Cela fait bientôt 4 ans que nous n’avons pas eu la moindre information concernant un potentiel futur Battlefield. Et pour être honnête, la raison et qu’à sa sortie, Battlefield 2042 a attristé beaucoup de monde. Suppression de campagne solo, armes et véhicules beaucoup trop avantageux pour certains cas, peu de cartes jouables et armes présentes,… Mais Dice n’a pas baissé les bras pour autant. Lentement mais surement, le jeu à enchainé ses mises à jour pour devenir meilleur avec le temps. Alors que la communauté retourne sur ce dernier opus, nous apprenons qu’un nouveau jeu est en cours de préparation, on vous dit tout ici !
Image représentative du jeu Battlefield 4
Vers un retour aux sources… Ou pas !
La série des Battlefield à réellement commencé son aventure dès 2002, avec Battlefield 1942. Créés par Dice et et édités par Electronic Arts, leur succès ont parcouru les époques. Ce jeu de tir à la première personne passe aussi bien par la première guerre mondiale que vers un futur non lointain. Mélanger conduite de tank, pilotage d’avions et la possibilité de jouer certaines classes de soldats en particulier était un renouveau. Effectivement cela impactait grandement le creux qui se formait entre leur concurrent direct, Call of Duty.
Ce jeu a longtemps fait parlé de lui, mais pas qu’en bien. En effet, le dernier opus de la série a longtemps été controversé par la communauté pour ses divers problèmes et manques. Cependant, il semble que Dice se rattrape en enchainant les mises à jour dernièrement. Mais c’est un ascenseur émotionnel que subit le peuple lorsque le PDG Andrew Wilson annonce que leur jeu en préparation sera « un formidable service en direct » selon un post de Geoff Keighley sur X.
Message de Geoff Keighley sur X « Lors de l’appel aux résultats d’aujourd’hui, le PDG d’EA, Andrew Wilson, a déclaré qu’il jouerait au prochain jeu Battlefield avec l’équipe de développement et que ce serait un « service live formidable ».»
Battlefield à l’écoute de sa communauté, rêve ou réalité ?
En effet, la renommée de Battlefield s’est faite à la fin des années 2000. Il s’agissait du temps où le troisième du nom entrait en scène suivie de près par Battlefield 4. C’est donc un retour aux sources que souhaite la communauté après avoir dernièrement joué aux époques de la première et deuxième guerres mondiales pour terminer par un jeu au regard futuriste. L’époque moderne qui se déroulait dans ce jeu est fort demandée par les joueurs après le « flop » de 2021.
Image provenant du jeu Battlefield 1
Ce n’est peut-être pas l’idée qu’envisage Dice au vu de leur post, car cela laisse à penser que le prochain opus sera identique ou presque au dernier en liste. Contentons nous d’attendre pour voir ce que l’avenir a à nous offrir. Dans tous les cas, le prochain Battlefield sortira probablement sur PC ainsi que sur Playstation 5 et Xbox Series.
Sorti avec un brin de retard pour éviter la petite bourrasque Hadès 2, The Rogue Prince of Persia a été lancé en ce 27 mai en accès anticipé sur PC. Nous avons pu le tester depuis quelques jours via un code Steam fourni par l’éditeur et il est temps de dévoiler notre test, provisoire, accès anticipé oblige, de cette nouvelle aventure du prince sous l’égide de Evil Empire, studio derrière Dead Cells.
Vivre, mourir, recommencer
Le concept de boucle temporelle à toujours fait partie de l’ADN de Prince of Persia. Alors quoi de plus logique que le genre Roguelite pour notre vaillant combattant de Perse ? Pour ce si logique et en même temps nouveau terrain de jeu, Ubisofta confié les rênes à Evil Empire, studio ayant œuvré sur l’un des meilleurs représentants du genre de ces 10 dernières années, Dead Cells. À peine quelques mois après la sortie du très réussi The Lost Crown, l’annonce de ce nouvel épisode estampillé Prince of Persia avait de quoi surprendre. Il n’en reste pas moins qu’Ubisoft semble vouloir remettre cette licence autrefois populaire sur de très bons rails, tandis que l’affaire n’a pas démarré sur les chapeaux de roue avec un remake pour Les Sables du Temps qui a vu son développement repartir de zéro.
Alors en attendant, nous avons droit à ce The Rogue Prince of Persia, qui entend bien conjuguer les mécaniques d’un Roguelite sauce Dead Cells à l’univers si familier du Prince de Perse. Et après une bonne dizaine d’heures de jeu, il nous faut dire que la recette fonctionne plutôt bien. Evil Empire opte ici pour une direction artistique minimaliste, tout en rose et en pastel, ce qui confère un certain charme sans non plus dénaturer l’ambiance orientale propre à l’univers de la série. Pour qui a parcouru en long et en large Dead Cells retrouvera beaucoup de similitudes dans ce Rogue Prince of Persia. Que ce soit les patterns des ennemis, le système de combat ou encore la présence de puits de téléportations, pour ne citer que ces éléments.
Du coup, on pourrait reprocher un certain manque d’originalité dans l’approche de Evil Empire, mais alors pourquoi faire appel à eux si ce n’est pas pour reprendre les éléments qui ont fait leur réputation ? Il ne faut pas croire pour autant que le studio s’est contenté de copier-coller ce qu’ils avaient déjà fait sur Dead Cells, puisqu’un rouage vient logiquement se glisser dans cette mécanique à priori bien huilée : le prince lui-même. Le personnage ayant depuis toujours certaines capacités acrobatiques, il était évident que le jeu allait les mettre en valeur d’une façon ou d’une autre. C’est notamment pourquoi The Rogue Prince of Persiaest l’un des Roguelites les plus verticaux qu’il nous ait été donné d’essayer.
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The Rogue Prince of Persia : aussi stratégique qu’acrobatique
Si à l’instar de Dead Cells, notre jeune prince peut effectuer une attaque à longue portée et à courte portée, il peut également compter sur ses capacités acrobatiques pour courir sur les murs et ainsi atteindre des zones autrement inatteignables. Ça ne semble pas très original dit comme ça, mais en termes de jouabilité, ça permet beaucoup de possibilités d’approche et ça limite la redondance, déjà assurée quelque peu par les combats. Et cette faculté à courir sur les murs, le prince peut l’utiliser pour se rendre dans toutes les directions possibles, si tant est qu’en bout de course, une plateforme est disposée.
Autrement, niveau combat, The Rogue Prince of Persia nous permet de lancer des attaques à distances, puissantes, mais qui ont besoin d’un cooldown, d’attaques au corps à corps qui permettent aussi de recharger les attaques à distances ainsi que d’une esquive et d’un coup de pied destiné à désarçonner les adversaires. La panoplie semble bien maigre, mais utilisée à bon escient, on se rend compte que l’aspect stratégique des combats est bel et bien présent. Le moindre coup infligé est extrêmement punitif, d’autant plus que la barre de vie n’est pas très élevée et les soins assez rares.
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On note d’ailleurs que les animations, très détaillées au demeurant, ne sont pas non plus très rapides pour un Roguelite, mais leur aspect presque saccadé passe très bien dans ce contexte stratégique. Profitons-en pour dire que nous avons parfois pris la fluidité à défaut, avec de toutes petites saccades par-ci par-là, mais globalement, vous n’aurez pas besoin d’une bête de course pour faire parfaitement tourner le jeu. Auquel cas, ce dernier vous propose 3 options en termes de fps, du 30, du 60 et de l’illimité.
