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Test DOOM The Dark Ages: le Slayer frappe toujours plus fort

Cinq ans après la sortie de Eternal et ses DLC, le Slayer revient casser du démon dans DOOM The Dark Ages. Besthesda et id Software ont décidé de revenir dans un épisode qui reprend les codes d’un retour aux sources. Le slayer réussit-il sa seconde vie ? C’est ce que nous allons découvrir dans un instant.

DOOM The Dark Age

Le Slayer passe, les vivants s’inclinent

Préquel à DOOM 2016, nous retrouvons le Slayer asservi par les Makyrs. Par crainte de son pouvoir dévastateur, notre héros voit son esprit enchainé et est utilisé pour une seule chose : pulvériser les démons.

Sur l’ordre des prêtres, il est envoyé sur Argent D’Nur, planète-mère de l’empire Argenta, fief des Sentinelles. Connu et craint de tous ses habitants, il n’est pas traité comme un héros, mais comme une arme vivante redoutable, la solution ultime, un danger pour tout ce qui vit.

DOOM The Dark Age

Complot, trahison, guerre: cet opus est beaucoup plus scénarisé que ce qu’on a l’habitude de voir. Toutefois, cela ne casse absolument pas le rythme du jeu, les cinématiques étant assez courtes et importantes pour connaitre l’avancée de l’histoire. De plus, c’est un bon moyen de savoir comment le légendaire Slayer a fini enfermé dans son sarcophage, début de DOOM 2016. Découvrez les débuts du héros légendaire moderne durant la vingtaine d’heures que dure la campagne. Pour les curieux et complétionniste vous pouvez pousser jusqu’à 25, voire 30 heures pour réussir le 100%.

DOOM The Dark Ages revient à l’exploration

En soit les opus de 2016 et Eternal se concentraient surtout sur l’avancée à travers les différentes zones. Il était possible de trouver un petit secret de temps en temps sans toutefois devoir chercher bien longtemps. Plus simple, plus rectiligne et bien loin des épisodes des années 90.

The Dark Ages signe le retour des passages secrets, des clés à trouver pour accéder à certaines zones, le tout dans un environnement médiéval. Vous vous demandez le rapport ? C’est qu’il faut parfois prendre de la hauteur pour trouver certains accès. Presque tous les niveaux sur les 22 ont des secrets à trouver ainsi que des objets à collecter. Si certains sont optionnels comme les jouets, d’autres sont beaucoup plus utiles comme l’or, ou encore les rubis.

D’ailleurs, cette recherche ne sera pas forcément facile, car il y a souvent des détours et retours mais également la recherche de clés qui, parfois, sont un véritable casse-tête à dénicher. Le tout n’est pas de savoir où elles sont car on les aperçoit de loin, mais c’est surtout de savoir comment les atteindre. Les zones sont beaucoup plus vastes, parfois même immenses. Ce n’est pas du monde ouvert attention, on reste dans les classiques. Un peu de recherche, des démons et des objectifs ! Lorsque vous avancerez suffisamment dans le jeu, des missions secondaires seront disponibles et vous amèneront des récompenses pour chaque accomplissement. Évidemment, si vous loupez un objet ou une mission, vous pouvez parfaitement recommencer le niveau.

Les habitués ne seront pas déconcertés par l’arsenal terriblement efficace de base qu’il est possible d’améliorer pour causer encore plus de dégâts. Certaines munitions pourront même obtenir de nouveaux attributs pour infliger des dégâts élémentaires. On vous laisse découvrir lesquels, on va quand même vous laisser la surprise.

Bien entendu, vous n’êtes pas obligés de chercher les petits passages, mais pour le 100% et vous faciliter un peu la vie par la suite, c’est quand même vivement conseillé.

Un Slayer plus furieux que jamais

Les derniers épisodes nous avaient habitué à un Slayer agile, presque souple capable de découper du démon tel un avion de chasse. Durant notre test de DOOM The Dark Ages, nous avons constaté que la formule a quelque peu changé. En effet, nous sommes désormais dans la catégorie tank. Moins de sauts, pas d’esquives, mais un arsenal qui nous fait rêver et fait frémir vos adversaires. Que demander de plus ?

DOOM The Dark Age

Nous avons droit aux grands classiques, à savoir le shotgun, concasseur et autres. En revanche, ce qui change radicalement, c’est le reste. Tout d’abord le bouclier. Outil indispensable pour votre survie, il devient vite un élément majeur des affrontements. En plus de vous protéger contre les attaques, vous pouvez charger pour étourdir vos adversaires les plus robustes ou littéralement exploser les plus fragiles. Bien évidemment, à force d’encaisser des attaques votre protection devient inefficace durant un certain temps.

Ce n’est pas tout, après un certain nombre de niveaux accomplis, l’option tronçonneuse sera ajouté et là, toute la puissance du bouclier vous sera révélée. Vous pourrez le lancer pour trancher les plus petits et bloquer les plus grands durant quelques secondes pouvant être précieuses. Vous pouvez également renvoyer certaines attaques ennemies. Pour faire la différence, les rouges ne peuvent être renvoyées, simplement parées. Quant aux vertes avec le bon timing, le retour à l’envoyeur fera très mal.

La vermine, entendez pas là les démons de petite taille, peut parfois être envahissante. Prenez en compte que vous êtes un tank surarmé et boosté. Il arrive souvent que, lorsque vous arrivez devant une arène, vous soyez en hauteur. Prenez tout votre élan, sprintez et sautez au milieu de la mêlée. Vous n’aurez rien, mais le tri sera rapidement fait dans vos ennemis. L’onde de choc réduira les plus faibles en charpie et occasionnera des dégâts sur les plus gros.

DOOM The Dark Ages s’adresse vraiment à tout type de joueurs en termes de difficulté. Cela va du très simple, parfois un peu trop, mais idéal pour se détendre ou se mettre aux Fast FPS en douceur, à l’extrême. Plus vous mettrez de facilité, plus vous pourrez faire du sur mesure. En effet, vous pouvez régler vos dégâts subit allant jusqu’à -50% ou encore infliger des dégâts allant jusqu’à +200%. Autant dire qu’avec ce genre d’options, le combat contre l’enfer devient un jeu d’enfant. Ce qui n’est pas plus mal pour les non initiés.

