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Little Nightmares lll : un nouveau trailer pour Halloween

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En cette maudite et terrifiante date du 31 octobre, Bandai Namco et Supermassive Games vient de partager un nouveau trailer cauchemardesque pour Little Nightmares lll. C’est donc un cauchemar terrifiant qui nous attend, le tout sous l’œil (mal)avisé d’une mystérieuse superviseure…

Little Nightmares lll : cauchemar supervisé

Le studio Tarsier, responsable des deux précédents jeux Little Nightmares est affairé sur Re-Animal, son prochain titre. Ce sont donc les têtes pensantes de Supermassive Games qui prennent en charge le développement de Little Nightmares lll. Les équipes derrière Until Dawn ont bien l’intention de poser leur patte singulière pour ce nouvel épisode. Et pour avoir un meilleur aperçu de leurs ambitions, quoi de mieux qu’un nouveau trailer, qui tombe à point nommé, en ce jour d’Halloween ?

Cette bande-annonce est destinée à nous montrer un nouveau personnage, la Superviseure. Cette dernière semble suivre nos deux protagonistes, et ce, avec un intérêt morbide et depuis une pièce remplie de télévisions. Pendant ce temps, Low et Alone, les 2 compagnons de cette nouvelle aventure cauchemardesque, tentent de se frayer un chemin à travers une usine de fabrication de bonbons. Autant dire que les rencontres avec la superviseuse s’annoncent bien flippantes.

Pour la première fois dans la série, Little Nightmares lll sera jouable aussi bien en solo qu’en coopération. Nous y incarnerons Low et Alone, 2 enfants unis par un lien inconnu. Ces derniers devront unir leur force pour sortir du monde cauchemardesque de Nulle-Part. Le titre est prévu pour 2025, sans plus de précisions sur PS4, PS5, Xbox Series, Xbox One et Nintendo Switch. N’hésitez pas à jeter un œil à notre aperçu, réalisé à l’occasion de la dernière Paris Games Week.

PlayStation Plus les jeux offerts de novembre 2024

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Les monstres retrouvent leur cachette jusqu’à l’année prochaine pour laisser place à un mois plus calme. Enfin plus clame, tout est relatif. La course pour les cadeaux de fin d’année s’apprête à débuter et quoi de mieux que de profiter d’un bon jeu offert pour les abonnés au service PlayStation Plus pour se détendre. Quels sont les jeux offerts de novembre 2024 ? Installez-vous et regardez.

Les jeux offerts de novembre 2024

  • Death Note : Killer Within (Day one)

Découvrez le nouveau potentiel rival d’Among Us ! Dix joueurs sont divisés en deux équipes avec un objectif en tête, démasquer L ou Kira suivant dans quel camp vous êtes. Chaque rôle possède ses caractéristiques propres, vous procurant un sens aigu de la stratégie et du jeu tactique. Selon le rôle qui vous a été assigné, vous aurez accès à diverses stratégies, et chaque scénario aléatoire se changera en jeu tactique aux enjeux élevés.

  • Hot Wheels Unleashed 2

Découvrez 130 véhicules tous aussi dingue les uns que les autres de la moto super rapide aux immenses Monster Trucks. Améliorez vos véhicules avec un arbre de compétences dédié qui affectera directement leurs performance pour des courses de plus en plus folles. Créez le circuit de vos rêves avec le puissant éditeur de circuits ou amusez-vous avec les meilleures créations de la communauté.

  • Ghostwire: Tokyo

Tous les habitants de Tokyo ont disparu mystérieusement pour laisser place à des forces surnaturelles. Vous êtes l’un des derniers, pourquoi ? À vous de le découvrir. Quoi qu’il en soit, il vous faut retrouver vos proches. Vous faites donc alliance avec une entité spectrale en quête de vengeance afin de retrouver ce qui vous est cher. Attention de ne pas vous perdre en chemin.

Voilà qui est tout pour les jeux offerts de novembre 2024. Ces derniers seront disponibles à partir du mardi 5 novembre et ce jusqu’au 2 décembre. En attendant, vous pouvez toujours profiter des jeux offerts de ce mois, si ce n’est pas déjà fait.

Les sorties des jeux de novembre 2024

La fin de l’année approche et les gros titres continuent d’arriver. Jeux de simulation, horreur, action, tout le monde sera une nouvelle fois trouvera son compte. Découvrons sans plus tarder les sorties des jeux de novembre 2024.

Les sorties des jeux de novembre 2024

  • Death Note: Killer Within (PC / PS5) – 5 novembre 2024

Découvrez une nouvelle version du légendaire jeu Among US dans l’univers de Death Note. Vous avez le choix entre 4 rôles, mais l’ordinateur est libre de vous les réattribuer. Le but est que Kira trouve qui est L, ou alors que Kira soit démasqué et arrêté. Pour cela rien de plus simple, il vous suffit de suivre les indices.

  • Planet Coaster 2 – (PC / PS5 / Xbox Series) – 6 novembre 2024

Le jeu de simulation de parc d’attraction revient sur le devant de la scène et qui dit nouvel épisode, dit nouvelles fonctionnalités. Vous aurez accès plus facilement et rapidement les données de votre parc. C’est également l’occasion de mélanger les manège à sensation, mais aussi les parcs aquatiques.

  • Les Fourmis – (PC / PS5 / Xbox Series) – 7 novembre 2024

Inspiré du inspiré du roman de Bernard Werber, aventurez-vous dans un monde microscopique où votre but est de faire prospérer une colonie de fourmis. Créez des alliances avec la faune locale afin de survivre à vos prédateurs, ou vos rivaux.

  • Mario & Luigi : l’épopée fraternelle – (Switch) – 7 novembre 2024

Le continent de Connexia a été fracturé ! Autrefois reliées les unes aux autres par le pouvoir du grand Unicéa, ses régions sont désormais des îles à la dérive. Peu après leur arrivé à Connexia, le duo part à l’aventure en compagnie de nouveaux alliés (et de quelques visages connus) pour raccorder les îles, découvrir ce qui a causé cette catastrophe et sauver le monde.

  • River City Saga : Three Kingdoms Next – (PC / PS4 / Switch) – 7 novembre 2024

Kunio, le célèbre délinquant de River City, joue le rôle de Guan Yu, le héros de la saga des Trois Royaumes pour un combat à travers la Chine Ancienne. L’histoire commence juste après “La Bataille de Chi Bi”  et continue jusqu’au grand final de la Saga des Trois Royaumes, la “Bataille des Plaines de Wuzhang”. Enfourché votre moto et déplacez-vous entre les champs de bataille.

  • Unrailed 2 : Back on Track – (PC) – 7 novembre 2024

En tant que nouvel employé chez United Rail Division, votre mission consiste à faire avancer votre train d’une gare à une autre afin de relier les différentes régions du monde. Attention, vous n’êtes pas le conducteur du train, juste le mineur et les freins sont en option. Armez-vous de votre pioche et de votre hache afin de déblayer la route et dépêchez-vous de poser les rails.

  • Metro Awaking(PC / PS5) – 7 novembre 2024

Nous sommes en 2028. Les survivants d’une catastrophe nucléaire s’accrochent à leur existence dans les galeries du métro de Moscou, dernier refuge et purgatoire de la civilisation où fantômes et esprits hantent les vivants.

  • Slitterhead – (PC / PS4 / PS5 / Xbox One / Xbox Series) – 8 novembre 2024

Dans le chaos et l’obscurité des rues surpeuplées de Kowlong , vous incarnez le Hyoki, un être amnésique et sans enveloppe charnelle dont l’unique obsession est d’éradiquer les Slitterheads, des créatures monstrueuses qui infestent la ville, dissimulées sous une apparence humaine.

  • Antonblast – (PC / Switch) 12 novembre 2024

Incarnez le furieux Anton Dynamite et utilisez votre Sacré Marteau pour démolir des mondes loufoques, affronter des boss qui remplissent l’écran et reprendre vos âmes à Satan !