Pour en revenir aux combats, il vaut mieux adopter les approches en fonction des situations : pour les ennemis dotés d’un bouclier par exemple, mieux vaut le briser très rapidement, en leur sautant dessus ou en poussant un ennemi sans bouclier sur eux par exemple. Les décors sont aussi un très bons moyens de passer rapidement sur les combats, en poussant les adversaires contre des pics par exemple. L’autre aspect stratégique vient aussi de médaillons que l’on peut porter au nombre de 4. Bien que peu variés, chacun d’eux apportent diverses aides en combats et bien placés, ils confèrent des bonus supplémentaires aux médaillons adjacents. Le but est alors de les placer stratégiquement pour faciliter notre exploration.
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Une narration qui s’étoffe au fil de l’exploration et du temps
Comme dans tout bon Roguelite, ce Prince of Persia propose une narration dont la richesse s’étoffe au fil de nos explorations, tant de l’espace que du temps. Bien sûr, s’agissant d’un accès anticipé, on se passera de juger définitivement cet aspect, comme tout le jeu d’ailleurs. Mais l’histoire de The Rogue Prince of Persia à l’intelligence de distiller ses enjeux de fils en aiguille. Lorsque l’histoire commence, on comprend au détour d’un simple monologue du prince que les Huns, aidés de leur magie chamanique, ont envahi la cité de Perse et qu’il en est en partie responsable. Pourquoi, comment ? Des réponses que l’on peut découvrir au fil de nos avancées et au gré des personnages rencontrés.
Ces pérégrinations sont aussi l’occasion d’ouvrir de nouvelles possibilités à chaque retour à l’Oasis, qui constitue le hub central. Concrètement, nous avons deux chemins qui s’ouvrent à notre prince, à savoir le camp de guerre des Huns d’un côté et le village de Zagros de l’autre. Il n’y a pas de tracé en ligne droite ou de chemins unique, le titre offre une grande approche de liberté grâce à sa verticalité et d’autres lieux sont aussi explorables dans chacun de ces deux chemins et mieux vaut en profiter pour découvrir l’histoire en profondeur ainsi que des éléments de gameplay qui ne se débloquent pas autrement. Ce qu’il vaut mieux aussi privilégier pour espérer vaincre les très rares boss du jeu (au nombre de 2), pour lesquels il vous faudra bien plus d’un run.
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Résumé de notre test de The Rogue Prince of Persia
En préambule de cette conclusion, nous rappelons encore une fois que The Rogue Prince of Persia est un accès anticipé. De fait, notre avis ne peut être définitif et globalement, c’est plutôt son potentiel que nous jaugeons ici. Et du potentiel, la proposition de Evil Empire en à assurément. En apportant au Prince de Perse toute leur expérience sur Dead Cells, les développeurs proposent une nouvelle aventure rafraichissante, bien que classique pour cette première incursion de la saga dans l’univers déjà saturé des Roguelites.
Une direction artistique assez unique faite de pastel, une musique exceptionnelle (on regrette juste l’absence d’un vrai doublage, mais pas au point de le noter comme un vrai défaut) et une variété d’approche, plus verticale que dans n’importe quel autre Roguelite: bien que limité dans sa proposition du fait de son statut d’accès anticipé, The Rogue Prince of Persia offre déjà une richesse potentielle, en termes de jouabilité et de narration, qu’il ne demande qu’à pleinement libérer au fil du temps. Vu le travail titanesque abattu sur Dead Cells, dont ils n’étaient pourtant pas les développeurs originaux, nous n’avons aucun doute sur les capacités de Evil Empire à offrir à terme cette richesse de jeu.
The Rogue Prince of Persia est disponible depuis le 27 mai 2024 en accès anticipé sur PC via Steam
Points forts :
La direction artistique tout en pastel et à la main
Une verticalité prononcée et bienvenue
un système de combat assez stratégique
Une narration qui se distille au fil des explorations et du temps
Les musiques au top, entre sonorités électriques et ambiance orientale
Une exploration très permissive
Le style acrobatique du Prince, parfaitement adapté au genre
Ça rappelle fortement Dead Cells
Points faibles :
La redondance propre au genre, forcément…
Le statut d’accès anticipé impose un contenu limité au lancement
Avec Paper Trail, le petit studio britannique Newfangled Games entend bien proposer un petit concept très ludique destiné à faire travailler nos méninges et notre intérêt pour l’origami. Pour autant, le jeu parvient-il à transcender son postulat de départ ? On voit ça dans les lignes suivantes, avec notre test de Paper Trail.
Paper M̶a̶r̶i̶o Trail
Et oui. Encore un jeu indé à concept. Les petits studios en sont friands et ça tombe bien, chez Actugeekgaming aussi. Alors forcément, quand on a l’occasion de tester une nouvelle potentielle pépite jouant sur la perspective 2D et les pliages, on saute dessus. Le fait que le titre soit sorti quasi en même temps que le remake d’un certain Paper Mario(test dans quelques jours) relève toutefois d’une coïncidence fort cocasse, au demeurant. Mais laissons de côté le plombier moustachu, celle qui nous intéresse aujourd’hui ne s’appelle pas Mario, mais Paige. Cette dernière, petite passionnée d’origami, se voit inviter à intégrer une université prestigieuse.
Seul problème : ses parents ne sont pas très ouverts à l’idée de la voir quitter le cocon familial, estimant la vie en dehors de la petite ville portuaire de Merigami bien trop dangereuse. Notre jeune étudiante en devenir ne trouve donc qu’une solution : fuir de chez elle et se mettre en route pour l’université. Si le procédé narratif est plutôt sympathique, celui-ci évoluant au gré de pages à manipuler (de façon très dirigiste cela dit), l’histoire en elle-même manque quelque peu de profondeur pour nous accrocher et rendre la galerie de personnages vraiment attachants, même si le studio à le mérite de tenter quelque chose à ce niveau. Toujours est-il que l’atmosphère, à la fois paisible et mystérieux qui s’en dégage, est très agréable.
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Un concept original…
Mais le plus important sur Paper Trail, ça reste tout de même son gameplay. Celui-ci se repose entièrement sur le principe de pliage façon origami. L’idée est très simple : notre Paige évolue dans des décors que l’on peut moduler à volonté (pas vraiment) en repliant les zones de jeux, qui sont en fait des pages de dessins 2D, afin de débloquer des passages, créer des chemins, ouvrir des portes, etc. Au début, le concept est, comme promis, très rigolo et plutôt inventif. D’autant plus qu’il faudra souvent se creuser la tête pour certains casse-têtes, qui mettent alors nos méninges à rude épreuve.
Néanmoins, ce petit jeu de pliage montre finalement assez vite ses limites. Non pas que l’on passe un moment bien désagréable, bien au contraire, ni frustrant d’ailleurs. Seulement, le gameplay ne s’avère pas aussi permissif que le principe ne le permet franchement. Il n’y a pas de chemins aléatoires, le jeu reste très dirigiste et le seul coté annexe repose sur des fragments d’origamis à trouver, pas franchement indispensables. Mais le véritable problème, et n’entendez pas par là une volonté de détruire un jeu au capital sympathie très élevé, c’est au niveau des touches d’actions, qu’on a connu plus ergonomique.
