Test DOOM The Dark Ages: le Slayer frappe toujours plus fort

Cinq ans après la sortie de Eternal et ses DLC, le Slayer revient casser du démon dans DOOM The Dark Ages. Besthesda et id Software ont décidé de revenir dans un épisode qui reprend les codes d’un retour aux sources. Le slayer réussit-il sa seconde vie ? C’est ce que nous allons découvrir dans un instant.

DOOM The Dark Age

Le Slayer passe, les vivants s’inclinent

Préquel à DOOM 2016, nous retrouvons le Slayer asservi par les Makyrs. Par crainte de son pouvoir dévastateur, notre héros voit son esprit enchainé et est utilisé pour une seule chose : pulvériser les démons.

Sur l’ordre des prêtres, il est envoyé sur Argent D’Nur, planète-mère de l’empire Argenta, fief des Sentinelles. Connu et craint de tous ses habitants, il n’est pas traité comme un héros, mais comme une arme vivante redoutable, la solution ultime, un danger pour tout ce qui vit.

DOOM The Dark Age

Complot, trahison, guerre: cet opus est beaucoup plus scénarisé que ce qu’on a l’habitude de voir. Toutefois, cela ne casse absolument pas le rythme du jeu, les cinématiques étant assez courtes et importantes pour connaitre l’avancée de l’histoire. De plus, c’est un bon moyen de savoir comment le légendaire Slayer a fini enfermé dans son sarcophage, début de DOOM 2016. Découvrez les débuts du héros légendaire moderne durant la vingtaine d’heures que dure la campagne. Pour les curieux et complétionniste vous pouvez pousser jusqu’à 25, voire 30 heures pour réussir le 100%.

DOOM The Dark Ages revient à l’exploration

En soit les opus de 2016 et Eternal se concentraient surtout sur l’avancée à travers les différentes zones. Il était possible de trouver un petit secret de temps en temps sans toutefois devoir chercher bien longtemps. Plus simple, plus rectiligne et bien loin des épisodes des années 90.

The Dark Ages signe le retour des passages secrets, des clés à trouver pour accéder à certaines zones, le tout dans un environnement médiéval. Vous vous demandez le rapport ? C’est qu’il faut parfois prendre de la hauteur pour trouver certains accès. Presque tous les niveaux sur les 22 ont des secrets à trouver ainsi que des objets à collecter. Si certains sont optionnels comme les jouets, d’autres sont beaucoup plus utiles comme l’or, ou encore les rubis.

D’ailleurs, cette recherche ne sera pas forcément facile, car il y a souvent des détours et retours mais également la recherche de clés qui, parfois, sont un véritable casse-tête à dénicher. Le tout n’est pas de savoir où elles sont car on les aperçoit de loin, mais c’est surtout de savoir comment les atteindre. Les zones sont beaucoup plus vastes, parfois même immenses. Ce n’est pas du monde ouvert attention, on reste dans les classiques. Un peu de recherche, des démons et des objectifs ! Lorsque vous avancerez suffisamment dans le jeu, des missions secondaires seront disponibles et vous amèneront des récompenses pour chaque accomplissement. Évidemment, si vous loupez un objet ou une mission, vous pouvez parfaitement recommencer le niveau.

Les habitués ne seront pas déconcertés par l’arsenal terriblement efficace de base qu’il est possible d’améliorer pour causer encore plus de dégâts. Certaines munitions pourront même obtenir de nouveaux attributs pour infliger des dégâts élémentaires. On vous laisse découvrir lesquels, on va quand même vous laisser la surprise.

Bien entendu, vous n’êtes pas obligés de chercher les petits passages, mais pour le 100% et vous faciliter un peu la vie par la suite, c’est quand même vivement conseillé.

Un Slayer plus furieux que jamais

Les derniers épisodes nous avaient habitué à un Slayer agile, presque souple capable de découper du démon tel un avion de chasse. Durant notre test de DOOM The Dark Ages, nous avons constaté que la formule a quelque peu changé. En effet, nous sommes désormais dans la catégorie tank. Moins de sauts, pas d’esquives, mais un arsenal qui nous fait rêver et fait frémir vos adversaires. Que demander de plus ?

DOOM The Dark Age

Nous avons droit aux grands classiques, à savoir le shotgun, concasseur et autres. En revanche, ce qui change radicalement, c’est le reste. Tout d’abord le bouclier. Outil indispensable pour votre survie, il devient vite un élément majeur des affrontements. En plus de vous protéger contre les attaques, vous pouvez charger pour étourdir vos adversaires les plus robustes ou littéralement exploser les plus fragiles. Bien évidemment, à force d’encaisser des attaques votre protection devient inefficace durant un certain temps.

Ce n’est pas tout, après un certain nombre de niveaux accomplis, l’option tronçonneuse sera ajouté et là, toute la puissance du bouclier vous sera révélée. Vous pourrez le lancer pour trancher les plus petits et bloquer les plus grands durant quelques secondes pouvant être précieuses. Vous pouvez également renvoyer certaines attaques ennemies. Pour faire la différence, les rouges ne peuvent être renvoyées, simplement parées. Quant aux vertes avec le bon timing, le retour à l’envoyeur fera très mal.