  • Farming Simulator 25 – (PC / PS5 / Xbox Series) – 12 novembre 2024

Le légendaire jeu de simulation agricole revient plus chaud que jamais avec le dernier moteur graphique de Giants. Partez pour l’Est de l’Asie afin d’explorer de nouvelles cultures et de nouveaux bétails. Vos animaux se reproduisent, élever donc de jeunes animaux et prenez en soin. Regardez votre ferme évoluer petit à petit, les constructions ne sont plus instantanées.

  • The Rise of the Golden Idol – (PC / PS4 / PS5 / Xbox One / Xbox Series / Switch) – 12 novembre 2024

Incarnez un chasseur de reliques déterminé dans sa quête pour retrouver un artefact qui, d’après les légendes, aurait le pouvoir de refaçonner le monde. En tant qu’observateur, vous devrez percer le secret de 15 affaires étranges mêlant crime, mort et dépravation.

Les bases du scénario restent identiques à ce que l’on connait déjà. Rost trouve Aloy encore bébé dans une grotte au sein de son village et décide de l’élever comme sa propre fille. Un jour, la jeune fille, guidée par l’hologramme d’une scientifique nommée Elisabeth, part sur les routes à la recherche de réponses. Notre héroïne devra affronter non seulement des machines, mais également Hélis, le chef d’une secte d’adorateurs du Soleil suivant un mystérieux mal ancien.

  • Little Big Adventure – Twinsen’s Quest – (PC / PS4 / PS5 / Xbox One / Xbox Series / Switch) – 14 novembre 2024

L’histoire se déroule sur un planétoïde entouré de deux soleils et sur lequel quatre espèces vivaient en parfaite harmonie… Jusqu’au jour où le Dr Funfrock, un brillant scientifique, inventa le clonage et la téléportation, et plongea peu à peu les habitants sous son contrôle total.

  • Mindcop – (PC / PS5 / Switch) – 14 novembre 2024

Un tueur se cache parmi les habitants du camp Merrylin Crater. Toutefois, le temps vous est compté, car vous n’avez que 5 jours pour y parvenir. Utilisez vos capacités pour découvrir les secrets de chaque habitant pour démêler le vrai du faux au sujet de cette affaire.

  • Dragon Quest III HD-2D Remake – (PC / PS5 / Xbox Series) –  14 novembre 2024

Au sommet d’un volcan se déroule un combat sans merci entre le plus puissant des guerriers et un dragon, mais aucun d’eux ne survécu. Des années plus tard, vous voilà dans la peau de son descendant à l’aube de votre seizième anniversaire. Vous êtes convoqué par le roi. ce dernier vous apprend qu’un certain Baramos, un sorcier maléfique qui menace l’équilibre du monde. Vous êtes le fils du guerrier légendaire, une grade puissance coule dans vos veines.

  • Path of Exile 2(PC / PS5 / Xbox Series (début accès anticipé)) – 15 novembre 2024

Une menace sinistre, longtemps considérée comme détruite, a commencé à regagner les confins de la civilisation, rendant les gens fous et la terre malade par la Corruption.

  • Microsoft Flight Simulator 2024 – (PC / Xbox Series + Game Pass) – 19 novembre 2024

Le simulateur comprend désormais une diversité accrue de biomes, chacun avec des caractéristiques distinctes et un rendu fidèle de la végétation et de la faune locales. Découvrez la nouvelle carrière de pilote et faites vos vérifications pré-vol en ouvrant toutes les portes.

  • MySims : Collection cosy – (Switch) – 19 novembre 2024

Utilisez votre imagination pour reconstruire une ville et aidez un adorable royaume magique à devenir encore meilleur. Venez profiter des histoires à découvrir, des lieux à explorer et des nombreux personnages aux fortes personnalités que vous allez rencontrer.

  • Stray – (Switch) – 19 novembre 2024

Vivez la vie d’un chat qui se retrouve un jour perdu dans une mystérieuse cité confinée aux allures cyberpunk, peuplé de robots et envahi de bactéries mutantes. Notre petit compagnon à quatre pattes fait la rencontre de B12, un petit drone de compagnie Avec son aide, il va tenter de quitter cette ville aussi fascinante que dangereuse.

  • Toads of the Bayou – (PC) – 19 novembre 2024

Le Baron Samedi, un esprit des morts, vous a trompés, vous et votre groupe de crapauds vagabonds, alors que vous cherchiez un endroit pour vous installer et prospérer, en vous piégeant dans le bayou maudit et en vous forçant à affronter le mal qui y règne.

  • Genshin Impact – (Xbox Series) – 20 novembre 2024

Accompagné de ton frère ou de ta sœur, tu viens d’arriver d’un autre monde. Séparés par une divinité inconnue, vos pouvoirs ont été volés et vous avez été plongés dans un profond sommeil. Vous vous réveillez maintenant dans un lieu bien différent d’avant.

  • STALKER 2 : Heart of Chernobyl – (PC / Xbox Series + Game Pass) – 20 novembre 2024

Après un développement pour le moins chaotique, les Stalkers s’apprêtent à fouler de nouveau le sol de Tchernobyl. De nouveaux dangers se profilent à l’horizon. Soyez braves patriote, vous avez tout ce qu’il vous faut pour survivre, sauf peut être du courage.

  • Amber Isle – (Switch) – 21 novembre 2024

Réduite à ses derniers habitants, Amber Isle a connu des jours bien meilleurs. Vous venez d’arriver et avez l’idée d’ouvrir un commerce avec tout ce dont les habitants ont besoin. Gérer les stocks, mais également les demandes les plus improbables afin de contenter tout le monde, mais aussi pour vous permettre de vivre.

Incarnez Kay Vess, une charismatique hors-la loi vivant de petits larcins et autres contrats plus ou moins juteux. Seulement, elle attend LE contrat qui lui permettra de quitter son Cantonica natal pour une vie plus palpitante.  Une occasion qu’elle va alors saisir en volant un certain Sirlo, à la tête de Zerek Besh, syndicat le plus redoutable de la galaxie. Malheureusement, l’affaire tourne mal.

  • Void Crew – (PC) 25 novembre 2024

Dans le futur, une doctrine de survie unit l’humanité face à un mystérieux agresseur le Hollow. En tant qu’élus, votre équipage de 4 francs-tireurs a le devoir de braver le vide pour remettre de l’ordre dans la galaxie !

  • Neon Blood – (PC / PS4 / PS5 / Xbox One / Xbox Series / Switch) – 26 novembre 2024

Axel McCoin, un détective de Blind City, sera motivé par ses idéaux pour se rebeller contre les injustices causées par la séparation sociale entre les deux villes et les inégalités sociales qui existent dans la société en général, devenant ainsi le symbole d’une révolution.

  • Nine Sols – (PS4 / PS5 / Xbox One / Xbox Series / Switch) 26 novembre 2024

L’histoire prend place à New Kunlun, le dernier sanctuaire des Solarians. Au sein de ce royaume, les anciens dieux ont légué aux mortels une terre qu’ils protègent en échange de rites sacrificiels. C’est dans ce monde que tombe Yi, le héros d’anciennes légendes oubliées.

  • Ravenswatch – (PS4 / PS5 / Xbox One / Xbox Series) – 28 novembre 2024

Le cauchemar a envahi le monde des rêves et corrompt tout sur son passage. Pour combattre ce mal, la Ravenswatch rassemble les héros des contes et légendes du monde entier pour mener une bataille cruciale et rétablir l’équilibre précaire.

Voilà qui est tout pour les sorties des jeux de novembre 2024. Dites nous en commentaire quels seront vos choix pour ce mois-ci.

Test Super Mario Party Jamboree : heure de fête ou vraie défaite ?

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17ème épisode de l’incontournable party game de Nintendo et 12ème si l’on ne compte que les opus de salon, la série Mario Party revient pour la 3ème fois sur Switch. Après un opus qui faisaient surtout office d’hommage au meilleur des Party, Super Mario Party Jamboree semble vouloir aller de l’avant, comme on va le voir dans ce test.