Difficulté

Vous n’êtes pas qu’un Slayer dans DOOM The Dark Ages

L’un des ajouts majeurs de cet opus est la possibilité d’incarner autre chose que le chasseur légendaire. Pas de panique, c’est toujours lui qui est aux commandes.

Le premier est l’Atlan. Vous voyez le film Pacific Rim ? C’est exactement cela. Un immense robot conçu pour frapper et tuer d’énormes créatures. Dans ce cas, ce sont des Titans, des démons géants armés de massue quand tout va bien. Le second est le Dragon. Équipé de son armure spéciale, il est capable de tirer des projectiles pour détruire tout ce qui passe à sa portée ou de prendre en chasse des vaisseaux.

D’un côté comme de l’autre la prise en main est rapide, avec un bestiaire et des décors en perpétuelles évolutions. On sent que l’équipe de développement a bien travaillé cette nouvelle partie, car elle s’intègre parfaitement au jeu et à son histoire.

En revanche, il y a bien quelques bémols. Le premier est sur le côté graphique. Les cinématiques sont splendides, mais lorsque l’on repasse en jeu, c’est un peu une douche froide. On est beaucoup plus proche d’un style de l’opus de 2016 avec moins de détails, que ce soit les décors, les armes ou les monstres, que dans Eternal, où les détails étaient davantage présents, rendant le jeu somptueux.

Pour ceux qui cherchent à atteindre le 100%, vous aurez besoin de votre carte, les zones étant beaucoup plus grandes. Le hic, c’est que le Slayer se bloque presque à chaque fois une fois revenu au jeu. Vous devez forcément faire un pas de côté ou un saut pour le sortir de son immobilisme.

Par contre, pour la bande-son, préparez-vous à bouger la tête sur des rythmes endiablés. Le doublage français est également de très bonne qualité. Les acteurs prennent vraiment leur rôle à cœur afin de donner plus de vie à ce titre.

DOOM The Dark Ages sera disponible dès le 15 mai 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series.

Le résumé de notre test sur DOOM The Dark Ages

DOOM The Dark Ages est un retour aux sources avec le retour de l’exploration et des cartes à trouver pour débloquer tous les secrets. Bien entendu, ceux qui veulent foncer droit devant peuvent également le faire. Les néophytes du genre, ou ceux qui veulent juste profiter de taper sur des démons sans avoir de grandes résistances trouveront sans aucun doute leur bonheur avec une difficulté modulable tant que vous êtes en facile. Bien évidemment, ceux qui aiment le chalenge trouveront également leur compte dans les modes les plus hardcores. L’insertion du bouclier a vraiment été pensé en profondeur et est multifonction. Un véritable couteau suisse. Vous pouvez vous protéger des attaques, mais également renvoyer des projectiles, charger avec celui-ci pour éclater vos ennemis, ou encore le lancer pour découper vos ennemis ou les étourdir. L’une des grandes nouveautés est également la possibilité de vous mettre aux commandes d’un Dragon ou d’un Atlan. Cela rajoute vraiment une nouvelle dimension au gameplay, permettant de diversifier des habitudes déjà bien ancré pour les habitués de la saga. En somme cet opus reprend les codes des années 90 avec le retour de l’exploration tout en modernisant son jeu pourtant déjà bien huilé.

Points forts

  • Les Atlans et le Dragon
  • Une difficulté personnalisable
  • Un bon doublage français.
  • Le retour de l’exploration
  • Un bouclier extraordinaire

Points faibles

  • Des graphismes en dessous de Eternal 
  • Le Slayer qui se bloque dès qu’on ouvre la carte

GTA VI: visite de Leonidas

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En attendant de pouvoir poser nos valises à Vice City dans GTA VI, Rockstar nous propose de visiter l’état de Leonidas. L’éditeur dévoile en effet quels seront les principaux lieux que les joueurs pourront arpenter dès le 26 mai 2026. On vous montre tout ça.

GTA VI: le tour de Leonidas

Dans GTA VI, les joueurs feront leur retour à Vice City, ville cœur de Leonidas. Mais cette fois-ci, le voyage ne se limitera pas à la ville inspiré de Miami mais bien de faire le tour de la Floride, rebaptisé ici Leonidas. De la Capitale du glamour à l’archipel paradisiaque des Leonida Keys en passant par les étendues sauvages des Grassrivers, c’est partie pour la visite.

Vice City: la capitale du soleil et de la luxure

Vice City concentre le meilleur et le pire de Leonidas en une seule ville. Glamour, effervescence et cupidité en sont les maîtres mots. Chaque quartier à son identité unique. Offrez vous de belles contrefaçons dans les marchés au puces de Tisha-Wocka, savourez le luxe des hôtels de Ocean Beach et montez à bord d’un paquebot de milliardaire au port de Vice City,  la capitale mondiale des croisières.

Vice City GTA VI screenshot officiel

Leonida Keys: les portes du paradis

Ici, c’est tenue décontractée pour tout le monde. Archipel tropical situé au sud de Vice City, découvrez-y ses bars, prenez un transat, savourez un cocktail et profitez de quelques activités nautiques mais attention. Malgré leurs apparences, même les eaux les plus belles peuvent abriter de terribles dangers pour l’homme…

Leonida Keys GTA VI screenshot officiel

Grassrivers: la mangrove hostile

Loin du tumulte luxueux de la ville ou des bars à cocktail de Leonida Keys, vous préfererez peut-être arpenter les étendues sauvage du bayou ? La région de Grassrivers vous en donnera l’occasion. Mais prenez garde lorsque vous naviguerez dans les eaux marécageuses. Si les alligators constituent la principale source de distraction, d’autres dangers bien plus hostiles peuvent se cacher dans les hautes herbes et autres surfaces…

Grassrivers GTA VI screenshot officiel

Port Gellhorn: la zone des nantis

Ici, les commerces et les parcs d’attractions sont depuis longtemps desertés et les hôtels de luxe de Ocean Beach cèdent leur place à des motels misérables. Mais ses habitants y’ont quand même trouvé le moyen de faire prospérer l’économie. Le secret d’une expansion en plein boom ? La bière et les boissons énergisantes. Et le portefeuille de quelques malheureux visiteurs…

Port Gellhorn GTA VI screenshot officiel

Ambrosia: la richesse de Leonidas commence ici

Ambrosia est l’exact opposé de Port Gellhorn. Ici, le marché est en plein essor. Les locaux ne manquent pas de travail dans cette ville raffinée, en partie grace à l’activité de l’usine Allied Crystal, spécialisée dans le sucre. Les valeurs d’antan y’ont toujours cours et les gangs de motards sont là pour fournir tous les besoins.

