisible d’un hobbit que l’on pourra entièrement personnaliser. Voici en détails le gameplay de ces différentes activités.
Jardinage
Après avoir placé et personnalisé vos différents box de jardinages, il est temps de faire pousser de la plante et du champignon ! Dans Tales of the Shire, vous pourrez vous adonner aux joies de la récolte avec tout le soin que ca implique. Ainsi, chaque légumes, aromates, fruits et autres fleurs, qui serviront autant à la cuisine qu’à la concoction de parfums ou autres potions, nécessiteront un traitement différent. Certaines pousses auront besoin de soleil, d’autres d’humidité. Le temps de pousse variera également. Par ailleurs, les développeurs ont opté pour un système de repères visuels minimale concernant les récoltes.
Ici, pas de textes vous expliquant que vous pouvez désormais passer à la récolte, tout passe par des petites bulles avec symboles explicatifs. À titre d’exemple, une plante verte pourra indiquer que sa poussée est arrivée à maturité alors que si elle tends vers le jaune, cela pourra indiquer un manque d’eau. Vous pourrez également utiliser certains engrais, obtenus auprès des autres pnj ou des commercants. C’est aussi comme ca que vous pourrez obtenir les différentes graines qui feront le bonheur de votre potager. La cueillette devrait également s’avérer une bonne option.
Pêche
Les rivières, ruisseaux, étangs et lacs de la Comté regorgent de poissons. Le jeu devrait proposer plus d’une dizaine de variétés. Le système de pêche reposera sur un principe de mini-jeu alliant patience et timing. À l’instar du jardinage, il ne sera pas question de s’y prendre n’importe comment, même si l’activité sera ici un peu plus permissive. Néanmoins, utiliser les bons outils devrait faciliter l’activité.
Ainsi, en fonction des poissons que vous voudrez pêcher, vous pourrez utiliser le leurre ou la canne de votre choix. Seulement, si vous utilisez une canne et un leurre adapté, vous parviendrez bien plus facilement et rapidement à vos fins. De plus, les différentes variétés de poissons ne se trouveront pas n’importe où, ni n’importe quand. Le jeu devrait donc bénéficier d’un système jour/nuit dynamique qui servira entre autres pour nos sessions de pêche.
Cuisine
Le jardinage et la pêche, c’est très bien mais à quoi bon si on ne pourrait pas en profiter ? La cuisine constituera donc une des principales activités du jeu. Il sera possible d’utiliser les poissons que l’on aura pêché et les légumes, fruits et aromates récoltés pour faire parler nos talents de fins gourmets. Là aussi, le jeu profitera d’un système immersif, puisque la préparation des repas nous demandera de réaliser certaines tâches, comme couper, hacher etc…
il faudra également surveiller les temps de cuissons et la puissance du feu pour éviter de trop cuire, ou au contraire pas assez nos différents plats. Parmis les recettes, certaines seront déjà pré-établis. Quant aux autres, il faudra les découvrir soit en réalisant des petites quêtes pour les autres villageois, soit en essayant diverses combinaisons, à la manière d’un Tears of the Kingdom.
D’ailleurs, il sera possible de partager nos recettes avec les autres pnj. Enfin, si la pêche et le jardinage constitueront une source inépuisable pour la confection des recettes, nous pourrons également obtenir des ingrédients en passant par la cueillette ou en en achetant chez les commerçants. On peut aussi supposer que certains ingrédients nous serons offerts en récompense.
Des décorations et une personnalisation vraiment poussées
La maison d’un hobbit, c’est véritablement son havre de paix et Tales of the Shire nous offrira tous les outils pour une personnalisation à notre image. Décorer les murs avec le papier peint de notre choix, y disposer les miroirs et autres tableaux selon nos goûts, ameubler le tout pour donner vie à nos pièces… absolument tout sera personnalisable et pourra être disposé exactement comme on l’entends.
Cette personnalisation on ne peut plus poussée des décors, qui seront modulables à souhait, ne se limitera pas qu’a cet aspect puisque notre hobbit devrait aussi bénéficier d’un système de création assez riche et aussi inclusif que possible. En ce qui concerne les choix vestimentaires, Tales of the Shire nous en proposera dès le début, lors de la création de notre personnage.
Mais par la suite, il conviendra de faire ami-ami avec les habitants ou de se rendre chez les commercants spécialisés pour remplir notre garde-robe, qui sera donc accessible à tout moment dans le jeu. De même qu’il sera possible de revenir à tout moment sur le système de création pour se refaire une petite beauté d’ailleurs.
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Une histoire qui privilégie les liens et le soutien communautaire, selon les préceptes de Tolkien
Malgré son coté chill et cozy, Tales of the Shire devrait quand même suivre une ligne narrative certaine. « Certaine » dans le sens où les quêtes pensées pour cette narration ne devront pas être obligatoirement effectuées. Le cas non échéant, nous ne serons pas obligé de les réaliser dans un ordre précis. Ici toutefois, pas question de marcher de longues heures pour livrer des colis.
Ces quêtes seront aussi variées que préparer un repas pour un voisin, aider à la rénovation d’une partie du village ou à la préparation d’une fête ou encore pêcher un poisson ou trouver une plante particulière. Il ne s’agit que d’un très bref listing bien entendu. Cette idée de création de lien se traduira jusque dans le système d’achat, puisque ce système devrait ici principalement se reposer sur un système de troc.