… sur le papier
Pour manipuler les pages, il faut pointer le viseur sur le bord que l’on veut plier et maintenir la touche ZR enfoncée tout en bougeant le joystick droit. C’est d’ailleurs là qu’on doit préciser avoir fait le jeu sur Nintendo Switch, car la console offre un avantage par rapport aux autres supports : l’écran tactile. En mode nomade, on peut en effet directement réaliser les actions en touchant l’écran, ce qui s’avère bien plus ergonomique en termes d’expérience. Au point que l’on croirait même que le jeu a d’abord été pensé pour les smartphones. Ce qui tombe bien, vu que le jeu est disponible sur smartphone, via la section gaming de Netflix.
La fonction tactile ne sert d’ailleurs pas juste à faire nos pliages puisque nous pouvons pointer un endroit précis pour que Paige s’y rende en toute autonomie, à condition que le chemin y soit débloqué. Pour faciliter quelque peu la tâche, les développeurs ont pensé à intégrer un système permettant de jeter un œil aux versos des plans pour nous aider à trouver un peu plus facilement les solutions. Et votre brave rédacteur les en remercie, finir l’aventure n’ayant pris que 10h. Par rapport aux 4h nécessaire pour finir l’aventure en ligne droite (estimation à la loupe), c’est plutôt honorable, non ?
Au total, ce sont 9 environnements plutôt variés et joliment dessinés que nous propose de traverser Paper Trail. Si l’ambiance visuelle est plutôt séduisante comme on le disait au début, niveau sonore, ça ne s’avère pas plus impactant et c’est un peu dommage. Les musiques, plutôt discrète, ne nous ont pas plus marqué que ça et le jeu ne bénéficie pas vraiment de doublage, exception faite de la voix off de l’héroïne, qui narre son histoire uniquement en anglais et pendant les cinématiques. Le reste de l’ambiance sonore fait correctement le taf, mais sans plus.
Résumé de notre test de Paper Trail
Paper trail n’est pas totalement l’expérience ludique que l’on espérait. Son concept, intéressant, a tôt fait de montrer un peu trop de limite, ce qui est aussi le même genre de reproche que l’on avait fait à Pepper Grinder. Contrairement à ce dernier, le titre du studio britannique Newfangled Games à le mérite de proposer une narration plutôt mignonne, à défaut d’être vraiment accrocheuse. Le titre peut également compter sur l’efficacité de ses casse-têtes et sur son ambiance paisible et mystérieuse à la fois pour séduire.
Nous n’en dirons peut-être pas autant sur la bande-son qui, sans avoir à rougir, ne propose pas non plus une expérience marquante. Mais pour son petit prix, c’est tout de même un petit moment de fraîcheur qui vous est proposé. Un jeu qui vous propose de faire travailler vos méninges pour un minimum de 4h. En revanche, il faudra passer outre le gameplay peu ergonomique pour totalement apprécier l’expérience proposée. Et si les possibilités sur Nintendo Switch permettent une meilleure prise en main, difficile de nous prononcer sur les autres supports.
Paper Trail est disponible depuis le 21 mai 2024 sur Nintendo Switch, PS5, PS4, XboxSeries, XboxOne, PC, Android et IOS.
Les points forts
Un concept plutôt accrocheur
Une ambiance à la fois paisible et mystérieuse
Une narration sympathique
Des casses-tête bien rodés
Visuellement joli
Les points faibles
Le principe aurait pu être bien plus approfondi
L’histoire manque d’un petit quelque chose pour la rendre accrocheuse
L’ergonomie manette en main, pas bien pensée et pas modulable (sauf sur écran tactile)
Au lendemain d’une masterclass qu’il a donné au Grand Théâtre Lumière, le créateur de la saga Star Wars, George Lucas, a été honoré au Festival de Cannesen recevant une Palme d’Honneur, qui lui a été remise par son ami de toujours Francis Ford Coppola.
George Lucas honoré au festival de Cannes
Ce samedi 25 mai s’est déroulée la cérémonie de clôture du Festival de Cannes. Peu avant que l’excellent Anora, de Sean Baker ne reçoive la très convoitée Palme d’Or des mains de George Lucas lui-même, ce dernier était honoré d’une Palme d’Or d’Honneur, remise par son ami de jeunesse, Francis Ford Coppola. Un moment assez chargé en émotions durant lequel Coppola, qui était également en compétition cette année avec Megalopolis, est notamment revenu sur la Genèse du grand projet de son ami. Car avant de songer à créer Star Wars, George Lucas se serait bien vu diriger une aventure de Flash Gordon. Une opportunité que les studios d’alors ne lui accorderont pas, faute de popularité.
Je me souviens de ce jour où les ayants droits de Flash Gordon ont jugé qu’il n’était pas assez important pour lui confier ce personnage qui faisait partie de son enfance. Il est venu me voir et m’a dit : » je ferai mon propre film et je l’appellerai Bataille des étoiles ou quelque chose du genre. Et c’est ce qu’il a fait, en prenant tous les risques. Félicitations mon cher George. Tes amis sont très fiers de toi, et le monde entier est aussi là pour te rendre hommage.
Une masterclass avant la Palme d’Or
La veille, George Lucas avait donné une masterclass de près d’ 1h30 au Grand Théâtre Lumière, à laquelle nous avons eu la chance d’assister. Répondant aux différentes questions de Didier Allouch, le créateur de la saga la plus mythique de la galaxie a livré diverses anecdotes sur sa carrière et sur sa saga star. Il a notamment donné son opinion sur le désamour du public pour la prélogie, qui a été réhabilitée depuis les très controversés épisodes produit sous Walt Disney. Ainsi, c’est selon lui parce que Star Wars a toujours été pensé avant tout pour le jeune public, que les fans, alors enfants, de la trilogie originale n’ont pas apprécié les choix opérés dans la prélogie.
Le papa de Luke Skywalker et Indiana Jones s’est également souvenu de son tout premier passage à Cannes. En effet, son premier film, THX 1138 avait été sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, mais la Warner Bros, qui produisait le projet, n’estimait pas franchement capital de débourser le moindre centime pour y envoyer l’heureux réalisateur et scénariste. C’est donc en toute illégalité et discrétion que Lucas s’est tout de même rendu au Festival, afin d’assister secrètement à la projection de son propre film. Ce qui ne l’empêcha pas de manquer sa propre conférence de presse, vu qu’il n’était pas au courant qu’il y ‘en avait une. Les temps ont bien changé depuis…
Les jeux de survie ont toujours le vent en poupe, mais beaucoup sont décevants. Le studio indépendant Odinsoft et l’éditeur Twin Sails Interactive ont quand même pris le risque de lancer Survival: Fountain of Youth et de se démarquer dans les titres du genre. En développement depuis 2022 et disponible en accès anticipé depuis le 19 avril 2023, voilà que le titre sort officiellement sur PC. Alors, est-ce que Survival: Fountain of Youth vaut que l’on sorte la grande voile pour lui ?
Un conquistador à l’aventure
Le jeu commence en disant que l’histoire est inspirée de faits réels, heureusement sans screamer comme dans les films d’horreur. Odinsoft s’est inspiré des aventures de Juan Ponce de León et de sa recherche de la fontaine de Jouvence. Survival: Fountain of Youth vous met dans la peau d’un conquistador qui prend la mer avec tout un équipage pour retrouver cette fameuse eau permettant d’atteindre la jeunesse éternelle. Malheureusement, le voyage ne se passe pas comme prévu et la flotte, composée de trois navires, se retrouve en pleine tempête et fait naufrage. Vous vous retrouvez seul sur une île des Caraïbes au XVIᵉ siècle et il va falloir y survivre.