Ambrosia GTA VI screenshot officiel

Mont Kalaga: la nature sauvage

À la frontière nord de Leonidas, profiter d’une visite grandeur nature au parc national du Mont Kalaga. Dans ces étendues de verdures et de montagnes, vous pourrez vous adonner à la chasse, à la pèche ou encore à la randonnée. Et vous pourrez vous rendre dans les sous bois verdoyants et luxuriants pour y partager vos trouvailles avec certains paranoïaques et autres adeptes du mysticisme, qui ont choisi de fuir le regard du gouvernement.

Mont Kalaga GTA VI screenshot officiel

Critique Destination Finale: Bloodlines- dans la (haute) lignée

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Après presque 15 ans, la saga la plus mortelle du grand écran fait son retour avec Destination Finale: Bloodlines. Concept rafraîchit et famille en proie à un macabre destin, que vaut ce sixième opus ? Réponse dans notre critique de Destination Finale: Bloodlines ci-dessous.

Critique Destination Finale: Bloodlines joue sur les morts

15 ans d’attente, c’est long pour une saga horrifique lucrative. Mais il faut dire qu’après le 3ème film, pour lequel James Wong, concepteur de l’idée initiale (c’était d’abord pensé comme un épisode de X-Files) était revenu, les 2 films suivants avaient eu du mal à trouver écho auprès du public. Entre un 4ème opus totalement antipathique qui ne se reposait que sur sa 3D comme argument commercial et un cinquième qui sentait le rechauffé malgré l’inventivité des morts et l’idée de jouer sur le code moral, il était peut-être temps d’enterrer la saga. Mais 15 ans plus tard, après diverses complications, celle-ci sort enfin d’outre-tombe.

Sentant qu’ils ne pouvaient pas rester sur le concept éculé de base, les scénaristes ont apporté des idées qui permettent de donner une nouvelle dynamique à une saga qui en avait de toute évidence besoin. Que se passerait-il si quelqu’un parvenait à tenir la mort en échec jusqu’à la fin de ses jours ? Elle s’en prendrait à sa descendance. Voilà l’amère expérience que vit Stefanie, 18 ans, quand elle réalise l’origine de ses cauchemars incessants.

Dedans, elle y voit sa grand-mère, dans sa jeunesse mourir dans l’effondrement d’une tour. Lorsqu’elle réalise que cette dernière a echappé à ce destin pourtant inéluctable,  elle sait que ses heures et celles de sa famille sont désormais comptées. Le changement intéressant dans cette approche, c’est que ca permet de créer une meilleure dynamique entre les personnages. Un postulat qui sera par ailleurs le prétexte d’une séquence d’hôpital qui risque bien de compter parmis les plus mémorables de la saga.

Destination Finale Bloodlines julia Campbell screenshot officiel

Un sixième opus paranoïaque

Chacun veut essayer de prendre soin de chacun et l’empathie générale se ressent aisément. Pour autant, le film échoue à rendre son casting suffisamment attachant pour que leur sort ne nous rendent pas indifférent. Mais les producteurs ont bien compris que derrière cet habillage,  c’est surtout pour voir quelles idées aussi ingénieuses qu’absurdes ils nous ont concoctés. Le film ne lésine pas sur les effets graphiques et une fois encore,  la mort brille autant par son ingéniosité que par son humour bien à lui.

Là où ce Destination Finale Bloodlines sait aussi faire la différence, c’est dans son climat de malaise qu’il parvient à instaurer du début à la fin (qui reste franchement prévisible pour le coup). De la séquence d’ouverture dans cette tour d’une hauteur vertigineuse (la mise en scène joue vraiment bien dessus) à son plan final, le film maintient un état de tension palpable qui aggripe pour ne lâcher que rarement le spectateur.

Destination Finale Bloodlines screenshot William Buldworth

Résumé de notre critique Destination Finale: Bloodlines

Pour son retour sur grand écran, Destination Finale Bloodlines rafraîchit intelligemment un concept que l’on pensait usé jusqu’à la corde. Une idée qui permet de pousser plus loin encore le mythe autour de la mort et ce qu’elle à accompli durant toute la saga. En tournant cette fois-ci autour d’une famille, le film parvient à créer une dynamique que seul le premier film avait alors su instaurer, à l’exception que le détachement est un peu trop prononcé pour que l’on ressente une véritable empathie pour les personnages. Il y a également de rares sursauts de poésie dans cette danse macabre, comme lorsque le regretté Tony Todd revient une dernière fois dans le rôle de l’énigmatique William Buldworth.

Mais ce sixième opus joue intelligemment sur les codes de la saga pour offrir des scènes de morts particulièrement graphiques et encore une fois ingénieuses, avec ce mélange d’ironie, d’absurde et d’humour noir dont les producteurs nous ont si souvent habitué. Mieux encore, puisqu’il ne se contente pas d’aligner les décès, mais le fait dans une construction qui maintient une tension permanente du début à la fin, ce qui manquait franchement à la saga depuis le 3ème film. En bref, un film qui s’inscrit dans la haute lignée de la saga.

Destination Finale Bloodlines sortira le 14 mai 2025 au cinéma.

GTA VI: le tour du casting

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Rockstar s’est montré assez généreux avec le second trailer de GTA VI. En parallèle de la bande annonce,  l’éditeur à mis en ligne plusieurs informations sur le jeu qui, pour rappel, est désormais annoncé pour le 26 mai 2026 sur PS5 et Xbox Series. On commence le tour du propriétaire avec le casting.