Enfin, pour ce qui est des quêtes, le titre profitera d’une interface la plus épurée possible. En l’occurrence, des oiseaux de différentes couleurs voleront pour guider nos pas, que ce soit à la recherche de ressources ou des lieux de nos quêtes. Tales of the Shire devrait véritablement promettre un jeu à l’ambiance extrêmement relaxante, très loin des batailles et du tumulte qui règne durant le troisième âge de la terre du milieu.
Tales of the Shire sortira le 29 mai 2025 sur PC, PS5, Xbox Series X|S et Nintendo Switch.
Dans ce tuto Death Stranding 2, découvrez comment augmenter rapidement (en trichant un peu) les stats de Sam. Divisés en 2 catégories, porteur et combattant, augmenter ces stats vous permettra d’améliorer les capacités physiques et combat. Voici la liste des stats et comment augmenter ces stats rapidement.
Tuto Death Stranding 2: quels sont les stats à augmenter ?
Dans Death Stranding 2, il y a deux catégories de stats à augmenter : la première, les stats physiques, concerne les capacités de porteur de Sam et sont ainsi destiné à faciliter ses voyages, que ce soit en augmentant sa capacité de port maximal ou encore le temps durant lequel il peut bloquer sa respiration. Ses stats de combats quant a elle, concerne ses capacités de combattant au corps a corps et aux différentes armes. Ce qui augmentera ainsi sa force physique ou sa vitesse de rechargement des différentes armes. Les voici en détails:
Stats physiques
Déplacements tout terrain
Augmenter cette stat permet de réduire la vitesse à laquelle la jauge d’endurance se vide lorsque vous traversez un cours d’eau ou montez des pentes difficiles. Pour l’augmenter rapidement, vous pouvez vous entraîner en naviguant régulièrement en vous déplacant dans les cours d’eau.
Capacité de transport
Augmenter cette stat vous permet d’augmenter le port de charge maximal que peut supporter Sam, en plus du bonus apportés par les exosquelettes. Pour l’augmenter rapidement, transportez autant que possible le poids total de marchandises que vous pouvez supporter.
Endurance
Cette stat permet de réduire la vitesse à laquelle Sam se fatigue durant ses voyages. Vous pourrez l’augmenter tout simplement en courant autant que possible. Attention tout de même à ne pas faire tomber vos marchandises et aussi à l’usure de vos bottes.
Résistance au K.O
Cette stat permet à Sam de mieux résister aux K.O de ses adversaires. Pour l’augmenter rapidement, rendez-vous dans le mode entraînement et faites en sorte d’affronter différents adversaires, en parant autant que faire se peut leurs attaques ( il suffit de maintenir L2 avant que l’adversaire ne frappe).
Capacité pulmonaire
Augmenter cette stat permet d’augmenter le temps durant lequel Sam peut retenir sa respiration, ce qui est utile pour se faufiler derrière des ennemis ou passer dans une zone remplis d’échoués. Pour la faire monter rapidement, retenez le plus souvent possible votre respiration. (Notez que la jauge se vide plus vite quand vous vous déplacez en même temps).
Maîtrise des liens
Cette capacité augmente la portée à laquelle Sam peut attacher ses ennemis avec son lien lorsqu’il s’infiltre. Pour la faire monter rapidement, rendez-vous à l’entraînement et choisissez l’entraînement à l’infiltration de base II dans « Initiation au métier de porteur« . Surprenez un maximum de vos adversaires puis recommencez l’entraînement en boucle (notez que vous pouvez faire d’une pierre deux coups en en profitant pour augmenter vos capacités pulmonaires).
Stats combattant
combat au corps à corps
Augmenter la stat suivante vous permet d’augmenter votre force physique ainsi que le nombre de coups que Sam peut enchaîner. Pour ce faire, vous pouvez affronter vos adversaires dans un des entraînements en les combattant à main nue ou avec une arme de corps à corps. Notez qu’a main nues, vous pourrez aussi tenter de parer les coups et ainsi augmenter la résistance au K.O.
Maitrise des armes
En réalité, chaque type d’armes ont leur propres stats à augmenter: armes de poing, fusils de précision, mitrailleuses ou encore fusils à pompe. Pour augmenter chacune de ces stats, vous pouvez là aussi vous rendre à l’entraînement et utiliser chacune de ces armes. Elles sont disponibles dès lors que vous les débloquez au cours de votre voyage.
Voilà qui est tout pour ce tuto Death Stranding 2dédié à l’augmentation des stats. Notez que les astuces données ici sont là pour permettre une augmentation rapide dès le début et que chacune des stats peut être monté jusqu’au niveau 5. Certaines capacités semblent également bloqués au délà d’un certain seuil et il vous faudra alors avancer dans l’aventure pour pouvoir l’augmenter, que ce soit naturellement ou en « trichant ». Par exemple, notre capacité de transports n’augmentait plus au délà d’un certain seuil du niveau 4 tant que nous n’utilisions d’exosquelettes.
Death Stranding 2est disponible depuis le 27 juin sur PS5.