Super Mario Party Jamboree : un contenu plus riche que jamais

Pour celles et ceux qui n’auraient encore jamais sauté le pas (parce que tout est possible), qu’est-ce que Mario Party ? pour faire simple, c’est un jeu de l’oie/party game dans l’univers de Mario. Le principe de base est le suivant : à quatre sur des plateaux divers et variés, on avance au gré des lancers de dés sur des cases bonus, malus ou évènements. À chaque fin de tour, on s’affronte dans des minis-jeux qui permettent de gagner un certain nombre de pièces ou d’étoiles et le but est d’être le joueur qui aura gagné le plus d’étoiles.

Ce qui fait tout le sel de la série, ce sont les mini jeux. Et Super Mario Party Jamboree n’a clairement pas fait les choses à moitié, en proposant plus de 112 mini-jeux répartis dans différents modes, sans compter ceux spécifiques à certains modes. Justement, les modes de jeux sont ici vraiment nombreux. Outre le mode classique, qui nous verra nous affronter sur 7 plateaux de jeu différents, on retrouve d’autres modes de jeux, tels que Cuisine en Cadence, Brigade Anti-Bowser ou bien entendu le fameux mode Koopathlon, sans doute la plus importante proposition de ce nouvel opus.

Il y a également d’autres modes sur lesquels on va revenir, mais d’emblée, il semble évident que Nintendo a mis le paquet pour ce qui est du contenu. Alors tout n’est pas parfait, tous les contenus ne se valent pas ou ont un intérêt somme toute limité, mais ils ont le mérite d’être là. De plus, les mini-jeux, répartis en 1 vs 3, 2 vs 2 ou chacun pour soi, sont, pour la plupart en tout cas, très funs et ont de chouettes mécaniques de jeux. Simple, mais efficace.

Mario Party jambon-riz

Super Mario Party Jamboree propose donc une pléthore de mode de jeu. « Cuisine en Cadence » vous convie à des mini-jeux culinaires en rythme, La Brigade Anti-Bowser est un mode coopératif où vous affrontez un faux Bowser, et ce, à 8 joueurs, au cours d’un match à 5 manches où il faudra alors vaincre l’ennemi de Mario en chargeant un canon avec des bombes, avant de balancer la purée. Entre chaque manche, vous allez coopérer sur des mini-jeux qui vous permettront de débloquer des items valables uniquement sur la manche suivante afin de faciliter la bataille, qui n’est pas aussi simple.

Comme on le disait, certains modes de jeux nous ont paru un peu plus limités en termes d’intérêt, et c’est notamment le cas pour l’usine de Toad ou encore les aventures aériennes. Dans le premier cas, il s’agit d’une succession de parcours consistant à faire passer une bille d’un point A à un point B et dans le second, un ensemble de mini jeux où il s’agira de voler en utilisant les joy cons comme des ailes. Ça a le mérite d’exploiter au mieux les capacités de la manette, mais ça devient assez vite lassant.

Super Mario Party Jamboree screenshot

D’ailleurs, au rayon des regrets, notons que ces jeux dits « dynamiques » ne proposent pas de paramétrages pour jouer en mode classique. Si vous ne jurez que par les minis-jeux, un petit tour sur la Marina devrait faire votre bonheur. Vous pourrez vous y affronter sur la totalité des minis-jeux, répartis ici en plusieurs catégories de matchs, que ce soit des défis chacun pour soi ou des matchs en équipes.

Mais le gros des nouvelles propositions est à chercher du côté du koopathlon. Le principe ici est très simple, mais surtout très fun : c’est un battle royale au cours duquel nous faisons la course contre 20 autres joueurs. On s’affronte sur une succession de mini-jeux et chaque pièce récoltés nous fait avancer d’autant de cases sur le circuit.

Attention toutefois à Bowser, qui viendra remettre de l’ordre en faisant reculer jusqu’à 40 cases tout perdant de ses jeux. Si en solo, le concept est un peu moins amusant, il trouve tout son intérêt en ligne. Notez d’ailleurs que la totalité des modes de jeux sont jouables en lignes ou en local jusqu’à 4 joueurs. En revanche, vous ne pourrez que jouer seul pour les joutes en lignes, ce qui est quelque peu regrettable pour un titre de cette trempe.

Servi sur un plateau d’argent

Maintenant que l’on a fait le tour sur les modes de jeux « secondaires », voyons en détail le mode classiques et il y a pas mal de choses à dire. Ici, ce sont 7 plateaux divers, dont deux repris d’anciens épisodes de l’ère N64. Des plateaux que vous pourrez en partie débloquer dans le mode quête et entraide, qui est un peu le mode histoire. On va revenir sur cette petite parenthèse, mais sachez d’abord que les plateaux sont très chouettes pour la plupart, avec de notre côté une nette préférence pour le centre commercial.

Si comme souvent chez Nintendo, la part d’aléatoire à son importance et que le dernier de la piste n’est pas fatalement le plus malchanceux (oh, regardez dans le ciel ! une carapace bleue…), alors vous serez heureux d’apprendre qu’un mode pro est de la partie. Ce dernier vous permet d’éliminer en très grande partie cette composante aléatoire, puisque vous n’avez pour commencer qu’une étoile bonus dont la condition d’obtention est précisée dès le début.

Vous pourrez également commencer la partie avec un objet de votre choix, les gains sur les cases chances sont limités à deux choix (10 pièces ou double dès), les boutiques ont un stock plus limité et le choix des minis jeux se fait via un système de vote (+ un tirage au sort pour départager d’éventuels votes égaux). Non pas que nous ne soyons sur un système ultra-stratégique, mais il n’empêche que ça suffit à limiter le facteur chance, qui peut se montrer par moment assez frustrant.

Un facteur chance qui intervient également avec ce qui donne son nom au jeu, à savoir notre camarade Jamboree. Il s’agit d’un associé incarné par différentes figures qui, une fois en votre compagnie, vous apporte différents avantages, comme le fait de doubler vos nombres d’étoiles ou de pièces, commun à tous les camarades Jamboree, mais aussi des avantages uniques, qui changent en fonction de votre camarade. Waluigi permet par exemple voler un certain nombre de pièces aux personnages devant lesquels on passe.

Mais le compagnon ne s’obtient pas en claquant des doigts et encore faut-il être en mesure de le garder avec soi jusqu’au bout. En effet, pour l’obtenir, il faudra dans un premier temps être le premier à passer devant et ensuite, gagner le mini-jeu proposé. Après quoi, tout adversaire vous doublant peut voler votre camarade. Donc là aussi, le facteur aléatoire reste quand même très présent. Ça reste un poil frustrant, mais ça accentue davantage le côté fun du concept. Pour finir sur les plateaux, on apprécie la possibilité de sauvegarder entre chaque tours.

On s’amuse comme des gens bourrés

Avant d’arpenter ces plateaux lors de ces traditionnels jeux de l’oie, vous pourrez aussi les découvrir et les apprendre dans un mode solo, « Quête et entraide ». Un mode par lequel vous êtes de toute manière obligés de passer pour en débloquer plusieurs d’entre eux. Ici, rien de bien sorcier, puisque vous pourrez vous déplacer librement sur le plateau.