Présentation des 8 personnages centraux de GTA VI

On le sait depuis longtemps,  GTA VI nous permettra de vivre les tribulations de Jason et Lucia. Ce couple de Bonnie and Clyde sauce GTA vont se retrouver tout deux au cœur d’un complot qui s’étend à travers tout le pays le plus ensoleillé d’Amerique et devront litter ensemble pour espérer s’en sortir. Mais bien sûr, d’autres personnages qui s’annoncent haut-en-couleurs graviteront autour d’eux. Voici donc la liste, probablement non exhaustives des vedettes du jeu.

  • Lucia Caminos

Nous faisons la connaissance de Lucia, l’un des 2 protagonistes du jeu, tandis qu’elle purge une peine de prison pour son passé criminel. Alors qu’un coup de chance lui permet de quitter la prison de Leonida, d’où elle purgeait sa peine, sa rencontre avec Jason Duval pourrait lui permettre d’avoir la vie heureuse qu’elle s’est promise avec sa mère lorsque tout deux ont quitté Liberty City, durant l’enfance.

Lucia Camino screenshot GTA VI officiel

  • Jason Duval

Tout comme Lucia, Jason n’a pas eu une vie facile, grandissant dans un empire d’arnaques et d’escroquerie. Après un passage à l’armée, Jason s’est retrouvé dans les Keys, à rendre des compte pour les trafiquants locaux. Sa rencontre avec Lucia sera peut-être le chemin pavé vers la vie dont il rêve…ou vers une issue bien plus incertaine.

Jason Duval screenshot GTA VI officiel

  • Cal Hampton

Intercepter les communications des gardes-côtes, entourés de bières et d’onglets web. Voilà comment Cal Hampton nous est présenté. Associé de Brian et ami de Jason, il est également celui qui l’aide à gérer les aléas de ses activités à distance. Cal est au plus bas de l’échelle sociale de Leonida mais peu importe. Rien ne lui convient mieux que de rester chez lui et partager ses idées paranoïaques avec Jason.

Cal Hampton screenshot GTA VI officiel

  • Boobie Ike

Boobie Ike est l’un des noms qui résonne le plus à Vice City. Son empire criminel, Boobie Ike l‘a transformé en empire tout ce qu’il y a de plus légal. Gestion immobilière, club de strip-tease et studio d’enregistrement, voilà ce qui occupe maintenant celui que l’on nomme le Valet de Cœur de la capitale du vice. Mais Boobie n’a pas mis pour autant un terme à son premier fond de commerce.  Et si il répond présent quand il s’agit de parler business, son partenariat avec le jeune artiste musical Dre’Quan et leur label Only Raw Records est bien sa priorité numéro une.

Boobie Ike screenshot GTA VI officiel

  • Dre’Quan Priest

Avant de se lancer officiellement dans la scène musicale et être à la tête de son label Only Raw Records, aux cotés de Boobie Ike, Dre’Quan Priest passait le plus clair de son temps dans les petits trafics de rue. Maintenant qu’il fait ses concerts dans le club de strip-tease de son puissant associé et qu’il a signé les Real Dimez, son objectif principal est d’atteindre les hautes sphères de la scène musicale de Vice City.

Dre'Quan Priest screenshot GTA VI officiel

  • Les Real Dimez

Grâce à leur présence accrue sur les réseaux et leur intérêt pour le rap osé, Bae-Luxe et Roxie, amies depuis leur plus tendre enfance, ont fait leur place dans le milieu musicale sous le nom de Real Dimez. Une activité bien plus lucrative que de racketter les dealers locaux. 5 ans après un single en collaboration avec le rappeur DWNPLY qui leur a permis de se retrouver en haut de l’affiche et avoir essuyé beaucoup de problèmes en route, elles opèrent aujourd’hui pour le compte de Only Raw Records avec la ferme intention de réitérer leur succès d’alors.

Real Dimez screenshot GTA VI officiel

  • Raul Bautista

Véritable parrain du braquage de banque à Vice City, Raul Bautista sait user de son charisme et de sa ruse pour s’associer aux meilleurs partenaires, ce qui n’ont pas peur de se mouiller pour décrocher le jackpot. Mais si ses partenaires sont enclins à viser haut, fixer une limite est un concept qui n’est pas familier à ses yeux. À ses associés de décider si ils veulent plonger dans le grand bain ou se contenter de leur richesse nouvellement acquise…

Raul Bautista screenshot GTA VI officiel

  • Brian Heder

Si Bautista est le parrain des braquages, Brian Heder lui, est celui de la drogue. Mais si avoir vécu l’âge d’or des trafics dans les Keys lui permet aujourd’hui de ne pas se salir personnellement les mains, il sait que jouer la discrétion est un sérieux atout. Sous ses apparences de vieillard peinard, il écoule encore des marchandises via sa société de bateau. Jason Duval à le privilège de profiter à titre grâcieux d’une de ses nombreuses propriétés immobilières.  Et ce sera toujours le cas tant qu’il est disposé à  rendre certains services…

Brian Heder screenshot GTA VI officiel

GTA VI sortira le 26 mai 2026 sur PS5 et Xbox Series X|S.

GTA VI: le trailer 2 est enfin là !

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Le trailer 2 de GTA VI est enfin là. Après la mauvaise surprise, la bonne surprise: moins d’une semaine après avoir annoncé son report au 26 mai 2026, Rockstar vient de dévoiler sans crier gare le second trailer du jeu le plus attendu de l’histoire.

GTA VI: Léonida, nous voilà

Rockstar ne pouvait décidément pas laisser les joueurs dans cet état de frustration. Alors que le couperet était tombé il y a quelques jours et qu’un report avait été annoncé, avec au moins l’avantage de donner une date fixe, voilà que l’éditeur vient de publier sans crier gare le trailer 2 de GTA VI. Comme on pouvait s’y attendre, cette deuxième bande-annonce met l’accent sur Jason, mais mets tout de même Lucia sur le devant de la scène.