Faire table rase du passé et tout reprendre à zéro. Voila comment James Gunn a decidé de relancer un DCU qui n’avait jamais vraiment su sur quel pied danser. Qui de mieux que le super héros qui ressemble de loin à un avion ou un oiseau pour relancer le bal ? Avec son Superman, le passionné de comics déjà derrièreLes Gardiens de la Galaxiechez l’écurie concurrente entend insuffler son propre style… et ca ne plaira pas à tout le monde, encore moins à la Snyder family.
Un esprit pop rafraîchissant
Dans une interview, James Gunn déclarait qu’il n’avait pas besoin de voir à nouveau l’origin story de Clark Kent, alias Superman. On peut difficilement, de notre côté en tout cas lui donner tort. Quand bien même on peut trouver ca culotté pour un film qui est censé relancer les bases. Mais les origines du super héros le plus iconique de la planète ont été tellement essorées qu’elles sont maintenant autant ancrées dans la culture pop que le personnage et son costume lui-même. C’est donc avec un Superman déjà bien en place, précisément depuis 3 ans, que s’ouvre le film.
Pour donner davantage de contexte, on y apprends entre autre que les méta-humains, dont Superman est presenté comme le plus puissant, sot entrés dans le quotidien des habitants de la planète depuis 30 ans. Pour le super héros à la cape et au slip rouge, les ennuis commencent alors que celui-ci vient d’empêcher la Boravie d’ envahir le Jarhanpur, tandis que les droits d’actions qu’il s’arroge sont remis en question entre autres par un Lex Luthor délicieusement cabotin et au cours d’une scène d’interview pleine d’alchimie et de piques cinglantes entre le super-héros et la journaliste Lois Lane.
Dans le Superman version James Gunn, oubliez l’image christique dépeinte, avec plus ou moins de réussite par Zack Snyder. C’est un Superman plus humain, moins mutique et surtout plus naïf que le réalisateur et nouveau PDG de l’écurie DC nous présente ici. Par conséquent, si le résultat à l’écran se veut moins sérieux, il se montre sous un jour plus pop et decerebré. Il y a bien une petite touche « Gardiens de la Galaxie » avec son humour mais Gunn ne surfe pas non plus de manière outranciere sur le style Star-Lord et compagnie. Car si la touche est là, Superman l’est aussi et ni le scénario ni la mise en scène n’ont l’intention de lui manquer de respect, même si certains atouts physiques bien mis à mal risquent de hérisser beaucoup de poils…
Man of Style
Avec son nouveau film et son entrée dans le nouveau DCEU, Superman fait donc une entrée avec panache mais il faut aussi dire que tout est loin d’être parfait. L’approche du super-héros, qui devient ici bien plus humain ne plaira pas forcément à tout le monde, loin s’en faut. Pourtant, cette humanité est peut-être derrière pas mal de bons moments de cette nouvelle mouture. Nous citions en exemple cette vraie-fausse interview entre Clark Kent et Lois Lane, tandis que celle-ci tente de l’aider à remettre ses décisions géopolitiques en question. Leur casting à tous les deux est d’ailleurs irréprochable, tant leur caractères diamétralement opposés se marient parfaitement à l’écran. Tant qu’a parler de casting, on met fin au suspense: oui, David Corenswet excelle dans le rôle de Clark Kent/ Superman.
Il n’a peut-être pas ce coté qui domine l’écran comme pouvait l’avoir Henry Cavill, qui semblait littéralement être né pour le rôle. Mais son apport a un Superman plus terre à terre fait beaucoup de bien et parvient à transmettre une émotion presque autant palpable que Cavill. En revanche si l’on excepte son cas ainsi que celui de Lois et Lex Luthor, surtout parce que le jeu cabotin de Nicholas Hoult nous plaît et passe beaucoup mieux que la proposition de Jesse Eisenberg, les autres personnages ne seront clairement pas aussi mémorables. Surtout la fameuse Justice Gang, dont le nom fait l’objet d’un running gag sympa mais pas autant qu’une histoire de hashtag à même de friser les poils de Clark, composée de Guy Gardner alias Green Lantern, Mr Terrific et Hawkgirl. C’est justement à travers ces nombreux personnages que transparaît le principal problème du film: son manque de développement.
Un résultat un peu bancal en narratif et effets visuels
Oui, James Gunn soulignait combien Superman n’avait pas besoin que l’on raconte une énième fois son origin story. Difficile pour autant de justifier que tous les éléments du films nous soit balancés à la figure sous pretexte qu’une pancarte se chargeait de donner un bref contexte en début de métrage. Conflit géopolitique, univers de poche, meta-humains…À aucun moment James Gunn ne cherche à donner plus de corps à sa proposition. D’autant plus qu’il y inclus dans le tas un Krypto-chien qui s’offre le luxe de voler la vedette à chacune de ses apparitions. Ca ne l’empêche pas de donner un peu à tout le monde leurs moments de bravoure et d’ailleurs, on apprecie à sa juste valeur le timing comique de Nathan Fillion dans le rôle de l’imperturbable, ou presque, Guy Gardner.