Le but est de récolter un minimum de 30 étoiles, que vous obtenez soit en gagnant des mini-jeux, soit en rendant divers services pas franchement sorciers aux différents personnages que vous croisez en route. Outre le déblocage des différents plateaux, vous obtiendrez aussi diverses récompenses, notamment des éléments de décorations pour la Place Centrale (le hub du jeu, en gros) ou des cartes à personnaliser avec divers autocollants. Récompenses que vous pouvez aussi débloquer grâce à ce qui ressemble à s’y méprendre à un season pass (n’ayez crainte, ça n’en est pas un)

Comme tout titre de la licence, Super Mario Party Jamboree trouve principalement son intérêt en local. On regrettera à ce propos que des modes tels que Koopathlon ne permettent justement pas de se connecter à plusieurs dans une même pièce. Remarquez que quand on voit l’état des serveurs, ce n’est peut-être pas une si mauvaise chose…

Parce que oui, autant nous n’avons pas eu de problèmes à jouer à la plupart des modes en ligne, dont bien entendu le Koopathlon, autant quand il s’agissait de lancer des parties classiques, c’était la foire au lags. Si vous avez des amis sous la main et à vos côtés, ce n’est pas tant dramatique, tout du moins pour ce mode.

Mais autrement, il est vraiment temps que Nintendo trouve une solution pour rendre ses serveurs un peu plus costauds. Certes, comme la plupart des jeux multi Nintendo, c’est surtout en local que le titre trouve son intérêt, mais lorsqu’on n’a pas d’amis sous le coude, c’est toujours plus sympa de jouer en ligne à tous les modes et sans fioritures. Hormis, ca et comme souvent chez Big N, c’est joli, c’est coloré, c’est fluide, en docké comme en nomade, avec un aliasin à peine plus prononcé dans ce mode, bref c’est du tape-à-l’oeil sauce Mario et on adore.

Résumé de notre test de Super Mario Party Jamboree

Super Mario Party Jamboree, c’est le Mario Party qui aurait pu tomber dans la facilité, celui de l’épisode juste là pour contenter une Switch en fin de vie et auréolé d’un label « Quantité>Qualité ». Pourtant, et malgré certains contenus dont l’intérêt reste assez discutable, Nintendo ne s’est clairement pas moqué des joueurs. En mettant en place un mode pro qui vient casser le traditionnel facteur aléatoire de la série et avec son mode koopathlon, Mario Party voit sa formule bouleversée comme elle ne l’avait pas été depuis un moment.

Tout n’est pas parfait, et dans le lot des regrets, on pourra vociférer contre un mode en ligne complètement aux fraises quand on joue en mode classique. On regrettera un peu que les jeux « dynamiques » ne puissent pas être joués en mode classique (mais peuvent quand même être éliminés du lot avant chaque partie). Néanmoins, si l’on excepte ces quelques points noirs, on ne peut que s’incliner face à un défi globalement relevé avec brio : celui de donner un nouveau souffle et maintenir l’intêrét d’une série de party games vieille de 25 ans et 17 jeux.

Super Mario Party Jamboree est disponible depuis le 17 octobre 2024 sur Nintendo Switch

Les points forts :

  • Une pléthore de modes de jeux…
  • Plus de 112 mini jeux variés et funs
  • le koopathlon et son battle royale à 20 joueurs
  • le mode pro, pour celles et ceux que l’aléatoire dérange
  • Les différents plateaux et leur mécaniques de jeux, dont le compagnon Jamboree
  • techniquement et visuellement très agréable
  • La possibilité de sauvegarder entre chaque tours de jeux et reprendre la partie quand bon nous semble

Les points faibles :

  • …dont certains aussitôt vus aussitôt oubliés (Usine de Toad, Aventures Aeriennes...)
  • Pas de contrôles alternatifs pour les jeux à contrôle dynamiques
  • le mode classique juste injouable en online (lags etc…)
  • Impossible de jouer à plusieurs en local+ online

Kingdom Come : Deliverance 2 à la Paris Games Week 

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Lors de la Paris Games Week 2024, nous avons pu voir de nombreux stands, dont celui de Kingdom Come : Deliverance 2. Nous y avons découvert la démo du jeu

Kingdom Come : Deliverance 2 : Une démonstration courte mais informative  

Nous avons pu découvrir la démonstration du jeu, qui semble se dérouler au début de l’histoire. Hans Capon et notre personnage Henri, se font agresser. Une dame nous aide, mais Hans est dans un sale état. Le jeu démarre ainsi. Il faut aider notre ami. On apprend dès lors à utiliser les fonctions de base. Se soigner, se nourrir, se nettoyer, creuser, enterrer et cueillir. La démonstration durant 15 minutes, il n’a pas été possible d’en voir beaucoup plus.

Le système semble assez similaire au premier opus, mais il est visiblement amélioré. Lors d’interactions avec d’autres personnages, il est maintenant possible d’interagir en choisissant le discours ou la violence. Il y aura certainement d’autres nouvelles fonctionnalités, mais elles n’ont pas été aperçues lors de cette démonstration. Il en va de même pour le combat. En revanche, il est clair que le jeu sera plus facile d’accès aux nouveaux joueurs. En effet, le tutoriel permet vraiment de prendre le jeu en main, tandis que dans le premier opus, le joueur était plutôt lâché dans la nature.

Kingdom Come : Deliverance 2 sortira le 11 février 2025 sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series.

Test Call of Duty Black Ops VI, quand la gloire revient

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À chaque année son Call of Duty et après un Modern Warfare III qui a refroidi beaucoup de joueurs, Activision nous propose un épisode inédit de la série Black Ops. De loin la saga préférée de nombreux joueurs, il faut également savoir que c’est l’opus qui a eu le plus de temps de développement depuis de nombreuses années. Est-ce que Black Ops VI arrivera à réchauffer le cœur des joueurs ? C’est ce que nous allons voir dans notre test.

Black Ops VI

Case toi là et profite

Suite directe de Black Ops Cold War, vous êtes plongé au beau milieu de la Guerre du Golfe dans la peau de Case, dernière recrue du grand et légendaire Woods. De nouveaux venus, Troy Marshall, Sevati, une pro de l’infiltration et Félix, un crack de l’informatique, vont venir se greffer à votre équipe. Suite à une mission qui a dégénéré au Koweït, votre équipe est mise sur le banc de touche. Toutefois, vous avez appris quelque chose, une organisation clandestine s’est infiltrée dans les hautes sphères de la CIA et personne ne peut rien faire, sauf votre équipe.

Woods BO 6

Il n’en faut pas plus pour vous rendre dans une ancienne planque du KGB appelée la Tour. C’est une grande maison perdue au milieu de la forêt, loin de tout et riche en secrets, mais nous y reviendrons plus tard. La campagne est de loin l’une des meilleures de ces dernières années. Le rythme est intense et le scénario très bien ficelé et parvient même à nous surprendre de temps à autre. Vous pouvez compter 9 heures au grand maximum pour en venir à bout.

Black Ops VI travaille les choses en profondeur

Dans votre planque, l’une des premières demandes de Woods est de trouver de l’argent ou des infos à revendre durant vos missions afin d’améliorer votre lieu de vie. En effet, vous pourrez acheter trois aménagements, mais aussi des améliorations pour vous. C’est également un lieu d’échange dans lequel vous pourrez vous entretenir avec chacun de vos coéquipiers, et les conversations sont plutôt intéressantes. Par ailleurs, vous pourrez voir la maison changer au fur et à mesure que de nouvelles têtes se joignent à votre joyeuse bande. Malheureusement, on sent que cet endroit est sous-exploité. Il y a même un stand de tir sur lequel on ne peut pas tirer et c’est vraiment dommage.

En revanche, une chose est travaillée en grande profondeur et minutie, c’est la campagne et ses missions. En effet, ces dernières sont parfois longues, pouvant aller jusqu’à une heure facilement. Les événements s’enchaînent à un rythme plus que correcte, sans que cela soit trop rapide ou trop lent. La sensation de vivre une véritable aventure est présente et surtout, nous avons l’impression que nos actions ont du poids. Chaque enjeu de mission est expliqué avec soin et l’ambiance est tout simplement incroyable, surtout avec un casque. La preuve, le courage étant parfois en option dans une certaine mission, nous avons dû enlever le casque pour casser un peu l’immersion, afin de mieux respirer.