L’occasion d’apprendre que Jason, dont nous connaissons désormais le nom de famille, comme Lucia, cherche lui aussi à fuir un passé de criminel. Nous allons revenir en détails sur ce qui a été dévoilé, mais sachez que Rockstar vient également de publier un site officiel dévoilant beaucoup d’informations sur le lore du jeu. En attendant,  place au trailer !

GTA VI sortira le 26 mai 2026 sur PS5 et Xbox Series X|S.

Clair Obscur: Expedition 33 atteint les 2 millions de ventes en 12 jours

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On apprends aujourd’hui que Clair Obscur: Expedition 33 continue son ascension surprenante. En moins de 12 jours, le premier jeu du studio Sandfall Interactive vient de franchir la barre des 2 millions de ventes.

Clair Obscur: 2 millions de joueurs ont désormais pris part à l’Expédition 33

Bien malins seraient ceux qui auraient pu prédire le phénomène Clair Obscur: Expedition 33. Encore moins la trentaine de talents qui composent le studio Montpelliérain de Sandfall Interactive,  derrière le jeu. Alors que le titre pouvait déjà s’enorgueillir d’être parmi les mieux notés de l’histoire de Metacritic, voilà qu’il ajoute un nouveau record à son palmarès. Celui d’avoir écoulé 2 millions d’exemplaires en 12 jours. Un succès incroyable ce jeu français qui s’inspire du Paris de la Belle-Époque dans un habillage jrpg.

Déjà annoncé comme l’un des grands favoris aux prochains GOTY, Clair Obscur nous raconte comment l’expédition 33, mené par Gustave, tente de  mettre un terme aux agissement de la Peintresse. Une figure mystérieuse qui peint chaque année un nombre décroissant,  gommant toutes les personnes ayant atteint cet âge. Il faut dire que si le jeu était aussi attendu, aidé par une communication parfaitement millimétrée depuis son annonce initiale l’année dernière,  personne n’aurait véritablement pu prédire le phénomène que serait le jeu.

Au point d’ailleurs que les éditions physiques sont en ruptures de stocks à peu près partout. De notre côté,  nous n’avons pas été en mesure de recevoir de clé. Sachez néanmoins que nous avons acquis un exemplaire par nos moyens sur PS5 (en plus d’en profiter via le Gamepass) et que nous donnerons notre avis sur le jeu d’ici peu. Clair Obscur: Expedition 33 est disponible depuis le 24 avril 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series X|S, inclus dans le Gamepass Ultimate.

Gears of War: Reloaded arrive cet été sur Xbox…et Playstation

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Gears of War: Reloaded a été fraîchement annoncé pour une sortie calée cet été. Dans cette version remaniée, nous aurons droit notamment à de la 4k, du 120 fps et des  textures remastérisées

Gears of War: Reloaded arrive sur Playstation le 26 août

On ne va peut-être pas feindre la surprise, si ce n’est qu’on ne l’attendait pas aussi tôt. Mais voilà qu’après Forza Horizon, c’est une autre licence culte de Microsoft qui vient poser ses valises chez Sony. À l’occasion du 20ème anniversaire de la licence Gears of War, le premier jeu revient dans une version remasterisée, sous le titre Reloaded. Et pour la première fois, le titre débarquera en même temps sur Playstation 5.

Prévu pour le 26 août donc, également sur PC et Xbox Series X|S bien entendu, cette nouvelle version profitera des améliorations suivantes:

  • Résolution 4K
  • 60 FPS en solo
  • 120 FPS en multijoueur
  • Dolby Vision et Dolby Atmos 7.1.4
  • Audio spatial 3D 7.1.4
  • VRR
  • Pas de temps de chargements
  • textures remasterisées
  • Meilleurs effets visuels
  • Ombres et reflets retravaillés
  • Super résolution et anti-aliasing amélioré

Jeu Microsoft oblige, cette nouvelle version sera également incluse day one dans le gamepasse. De plus, le jeu inclura tous les DLC campagne et multijoueurs sortis à ce jour et le titre sera aussi cross-plateforme. En bonus, toutes celles et ceux qui auront acquile Gears of War Ultimate avant cette annonce auront droit à une mise à jour gratuite vers cette version.

Soluce Fortnite : quêtes chapitre 6, saison 3, semaine 0

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La nouvelle saison de Fortnite est sorti ce 2 mai 2025. La saison 3 est dédiée à l’univers de Star Wars avec Bataille Galactique. Comme toutes les semaines, Epic Games sort ses nouvelles quêtes hebdomadaires pour son jeu Fortnite. Elles permettent, en les réalisant, d’augmenter ses XP. On vous montre comment réussir facilement les cinq nouvelles quêtes de la saison 3, semaine 0 du chapitre 6 dans notre soluce de Fortnite. Retrouvez toutes nos autres solutions précédentes ici.

Soluce Fortnite chapitre 6, saison 3 : quêtes de la semaine 0

  • Maintenir la commande de signal et utiliser la roue de chat de section

  Utiliser 4 fois la commande de chat de section en maintenant la commande (touche de gauche sur Playstation) pour réussir la mission.

  • Obtenir des armes

Ramassez 25 armes n’importe où sur la carte pour valider la quête.

  • Toucher des adversaires avec un imploseur thermique

 Récupérez un imploseur thermique dans les coffres ou auprès du personnage de Jones Vengeur. Ensuite jeter les imploseurs thermique et toucher 3 adversaires avec pour valider cette mission.

  • Fouiller des coffres à la Base de la Resistance

 Fouillez 5 coffres à la Base de la Resistance pour terminer la quête.

  • Infliger des dégâts à des adversaires avec n’importe quelle arme à distance

 Infligez 1500 de dégâts à des adversaires avec des armes à distance (comme le sniper par exemple) pour valider la mission.

On se donne rendez-vous pour le prochain tuto Fortnite lors de nouvelles quêtes hebdomadaires. Elles seront disponibles le 09 mai 2025.