A côté de tout ca, les effets spéciaux, dont on attends bien sûr beaucoup, soufflent parfois le froid avec un rendu qui ramène presque, à un ou deux moments, aux heures sombres d’une moustache mal effacée et de bébés numériques hideux ( sans jamais en atteindre ces niveaux pour autant). Mais au global, le film s’en sort bien, notamment grâce à la mise en scène très pêchue et spectaculaire de Gunn . On reconnaît d’ailleurs la signature du cinéaste, tout particulièrement quand celui-ci fait virevolter sa caméra dans une séquence d’action en plan-séquence qui vante les capacités de Mr Terrific et sa maitrise des « Sphères T. »
Resumé de notre critique de Superman
Pour relancer le DCEU, dans lequel le E n’a désormais plus sa place, James Gunn fait donc appel à Superman. Mais loin d’en faire un modèle christique façon Zack Snyder, le réalisateur et nouveau PDG de l’écurie DC s’en réfère plutôt aux premières ébauches du personnage. En résulte à l’écran un film frais, pop, plein d’entrain, souligné d’une petite touche d’humour que les fans du réalisateur sauront apprécier et qui, à l’inverse des précédents films du DCEU, qui ne savaient jamais comment se positionner, épouse pleinement son statut de film pop. Cette image d’un Superman plus faible, plus humain (et peut-être moins coincé aussi…) ne plaira peut-être pas aux fans du style Snyder mais c’est un choix qui a le mérite de dépeindre le héros sous un jour plus original.
D’autant plus que le film peut compter sur des performances à la hauteur, David Corenswet et Rachel Brosnahan en tête, les deux formant un couple à l’alchimie complémentaire à l’écran. Mais si Gunn réussit à trouver un juste équilibre dans son syle Punk Rock, le tout avec son sens dynamique et spectaculaire de la mise en scène, c’est à travers un scénario qui nous balance bien trop d’éléments à la figure, comme ci il etait nécessaire d’en caser un max dans ce premier film. Si il fait aussi le choix assumé de ne pas raconter l’origin story, ca ne l’empêche pas d’en reprendre des éléments pour y déjouer certaines attentes. À l’arrivée, ce n’est pas LA grande porte d’entrée que l’on attendait mais on y passe par un univers de poche assez plaisant à parcourir, à défaut d’être ebahissant.
Superman est disponible en salle depuis le 9 juillet 2025
La nouvelle saison de Fortnite est sorti le 7 juin 2025. La saison 3 nommée Super est dédiée à l’univers de Superman. Comme toutes les semaines, Epic Gamessort ses nouvelles quêtes hebdomadaires pour son jeu Fortnite. Elles permettent, en les réalisant, d’augmenter ses XP. On vous montre comment réussir facilement les cinq nouvelles quêtes de la saison 3, semaine 5 du chapitre 6 dans notre soluce de Fortnite. Retrouvez toutes nos autres solutions précédentes ici.
Soluce Fortnite chapitre 6, saison 3 : quêtes de la semaine 5
Consommer différents objets à manger ou à boire aux stations-service BURD
Dirigez-vous vers les stations BURD (indiquées sur la carte) et consommer 3 objets tels que des petites potions, des grosses potions ou des barils pour réussir la mission.
1 de 4
Toucher plusieurs joueurs dans le dos
Tirez et touchez 5 adversaires ayant le dos tourné pour valider cette quête.
1 de 3
Faire une chute de 5 étages ou plus sans subir de dégâts
Dirigez-vous vers le pont à Shining Span et glisser tout haut du ponde sur les rails. Une fois en haut, sautez du rail pour tomber et descendre sur le pont ou dans l’eau pour que la quête soit valider.
1 de 4
Tirer dans la tête d’adversaires avec un fusil de précision
Tirer 5 fois dans la tête d’adversaire avec un fusil de précision pour terminer la mission. Vous pouvez acheter des fusils de précisions auprès de personnage.
1 de 3
Dépenser des lingots aux labos technologiques de l’Académie
Dépenser 1000 de lingots d’or pour des objets achetable dans les labos technologique de l’académie (les labos sont repérable par un logo sur la carte).
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On se donne rendez-vous pour le prochain tuto Fortnite lors de nouvelles quêtes hebdomadaires. Elles seront disponibles à partir du 15 juillet 2025.
6 ans après avoir reconnecté ce qu’il restait des États-Unis, rebaptisés ici les UCA,Sam Porter Bridges revient, en compagnie de sa petite Lou, afin de reconnecter cette fois le Mexique et l’Australie, dans Death Stranding 2. Une suite qui, comme on le verra dans ce test, se veut un peu plus grand public, sans totalement renier la singularité de la proposition initiale… non sans en perdre quelques gouttes de poix sur le passage.
Test Death Stranding 2: l’art du jeu Hideo
En 2019, Hideo Kojima, papa de Metal Gear Solid et sans doute l’un des noms les plus reconnus de l’industrie, fascinant pour les uns, agaçant pour les autres, nous livrait Death Stranding. Un jeu ô combien singulier dans le domaine des AAA, en particulier chez Sony, plutôt coutumiers des expériences de jeux grand public. Dans cette aventure, nous avions pour mission de reconnecter une version desolée des États-Unis, à travers 1001 livraisons, alors que le monde s’était renfermé suite au Death Stranding. Un évènement apocalyptique qui avait littéralement brouillé la frontière entre celui des vivants et des morts.