La vermine, entendez pas là les démons de petite taille, peut parfois être envahissante. Prenez en compte que vous êtes un tank surarmé et boosté. Il arrive souvent que, lorsque vous arrivez devant une arène, vous soyez en hauteur. Prenez tout votre élan, sprintez et sautez au milieu de la mêlée. Vous n’aurez rien, mais le tri sera rapidement fait dans vos ennemis. L’onde de choc réduira les plus faibles en charpie et occasionnera des dégâts sur les plus gros.

DOOM The Dark Ages s’adresse vraiment à tout type de joueurs en termes de difficulté. Cela va du très simple, parfois un peu trop, mais idéal pour se détendre ou se mettre aux Fast FPS en douceur, à l’extrême. Plus vous mettrez de facilité, plus vous pourrez faire du sur mesure. En effet, vous pouvez régler vos dégâts subit allant jusqu’à -50% ou encore infliger des dégâts allant jusqu’à +200%. Autant dire qu’avec ce genre d’options, le combat contre l’enfer devient un jeu d’enfant. Ce qui n’est pas plus mal pour les non initiés.

Difficulté

Vous n’êtes pas qu’un Slayer dans DOOM The Dark Ages

L’un des ajouts majeurs de cet opus est la possibilité d’incarner autre chose que le chasseur légendaire. Pas de panique, c’est toujours lui qui est aux commandes.

Le premier est l’Atlan. Vous voyez le film Pacific Rim ? C’est exactement cela. Un immense robot conçu pour frapper et tuer d’énormes créatures. Dans ce cas, ce sont des Titans, des démons géants armés de massue quand tout va bien. Le second est le Dragon. Équipé de son armure spéciale, il est capable de tirer des projectiles pour détruire tout ce qui passe à sa portée ou de prendre en chasse des vaisseaux.

D’un côté comme de l’autre la prise en main est rapide, avec un bestiaire et des décors en perpétuelles évolutions. On sent que l’équipe de développement a bien travaillé cette nouvelle partie, car elle s’intègre parfaitement au jeu et à son histoire.

En revanche, il y a bien quelques bémols. Le premier est sur le côté graphique. Les cinématiques sont splendides, mais lorsque l’on repasse en jeu, c’est un peu une douche froide. On est beaucoup plus proche d’un style de l’opus de 2016 avec moins de détails, que ce soit les décors, les armes ou les monstres, que dans Eternal, où les détails étaient davantage présents, rendant le jeu somptueux.

Pour ceux qui cherchent à atteindre le 100%, vous aurez besoin de votre carte, les zones étant beaucoup plus grandes. Le hic, c’est que le Slayer se bloque presque à chaque fois une fois revenu au jeu. Vous devez forcément faire un pas de côté ou un saut pour le sortir de son immobilisme.

Par contre, pour la bande-son, préparez-vous à bouger la tête sur des rythmes endiablés. Le doublage français est également de très bonne qualité. Les acteurs prennent vraiment leur rôle à cœur afin de donner plus de vie à ce titre.

DOOM The Dark Ages sera disponible dès le 15 mai 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series.

Le résumé de notre test sur DOOM The Dark Ages

DOOM The Dark Ages est un retour aux sources avec le retour de l’exploration et des cartes à trouver pour débloquer tous les secrets. Bien entendu, ceux qui veulent foncer droit devant peuvent également le faire. Les néophytes du genre, ou ceux qui veulent juste profiter de taper sur des démons sans avoir de grandes résistances trouveront sans aucun doute leur bonheur avec une difficulté modulable tant que vous êtes en facile. Bien évidemment, ceux qui aiment le chalenge trouveront également leur compte dans les modes les plus hardcores. L’insertion du bouclier a vraiment été pensé en profondeur et est multifonction. Un véritable couteau suisse. Vous pouvez vous protéger des attaques, mais également renvoyer des projectiles, charger avec celui-ci pour éclater vos ennemis, ou encore le lancer pour découper vos ennemis ou les étourdir. L’une des grandes nouveautés est également la possibilité de vous mettre aux commandes d’un Dragon ou d’un Atlan. Cela rajoute vraiment une nouvelle dimension au gameplay, permettant de diversifier des habitudes déjà bien ancré pour les habitués de la saga. En somme cet opus reprend les codes des années 90 avec le retour de l’exploration tout en modernisant son jeu pourtant déjà bien huilé.

Points forts

  • Les Atlans et le Dragon
  • Une difficulté personnalisable
  • Un bon doublage français.
  • Le retour de l’exploration
  • Un bouclier extraordinaire

Points faibles

  • Des graphismes en dessous de Eternal 
  • Le Slayer qui se bloque dès qu’on ouvre la carte

Graphismes
85 %
Durée de vie
90 %
Gameplay
95 %
Histoire
90 %
Bande-son
100 %

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Amaranth
Amaranth
Je baigne dans les jeux vidéo depuis ma plus tendre enfance. Ma première console? La Méga Drive... Rassurez-vous, je ne suis pas encore un fossile.

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