Alors que nous avions dû attendre 4 ans pour voir débarquer Final Fantasy 7 Rebirth, suite de Final Fantasy 7 Remake, le laps de temps de pour Final Fantasy 7 part 3 pourrait être un peu plus court. On apprend en effet que l’écriture du scénario est terminé et que le jeu entre en phase de production.
Final Fantasy 7 part 3: une attente moins longue ?
Dès ce soir du lundi 18 novembre, Final Fantasy 7 Rebirth pourra peut-être prétendre au titre de jeu de l’année. Mais certains attendent surtout de savoir quand la suite débarquera. Et bien sans certifier de la date de sortie, on sait maintenant que le projet avance. En effet, Yoshinori Kitase et Naoki Hamaguchi, respectivement producteur et directeur de FF7 Rebirth ont profité d’un passage à la G-Con, un salon Sud-Coréen pour confirmer que Final Fantasy 7 part 3 venait d’achever son écriture.
Un statut qui permet donc au jeu de rentrer en phase de production. Et on en apprends un peu plus sur ce 3ème jeu, notamment l’apparition et la gestion du Hautvent. Il s’agit d’un dirigeable qui devrait permettre de parcourir l’intégralité de la map de cette 3ème partie. Un dirigeable qui sera intégré pour rester cohérent avec l’aventure originale parue en 1997.
Mais le défi, d’après les 2 têtes pensantes, va être de mettre en place cette structure avec le moins de contraintes possible, voire aucune contrainte. Ce qui n’est pas chose aisé avec une carte bien plus immense que dans le jeu original. Un défi que le directeur compte « relever frontalement en permettant au dirigeable de voler librement autour de la carte ». Avec un peu de chance, nous pourrons constater le résultat courant 2027.
Comme chaque année, les Game Awards, ou « oscars du jeu vidéo » approchent à grand pas. Les nominations tomberont ce lundi 18 novembre et seuls 6 jeux pourront se disputer le prix tant convoité de GOTY. Voyons ici quels titres pourraient se démarquer lors de ces Game Awards 2024.
Un grand gagnant incertain pour les Game Awards 2024
Si Balatro à de fortes chances d’être le David contre Goliath de l’année, il est peu probable qu’il remporte le prix suprême. Il y a aussi la question autour du tant acclamé DLC de Elden Ring : Shadow of the Erdtree. Suivant les dernières règles en vigueur, oui, le jeu est éligible (tout comme Horizon Zero Dawn remastered, oui). Mais pas sûr que face à la féroce concurrence, il ne tire son épingle du jeu.
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Si l’on doit se fier aux stats, le match s’annonce surtout serré entre deux jeux : Astro Bot et MetaphorReFantazio. Sur le papier, ils ont tous deux des arguments bien solide à faire valoir. A commencer par leurs appréciations Metacritic, sur lesquelles la presse comme les joueurs se sont mis d’accord à l’unanimité. Nous avons nous-même testé ces deux titres et se sont révélés excellents à nos yeux, au point de figurer parmi nos jeux favoris de l’année.
Astro Bot et Metaphor grands favoris
Si Astro Bot part avec une très légère avance du fait de son accessibilité, Metaphor à aussi de solides arguments à faire valoir. Certes, le titre est un peu plus niche que Astro Bot, mais ce ne serait pas la première fois qu’un RPG remporte le GOTY. Des titres comme Elden Ring, Baldur’s Gate 3, The Witcher 3ou Sekiro sont là pour le rappeler.
Black Myth Wukong est aussi un cas très intéressant. Si le titre de Game Science semble être le chouchou d’une bonne majorité des joueurs, la presse s’est révélé un peu moins dithyrambique, sa note Metacritic chez les professionnels s’élevant à « seulement » 81%. Et dans la mesure ou ce sont les journalistes qui ont voix aux Game Awards (celle des joueurs est prise en compte à hauteur de 10%), il ne serait pas surprenant que le jeu inspiré de La Pérégrination vers l’Ouest ne soit même pas nommé.
Les nains de jardin sont de petits trésors cachés qui parsèment la carte de Fortnite. En plus d’apporter une dose d’expérience bienvenue, ils invitent à explorer les moindres recoins de l’île et à découvrir des paysages magnifiques. Pour trouver facilement les nains, nous vous proposons ce tuto de Fortnite Chapitre 2 : Remix.