Après avoir mené sa quête à bien et avoir repoussé l’échéance d’une nouvelle extinction de masse, Sam Porter revient, toujours sous les traits de Norman Reedus. Cette fois-ci, on le retrouve 11 mois après la fin des événements, tandis qu’il s’est exilé au Mexique, en compagnie de la petite Lou, désormais hors de sa capsule. Alors que notre livreur continue son activité, en toute indépendance et loin des consignes de la compagnie Bridges, une ancienne connaissance, Fragile, toujours interprétée par Lea Seydoux, omniprésente ici, le retrouve pour un nouveau grand voyage de reconnexion avec le monde. Cette fois-ci, il sera question de reconnecter le Mexique… avant de prendre son envol pour l’Australie, où commencera véritablement l’aventure, tandis qu’un événement (que l’on ne va évidemment pas spoiler) incitera Sam à accepter cette nouvelle salve de livraisons pour le salut de l’humanité.
Dès ses premières minutes, Death Stranding 2 nous en mets plein les yeux et pose les bases de ses nouvelles mécaniques de jeu et de sa direction. Tandis que notre porteur est au sommet d’une crête rocheuse et s’apprête à se rendre chez lui, le tout sur la partition dynamique de Woodkid, s’adaptant alors aux mouvements de Sam, avant qu’une secousse sismique ne fasse vibrer la Dualsense et perdre son équilibre au livreur. Car ici, tremblements de terre, tempêtes de sable, de neige, crûes et autres feux de forêts sont autant d’événements environnementaux qui viendront ponctuer notre long voyage. Dans le cadre de notre test, Death Stranding 2 nous a pris une soixantaine d’heures, en comptant enviton 40h de scénario et 20h d’annexe que nous n’avons finalement fait qu’effleurer.
Hideo Kojima tend le bâton aux détracteurs…mais lâche aussi de la corde
Death Stranding premier du nom avait pour lui cette proposition unique, chef d’oeuvre singulier pour les uns, œuvre surestimé pour les autres, que d’aucun d’entre eux n’auraient osé qualifier de «meilleur jeu FedEx du monde». Alors qu’on s’attendait à voir Hideo Kojima épouser encore plus fort le concept, car dixit « je veux que mon jeu divise« , le créateur n’a pourtant pas hésité à rendre cette suite nettement plus grand public. Auniveaude son récit déjà, puisque si l’on le passe pas outre les Kojimades habituelles (y compris dans de toutes petites phases se jouant des codes du jeu vidéo), on y retrouve une histoire plus structurée, un peu moins cryptique dans sa forme et en conséquence mieux rythmée. Même si il faudra composer avec un schéma narratif on ne peut plus répétitif l’écrasante majorité du jeu.
Mais les bases du premier jeu ne sont pas pour autant reniées. Ainsi, outre le fait de livrer tout un continent, il sera toujours question de thèmes forts, comme notre rapport à la mort, sans doute celui au cœur de cette expérience Death Stranding 2. À coté, la fragilité des liens sociaux, sont toujours le point névralgique, tandis que de nouvelles idées, comme la protection de l’environnement, ponctuent notre aventure. Surtout, il s’agit toujours ici d’enchaîner les livraisons pour reconnecter le monde dans tous les sens du terme et faire avancer un récit qui nous fera souvent passer par des phases émotionnelles intenses, parfois avec ce sens de l’absurde dont le créateur controversé à le secret.
Lorsquel’on parle d’une expérience plus grand public, c’est aussi à travers un gameplay peaufiné, bien moins lourd que son prédécesseur. Ici, il est toujours question de planifier soigneusement nos itinéraires, afin de préparer le meilleur équipement possible en fonction des évènements et rencontres qui devraient ponctuer le chemin. Choix de bottes ou de véhicules en fonction de la distance et du type de parcours, matériel suivant les obstacles et armes suivant les ennemis, cette partie constitue toujours un plaisir immersif sans pareil.
Le jeu nous offre très vite un arsenal ultra complet pour effectuer nos voyages de la façon la plus optimisée possible…souvent un peu trop. Car c’est peut-être là que l’expérience, si elle peut davantage séduire les réfractaires au premier opus, peut paradoxalement freiner les fans de la première heure: une expérience de jeu nettement plus facile, dans son exploration surtout mais aussi dans ses nombreux affrontements, qu’il s’agisse des nombreuses bases d’ennemis,, des Échoués ou des Boss: si le tout est un peu plus engageant manette en main, la facilité n’en rends pas forcément l’expérience moins frustrante. L’APAS, un nouveau système de compétences passives à débloquer progressivement vient compléter ce tableau déjà bien rempli.
Le bestiaire à par ailleurs pas mal gagné au passage. Outre les nombreuses bases ennemis humains à travers le territoire, ce sont aussi de nouvelles variétés de créatures qui font leurs apparitions. Parmi les plus notables, nous avons surtout les Veilleurs, qui ont la capacité de nous voir, contrairement aux autres Échoués. À l’inverse, les Créatures Chirales, qui s’apparentent généralement à de petites nuées d’insectes constituent la proposition la moins intéressante du bestiaire, puisqu’il suffit de ne pas leur macher dessus. Enfin, l’un des ajouts non négligeable s’avère être un cycle jour/nuit, qui joue un impact tant sur l’approche infiltration, que sur certaines livraisons thermo-sensibles.