D’ailleurs, cela ne sera pas simple entre le manque de vivres, les maladies et les animaux hostiles. Cependant, la survie n’est pas le seul but du jeu. En effet, tout en combattant pour votre vie, vous allez devoir suivre les traces des autres rescapés et essayer de retrouver des membres de l’équipage qui ont peut-être survécu. Pour ce faire, des indices sont éparpillés un peu partout sur l’archipel.
Plus vous avancez dans l’histoire, plus vous allez découvrir ce qui se cache dans les onze îles à explorer. Ainsi, vous allez en apprendre davantage sur les anciennes civilisations qui vivaient là-bas, résoudre des énigmes dans des grottes ou ailleurs, retrouver des notes d’équipage, apprendre des nouvelles choses utiles pour votre survie… Pour les plus curieux d’entre vous, les quêtes annexes sont tout aussi intéressantes que celles de la trame principale.
Îles paradisiaques version Koh Lanta
Le jeu se veut réaliste et le studio a opté pour des graphismes qui tentent de ressembler à la réalité. Dans l’ensemble, ce n’est pas mal pour un jeu indé : les textures sont correctes et le temps d’affichage des zones éloignées aussi. Ce n’est clairement pas le plus beau jeu de 2024, mais dans l’ensemble, les graphismes sont largement suffisants pour être immersifs. Peut-être que des graphismes à la Sea of Thieves auraient fait l’affaire. Là où le bât blesse, c’est au niveau de l’ambiance sonore. Certains animaux font vraiment des bruits très bizarres mais ils ont le mérite d’être reconnaissables. Vous savez quand vous avez affaire à un serpent ou à une harpie, ce qui est peut-être voulu par les développeurs pour nous préparer au combat. Cependant, augmenter le nombre de bruitages n’aurait pas été du luxe.
Le côté survie est également très réaliste. En fonction de ce qu’il vous arrive, vous allez avoir des altérations d’état, comme un nez qui coule si vous avez froid ou une légère insolation si vous restez trop au soleil. Ces états peuvent s’aggraver si vous ne faites rien. Par exemple, notre première partie s’est terminée car nous avions trop pris le soleil et nous n’avions rien fait pour nous protéger correctement. De ce fait, notre personnage était totalement brûlé et avait constamment soif. Impossible de trouver les ressources nécessaires à notre survie, nous aurions dû fabriquer des vêtements pour mieux nous protéger des rayons UV ainsi que des remèdes contre la chaleur.
Vous devez également surveiller 4 jauges sur le bas gauche de votre ATH qui donnent l’information sur votre santé générale, votre faim, votre soif et votre énergie. À vous de rechercher sur les îles de quoi satisfaire tout cela, mais ce n’est pas évident de savoir où chercher sans carte. En effet, Survival: Fountain of Youth ne donne pas les cartes des îles, c’est à vous de cartographier l’archipel pour savoir où se trouve telle ou telle ressource. Des arbres extrêmement hauts vous permettent d’avoir une meilleure vue sur la zone où vous vous trouvez. C’est un plaisir de se balader et de découvrir les différents endroits des îles.
Le mec est marin, maçon, cuisinier, bûcheron, un vrai survivaliste
En plus de l’aspect survie humaine, il y a également tout un côté pour améliorer votre confort sur les îles. Il existe un nombre énorme de ressources différentes et chacune d’elles sert à quelque chose. Par exemple, il y a bien une dizaine de sortes de bois différents, ce qui complique la fabrication de vos objets.
Une fois débarqué sur une île, il va vous falloir créer un campement où il vous sera possible de dormir à l’abri de la pluie et du vent si vous ne voulez pas tomber malade pendant que vous dormez. Le nombre de ressources que le personnage peut porter étant limité, vous n’imaginez pas le nombre d’aller-retour que vous allez devoir faire. Ce qui est dommage, car même si le jeu se veut réaliste, c’est juste barbant et frustrant de faire cinq fois le même trajet pour fabriquer quelque chose. Il est toujours possible d’améliorer les équipements, mais cela prend énormément de temps et les ressources en eau ne sont pas inépuisables. Il faut trouver le coin parfait pour s’installer et faire en sorte que les besoins vitaux soient vite comblés.
Afin d’augmenter vos chances de survie dans ce jeu totalement solo (eh oui, pas de co-op), votre personnage peut augmenter ses compétences lorsqu’il pratique quelque chose. Plus vous allez courir, plus vous allez améliorer votre compétence d’athlétisme qui augmentera votre agilité et votre endurance. De plus, Odinsoft a également implémenté dans Survival: Fountain of Youth une sorte d’arbre de talents qui vous permet de renforcer votre conquistador pour en faire un surhomme insensible à la soif, aux maladies et autres nécessités de la survie.
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En fait, tout prend du temps. Chaque action que vous allez accomplir demandera un certain laps de temps. Sauf que pendant ce laps de temps, non seulement la journée avance, mais vos besoins en nourriture et en eau diminuent. Avant de faire quelque chose, il vaut mieux y réfléchir à deux fois et se demander si cela en vaut vraiment la peine. Couper une noix de coco prend 5 min, fabriquer une corde en prend 30… Sachant que la corde est nécessaire pour beaucoup d’objets, vous pouvez passer une journée entière à faire des cordes. Outre cet aspect temps, le nombre de possibilités de fabrication est très élevé et pour les joueurs voulant s’investir longtemps dans Survival: Fountain of Youth, il est possible de faire de très beaux campements.
Saleté de faune
Les combats dans Survival: Fountain of Youth ne sont pas le point fort du jeu. D’abord, vous devez choisir une arme que vous devez fabriquer au préalable. Vous pouvez créer des haches, des arcs et pour les plus avancés des armes à feu. Mais la plupart des combats se font quand même avec un pic de bois, surtout au début. Ensuite, à vous de voir si vous préférez combattre à distance ou au corps à corps. Sachant que si vous essayez de combattre à distance, les animaux n’hésiteront pas à vous charger. Cependant, les mouvements sont très statiques et ne donnent pas du tout l’impression d’un affrontement fluide.
Certains animaux sont plus coriaces que d’autres et vous pouvez tomber nez à nez avec des coyotes ou des jaguars. La faune est assez diverse en fonction de l’île sur laquelle vous vous trouvez. Les animaux peuvent également vous infliger des blessures qui resteront comme un empoisonnement par les serpents, les scorpions ou les araignées ou encore des lacérations.
Conclusion sur notre test de Survival: Fountain of Youth
Pour un studio indépendant, Odinsoft a pu sortir un titre qui se démarque. Pour les fans du genre, c’est un jeu intéressant à découvrir. Même s’il est parfois redondant, le fait de terminer quelque chose, comme une enquête ou sa base, peut être très satisfaisant. Le côté survie est bien poussé et heureusement que le jeu propose différents niveaux de difficulté, car en normal, il se montre déjà pas mal corsé.
Points positifs
De nombreuse possibilité de création
Une histoire qui nous tient en haleine
Les îles différentes à découvrir
Points négatifs
Les bruitages
La physique pas toujours au rendez-vous
Le temps perdu pour chaque action
Survival: Fountain of Youth est disponible depuis le 21 mai 2024 exclusivement sur PC. Une sortie sur console est prévue par la suite.