Pourquoi chercher les nains ?
Récompense en expérience: Chaque nain trouvé rapporte de l’expérience précieuse pour progresser plus rapidement dans le Passe de combat.
Découverte de la carte: La chasse aux nains permet de visiter des lieux qui n’auraient peut-être pas été explorés autrement.
Un défi amusant: C’est une activité ludique qui permet de varier les plaisirs dans Fortnite.
Tuto : Fortnite Chapitre 2 : Remix, où trouver les 10 nains de jardin ?
Voici les emplacements précis de chacun des nains, avec des descriptions pour vous aider à les localiser :
Carte globale avec tous les emplacements des nains
Craggy Cliffs : Dans l’ouest de la ville, dans bâtiment ouvert avec un comptoir.
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A l'est dans Craggy Cliffs
Le nain se trouve au niveau des cartons
Plage entre Craggy Cliffs et Steamy Stacks: Sur un banc de sable sous un parasol.
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Sur la plage au nord de la carte
Sous le parasol à côté de l'ours en peluche
Sud de Steamy Stacks: Il est situé sous le pylône électrique.
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Au sud de Steamy Stacks
Sous le pylône électrique
A mi chemin de Frenzy Farm et Dirty Docks: A l’est de Frenzy Farm, sur une pointe de terre avant de traverser la rivière pour rejoindre Dirty Docks.
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Sur la pointe de terre à l'est de Frenzy
Autour d'un feu de camp
Cascade au nord-ouest de Lazy Lake: En léger contrebas de la cascade, il faut sauter sur un petit morceau de roche.
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Au nord-ouest de Lazy Lake
En contrebas de la cascade, à côté d'un sapin
Est de Misty Meadows, dans les montagnes enneigées: En haut de la montagne enneigée à l’extrême est de Misty Meadows. Il y a un campement, le nain se trouve derrière un panneau solaire.
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Sur la montagne, dans le campement
Derrière la panneau solaire
Chalet au sud de Misty Meadows: Dans une maison en bois. Au sud-ouest de Misty Meadows, dans la salle de bain.
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Au sud-ouest, dans un chalet
Dans la salle de bain du chalet
Weeping Woods: Le nain se trouve sur un petit pont dans Weeping Woods.
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Au cœur de Weeping Woods
Sur un petit pont
Est de Holly Hedges: Au pied de plus gros arbres des trois.
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Dans un bosquet d'arbres
Au pied du grand arbre
Holly Hedges: Dans une maison au sud de Holy Edges.
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Une maisons au sud de Holy Hedges
Devant la télévision
Bravo, vous avez maintenant tous les nains de jardin de Fortnite chapitre 2 : Remix. A bientôt pour un prochain tuto sur le jeu.
Fin 2023, Compulsion Games nous présentait South of Midnight. Jeu inspiré du folklore et des légendes du sud des Etats-Unis. Le titre, attendu pour 2025 fait aujourd’hui l’objet d’un documentaire. Une vidéo qui nous dévoile les coulisses de ce projet, qui mêlera exploration, aventure et magie tout en stop motion.
South of Midnight nous montre les coulisses de son univers
South of Midnight nous a fait une forte impression lors de sa présentation, fin 2023, durant le Xbox Games Showcase. Dans ce jeu inspiré du folklore du Bayou, nous explorerons des zones telles que les Appalaches ou la Nouvelle Orléans. Nous incarnerons ici Hazel, une « tisserande » qui devra user de ses pouvoirs pour affronter certaines créatures. Dons magiques qu’elle pourra également utiliser pour les soigner et surtout les comprendre.
Ces créatures, inspirés des mythes locaux, seront des représentations de nos parts sombres, telles que la peur ou la culpabilité. Une représentation que l’on retrouvera aussi dans les lieux parcourus. Ils devraient donc jouer un rôle à part entière dans cette aventure. Afin de créer un monde fidèle, les équipes se sont entourés d’experts, spécialisés dans ces mythes de l’Amérique du Sud.