Quand les liens sociaux nous font défaut
Un paradoxe avec Death Stranding 2 s’est montré tout particulier durant notre test. Comme on le disait, le principe de reconnexion et de liens sociaux sont le coeur même de l’expérience de cet univers et dans le premier volet, Hideo Kojima parvenait à trouver un équilibre délicat sur le fil social, permettant de découvrir une aventure avec un vrai défi solitaire malgré toute l’aide dont on pouvait béneficier. Alors c’est peut-être l’absence de surprise dans cette nouvelle mouture qui fausse notre regard et peut-être même qu’on réalisera la même chose en relancant le premier jeu mais toujours est-il qu’ici, le multijoueur asynchrone nous a bien trop facilité la tâche. C’est bien simple, 90% du temps, inutile de prévoir des constructions, puisque tout ce dont vous avez déjà besoin est déjà en place.
Alors il est possible de désactiver cette fonction en ligne bien sûr, ce que l’on a fini par faire. Mais c’est curieux de constater comment une mécanique aussi astucieuse, pourtant en lien avec son thème centrale, peut aussi totalement rentrer en contradiction avec ses autres thèmes. Et comment aussi ne pas citer le DHV Magellan parmi les nouveautés « grand public » de ce Death Stranding 2. Très franchement, on en a profité le moins possible durant notre aventure, juste de quoi pouvoir dire qu’on peut le faire (sachant que le scénario va parfois nous l’interdire de toute façon) mais ce vaisseau QG va grandement faciliter pas mal de voyages, à l’instar des Monorails, amusants à utiliser au demeurant. De notre côté, on les a beaucoup utilisé pour acheminer les matériaux depuis les Mines (nouveaux lieux conçus pour la création continue de matériaux donc) jusqu’aux Installations.
Pour en revenir au DHV Magellan, c’est ici que se retrouve réunie la nouvelle équipe de Sam, notamment composée de Tarman, pilote que l’on retrouve ici sous les traits de Georges Miller (le génie visionnaire derrière la saga Mad Max, qui n’a que prêté son visage, à l’instar du cinéaste danois Nicolas Winding Refn, qui « revient » en tant que Heartman). Parmi les autres nouveaux personnages, nous retrouvons également Rainy et Tomorrow, respectivement incarnées, intégralement pour le coup, par Shiori Kutsuna et Elle Fanning. L’occasion de parler du traitement de ces nouveaux personnages et de regretter quelque peu leur manque de profondeur.
Si le background est bien là et plutôt réussi, Hideo Kojima ne parvient pas à pousser leur histoire au delà, les rendants de fait difficilement plus attachants que les personnages secondaires du premier volet, Deadman en tête. Justement, le personnage qui s’est avéré être le plus attachant durant notre test de Death Stranding 2 était celui sur lequel nous n’aurions pas misé une pièce: Dollman. Pantin animé en stop motion, le personnage incarné (visage et voix) par le cinéaste turque Fatih Akin nous accompagne tout au long de nos pérégrinations.
Et là où l’on aurait pu craindre une omniprésence destinée à casser la solitude du voyage, il n’en est rien, notre compagnon, loin d’être le sidekick comique de service, ne fait que des interventions limitées mais surtout utiles, quand il ne nous sert pas simplement de drône de détection. À noter également ces petites interludes que nous pouvons lancer dans la chambre privée.
Higgs fait ici son retour dans une prestance bien clichée et surtout très Kojim-esque mais on note tout de même que Troy Baker est excellent et semble tout particulièrement se régaler dans ce pur rôle de composition megalo. En revanche, le nouveau personnage mémorable de cette suite est sans nul doute celui incarné par Luca Marinelli, qui marquait déjà les trailers de son charisme avec son déguisement à la Solid Snake. Ce dernier reprend ici une place qui n’est pas sans rappeler celle de Cliff, le personnage incarné par Mads Mikkelsen dans le premier opus. Mais il sera difficile d’en dire plus sans se laisser à quelques révélations narratives, donc motus et bouche cousue. Fragile joue quant à elle un rôle bien plus central que dans le premier opus, permettant à Lea Seydoux de particulièrement se lâcher en terme de prestance.
Ca en fait du beau monde à reconnecter
On ne peut pas évoquer ce test de Death Stranding 2 sans parler de son véritable personnage principal: ses environnements. Le premier nous assénait déjà une claque de tous les instants, tout particulièrement dans sa version Director’s Cutmais cette suite va encore plus loin dans la maitrise technique et artistique. Exit les rocheuses façon Islande qui composaient l’essentiel des UCA, c’est une tout autre paire de manche avec le Mexique et l’Australie.Death Stranding 2nous offre des environnements pluschaleureux, plus vastes, le tout dans un vrai feu d’artice visuel et d’une maitrise technique irréprochable.C’est bien simple, sur ce point, on est sur l’une des propositions les plus majestueuses de la PS5 à ce jour.
Cette maîtrise, nous la retrouvons aussi dans les événements météorologiques, même si l’on regrettera que la plupart d’entre-elles n’ont finalement pas tant d’impact sur notre progression (probablement parce qu’elles n’arrivent pas toujours dans les moments les plus opportuns), ainsi que dans la mise en scène très cinématographique et les animations et tout particulièrement les animations faciales, qui frisent la perfection à quelques sourires dérangeants près. Si certains passeront peut-être à coté des livraisons secondaires, ce dont-il serait dommage puisque en marge de l’histoire principale, c’est là que l’expérience Death Stranding s’exprime le mieux, on ne saurait que vous conseiller de vous intéresser aux sous-commandes.