Par ailleurs, tout n’est pas question de force, car pour accomplir certains objectifs, il est important de savoir rester discret et silencieux. L’action et l’infiltration ne forment alors plus qu’un, obtenant un subtil mélange. D’autant plus que l’IA est bel et bien présente. Abattez un ennemi devant un autre, l’alerte sera donnée et vous serez traqué. Loupez votre tir, la traque vous sera également donnée. Oubliez de cacher un corps, le même châtiment vous attend. Surtout, ne vous laissez pas déborder. Dans cet opus, c’en est fini des PNJ passifs, vos coéquipiers changent réellement la donne et vos ennemis ont du répondant.

Black Ops VI

Toujours plus grand, toujours plus fort

Les zones de conflits sont immenses et peuvent proposer plusieurs approches pour éliminer le problème. D’ailleurs, il y a même une mission en monde ouvert dans laquelle plusieurs objectifs vous attendent. Attention, ce ne sont pas des objectifs pour faire joli, chacun d’entre eux vous donnera des récompenses alléchantes ou ont une raison bien particulière d’exister. Vous avez même le choix du véhicule que vous pouvez prendre avec des points de déplacement rapide. Rassurez-vous, il n’y a qu’une seule mission de ce genre sur la dizaine de proposées.

La campagne nous résiste ! Croyez-le ou non, même en étant en seconde classe, certains passages nous ont donné un peu de fil à retordre. Il arrive que vous soyez face à des dizaines d’ennemis, voire plusieurs dizaines parfois et de vous faire facilement déborder si vous ne faites pas attention. N’hésitez pas à faire appel à votre roue d’équipement pour vous en sortir parfois de manière pas très orthodoxe.

Black Ops VI

Il faut ce qu’il faut lorsque l’on voit que certains de nos adversaires ont carrément une jauge de vie, ou de résistance. Dans ces cas-là, la maîtrise de l’omnimouvement est décisive pour esquiver une attaque à la dernière seconde, ou se sauver plus vite d’un danger certain.

Vous l’aurez compris à travers notre test, cette campagne de Black Ops VI est une véritable réussite. Elle parvient à nous tenir en haleine tout le long. Cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas tant amusés sur une campagne signée COD.

Et le multijoueur dans tout ça ?

Seul ou à plusieurs, c’est toujours un plaisir de camper… pardon de faire mordre la poussière à ses adversaires. C’est à travers une dizaine de mods bien connus et deux autres moins classiques, ainsi que treize maps que le jeu débute.

Au niveau de l’arsenal, on garde la même tendance que les opus précédents. Vous obtenez que l’équipement supplémentaire en montant vos armes ou vos propres niveaux. Évidemment, pour débloquer tout un set (tous les chargeurs par exemple), il faut monter toutes les armes indiquées. Concertant les presets, on reste sur la table des cinq. Il vous est possible de choisir 5 améliorations de votre choix, pas plus.

On ne change pas une équipe qui gagne en gardant les objets offensifs et défensifs. Toutefois, une nouveauté majeure est à noter au niveau des atouts. Chacun d’entre eux est désormais associé à une spécialisation, choisissez la même pour les trois catégories et vous déverrouillerez un bonus de classe. Sans oublier les jokers que vous pourrez obtenir au fur et à mesure de votre avancée à travers les niveaux.

Multi BO 6

Tout n’est pas tout blanc, sinon ce ne serait pas un multijoueur de Call of Duty. Les spawns et toujours les spawns. Certaines maps sont relativement petites et parfois les obstacles inexistants entre deux points. Il n’est donc pas rare de se faire éliminer immédiatement après une réapparition, bien cela soit plus rare que dans les épisodes précédents. Les adorables cheaters que l’on adore tant (non) ! Bien que des résolutions aient été prises par Activision dans le courant de l’année pour endiguer ce fléau, force est de constater qu’ils sont toujours là pour nous pourrir nos parties.

Le zombie de Black Ops VI est un subtil mélange

La dernière version du mode Zombie de la franchise a laissé beaucoup de joueurs dubitatifs. Cette année, on revient à une version plus traditionnelle, tout en gardant une certaine liberté et ouverture de zone. On vous explique tout. Vous avez le choix entre deux cartes de tailles assez intéressantes, pour permettre une bonne exploration, mais assez restreinte pour que ce ne soit pas complètement ouvert. Vous pouvez explorer Liberty Falls, une petite ville de campagne et Terminus, une île pénitentiaire obscure. Grosse nouveauté, vous pouvez jouer en solo et quittez quand vous voulez en ayant la possibilité de sauvegarder.

Zombie BO 6

On retrouve les grands classiques de boissons pour nous booster, mais également les bubblegums nous donnant des capacités temporaires. Les secrets sont toujours de la partie et ces derniers sont assez nombreux. Par rapport au gameplay pur, on garde les armes accrochées aux murs, les coffres dispersés, l’argent à chaque non-mort tué, ou encore les composants pour améliorer vos armes.

Bien que les premières manches soient assez simples, elles deviennent plus compliquées à partir de la 10ème. Il faut être bien préparé et les extractions ne sont pas perpétuelles. Toutes les 10 vagues, vous pourrez vous rendre sur un point précis et demander un hélicoptère. À vous de survivre jusqu’à ce que votre véhicule salvateur arrive.

En somme, ce nouveau zombie regroupe les grands classiques du genre tout en gardant quelques touches du précédent. Quoi qu’il en soit, ce mode de jeu continue d’évoluer dans le bon sens en s’appuyant sur les erreurs de ses ancêtres.

Le résumé de notre test sur Black Ops VI

Call of Duty Black Ops VI place la barre très haut pour les prochains opus. La campagne est sensationnelle que ce soit au niveau du scénario ou des émotions qu’elle nous fait vivre. Il est incontestable que nous avons affaire à la meilleure campagne qui soit depuis des années. Le mélange action-infiltration est une grande réussite nous demandant d’être aussi bourrin que discret. Le zombie quant à lui reprend ses bases classiques, mais très solide tout en ajoutant quelques petites nouveautés bienvenues. Le multijoueur reste le multijoueur avec toujours les mêmes défauts et les mêmes points forts que d’habitude.

Call of Duty Black Ops VI est disponible depuis le 25 octobre 2024 sur PC, PS4, PS5, Xbox One et Xbox Series.

Points forts

  • Une campagne énormissime
  • Un challenge que ce soit pour la campagne ou le zombie
  • Une direction artistique sublime
  • Des doublages incroyables

Points faibles

  • La Tour est sous-exploitée
  • Toujours des bugs dans le multijoueur

Test life is Strange Double Exposure : Un plaisir retrouvé

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Produit par Deck Nine, Life is Strange Double Exposure est enfin entre nos mains. Le nouveau jeu interactif de la franchise Life is Strange, acclamé par les critiques, du studio Square Enix est-il sur la même lignée que les anciens jeux ? On vous donne notre avis dans notre test.

Maj du 29 octobre 2024 : nous avons pu parcourir l’intégralité des 5 épisodes grâce au code fourni par l’éditeur. En conséquence, nous avons mis à jour notre test, qui ne prenait alors en compte que les 2 premiers épisodes, jouables depuis le 15 octobre en accès anticipé.

Max est de retour

Après plusieurs trailers sortis récemment sur la toile, Life is Strange Double Exposure sort enfin en ce 29 octobre, près de 2 semaines après avoir dévoilé ses deux premiers chapitres en accès anticipé. On a pu donc parcourir l’intégralité de Life is Strange Double Exposure. Trois ans après le dernier jeu de la franchise : True Colors et neuf ans après le premier jeu, Square Enix fait plaisir aux fans de la saga et sort une nouvelle corde à son arc.

Quoi de mieux pour cela que de faire revenir la protagoniste principale du premier jeu : Max Caufield. L’héroïne tourmentée de la franchise est de retour avec plusieurs nouveautés. La première est que Maxine a changé. Exit l’université de Blackwell à Arcadia Bay, elle se retrouve cette fois plus âgée, à l’université de Caledon. Étudiante en photographie, elle apprend dans cette nouvelle école à vivre avec ses anciens traumatismes tout en grandissant. La seconde nouveauté au début du jeu est que ses pouvoirs ont disparu. Maxine est de nouveau normale. Tout du moins, c’est ce que l’on pense.