South of Midnight a fait forte impression pour sa direction artistique enchanteresse. Mais le titre promet aussi de frapper visuellement pour l’utilisation du stop motion, qui donne un très bel effet. Toutefois, il sera possible de désactiver l’option dans les paramètres. Le jeu marque également une nouvelle collaboration pour Olivier Derivière, excellent compositeur bien de chez nous. Ce dernier a marqué nos oreilles à plusieurs reprises, entre autres avec son travail sur la licence A Plague Tale.
Nous vous laissons découvrir la vidéo documentaire en tête d’article. Pour le moment, la vidéo est intégralement en anglais. South of Midnight sera disponible courant 2025, en exclusivité sur Xbox Series et PC et inclus dans le Game Pass.
Malgré une proposition se démarquant du reste de la saga, The Rogue Prince of Persia semble ne pas avoir trouvé son public. Et les développeurs du jeu pensent avoir compris la source du problème. C’est pourquoi, pour son 2ème acte, le jeu revient avec des nouveautés, dont une nouvelle direction artistique.
The Rogue Prince of Persia se refait une couleur
Sorti en mai 2024 via un accès anticipé, The Rogue Prince of Persianous avait plutôt séduit. En cause, sa proposition rogue lite très dynamique, directement inspiré de Dead Cells (puisque la même équipe se trouve derrière le projet) et une direction artistique tout en pastel rosé. Un choix qui nous semblait alors très intéressant dans un univers dépeignant les mille et une nuit. Il semble toutefois que le public n’était pas du même avis. En tout cas, c’est ce que semblent avoir pensé les développeurs du jeu.
En effet, à l’occasion de la sortie de l’acte 2, Evil Empire ont apporté quelques nouveautés de gameplay et de narration, mais surtout, ont totalement repeint le jeu. Fini le pastel criard, le jeu opte maintenant pour des couleurs moins claires, bien moins désaturés et plus proche de ce que la saga nous offre dans ses itérations 2D habituelles. Vous pouvez dores et déjà avoir un aperçu dans le trailer en tête d’article.
En outre, le titre se met également en jour en ajoutant un nouveau chapitre, en proposant de nouveau biomes à visiter et de nouveaux ennemis et Boss à affronter. L’Acte 1 fait aussi l’objet d’une refonte. Cette mise à jour majeure arrivera dès ce 21 novembre, avec une promotion pour marquer le coup. En espérant que le titre puisse trouver son public cette fois. Les développeurs promettent de continuer le suivi du jeu pour 2025.
Près de 9 ans après Paper Jam Bros, les 2 frères plombiers de Nintendoreviennent dans un nouveau RPG mêlant aventure, humour et tour par tour. Avec Mario & Luigi : l’Epopée Fraternelle, la recette fonctionne-t-elle toujours autant ? Réponse dans notre test.
Une histoire à Connexia pour Mario et Luigi
Comme tout bon jeu de la célèbre saga des plombiers, l’histoire se distingue par son ton léger et ses nombreux moments humoristiques, où Mario et Luigi, à la fois partenaires et frères, unissent leurs forces pour sauver un royaume. Cette fois-ci, il ne s’agit pas du royaume Champignon mais d’un nouvel univers : le continent de Connexia. Celui-ci a été fracturé. Autrefois reliées les unes aux autres par le pouvoir du grand Unicéa, (un arbre légendaire) ses régions sont désormais des îles à la dérive dont les habitants sont coupés du reste du monde.
Le but de l’aventure est de découvrir ce qui a causé cette catastrophe et de sauver ce monde. Il faudra pour cela raccorder les îles à l’aide de prise de courant (oui, oui vraiment). On navigue à bord du Navisthme, une sorte de navire-île que l’on doit guider en fonction des courants. On parcourt les flots et l’on découvre de nombreuses îles à la dérive que l’on doit reconnecter. Chaque morceau de terre est unique et regorge de nouvelles rencontres et d’endroits à explorer.
L’histoire est simple et efficace, mais cela change des royaumes connus de l’univers Marioque l’on a l’habitude de parcourir. Une bonne nouveauté rafraichissante. Cependant, les lignes de dialogues sont très (trop ?) présent ce qui pourra avoir le don d’agacer lors de l’aventure. Le jeu reste tout de même un RPG qui se consomme avec beaucoup de dialogues.