Ce sont des quêtes de livraisons narratives qui pourront souvent vous offrir de sympathiques surprises, en plus évidemment d’enrichir le lore bien complexe du jeu. Parmi les quêtes longues du jeu, celle consistant notamment à sauver des animaux à travers le continent Australien pour les emmener dans un refuge de protection était prometteuse. Mais il aurait fallu que le gameplay soit plus passionnant que courir un peu et appuyer sur la touche carré pour attraper.
Resumé de notre test de Death Stranding 2
À sa sortie, Death Strandingétait un jeu singulier et imparfait dans sa proposition, mais ce sont justement cette singularité et cette imperfection qui en faisaient une expérience unique, surtout dans le domaine du AAA estampillé Sony. Si Death Stranding 2 veut s’ouvrir aux joueurs avec un gameplay un peu plus casualisé, Hideo Kojima n’en renie pas pour autant la singularité de la proposition. Offrant un monde plus vivant, plus vaste, plus chaud, Death Stranding 2 est un prolongement idéal surtout pour ceux qui étaient freinés par le gameplay lourd du premier volet. Le retour de bâton ici, c’est que ce gameplay davantage facilité, notamment par un level design trop permissif peut ralentir les ardeurs des fans de la première heure.
Mais en dépit de cette petite casualisation, DeathStranding 2 reste toujours cette expérience unique comme seul Hideo Kojima à le cran d’en proposer. L’aventure, véritable train émotionnel souvent épique, nous invite au voyage par sa maitrise visuelle bluffante, mais aussi à un voyage musical intense, grâce aux partitions aussi mélancoliques que sauvages de Woodkid, accompagné de Ludvig Forsell. Au final, DeathStranding 2, si il améliore pas mal d’axes, reste une expérience qui peut toujours diviser. Et c’est peut-être en ça que c’est justement un chef d’œuvre.
Death Stranding 2 est disponible depuis le 27 juin 2025 sur PS5.
Les points forts
Une histoire riche en émotions et en thèmes forts
Des environnements à couper le souffle, riches en détails
Un gameplay un peu plus accessible et plus riche
Un travail technique et artistique de très (très) haute volée
Les performances d’acteurs, mention spéciale pour Luca Marinelli et Lea Seydoux
Les événements dynamiques bien rendus, comme la météo
Un bestiaire nettement plus approfondi
Le DHV Magellan qui facilite pas mal les déplacements
Les animations faciales des personnages, bluffantes de réalisme…
Les pointsfaibles
une expérience de jeu justement trop simplifiée par un level design et un arsenal trop permissif
L’IA des ennemis
Un manque de profondeur dans les personnages secondaires
Les phénomènes météos qui n’impactent pas autant le gameplay qu’on l’aurait souhaité
Le multijoueur asynchrone qui facilite là aussi l’expérience et contraste avec le sentiment de solitude propre à la narration
La boucle narrative redondante (on livre, on retourne au Magellan et rebelote)
Les plus anciens joueurs se souviennent certainement des Tamagotchis, ces petits êtres représentés dans des œufs numériques qui rythmaient nos journées. Le nourrir, nettoyer ses saletés, jouer avec, le voir mourir après une longue journée d’école… Que de souvenir. Avec les technologies actuelles, ces petites créatures ont bien grandi et sont maintenant autonome, enfin presque. C’est pour cela que Tamagotchi Plazaa vu le jour grâce u studio Hyde et à Bandai Namco. Conçu pour un moment de détente, ou d’affrontement, en famille, découvrez sans plus tarder notre test.
Comment transformer un kidnapping en aventure presque épique
Le prince Tamahiko travers l’espace à la recherche d’une âme capable de l’aider. Au détour d’un système solaire bien connu, il arrive sur la planète Terre, plus précisément à Amourville, là où vous vous trouvez. C’est donc sans consentement que vous vous retrouvez dans son vaisseau spatial en forme de cheval et que vous prenez la direction de la planète des Tamagotchi.
Dès les premières minutes, vous choisissez votre nom, sachez qu’il finira forcément avec « tchi », ce qui en soit est un changement d’identité. Une fois qu’il n’est plus possible de vous retrouver le prince vous informe d’une chose horrible ! Le festival Tamagotchi va avoir lieu prochainement, mais la ville pour l’accueillir n’a pas encore été désignée. Il est donc de votre devoir en tant que nouveau super citoyen d’aider les commerces à fleurir et à grandir afin que la ville soit choisie. Et voilà.
Pour vous aider, vous aurez le choix d’un vice-décisionnaire et c’est avec celui-ci que vous vous baladerez. Le choix n’est pas définitif, presque toute la ville se porte volontaire pour vous aider, vous pouvez donc changer de Tamagotchi quand bon vous semble.
L’histoire est simple et ici résumée de manière ironique par un adulte. Autrement, pour nos petites têtes blondes, le scénario passe bien. Il reste simple et compréhensible pour les captiver au mieux et les mettre rapidement dans l’action.
Tamagotchi Plaza nous dévoile une ville platonique
Toutes les boutiques sont regroupées autour d’une place centrale. Bien que des allées soient présentes, il nous est impossible d’y aller. On nous promettait des quêtes à accomplir, mais la réalité est que les interactions hors boutique sont absolument inexistantes. Pour vous aider à vous orienter vous avez accès à un téléphone dans lequel se trouve le réseau social de la ville qui relate vos exploits, une carte, une liste de contact qu’on ne peut pas utiliser et d’autres onglets facultatifs.