Après une multitude d’indices et tout autant de leak, Activisiondévoile enfin le nom du prochain Call of Duty. Certes, nous savions le nom depuis un bon bout de temps, mais tant que la source n’est pas officielle, rien n’est certain. Après 2 années consécutives avec Mordern Warfare, voici un opus inédit Black Ops 6.
Tout est dans les détails avec Black Ops 6
L’annonce a eu lieu en toute discrétion sur X. Cependant, les posts à propos du jeux a venir étaient nombreux.
Cela confirme donc ce que les joueurs disaient depuis 4 ans. Cold War serait bel et bien le cinquième épisode de la saga et Black Ops.
De plus, plusieurs images promotionnelles sont été dévoilées mettant en avant quelques petits indices disséminés que seuls les plus attentifs et curieux peuvent voir.
Dans les fines écritures orange au-dessus du nom, on peut voir apparaître quelques informations venant confirmer les rumeurs de ces derniers mois. On peut apercevoir le mot Gulf, mais également une suite de chiffre.
Ce n’est pas tout ! Activision nous donne rendez-vous lors du Xbox Showcase du 9 juin 2024 à 19 heures, heure de Paris.
L’été est bientôt là, mais en attendant, de nouveaux sont prêts à vous séduire. Lesquels sont-ils ? Découvrez sans attendre la liste complète sur les sorties des jeux de juin 2024.
Les sorties des jeux de juin 2024
The Elder Scrolls Online : Gold Road– (PC / PS4 / PS5 / Xbox Series / Xbox One /Mac) 3 juin 2024
Cela fait maintenant 10 ans de TESO régale les joueurs et avec cet décennale, une nouvelle extension arrive. Cette fois-ci ce n’est pas une nouvelle classe qui fait son entrée mais le Scribing. Cela vous permets à partir d’un certain niveau de modifier les effets concrets de vos attaques en les customisant. On peut ainsi changer un sort à cible unique vers un sort à cible multiple par exemple. Découvrez également la région du Weald Occidental qui vous fera certainement penser à Oblivion.
Killer Klowns From Outer Space : The Game – (PC / PS5 / XboxSeries) – 4 juin 2024
Découvrez un tout nouveau jeu d’horreur asymétrique adapté du film éponyme des années 80. Choisissez votre équipe entre les clowns tueurs, ou les citoyens de Crescent Crove. Attention, les clowns ne sont pas le seul danger. Les extraterrestres sont aussi de la partie. Capturez-les ou tuez les avant que ce ne soit eux qui le fasse.
Destiny 2 : La Forme Finale– (PC / PS5 / Xbox Series / PS4 / Xbox One) – 4 juin 2024
La forme finale apparaît, une calcification cauchemardesque de la réalité créée par le Témoin. Lancez-vous dans une aventure périlleuse au cœur du Voyageur, mobilisez l’Avant-garde et mettez fin à la guerre entre Lumière et Ténèbres.
Découvrez le nouveau jeu de simulation de vie moderne se voulant très réaliste. Grandissez dans un monde ouvert, contrôler absolument tout ce qui vous plaît et créez un monde sur mesure dont la seule limite est votre imagination.
Les Schtroumpfs – Village Party – (PC / PS4 / PS5 / Xbox One / Xbox Series / Switch) – 6 juin 2024
Le Grand Schtroumpf est bien décidé à organiser une grande fête. Tous les autres Schtroumpfs sont mis à contribution. Ce sont pas moins de 50 mini-jeux, 19 Schtroumpfs jouables et 31 tenues différentes. Mais attention à Gargamel qui a eu vent de la fête et qui pourrait bien tout gâcher.
BêtaPath of Exile 2 – (PC / PS5 / Xbox Series) – 7 juin 2024
Lancez-vous pour la bêta du plus grand Diablo-like qui soit. Vous pouvez vous inscrire sur le site officiel et tenter votre chance pour mettre la main sur un accès en avant première pour les terres de Wraeclast. Ce ne sont pas moins de 13 classes qui seront disponibles et six actes pour une histoire complète et captivante.
Shin Megami Tensei V: Vengeance– (PC / PS4 / PS5 / Xbox Series / Xbox One) – 14 juin 2024
Découvrez la suite de l’histoire avec deux scénarios complets. De nouveaux ennemis, ainsi que de nouvelles zones et de nouvelles musiques feront leur apparitions. Protégez le monde du conflit perpétuel entre ange et démon, vous allez devoir prendre votre destin en main, quitte à prendre de lourdes décisions.
The Dark Side of Ceclon – (PC) – 20 juin 2024
Jensen, le seul survivant du crash de la navette Nexentia sur la planète CECLON. Seul, à des années lumières de toute vie humaine ! Faites face aux Nocturnes, des créatures primitives afin de ramener l’énergie Veka, le seul espoir de l’humanité.
Tout a commencé avec Miquella, le frère jumeau de Malénia. Ce dernier a déclencher une guerre entre les géants de feu et les humains menés par Messmer. Pendant que le tyran massacre les ennemis à tour de bras, l’Arbre-Monde se meurt petit à petit.
Super Monkey Ball Banana Rumble – (Switch) – 25 juin 2024
Faites la connaissance de AiAi et ses amis. Rejoignez jusqu’à 15 joueurs et prenez part à de nombreuses compétitions dans le seul et unique but de devenir la meilleure banane. Découvrez également son histoire avec une aventure contenant pas moins de 200 niveaux.
Luigi’s Mansion 2– (Switch) – 27 juin 2024
Revivez les chasses aux fantômes dans une nouvelle version remise au goût du jour. Explorer toutes les pièces pour trouver ce qui se cache dans les différents lieux.
Tchia est en réalité une légende racontée aux jeunes enfants de cet archipel. Il s’agit d’une jeune demoiselle élevée par son père sur l’île d’Uma, un petit bout de terre loin de tout. Leur seul contact avec le monde extérieur est un homme d’un âge avancé qui vient leur donner des provisions de manière régulière, mais aussi un ami de son père. Alors que la jeune demoiselle s’apprête à passer un nouvel anniversaire auprès des deux seules personnes qu’elle connaisse tout bascule.
Wanderer : The Fragments of Fate– (PC / PS5) – 27 juin 2024
Voyagez à travers le temps et l’histoire en immersion totale grâce à la VR. Découvrez Asher Neumann, un jeune homme qui hérite d’une mystérieuse montre-bracelet de son grand-père. Cet objet lui permet de voyager dans différentes époques. Il n’est pas toujours bon de fouiller dans le passé. Qui sait ce que trouvera notre héros durant ses voyages.
Découvrez les souvenirs de la célèbre famille Forger dans la peau d’Anya. La jeune demoiselle souhaite créer un livre souvenir. Plus cet objet précieux se remplira, plus vous pourrez voyager dans les souvenirs de la jeune fille.
Mieux vaut tard que jamais ! Étant à l’aube d’une nouvelle saga de The Witcher en commençant par le 4ème du nom, beaucoup espèrent y voir le retour de Ciri. Elle et Gerald furent des personnages emblématiques aux derniers opus. Mais toute la communauté ne connait pas encore la possibilité de jouer à ces jeux en y installant des mods. Et ces ceux-ci peuvent peaufiner ce jeu afin de le rendre nouveau aux yeux du joueur. Voyons comment s’occuper aujourd’hui de The Witcher 3: Wild Hunt !