Elden Ring : Nightreign dévoile ses secrets avant sa sortie

La sortie de Elden Ring: Nightreign approche à grands pas, le 30 mai 2025 sur Xbox, Playstation, et PC. Par conséquent, FromSoftware et Bandai Namco viennent de lever le voile sur de nouveaux détails. Ils sont disponibles dans une bande-annonce de présentation complète. Elle offre un aperçu approfondi de ce que les joueurs peuvent attendre de ce spin-off. Il est orienté action coopérative et survie. En fait, il plongera les aventuriers dans un univers aussi impitoyable que changeant.

Un Limveld mouvant et une menace permanente

Dans Nightreign, les joueurs sont projetés dans une version instable du monde de Limveld. La configuration évoluera à chaque tentative. À chaque run, il faudra faire preuve d’adaptation et de coopération pour affronter les ennemis. Collecter des objets et accroître sa puissance sera l’objectif ultime pour vaincre l’un des redoutables Seigneurs Nocturnes. Le tout se déroulera sous la menace constante d’un anneau de feu qui se resserrera progressivement, ajoutant une pression continue à l’exploration.

Elden Ring : Nightreign : la coopération au cœur de l’expérience

Effectivement, la coopération est au centre du gameplay de Nightreign. La bande-annonce montre clairement que les joueurs peuvent s’épauler sur le champ de bataille. Relever un allié tombé ou unir leurs forces pour venir à bout de créatures imposantes seront des mécanismes clés. Donc, l’esprit d’équipe sera indispensable pour survivre dans cet environnement hostile.

Huit classes aux styles distincts

Le jeu proposera un roster initial de huit personnages jouables, appelés Nocturnes. Chacun représente une classe unique, avec ses armes, son style de jeu et ses compétences. Ils influençeront grandement l’approche stratégique adoptée au cours des parties. Six classes ont été nommées explicitement dans la bande-annonce : le Forban, l’Oeil Perçant, le Rôdeur, le Gardien, l’Anachorète et la Duchesse.

Deux autres classes semblent également faire leur apparition. L’un manie une épée et maîtrise la parade, tandis que l’autre, plus énigmatique, prend l’apparence d’une poupée vêtue de blanc, munie d’une harpe. En résumé, il y a de quoi alimenter les spéculations autour du casting complet.

Reliques, cosmétiques et héritage FromSoftware

Au fil des explorations, les joueurs auront la possibilité de découvrir des reliques capables de modifier leur personnage. Certaines augmenteront les statistiques, d’autres ajouteront de nouvelles dimensions aux compétences. En outre, l’aspect esthétique n’est pas en reste, puisque des costumes à débloquer seront aussi de la partie.

Elden Ring : Nightreign : une narration enrichie par les souvenirs

Au-delà de l’action, Nightreign proposera également une narration enrichie par les Souvenirs, des éléments déblocables qui révèlent l’histoire et les motivations de chaque Nocturnes. Ces souvenirs se manifestent sous forme de dialogues dans le Hub central. Ou bien d’objectifs à atteindre au cours des runs, donnant lieu à des rencontres spéciales et à un approfondissement du lore.

Pour conclure, Avec Elden Ring: Nightreign, FromSoftware semble vouloir prolonger l’héritage de son univers tout en explorant de nouvelles mécaniques centrées sur la coopération et la rejouabilité. Une promesse intrigante pour les fans de défis exigeants et de récits sombres. Heureusement, les joueurs n’auront plus longtemps à attendre avant de replonger dans les ténèbres de Limveld.

Test Days Gone Remastered : une refonte subtile pour une seconde chance bien meritée

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Avec Days Gone Remastered,  Sony semble vouloir donner à l’aventure apocalyptique de Deacon St John une seconde chance pour briller. Le jeu de Bend Studio parvient-il à relever ce défi ? Réponse dans notre test ci-dessous.

St John ne Deacon plus

En avril 2019 et après quelques jeux développés pour les consoles portables de Sony (Uncharted Golden Abyss), Bend Studio se voyait offrir sa chance en étant à la tête d’un ambitieux jeu apocalyptique à base de morts vivants et de motards dans un monde ouvert. Ainsi, Days Gone était né. Mais au lancement,  les problèmes techniques et autres imperfections artistiques avaient eu raison de son succès,  au point que le jeu se verra alors très vite vendu à prix réduit. Un état de fait qui aura presque poussé Sony a désavouer son poulain, devant aussi composer avec les nombreuses sorties de route de son directeur créatif.

Days Gone Remastered screenshot

Dans Days Gone Remastered, on incarne Deacon St John, affublé de sa moto qu’il ne quitte presque jamais, et parcourons les terres desolées de l’Oregon, 2 ans après qu’un virus ait transformé la plupart des humains en mutants (freakers en v.o). Par ailleurs,  le biker qui cache un cœur gros comme ca sous sa carapace de cogneur va également tenter de comprendre ce qu’il est advenu de sa femme, disparue 2 ans plus tôt. Un scénario qui est ultra convenu durant ses premières heures de jeu (pendant une dizaine d’heures tout de même). Il faut dire aussi que la narration déconstruite et ses éléments à l’esprit parfois nanardesques n’aident pas franchement à se plonger au mieux dans le récit.

Car c’est bien après ce premier tiers que le tout prend une ampleur bien plus intéressante. Ainsi, on finit par mieux s’attacher à Deacon, que l’on vous conseille de jouer en VO, et on apprécie mieux sa relation vis à vis de ce nouveau monde et des personnages croisés au fil de sa quête. L’aspect romance au cœur du récit s’avère aussi plus intelligemment et subtilement développé que ne le laissent présager ces premières heures. Mais il est quand même dommage de devoir attendre tout ce temps pour que les choses décollent. En revanche, dès le début,  la bande-son de  Nathan Whitehead en impose avec son empreinte mélancolique à base principalement de guitare acoustique.

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Days Gone of Anarchy

Dans Days Gone Remastered,  c’est une énorme partie de l’état de l’Oregon qui s’ouvre au joueur. Pour le parcourir, Deacon peut compter sur sa moto,  qu’il ne quitte presque jamais et qui symbolise encore sa sensation de liberté dans un monde qui s’est presque renfermé. Sans surprise, l’engin motorisé est l’un des cœurs de l’expérience. Il ne s’agira pas seulement de la conduire, puisqu’elle sera indispensable pour l’écrasante majorité de nos traversées, mais aussi d’en prendre soin.