En ce qui concerne les boutiques, car le cœur du jeu, c’est bien cela. Développer les boutiques en travaillant dedans. La diversité est au rendez-vous, on peut trouver une piscine nocturne dont le but est de servir les bons cocktails aux clients. Le salon de thé : le client exprime ce qu’il veut, on lui sert. Le tailleur : confectionnez les tenues que souhaitent les clients. Le magasin de vélo : réparez et embellissez les vélos. Le manga store : créez le manga dont rêve le client, attention, la précision est primordiale. Vient ensuite l’opticien où il faut recréer les lunettes attendues par les clients. Le battle de rap : appuyez en rythme sur les bonnes touches pour clasher votre adversaire. La salle de sport : à l’instar du battle de rap, il faut appuyer en rythme sur les boutons. La crêperie : créez les crêpes que vous demande les clients. D’autres boutiques sont disponibles sur la version Nintendo Switch 2.
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Piscine nocturne
Tailleur
Magasin de vélo
Manga store
Crêperie
Battle rap
Salle de sport
Tous ces jeux ont plusieurs points communs. Le premier, c’est qu’ils sont simples, un enfant 6-7 ans peut facilement y arriver. Néanmoins, il faut savoir qu’il y a un chrono invisible à chaque boutique. Pensez que vous aurez le temps de tout faire est une erreur. Ensuite, les indications sont souvent floues. Par exemple pour le dentiste, on ne sait pas exactement à quoi servent les outils, nous avons dû y aller à tâtons pour comprendre ce qu’il fallait faire. Pour le salon de thé, le client dit juste ce qu’il souhaite par exemple « douceur de raisin », pas d’image, rien débrouillez-vous avec ça. Ce flou est valable sur presque tous les jeux. Déjà que pour un adulte ce n’est pas forcément facile de tout trouver rapidement, ou de deviner, imaginez un enfant.
À chaque commande réalisée, vous aurez le droit à une paye. D’un point de vue technique, ces dernières n’ont pas de logique, mais c’est un détail. Avec cet argent, vous pourrez améliorer vos boutiques pour développer votre ville, mais également la place. Bien évidemment, une grosse redondance s’installe, car pour arriver à vos objectifs, il vous faut faire ces mini-jeux encore et encore.
Côté bande-son la BO est vraiment discrète, mais un peu plus forte n’aurait pas été du luxe afin de cacher un peu plus les voix horripilantes de ces créatures. Les graphismes quant à eux attirent l’œil avec ses couleurs flash, mais restent dénués de vie et d’émotion.
Le résumé de notre test sur Tamagotchi Plaza
Laissez vos enfants partir dans une aventure calme et posée. Malheureusement, vous ne pourrez pas laisser voter progéniture seule devant l’écran. En effet, il y a un gros manque d’explication claire en ce qui concerne les mini-jeux. Vous êtes lancés dans le grand bain avant même de savoir nager. Rapidement, un sentiment de redondance risque de s’installer à cause des mini-jeux semblables, rythme assemblage… Beaucoup d’entre eux se ressemblent. De plus, les moins patients verront leurs nerfs rapidement mis à l’épreuve avec les voix mécaniques et nasillardes des Tamagotchis.
Tamagotchi Plaza est disponible depuis le 27 juin 2025 sur Nintendo Switch et Switch 2.
Points forts
Une grande variété de boutique…
Simple pour des enfants…
Points faibles
… Mais avec beaucoup de redondance
… À condition d’être avec un adulte pour l’aider à comprendre
Pour cette soluce de Death Stranding 2, on vous montre comment vous pouvez obtenir le code de la Sororité. Cette installation, où vous devrez vous rendre au cours de l’aventure afin de remettre une vieille capsule de BB s’ouvre via un code unique pour chaque joueur.
Soluce Death Stranding 2: code de la Sororité
Au cours de la quête principale consistant a étendre le réseau chiral jusqu’à F4, l’une de vos missions consiste à récuperer un capsule de BB puis la remettre à la Sororité, où se trouvent certaines spécialistes de ces « Brises-Brouillards » (nous n’en dirons pas plus). Mais lorsque vous arriverez sur place, un portail vous bloquera l’accès, puisque celui-ci nécessite un code secret pour être ouvert. Ne cherchez pas le code sur les sites ou autres vidéos, celui-ci est unique à chaque joueur/joueuse. En fait pour le trouver, rien de plus simple: il suffit de s’intéresser un tout petit peu au Corpus.
Puisque c’est tout simplement dedans que se trouve le code ! Pour rappel, le Corpus est l’encyclopédie générale du jeu, contenant un tas de données sur les lieux, personnages, objets, événements etc… Lorsque vous avez accepté la mission qui vous demande donc de récupérer puis de ramènerai cette capsule de BB à la Sororité, une page dédiée à cette installation est mise à jour dans l’encyclopédie. Vous n’avez donc qu’à l’ouvrir depuis votre bague terminal, trier par entrées les plus récentes si nécessaire et ainsi trouver la partie dediée à la Sororité. Vous verrez le code secret tout en bas. Voilà pour ce qui est de cette soluce pour DeathStranding 2. Notre test du jeu arrive quant à lui sous peu.