La vie de sorceleur en HD, c’est mieux !
Image provenant du jeu The Witcher 3: Wild Hunt
The Witcher 3: Wild Hunt est un RPG en monde ouvert et riche en récits, sortit le 18 mai 2015 sur Steam. Il est développé et édité par CD Projekt Red, connu pour leur incontournable jeu Cyberpunk 2077, controversé puis apprécié par sa communauté.
Ce n’est plus un secret, les développeurs travaillent actuellement sur un 4ème opus. Ce qui lancera selon les rumeurs le début d’une nouvelle trilogie en incluant un nouveau personnage principal ( espérons Ciri ). Mais tandis que The Witcher 4 fait de plus en plus parler de lui, le troisième du nom n’est pas pour autant mit de côté. En effet, les mises à jour de grande envergure vont et viennent pour ce jeu et sont toutes aussi intéressantes les unes que les autres.
Image représentative du prochain The Witcher
Effectivement, en décembre 2022, c’est la mise à jour Next-Gen qui pointa le bout de son nez. Ceci proposa aux joueurs de Playstation 5 une adaptation du jeu au niveau qualité. cette dernière permet ainsi d’avoir un renouveau au jeu quant à ses détails et son graphisme. Ensuite vient la mise à jour Redkit, sortit ce 21 mai 2024. Celle-ci consiste à donner carte blanche aux créateurs de mod. Pour se faire, les mêmes outils que ceux qu’utilisaient CD Projekt Red pour la création de The Witcher 3: Wild Hunt y sont inclus. Ceci donnera une liberté sans fin aux créateurs et fournira beaucoup plus de mods avec beaucoup plus de facilité aux moddeurs !
L’ajout de mods n’a jamais été aussi simple sur The Witcher 3: Wild Hunt !
Certes, les preuves sont là, le jeux n’est pas abandonné par ses créateurs et continue de vivre. Mais n’oublions pas que nous avons à disposition la possibilité d’ajouter différents mods sur nos jeux. Cela permettant ainsi de vivre de nouvelles expériences sans y ressentir une lassitude à parcourir les mêmes choses aux nouvelles parties.
Ce tuto vous aidera donc à comprendre comment installer des mods sur le jeu afin de le rendre encore meilleur. En effet, beaucoup encore ne connaissent pas la bonne façon ni l’endroit où les trouver. Il en existe plusieurs et seul un exemple sera cité ici. Pour ceci, rendez-vous sur Nexus Mods. Il s’agit d’un site internet regroupant une panoplie de jeux vidéos. Tous disposent ici de créateurs de contenus proposant au site leur mods à télécharger de manière sûre et gratuite.
Une fois le site ouvert, il est primordial pour l’intéressé de créer un profil. Dans le coin supérieur droit, vous aurez donc la possibilité de créer votre compte. Indiquez donc ici votre adresse mail ainsi qu’un mot de passe. Une fois cela fait, Nexus Mods vous enverra un mail de confirmation que vous devrez ouvrir afin de valider votre compte pour de bon. Quand cela sera fait, cliquez sur la barre de recherche pour y taper le nom du jeu que vous souhaitez, pour aujourd’hui ce sera The Witcher 3: Wild Hunt.
Aperçu du site Nexus Mods
Une infinité de mods à disposition des joueurs, et gratuit !
Aujourd’hui, attaquons-nous à un mod bien connu des joueurs, le mod » The Witcher 3 HD Reworked Project » réalisé par Halk Hogan PL. Il s’agit d’un mod permettant un peaufinage important du jeu, le rendant ainsi beaucoup plus détaillé, mais plus gourmand également. Les textures et modèles ont été retravaillés tout en gardant leur style orignal.
Image représentative du mod The Witcher 3 HD Reworked Project
Image représentative du mod The Witcher 3 Reworked Project
Une fois la biographie du mod parcourue, si vous êtes décidé à le télécharger, il suffit de vous rendre dans la rubrique » Files » situé à droite de la description. Pour télécharger n’importe quel mod, un compte à créer sur le site est obligatoire, par chance, vous l’avez déjà créé ! Vous n’avez plus qu’à le télécharger en cliquant sur » Manual Download « . Ensuite, sélectionnez le plus important en donnée téléchargeable, c’est à dire le plus haut de la liste.
Image provenant du site Nexus Mods
Notez que vous devrez avoir un certain espace sur le disque nécessaire pour télécharger vos mods car certains sont gourmands et demandent beaucoup de stockage, la preuve avec celui-ci faisant 9,30GB.
Plus qu’un clic, puis rendez-vous au menu de The Witcher 3: Wild Hunt !
Une fois que le mod est téléchargé, la création du lieu dans lequel ce dernier doit être installé est primordial. Lorsque vous êtes sur votre bibliothèque de jeu dans Steam, faites un clic droit sur votre jeu. Glissez ensuite votre curseur sur » Gérer » puis cliquez sur » Parcourir les fichiers locaux « .
Plusieurs dossiers s’afficheront devant vous. Ne vous préoccupez pas de ceux-ci, contentez-vous de faire un clic droit, glissez sur » Nouveau » puis » Dossier « . Une fois cela fait, vous devrez donner un nom à ce dernier, appelez le » mods « . Vous venez de créer l’endroit dans lequel vous pouvez glisser le mod précédemment téléchargé !
Aperçu des fichiers de The Witcher 3: Wild Hunt
Retournez ensuite dans vos téléchargements sur votre PC. Lorsque vous avez votre mod en visuel, faites un clic droit dessus, puis cliquez sur » Extraire sous « . Une page s’ouvrira, et vous n’avez plus qu’à retrouver le dossier » mods » que vous avez récemment créé. Une fois que vous l’avez trouvé, rentrez dedans puis cliquez sur » Extraire ici « . Félicitation, vous avez installé votre premier mod !
Votre monde sera désormais différent !
Une fois votre jeu lancé, vous n’avez plus qu’à démarrer votre partie, aucun paramètre à modifier, cela se fait automatiquement ! Gardez à l’esprit que pour ce jeu, la méthode reste la même pour tous les autres mods, mais pour d’autre cela peut varier. En explorant Nexus Mods, vous constaterez qu’il existe des centaines de mods tous aussi différent les uns que les autres. Libre à vous de choisir lequel essayer !
Jusqu’à aujourd’hui, les mods ne sont uniquement disponibles que sur PC, la chance revient donc à cette plateforme, mais gardons espoir de voir un jour cela arriver sur console. Maintenant que vous avez connaissance de ceci, vous n’avez plus qu’à profiter en attendant l’arrivée d’une nouvelle histoire de sorceleur !
Senua’s Saga : Hellblade 2 vient de sortir. Le premier était une véritable pépite, qu’en est-il cette fois ?
Présentation de la série Hellblade
Le studio à l’origine de tout : Ninja Theory
Le studio à l’origine de cette série est Ninja Theory, fondé en 2000. Ils s’appelaient alors Just Add Monsters Ltd. Ils ont débuté avec un très maigre budget, mais ont grandi au fil des ans. Après plusieurs jeux tels que Kung Fu Chaos, Heavenly Sword ou encore Enslaved : Odysseyto the West, Capcom a confié au studio le développement de DmC : Devil May Cry, sorti en 2013. Sony obtient l’exclusivité temporaire de leur nouveau jeu annoncé lors de l’E3 2014 : Hellblade : Senua’s Sacrifice. Il est sorti en 2017 sur Playstation, 2018 sur Xbox puis 2019 sur Nintendo Switch. Bien que ce n’était pas le jeu ayant fait le plus de bruit à sa sortie, il a été très apprécié des joueurs. Xbox a annoncé le rachat du studio lors de l’E3 2018 dans le but de le rattacher à leur branche Xbox Game Studios.