Ainsi, il faudra veiller à régulièrement l’abreuver en essence et à eviter les pannes sous peine, dans un cas ou l’autre, de faire ses trajets à pieds. Ce que l’on tâchera d’éviter, les développeurs ayant donné à Deacon la lourdeur d’un camion benne, si bien que les déplacements à pieds s’avereront très éreintants à la longue. Ne comptez pas non plus sur les voyages rapides pour contourner les éventuelles pannes, puisque vous aurez dans tous les cas besoin d’une moto fonctionnelle, avec suffisamment d’essence pour pouvoir les effectuer.

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Si au début, la conduite manque de punch, celle-ci devient de plus en plus grisante au fil des améliorations débloquées dans les camps, sur lesquels on va bien entendu revenir. Mais ces améliorations se méritent et pour ca, il faudra faire plus qu’explorer les 4 coins de ce vaste monde sauvage. Et c’est l’une des forces du game design de Days Gone Remastered. Toute activitées, quelles qu’elle soient ne sont jamais gratuites. Pour mériter ces améliorations,  il faudra montrer votre sens du service envers les spécialistes, prêts à vous rendre la pareille.

L’importance de choisir son camp dans Days Gone Remastered

Dans un monde revenu (d’une certaine façon) à l’âge de pierre, il est important pour les humains de garder une trace de ce qui en font des humains. Ici, il est donc toujours question de privilégier certaines relations pour espérer obtenir ce que l’on veut au fil de notre avancée. C’est là que le système des camps entre en jeu. Pour faire simple, Deacon pourra réaliser diverses tâches pour les différents camps. Il s’agit d’effectuer des « jobs », qui font avancer l’intrigue principale, de cueillir des plantes et autres champignons ou encore de chasser des animaux (ce qui sera plus sympa dès lors que vous aurez débloqué la capacité de chasse).

Mais surtout,  il faudra régulièrement nettoyer certains camps ennemis, se débarasser de quelques survivants prêts à tendre des embuscades aux moindres malheureux qui croiseraient leur routes et sauver également certains otages, que vous pourrez alors envoyer dans le camp de votre choix. Tout ça dans un but : gagner toujours plus de crédits et de confiance pour vous voir accéder à de plus en plus d’améliorations pour votre moto, mais aussi pour votre arsenal d’armes.  Les camps ne proposent jamais les 2 options en même temps et chaque crédits/points de confiance gagnés ne sont valables que dans les camps concernés.

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Donc il vous faudra à chaque fois bien choisir à quel camp vous voulez distribuer le butin de vos cueillettes et de vos chasses, ou encore les oreilles de mutants que vous récupérez automatiquement après les affrontements. C’est donc un bon jeu d’équilibre à trouver suivant que vous voudrez privilégier votre moto ou votre arsenal en priorité. Parmi les services, le nettoyage des nids de mutants fait aussi partie des tâches primordiales. Outre les points de confiance, ce n’est qu’en nettoyant ces zones que vous pourrez entreprendre les voyages rapides.

Des paysages où il y fait bon (sur)vivre

Le monde du jeu est vaste dans Days Gone Remastered. Mais aussi beau et organique soit-il, renforcé d’ailleurs par les apports subtils de cette version retouchée, cet Oregon n’en demeure pas moins dangereux. Outre les ennemis humains ou les mutants qui errent le long des routes ou dans les lieux abandonnés, il faut aussi composer avec certains animaux sauvages mais surtout sur ces fameuses hordes, qui affichent un nombre affolant de mutants à l’écran. Notre passionné de motos pourra donc compter sur une petite panoplie de pièges et d’armes pour venir à bout du danger.

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Outres les armes qu’il aura acheté auprès des camps (seules armes qu’il peut conserver dans son casier), il peut également se battre au corps à corps grâce à des armes de fortune que l’on trouve a peu près dans tous les coins et sur les ennemis. Si leur durabilité est extrêmement limitée, celles-ci font des dégâts plus ou moins importants et une des compétences nous offre la possibilité de les réparer. Mieux encore, les bunkers cachés dans les camps ennemis permettront de débloquer divers plans, dont certains permettent la fabrication d’armes au corps à corps plus redoutables.

D’ailleurs,  si le système de combat se veut simple sur le papier, le rendu à l’écran est assez intense. Pour le corps à corps par exemple, Deacon ne peut que frapper et esquiver avec des roulades. Mais la barre d’endurance et la qualité des animations durant ces affrontements offrent un dynamisme qui rattrapent ce manque de mécaniques. Nous n’en dirons pas autant pour l’aspect infiltration, qui manque sacrément d’envergure et s’en retrouve un peu trop facilité par le comportement souvent incohérent ou idiot des ennemis, mutants ou non.

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La Horde Sauvage

On l’a évoqué plus haut mais les hordes constituent là aussi l’un des points d’orgue du jeu. Le principe se veut aussi simple qu’impressionnant à l’écran. En effet, ces hordes, ce sont des armées de plusieurs centaines de mutants prêts à vous noyer sous leur masse. Autant dire qu’il vaut mieux être bien préparé pour espérer les affronter la première fois (et même toutes les autres fois). Pièges, armes et même environnements… les affronter devient aussi grisant que frustrant dès lors que vous êtes parfaitement équipés. Days Gone Remastered propose aussi une excellente gestion du cycle jour-nuit et de la météo dynamique.

Deux éléments qui contribuent à rendre le monde plus organique encore (là aussi renforcé par le remaster) et qui font adopter des comportements différents aux hordes, et plus généralement aux mutants dans l’ensemble. Ainsi,  selon qu’il fasse jour, nuit ou qu’il pleuve, les hordes apportent un comportement différent. Bien à l’ombre lors des journées ensoleillées, le groupement infernal se fait une joie de respirer l’air frais les nuits pluvieuses. Mais peu importe leurs conditions, dès lors qu’elles vous aperçoivent, soyez prêts à vous battre…ou à courir.