Une histoire étrange

Manette en main, on s’aperçoit tout de suite que Max est beaucoup plus mature. On la trouve avec sa meilleure amie, Safi. Qui sera par la suite au centre de l’histoire. Lors du premier chapitre, on suit nos deux protagonistes en train d’infiltrer un bowling désaffecté. On est tout de suite dans le bain avec ce qui fait le piquant du jeu : musique superbe en fond, photographie et mise en scène parfaite. Les doublages, dans notre session en anglais, sont d’ailleurs parfaitement calibrés. Les intonations sont excellentes et le change est bien donné. On avance, on interagit avec le personnage ou avec le décor. On retrouve le plaisir et l’on a l’impression d’assister à la suite directe du premier jeu de la saga Life is Strange.

Après cette entrée en matière pour vous habituer au gameplay, l’histoire se met assez vite en place. Notre héroïne découvre son amie Safi assassinée après une soirée (elle est décidément maudite). Elle doit alors faire le deuil avec les personnages de l’université lorsque Max découvre un nouveau pouvoir : le changement de ligne temporelle. On doit, par l’intermédiaire de ce nouveau pouvoir, mener l’enquête et découvrir qui a assassiné votre amie.

L’histoire est simple, mais très efficace. Au fil des épisodes, tout cela est bien ficelé pour vous tenir en haleine et vous donner envie de découvrir la suite, d’autant que quelques twists viennent ponctuer le récit. L’énorme force du jeu réside en sa capacité à s’attacher aux personnages. L’écriture de chacun des personnages du jeu est minutieuse et l’on s’attache au fur et à mesure des minutes des épisodes. On arrive à comprendre leurs émotions jusqu’à nous toucher personnellement. C’est exactement ce qui fait le charme de cette saga au scénario interactif. On regrettera peut-être que les derniers instants du jeu nous laissent un peu sur notre faim, tout en annonçant des choses assez excitantes pour la suite.

Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités

Venons-en au gameplay : rien de révolutionnaire dans Double Exposure par rapport aux précédents jeux. La façon de procéder est la même. Réussir des énigmes, interagir avec presque tout le monde ou les éléments du décor du jeu qui apparaissent à l’écran. Avancer, tournez-vous en cherchant les moindres indices qui vous feront avancer dans l’histoire est l’essence même du jeu. Soyons tout de même d’accord : ce n’est pas parce qu’il ne révolutionne rien, que la recette n’est pas bonne. On prend plaisir à arpenter les différents décors de l’université ou de la ville de Caledon. Les interactions sont simples, faciles et efficaces. Beaucoup de clins d’œils à la franchise sont glissés dans le jeu, mais beaucoup d’éléments du décor sont tout de même inintéressants. Ce qui peut agacer par moment sauf si vous aimez cliquer partout.

L’attrait principal du gameplay se situe surtout sur la capacité du pouvoir de la ligne temporelle. Vous aurez une fois le pouvoir apparu, des endroits précis, comme des sortes de porte, où vous pourrez switcher entre le monde où votre amie est morte ou celui où elle est vivante. Chaque timeline apporte une vision différente du décor et vous devrez résoudre des énigmes pour obtenir certains objets qui apparaissent dans une seule timeline. Une fois un objet récupéré, vous pouvez l’utiliser dans l’autre ligne temporelle pour faire avancer l’histoire. Le pouvoir est plutôt très bien utilisé tout au long de l’aventure.

Double Exposure est immersif

Le dernier point de gameplay important est le côté interactif avec les personnages. Vous aurez tout le long de l’aventure des choix à prendre lors des discussions avec vos amis ou ennemies. Chaque choix réalisé fera dévier l’histoire d’une certaine manière. Beaucoup de possibilités sont donc de la partie pour une toute nouvelle fin à chaque session.

À noter que certaines fois, on pourrait trouver une lenteur dans le rythme de certains passages d’épisodes, tout du moins jusqu’à l’épisode 3, ou tout s’accélère. Cette lenteur ne se ressent toutefois que manette en main, le but étant de fouiner les moindres recoins. On peut trouver également une redondance lors de l’utilisation du pouvoir. Sachant qu’il faut passer par des « portes » temporelles, il faut parfois utiliser des allers-retours incessants pour avancer dans l’histoire.

The life is… beautiful !

Le jeu est, en tout cas, très joli à l’œil. Les décors sont variés et peaufinés. Les arrière-plans le sont également, surtout les décors enneigés. On prend plaisir à regarder tout ça en nous baladant. Les visages sont d’ailleurs minutieusement travaillés et c’est un gros point fort du jeu. L’animation des visages rend l’immersion encore plus belle même si le visage de Max parait mieux travaillée que certains autres. Ils arrivent tout de même à faire retranscrire leurs émotions comme par exemple le dégoût ou la joie.

On en profite cependant pour préciser que pas mal de bugs techniques sont venus entacher nos sessions de jeu. Du clipping ainsi que des blocages du personnage contre des chaises. Des portes qui sont complètements ouvertes, voire déplacées. On espère une mise à jour rapide pour corriger tout cela.

En ce qui concerne de la bande-son, un point fort de la franchise en général, celle-ci est toujours aussi sublime. Des chansons reposantes, bien calquées sur le style d’un jeu narratif. La musique d’introduction « Someone was listening » de Dodie résume à elle seule toute la beauté de la BO de Life is Strange Double Exposure. Elle nous met même clairement dans l’ambiance des épisodes. On note également que pour la première fois une VF est disponible. Déroutant d’entendre Max au début, le doublage n’est pas toujours parfait, mais il reste efficace dans l’ensemble.

Lors de notre test, notre durée de vie a atteint environ 12h de jeu, en interagissant avec plusieurs détails des décors lors de nos sessions. Vous pouvez donc tabler entre 10h et 15h suivant votre manière de jouer. Ce qui est parfaitement raisonnable et dans la veine des épisodes précédents.Life is Strange Double Exposure screenshot ps5

Conclusion de notre test de Life is Strange Double Exposure

En reprenant la recette qui faisait le piquant des épisodes précédents, Life is Strange : Double Exposure à tout ce qu’il faut pour séduire les fans de la première heure, mais aussi les nouveaux dans le genre. Si vous aimez les jeux narratifs ou si vous voulez tenter de jouer à ce style de jeu. Foncez ! On entre dans un univers et une histoire où l’on s’attache facilement aux personnages. Leurs émotions s’ancrent en nous et on prend plaisir à naviguer dans l’univers de Caledon, et de tout ce qui gravite autour.

Deck Nine a réussi son pari de raviver la nostalgie avec Maxine Caufield à la baguette. Avec un gameplay réussi lors de l’utilisation des pouvoirs de l’héroïne, des décors époustouflants et une histoire qui se suit parfaitement. Si cette dernière s’achève sur des notes qui nous ont laissé quelque peu sur notre faim, c’est aussi pour s’ouvrir sur quelque chose qui s’annonce assez prometteur pour la suite. Et on a déjà hâte de découvrir tout ça.

Life is Strange Double Exposure est disponible depuis le 29 octobre 2024 sur PS5Xbox Series X/S et PC. Une version Nintendo Switch est prévue plus tard.

Points positifs :

  • Histoire immersive, avec des twists bien amenés et une fin ouverte prometteuse…
  • L’attachement aux personnages
  • Gameplay efficace
  • Une bande-son sublime
  • Les décors et visages des personnages réussis
  • Un doublage VO d’excellente facture et une VF efficace dans l’ensemble (et disponible pour la première fois dans la saga…)

Points négatifs :

  • … mais qui laisse un peu sur notre faim
  • Quelques bugs techniques
  • Rythme qui peut parfois paraitre lent
  • … même si cette dernière peut sonner faux par moments.