Voici un court résumé du premier opus. Pour lire le résumé complet, rendez-vous ici. Senua est une guerrière picte du IXe siècle. Elle entend des voix qu’elle appelle « Furies ». Elle se déteste pour cela et se croit maudite. Son père a mis sa mère au bûcher pour la même raison et était violent avec sa fille. Senua a donc fui et a rencontré Dillion, son grand amour. Lorsque la peste est arrivée dans le village, elle est accusée. Elle s’est alors exilée. Après un an, elle est revenue, mais son village avait été détruit par des Nordiques. Dillion avait été tué. Détruite, elle a décidé d’emmener la tête de son amant avec elle et de marcher vers le royaume d’Hel pour libérer son âme. Après moult combats, elle a réalisé qu’elle ne pouvait pas le sauver, mais a accepté sa mort et s’est acceptée elle-même.
Toujours tourmenté : Senua’s Saga : Hellblade 2
Tout d’abord, avant de parler du deuxième épisode de la série Hellblade, il est bon de rappeler qu’un des thèmes centraux et principaux du jeu est la maladie mentale. Senua est atteinte de troubles psychotiques, elle perçoit le monde d’une manière différente. Elle entend des voix et peut se persuader de choses parfois fausses. Lors de la réalisation du jeu, le studio a consulté le professeur Paul Fletcher ainsi que des personnes atteintes de ces troubles. Ainsi, il faut garder à l’esprit que nous voyons le monde de Senua par ses propres yeux. Qu’est-ce qui est réel ou non ? Aucun moyen de le savoir et ça rend le jeu encore plus intriguant. Attention, de lourds sujets sont présents tels que la mort, le deuil, la torture, les différentes étapes de la vie, etc.
Nous retrouvons Senua, plusieurs années après, faite prisonnière par les Nordiques. Le bateau sur lequel elle est transportée s’est brisé à cause d’une forte tempête. Elle s’en est sortie de justesse. En voyant l’horreur de tous ces morts et de ceux tués sur la plage par les Nordiques, elle se met en quête de sauver le plus de rescapés possibles. Dans son périple, elle va rencontrer différentes personnes et situations et nous l’accompagnons toujours, témoins discrets de son histoire.
Un gameplay bien rodé mais morcelé dans Senua’s Saga : Hellblade 2
Des mécaniques de jeux ingénieuses et immersives
Senua’s Saga : Hellblade 2 est un jeu narratif, d’exploration et d’action. Le joueur doit avoir la sensation d’être Senua, de tout ressentir avec elle. C’est pour cette raison que la caméra est très proche du personnage, quasiment sur son épaule. Pour intensifier la proximité avec le joueur et l’immersion totale, aucune interface n’existe. Aucun tutoriel non plus. On découvre ce qu’il faut faire en jouant. Le jeu s’y prend très bien pour nous faire comprendre le fonctionnement des combats et des énigmes. Les voix dans la tête de Senua nous guident. Les combats sont d’abord faciles pour prendre le tout en main puis de plus en plus exigeants. Lorsqu’une nouvelle mécanique est ajoutée, il est assez facile de la comprendre soit par l’environnement soit par les voix.
Pareillement, les énigmes sont d’abord simples pour que le joueur saisisse la mécanique principale puis complexifiées au fur et à mesure. Le joueur n’est jamais mené par la main puisqu’il n’y a pas d’ATH, pas de vision d’aigle ni de points à suivre pour poursuivre l’histoire. Mais le jeu étant en couloirs, il n’est pas réellement possible de se perdre. Lorsque le joueur prend du temps à résoudre une énigme, les voix de Senua finiront généralement par le mettre sur le bon chemin. Donc l’univers est créé intelligemment, de manière à montrer la voie aux joueurs sans pour autant les prendre par la main.
Gameplay en main de Senua’s Saga : Hellblade 2
Le gameplay est assez simple, une touche pour activer/récupérer/monter ou descendre, le joystick (ou flèches et souris) pour se déplacer, l’autre pour changer un peu l’angle de la caméra. Une touche pour frapper les adversaires rapidement et une autre pour faire des attaques lourdes. Une gâchette haute pour parer, l’autre pour courir et enfin, les gâchettes pour se concentrer. La plus grande difficulté est de parer au bon moment pour pouvoir attaquer à plusieurs reprises l’ennemi. Il n’y a pas d’objet à utiliser pour se soigner, se fortifier, lancer sur l’ennemi, etc. Tout est épuré et cohérent par rapport au personnage et à son univers. Néanmoins, en échange, le jeu demande au joueur d’être précis et réactif.
1 de 3
Phase d'énigmes
Combats
Exploration
Mais un gameplay séquencé
La contrepartie d’un univers couloir et d’un gameplay organique et immersif, est le séquençage du jeu. Effectivement, il faut apprendre au joueur les mécaniques de jeu petit à petit, mais par répétitions. La conséquence directe est la division du jeu en différentes phases. Le joueur enchaîne phases de combat, d’exploration et d’énigmes dans tous les ordres possibles, mais jamais en même temps. Lors des combats, il faut enchaîner plusieurs ennemis sans pouvoir, ni se placer ni choisir qui on souhaite attaquer. Ils viennent à la file les uns après les autres. Il en est de même avec les énigmes où on va généralement résoudre deux ou trois salles d’énigmes d’affilé. Ce n’est pas vraiment gênant quand on joue pour l’aspect narratif et cinématique du jeu, mais ce n’est pas forcément au goût de tout le monde.
Un univers et une ambiance rarement égalés
Des graphismes à couper le souffle
S’il n’a pas toujours été possible de dire de tous les jeux récents à gros budget qu’ils étaient magnifiques, c’est pourtant le cas ici. La technique mise en œuvre est impressionnante et le résultat est au rendez-vous. Pour les différents personnages, de réels acteurs ont fait du stop motion avec des capteurs sur tout le corps, costumes et armes. Additionné à l’utilisation de l’Unreal Engine 5, on obtient des graphismes époustouflants. Et donc un réalisme des personnages rarement égalé. Le jeu se déroule en Islande et de nombreux paysages et références sont utilisés pour rendre les paysages du jeu épatants. En revanche, il faut un PC puissant ou la Xbox Series pour pouvoir profiter des meilleurs graphismes. Voici les spécificités de la configuration requise pour jouer au jeu.
1 de 5
Un régal pour les oreilles
Le studio a également pris grand soin des bruits et musiques qu’on entend tout autour du jeu. Les incluant parfois même dans le gameplay. Il est même conseillé de porter un casque pour pouvoir entendre les sons 3D, c’est-à-dire tout autour du joueur. Le studio a enregistré les sons avec des micros qui peuvent capter les sons de toute direction, cela rajoute à l’immersion. Cela dit, avec une bonne barre de son, les effets sonores et les musiques sont également incroyables.