Days Gone Remastered screenshot

Pour un minimum de contrôle sur votre gestion, Days Gone Remastered vous donne la possibilité de dormir pour faire avancer le temps et passer du jour à la nuit et du soleil à la pluie en un claquement de doigt. Ces lits, vous pourrez les trouver principalement dans les camps alliés ou dans les bunkers des camps ennemis. Pour être préparé au mieux, vous pourrez aussi récupérer des injecteurs dans les checkpoints du Nero.

Ces lieux se débloquent toujours plus ou moins de la même manière: les réalimenter en énérgie électrique, non sans oublier de couper toute source de bruit qui attirera inévitablement les mutants, pour accéder aux laboratoires, dans lesquels vous trouverez ces fameux injecteurs et qui améliorent de façon permanente votre santé, votre endurance ou votre concentration (temps durant lequel vous pouvez viser et tirer au ralenti).

Days Gone Remastered screenshot

Et ce remaster alors ?

Days Gone est sorti en 2019 et peu de temps après le titre se voyait déjà amelioré par les papports techniques de la PS5. Cette version remasterisée,  que vous obtiendrez également pour le prix d’une mise à joir si vous avez déjà la version PS4 ( version PS Plus non comprise), alors vous profiterez d’un apport subtil mais non négligeable). Cette version remasterisée profite avant tout d’un éclairage plus réaliste  et d’une meilleire gestion des couleurs. Ainsi, les nuits paraissent visuellement plus naturelles et  les feuillages des forêts reflètent mieux le soleil,  disposant là aussi de couleurs plus chaudes et plus convaincantes. La gestion de l’audio achève de rendre le monde plus vivant encore, notamment les nuits de pluie, avec le son du vent.

PS5 oblige, les développeurs ne mettent pas la Dualsense de coté, qui vient renforcer l’immersion avec ses gâchettes adaptatives et ses vibrations haptiques. Les gâchettes offrent plus ou moins de résistance suivant vos armes et vous pourrez ressentir les vibrations haptiques durant vos virées en moto, les temps de pluie ou à l’approche des hordes. Ca reste fait avec parcimonie mais c’est plutôt efficace. Vous profiterez aussi d’un mode 4k natif à 30 fps et d’un mode performance 1440 p à 60 fps. Le titre affiche uns stabilité constante dans les 2 cas et une netteté impeccable pour le mode 4k natif. Mais juste pour les hordes, le 60 fps est presque un indispensable. Nous n’évoquerons pas le mode PS5 Pro, que nous ne sommes pas en mesure de juger.

Enfin, on retrouve de nouveaux modes de jeux. Mais entre le permadeath ou le speedrun,  c’est surtout le mode Assault de Horde qui nous intéresse.  Un mode qui reprend l’un des aspects stars  du mode Histoire en l’agrémentant de details supplémentaires. Ainsi,  votre but est de tenir le plus longtemps possible en affrontant une succession de hordes. À chaque horde, vous avez des tâches à réaliser pour augmenter vos points, ce qui vous permets d’ouvrir des coffres pour renforcer votre arsenal. Vous pourrez également utiliser des injecteurs qui  réduiront ou augmenteront votre score final suivant que ces derniers facilitent ou compliquent vos parties.

Days Gone Remastered screenshot

Résumé de notre test de Days Gone Remastered

Avec Days Gone Remastered, Sony offre une nouvelle chance à la production de Bend Studio de briller et de prouver qu’il est bien ce jeu riche qui mérite cette suite tant attendue. Oui, Days Gone propose un open world imparfait et une structure assez classique. Quant à son scénario, à l’allure souvent nanardesque,  il peine à décoller durant le premier tiers et le fait d’avoir opté pour une narration éclatée, impliquant pour le joueur de faire les missions, principales ou non dans l’ordre de son choix, n’aide pas forcément. Mais sous ses couches de petits défauts qui semblent l’handicaper face aux cadors comme The Last of Us, le titre de Bend Studio impose à terme son propre univers, régit par des règles plus subtils qu’elles n’y paraissent.

C’est ainsi que l’on se retrouve avec un game design qui offre une cohérence presque parfaite entre tous ses éléments de gameplay. De la gestion de la moto à celle des camps, en passant par le système de cycle jour-nuit et la météo dynamique, plus que jamais magnifié par le nouvel éclairage du remaster et son rendu audio, tout est fait pour rendre cet Oregon vivant et organique et ca fonctionne parfaitement. Si on déplore encore la présence d’écrans noirs de chargements, bien que plus brefs, et l’IA qui ne fait pas que des étincelles, surtout dans les phases d’infiltrations, Days Gone Remastered  est, derrière sa structure open world classique une vraie proposition qui cherche à se démarquer et ses ajouts,  incluant le mode Assault de Hordes ne sont là que pour prolonger le côté fun d’une des principales mécaniques.

Days Gone Remastered est disponible depuis le 25 avril 2025 sur PS5 et PC.

Les points forts:

  • Un remaster qui améliore les éclairages et le son du jeu, contribuant à le rendre plus vivant et organique
  • Un très bon game design
  • La gestion de la moto et des camps
  • Le rendu de la météo, l’un des plus convaincants qu’il nous ait été donné de voir à ce jour, que ce soit le vent, la pluie ou la neige
  • Les hordes, véritable moment de tension et de fun à la fois
  • Un système de combat simple mais qui en impose à l’écran
  • La bande-son, avec ses thèmes mélancoliques et un doublage de qualité (en V.O)
  • Le mode Assault de Horde pour prolonger le fun du jeu
  • Le mode Permadeath et Speedrun, dispensable mais aussi sympathiques
  • Un scénario qui finit par dévoiler sa richesse…

Les points faibles:

  • Un open world à la structure assez classique
  • L’IA encore aux fraises, surtout pour l’infiltration
  • On aurait aimé que la gestion dd la moto moto soit un peu plus poussé
  • On déplore quand même les écrans noirs de chargements qui restent présents, bien que réduits.
  • …après au moins une dizaine d’heures de jeu, de plus handicapé par son allure souvent nanardesque et sa narration déconstruite