Microids : À la Paris Games Week 2024, l’éditeur français ne comptait pas se faire tout petit

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 La Paris Games Week 2024 a été l’occasion de mettre en avant l’industrie française du jeu vidéo. Parmi les stands présents pour représenter le drapeau tricolore, Microids avait droit à une place de choix, en faisant tester un petit panel de jeux, tels que le très attendu « Fourmis« . Alors que le studio récolte une réputation loin d’être idéale depuis quelques années, serait-il en passe d’en sortir grandi ?

Microids enchaîne les bides

C’est le pire que l’on puisse attendre d’un studio, quel qu’il soit. Depuis quelques années maintenant, les français de chez Microids empilent les déconvenues. En cause, la qualité de ses titres, toujours remise en question par les joueurs comme la presse. pourtant, on sent chez le studio cette envie de bien faire, de proposer des expériences à même de séduire un large public. Après tout, quel autre studio aurait eu le cran de créer un jeu de stratégie dans lequel on incarnerait des fourmis ?

De quel autre studio aurait-on pu attendre un jeu estampillé Goldorak ? ou la future adaptation de Cobra ? Deux titres inspirés de mangas, qui ont acquis un statut d’œuvre culte en France, au début des années 80. Le premier a malheureusement déçu les joueurs et la presse, un peu moins les fans nostalgiques. Le second, annoncé pour 2025, semble avoir été une déconvenue lorsque son statut de Metroidvania en 2,5D a été dévoilé. Pourtant, ce n’est pas comme ci d’autres avant eux avaient pensé à offrir des adaptations de ces univers. Et si c’était le cas, il faut vraiment remonter à plus de 30 ans en arrière.

De fait, on ne peut s’empêcher à une certaine injustice lorsque l’on voit la réputation du studio français. Déjà parce que ce dernier est rarement le premier à être évoqué lorsque l’on parle des représentants du jeu vidéo en France. On parle tout de même d’un développeur éditeur qui a commencé ses faits d’armes au tout début des années 80. Et est plus que jamais présent sur le devant de la scène aujourd’hui. Mais aussi parce que des faits d’armes, le studio en a justement. Le résumer à ses échecs nous semble un peu petit, sans mauvais jeux de mots. Entre autres, la série Syberia. D’autant que non, Microids n’a pas sorti que de mauvais titres au cours de ces dernières années.

Les Fourmis 2024 screenshot officiel Microids

Microids sur le point de grandir à nouveau ?

Malgré cette réputation très mitigée, la présence du développeur à la Paris Games Week 2024 à pourtant séduit beaucoup de monde. Si quelques titres étaient jouables sur leurs stands, tels que Les Schtroumpfs : l’Épopée des rêves, Space Adventure Cobra – The Awakening ou bien le remake de Little Big Adventure, la plupart des joueurs présents semblaient n’avoir d’yeux que pour le très prometteur « Les Fourmis« . Il faut dire aussi que visuellement, le titre, déjà adapté par les mêmes studios en 2000 et inspiré de l’œuvre éponyme de Bernard Werber, à déjà de quoi flatter la rétine. Sans parler du fait même d’incarner une fourmi.

Pour autant, cela ne veut pas dire que les autres titres présents au salon n’ont pas eu droit à leurs moments de gloire. Si le plus grand du public se tournait vers les minuscules petites bêtes, certains fans de la vieille école n’ont eu d’yeux quant à eux que pour Cobra. Par ailleurs, d’autres étaient aussi là pour essayer, en famille ou non, l’aventure des Schtroumpfs. De notre côté, nous avons essayé la plupart des titres présents sur le stand et nous avons été globalement séduits.

Mais ce n’est pas la question, ces retours feront l’objet d’autres articles. Ce que l’on retient en revanche, c’est qu’avec la variété des titres jouables, Microids confirme cette volonté de s’adresser à un public large. Un public réunissant les nouveaux joueurs comme les nostalgiques. Et ça, rares sont les studios qui peuvent s’en targuer. Même si ce n’est pas toujours avec toutes les clés de la réussite. Avec tout ça, on se dit qu’il est temps pour le studio français de revenir plus grand que jamais. Et ce dernier semble clairement vouloir s’en donner les moyens.

Little Nightmares III : on a essayé le jeu à la Paris Games Week 2024

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À l’heure où nous écrivons ces lignes, la Paris Games Week 2024 s’apprête à fermer ses portes. L’occasion pour nous de faire un bilan sur cette nouvelle édition et de revenir sur quelques titres que nous avons pu tester sur place. Little Nightmares III fait partie de ces jeux. Ce 3ème volet assuré par les équipes de Supermassive Games s’annonce t’il comme le cauchemar tant espéré ?

Une coopération rêvée

C’est durant environ une petite quinzaine de minutes que nous avons pu poser nos mains sur la manette et prendre le contrôle de, au choix, Low ou Alone. Le premier doit composer avec son arc, la deuxième avec une clé à molette. Dès le début, on reconnait sans peine l’identité visuelle de la série, mais aussi la patte de Supermassive, notamment dans la colorimétrie de l’image qui nous a semblé avoir ici une teinte plus froide, plus glauque. Mais en même temps, la présence de notre compagnon à quelque chose de plus doux. Comme une petite lumière dans un royaume de ténèbres.

Parce que vous l’aurez compris, oui, dans cette nouvelle aventure, nous n’aurons pas à traverser seul(e)s ce nouveau monde de cauchemar, ce « nulle-part« . Pour la première fois dans la série, une mécanique de coopération est mise en place. Vous pourrez donc faire l’intégralité de cette aventure avec un/e ami/e. La mauvaise nouvelle en revanche, c’est que contrairement à It Takes two, pour ne citer que lui, il n’y aura pas de mode local, puisque cette coopération nécessitera de passer par un mode uniquement en ligne. Néanmoins, contrairement à It Takes Two là aussi, ce mode à deux joueurs n’est pas forcé.

Vous pouvez choisir de jouer cette aventure seul et auquel cas, c’est l’IA qui se charge de prendre le contrôle de votre partenaire, et ce, avec une réactivité assez correct, du peu que l’on a pu constater. Les interactions sont d’ailleurs assez efficaces même si pour l’heure, on n’est pas vraiment sur l’inventivité d’un titre de Josef Fares. Mais il y a une vraie complémentarité qui se dessine entre Low et Alone et il nous tarde de découvrir plus en détail la relation qui les unit. En termes de gameplay, on va retrouver des mécaniques propres au genre. Ça pourra aller de se mettre à deux pour soulever une porte, ou bien demander à Low de faire tomber une caisse avec son arc, tandis qu’Alone pourra utiliser sa clé pour détruire des portes…

Un très léger sentiment de frustration

Si l’IA fait souvent le travail tout seul, elle laisse aussi parfois le joueur rappeler son camarade à l’ordre afin que ce dernier fasse ce qu’il a à faire. Dans ces cas, une simple touche suffit pour donner automatiquement la consigne. Si Little Nightmares III rattrape l’absence de son mode local par la possibilité de jouer seul, on aurait tout de même aimé que le jeu aille au bout de l’idée :  c’est-à-dire nous permettre de prendre le contrôle du second personnage à la volée, même le temps de quelque interaction que ce soit.

Du côté technique, le jeu tournait en 30 fps sur cette démo, mais il y avait aussi des éléments qui tournaient presque en stop motion. Mais contrairement à ce que ça peut sous-entendre, c’est très loin d’être un défaut. Puisque cette fluidité, associée à cette espèce de flou d’arrière-plan ainsi qu’aux capacités de la PS5 accentue le grain bizarre, cauchemardesque de l’image.

Alors peut-être que Little Nightmares III n’exploitera pas à fond son concept de coopération.  Mais elle a le mérite d’être là, on a très bien senti que cette coopération ne sert pas juste de gadget, mais pourrait constituer un moteur émotionnel dans la relation de Low et Alone.