Une rejouabilité inattendue
Cerise sur le gâteau, une fois le jeu terminé, vous pourrez refaire l’histoire avec de nouveaux « modes ». On ne vous en dit pas plus pour ne rien spoiler. Un article paraîtra à ce sujet pour vous aider à acquérir les différentes NG (New Game) mais le jeu en vaut largement la chandelle. Le jeu se finit assez rapidement, il faut compter environ 8 heures. Néanmoins, avec ces nouvelles fonctionnalités de rejouabilité vraiment bien pensées, vous aurez de quoi allonger votre temps de jeu.
Un tout magistralement orchestré dans Senua’s Saga : Hellblade 2
Forcément, puisque le gameplay, les graphismes et le sound design sont plus que bon, le résultat est un univers cohérent et envoûtant. Les combats sont haletants et anxiogènes. L’histoire est captivante et l’ambiance changeante. Au gré des humeurs de Senua, l’ambiance est parfois glaçante, effrayante ou encore calme. Tout dans le jeu représente la psychologie de Senua plus que le monde lui-même. On a l’impression de voir ce qu’est le monde du jeu, mais en réalité, nous n’en savons rien. Est-ce qu’on voit le monde tel qu’il est ou tel que Senua le voit, l’entend et l’invente ? Quelle que soit la réponse, le studio a peaufiné l’ambiance pour que son monde nous paraisse réaliste et pour assurer une immersion totale.
Senua’s Saga : Hellblade 2 est un jeu soigné à tester absolument
Ce deuxième opus de la série est très réussi. C’est un chef d’œuvre vidéoludique et une réelle expérience. Malgré tout, il est important de noter que c’est un jeu narratif avant tout, avec un rythme assez lent. Il faut donc apprécier la contemplation et de prendre son temps. Ça peut donc être un point négatif comme positif. Ce que le jeu raconte et montre fonctionne très bien, mais ne peut pas plaire à tous. Ceux qui n’ont pas été conquis lors du premier opus ne le seront sans doute pas par celui-ci. À l’inverse, les fans du premier jeu le seront certainement autant sinon plus par ce nouvel opus. Il est par contre indéniable que techniquement parlant, le jeu est poussé à son paroxysme. C’est véritablement l’un des jeux les plus impressionnants et immersifs à ce jour.
Points positifs
Un gameplay bien rodé…
Un rythme lent et contemplatif…
Des graphismes à couper le souffle
Une histoire prenante
Un sound design 3D très travaillé
Un univers particulièrement immersif
Points négatifs
…Mais morcelé en différentes phases
…Un rythme lent
Une durée de vie de 8 heures environ
Senua’s Saga : Hellblade 2 est disponible depuis le 21 mai 2024 sur Xbox Series X/S, Xbox Game Pass, Xbox Cloud Gaming, Windows PC et Steam. Microsoft nous a fourni le jeu, permettant la réalisation de ce test.
Ghibli, le légendaire studio d’animation japonais fondé en 1987 par HayaoMiyazaki et ToshioSuzuki s’est vu remettre en ce lundi 20 mai la Palme d’Or d’honneur, lors du Festival de Cannes, qui bat encore son plein sur la Côte d’Azur. Une première historique pour cette récompense, jusque-là toujours attribué à des personnalités. Ce n’était d’ailleurs pas le seul moment historique de l’évènement, auquel nous étions présents.
Une Palme d’Or d’honneur historique
L’évènement de ce lundi 20 mai au Festival de Cannes, ce n’était pas l’arrivée d’une grande star sur le Tapis Rouge ou la projection d’une avant-première d’envergure. Non, c’était la présence de GoroMiyazaki, réalisateur et fils du maitre de l’animation japonaise Hayao Miyazaki. Si ce dernier n’était pas présent, il s’est tout de même fendu d’un message vidéo humoristique pour remercier le public français et souhaiter « bon courage » à son fils qui a dû faire le déplacement.
De son côté, GoroMiyazaki, qui était accompagné du vice-président du studio et s’est vu remettre la récompense des mains du réalisateur espagnol Juan Antonio Bayona (Le Cercle des Neiges, Jurassic World 2) à tenu un discours plein de remerciement, tout en signifiant qu’aux yeux de son père, cela symbolisait la fin de sa carrière. Hayao Miyazaki considèrerait par ailleurs que l’âge d’or de l’animation japonaise est désormais passé.
Une mini-suite pour mon voisin Totoro
En guise de cerise sur le gâteau de l’évènement, Goro Miyazaki a sélectionné 4 courts métrages d’animation, destiné au musée Ghibli au Japon, pour les présenter en exclusivité au public français présent à l’évènement. Des courts-métrages aux tons et inspirations variées, tous écrits et réalisés par Hayao Miyazaki.
Parmi eux, nous pouvions retrouver Mei et le Chatonbus. Dans cette mini-suite de Mon Voisin Totoro, la petite Mei fait la surprenante rencontre d’un Chatonbus Ce dernier l’emmène pour une nouvelle balade aérienne nocturne, à la rencontre de sa famille et d’une autre créature qu’elle connait également très bien… Dans A la recherche d’une Maison, une randonneuse se promène et atterrit dans un petit cabanon abandonné et infesté par des bestioles. Ce court-métrage, un peu plus original, a pour particularité de proposer une bande-son entièrement faite à la bouche.
M. Pâton et la princesse œuf nous fait vivre les aventures d’un œuf et d’un pâton qui prennent tous deux vies et s’enfuient pour échapper à une dame-oiseau amatrice d’œufs au plat. L’univers du film semble clairement tiré du Château Ambulant. Enfin, Boro la Chenille relate les minis mésaventures d’une chenille qui profite de la vie et doit échapper à d’innombrables dangers dans ce qui lui apparait comme une dangereuse fôret, mais est en réalité un jardin. Un court-métrage qui reprend la même particularité sonore que A la recherche d’une Maison. Précisons encore une fois qu’il est inutile de chercher ces courts-métrages sur Youtube et autres réseaux sociaux. Hormis Mei et le Chatonbus, les trois autres n’étaient jusque-là jamais sortis du Japon et sont réservés au musée Ghibli, et il s’agissait ici d’une diffusion unique et exclusive destinée aux invités du festival.
Le rêve Ghibli
Rappelons que le studio Ghibli a marqué l’histoire du cinéma d’animation avec des œuvres toutes plus appréciés les unes que les autres. On y retrouve bien entendu la filmographie de Hayao Miyazaki, de Kiki la petite Sorcière au Garçon et le Héron, en passant par Le Château Ambulant, sans oublier bien sûr Le Voyage de Chihiro. Ce dernier ainsi que Le Garçon et le Héron, sorti l’année dernière, ont d’ailleurs tous deux remporter l’oscar du meilleur film animation.
Mais à côté, d’autres créateurs ont contribué à maintenir l’aura du studio. L’autre tête pensante était d’ailleurs Isao Takahata, qui nous a quitté en 2018. Ce dernier a marqué de son empreinte avec des œuvres tels que Le Tombeau des Lucioles ou le bien plus léger Mes Voisins les Yamada. Son dernier film, Le Conte de la Princesse Kaguya, qui reprenait un style artistique similaire à celui de Mes Voisins les Yamada, est sorti en 2014. Quoi qu’il en soit, pour reprendre les propos de Goro Miyazaki sur la scène du Grand Théâtre Lumière : » Le studio Ghibli continuera de créer des œuvres de rêve pour au moins encore les 40 prochaines années. » On n’en doute pas un instant.