Et si la série avait sa patte entièrement reconnaissable dans les deux premiers volets, le passage de flambeau au studio derrière Until Dawn et la Dark Pictures Anthology offre à cette troisième mouture (ici totalement indépendante des précédentes) une nouvelle identité visuelle peut-être plus glauque encore. D’excellentes premières impressions en somme, que nous espérons pouvoir confirmer dans le courant de l’année 2025.

Little Nightmares III sortira courant 2025 sur PS5 et PC.

Test Unknown 9 : Awakening – la surprise annoncée ?

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Le jeu d’action-aventure Unknown 9 Awakening, assez attendu depuis 4 ans depuis son trailer dévoilé à la Gamescom 2020, est donc enfin sorti. Développé par Reflector Entertainment, ce jeu solo a beaucoup d’espoir placé en lui. Que vaut-il réellement ? Suivez notre test de Unknown 9 pour le découvrir.

Un jeu avec une âme ?

Il faut le dire tout de suite. L’éditeur Bandai Namco a voulu créer un univers riche autour de ce projet. Un côté vidéoludique avec Unknown 9 Awakening, de l’autre un côté marketing avec des BD, romans, podcasts sortis autour de l’univers. Autant vous dire que l’éditeur japonais a voulu mettre les petits plats dans les grands et à plutôt intérêt que cela fonctionne.

Et c’est en sachant cela que l’on comprend pourquoi l’histoire du jeu est assez complexe. Vous êtes aux commandes de Haroona, une jeune Questor dans les années 1920, qui manipule des capacités ombriques. Ces pouvoirs lui sont conférés par son lien avec une dimension parallèle appelé « le Revers« . Après avoir perdu son mentor, elle part en quête de vengeance contre le vilain Vincent Lichter. Elle se battra contre son armée d’ascendants, groupe opposé à la Leap Year Society, parti dont elle trouvera des compagnons d’armes lors de son aventure. Au milieu de tout ça, les 9 inconnus qui protègent les secrets du Revers sont toujours présents pour éviter que les secrets du monde parallèle tombent entre de mauvaises mains.

Nous voila donc à débuter le voyage. Sur le papier, l’histoire et l’univers paraissent intéressants, mais on se rend vite compte que la transposition de ceux-ci sont plus complexes. Si l’on retrouve avec un vrai plaisir l’actrice Anya Chalotra (dont la popularité a fait un gros bond après qu’elle ait prêté ses traits à Yennefer dans la série Netflix The Witcher) dans le rôle de Haroona, on a quand même bien du mal à s’attacher à elle ainsi qu’aux autres personnages, tout comme à l’univers. La faute à une écriture et une introduction des personnages assez fouillis dans l’ensemble.

Tu veux la bagarre ?

Unknown 9 est bien un jeu d’action-aventure en vue à la 3ème personne. On se rend vite compte que nous sommes sur une formule assez vieillotte. Le concept est simple, on avance de façon linéaire dans un monde semi-ouvert. À chaque partie de map, des combats se mettent en place avec deux approches différentes : on fonce dans le tas ou on la joue discret.

Au fur et à mesure de l’aventure, on apprendra à dompter des nouvelles capacités pour combattre. Nous avons dit précédemment que la formule est datée, mais elle n’en est pas moins efficace.  On prend plaisir à avancer et frapper les ennemis. Les capacités, telles qu’éliminer par-derrière un ennemi ou prendre possession de leur corps pour frapper ses acolytes, sont intéressantes et agréables, manette en main. Tout comme l’utilisation des pouvoirs lors des combats au corps à corps, ou bien à distance, avec la possibilité de faire exploser des bombonnes de gaz.

Le gameplay est fluide, même si plus le jeu avance et plus la difficulté et les limites de celui-ci sautent aux yeux. La rigidité d’Haroona se fait de plus en plus accrue au fil de l’histoire, de même que les attaques se trouvent de plus en plus difficiles à placer. Combien de fois nous sommes-nous retrouvés bloqués et démunis à cause de cette lenteur face à des ennemis qui nous assènent de coups non-stop ? La difficulté est surtout flagrante lorsque vous faites face à des groupes d’ennemis. Impossible d’attaquer de front à cause de cette lenteur de gameplay. Les attirer ailleurs en esquivant à foison leurs attaques est la seule issue pour les séparer et les éliminer un par un.

La furtivité est une seconde option tout à fait louable et assez prenante. Les zones sont assez bien pensées pour réussir à jouer de cette manière.

Pour les joueurs compétitifs, le mode difficile amène une touche de challenge pour ceux qui le souhaitent.

Techniquement un peu juste

Concernant les graphismes, le jeu n’est pas moche, mais pas magnifique pour autant. Les paysages en arrière-plan sont très jolis et travaillés, notamment avec ces couleurs chatoyantes, qui donnent envie de s’arrêter pour contempler. Cependant, lorsqu’on est proche des textures, ça se complique. Des flous sont visibles sur les plantes ou décors lorsque l’on bouge et on retrouve un clipping assez prononcé. L’eau par contre reste très réaliste, mais le sentiment général est assez complexe à juger. Peut-être que le level design joue aussi sur le jugement en voyant ces sections semi-ouvertes défiler devant nos yeux. Un vrai monde ouvert aurait pu raviver l’aspect technique.

Les visages eux sont bien affinés et l’on reconnait aisément l’actrice qui incarne Haroona, mais on se dit que pour un jeu Next Gen, on s’attend à quelque chose d’un peu plus époustouflant. Sachant que d’autres jeux sont au-dessus en termes de graphisme que Unknown 9.

Pour ce qui est de la bande-son, c’est une petite déception. D’une part, il y a une absence totale de musiques marquantes, voire même pas de musiques du tout, puisque celles-ci se montre beaucoup trop discrète en toute circonstance, qu’il s’agisse de combattre ou d’avancer dans l’univers.

En tout cas, la VF est bien présente et elle se montre juste dans ses intonations, comme le jeu d’acteur. Quant à la VO, elle est également parfaitement calibrée. Aucun problème donc pour les doublages.

Durant notre test de Unknown 9, nous avons mis environ 9-10 heures de jeu. C’est très court de nos jours pour un jeu d’action-aventure. La durée peut augmenter en tentant de collecter les petits artefacts disséminés tout le long de l’aventure, mais celle-ci reste très basse.

Conclusion de notre test Unknown 9 : Awakening

Unknown 9 : Awakening ne restera malheureusement pas dans les annales vidéoludiques. On avait un peu d’espoir d’avoir une bonne surprise entre les mains en jouant à ce jeu, mais force est de constater que la déception est présente. Le jeu n’est pas mauvais en soi, on prend plaisir à utiliser l’héroïne et d’utiliser ses pouvoirs puisés dans le Revers. Cependant, le gameplay peut paraître frustrant en avançant dans l’aventure. Unknown 9 reste un bon jeu d’action, quoiqu’un peu court dans sa durée de vie, mais nous montre vite ses limites techniques.

Plusieurs aspects de ce jeu nous laissent sur notre faim. Dommage pour ce projet qui paraissait ambitieux sur le papier pour le studio japonais Bandai Namco. On a l’impression d’avoir un jeu vraiment daté dans sa forme. Une forte impression de déjà-vu qui nous laisse sans émotions particulières. En bref, un titre qui manque malheureusement d’âme malgré son potentiel et risque de se prendre un sacré… revers.

Unknown 9 : Awakening est disponible depuis le 18 octobre 2024 sur PC, PS5, Xbox Series.

Points positifs :

  • Des paysages et visages bien travaillés…
  • Une idée de gameplay original
  • La furtivité bien pensée
  • Une difficulté accrue pour les joueurs aguerris

Points négatifs :

  • … mais des décors de près très moyens
  • Techniquement limité
  • Une histoire lambda malgré un univers riche
  • Durée de vie courte
  • Une impression générale de réchauffée