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Un gameplay plaisant avec des redondances
Le gameplay repose sur l’exploration des îles en vue 3D, où chaque zone se dévoile au fur et à mesure de notre progression. Certaines zones sont initialement inaccessibles, mais à mesure que l’on avance dans l’aventure, de nouveaux passages se débloquent, permettant de revisiter les îles. Cela offre une belle opportunité pour accomplir des missions secondaires ou explorer davantage chaque recoin pour en découvrir tous les secrets. Pour avancer, il faut également utiliser les pouvoirs spécifiques de Mario et Luigi, qui interagissent avec l’environnement et les ennemis. En résolvant des énigmes et en éliminant des adversaires, nos deux héros se frayent un chemin vers le phare de chaque île.
Des ennemis sont présents sur la carte et l’on doit combattre pour augmenter notre expérience et faire évoluer nos deux protagonistes. Ce gameplay repose sur un système de combats tactiques qui demandent à la fois de la réflexion et une bonne dextérité pour éviter des attaques par exemple, et où l’interaction entre les deux personnages est essentielle. Les mécaniques de jeu, qui incluent l’utilisation des pouvoirs spécifiques de chaque frère, offrent une dimension de stratégie qui donne au titre une profondeur agréable.
Cependant, on peut mettre en avant dans Mario & Luigi : L’Épopée Fraternelle la répétitivité du gameplay. En effet, après quelques heures de jeu, il devient évident que la formule de combat et d’exploration commence à tourner en rond. Malgré quelques nouveautés d’attaques et d’objets. Ces derniers que l’on pourra associer au personnage que l’on veut pour faire augmenter ses statistiques.
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Mario Windwaker
Les missions aussi se ressemblent souvent, et si les mécaniques de combat restent amusantes au début, elles finissent par devenir assez prévisibles. Les énigmes et les zones à explorer suivent une structure similaire, ce qui, bien que plaisant au départ, peut rapidement entraîner un sentiment de redondance. Les moments d’action et les batailles ne suffisent pas à maintenir un intérêt constant, et l’absence de véritables variations dans les situations proposées nuit à la fluidité de l’expérience.
Concernant les graphismes du jeu, ils sont très soignés. On colle toujours parfaitement au thème de la saga Mario. On note tout de même une légère liberté artistique différente dans les textures et les couleurs par les équipes d’Acquire avec l’utilisation du Cel Shading. Un bon choix qui colle bien à l’univers des îles et de la haute mer. Ce qui n’est pas sans rappeler un certain titre du nom de The Legend of Zelda : The Wind Waker.
La direction artistique général laisse tout de même une note amère car les îles manquent de caractère. On aura malheureusement l’impression à la fin de notre aventure qu’aucune île n’était plus mémorable qu’une autre.
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Une durée de vie solide
On note également l’absence de réel challenge. Que ce soit au niveau des énigmes ou au niveau des combats, la difficulté n’est pas extravagante. Une accessibilité assumée par Nintendo pour permettre à tout type de joueurs de pouvoir mettre la main facilement sur le titre. Cependant, cela peut poser problème pour les joueurs expérimentés, car cela risque de détourner une partie d’entre eux qui pourraient s’ennuyer rapidement.
En revanche, l’un des points forts du jeu réside dans sa durée de vie assez conséquente. Mario & Luigi : L’Épopée Fraternelle peut facilement vous occuper pendant une trentaine d’heures, avec de nombreuses quêtes secondaires à accomplir et des secrets à découvrir. Si le contenu est abondant, il arrive néanmoins qu’à mesure que l’on avance, une certaine monotonie s’installe. Les missions secondaires, bien qu’intéressantes au début, ne proposent pas suffisamment de variété pour contrebalancer la répétitivité des mécaniques de base.
Ce manque de renouvellement dans les objectifs et les missions secondaires peut faire en sorte que la durée de vie, bien que longue, semble un peu plus laborieuse à l’approche de la fin du jeu. Si vous êtes un fan de la série, il y a sans doute de quoi faire, mais la sensation de « trop peu de nouveauté » pourrait finir par s’installer.
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Résumé de notre test de Mario & Luigi : l’Epopée Fraternelle
En résumé, Mario & Luigi : L’Épopée Fraternellesur Nintendo Switch est une aventure agréable, mais qui souffre de certains défauts. Si l’histoire se distingue par la nouveauté de son environnement et des personnages qui parviennent à maintenir l’intérêt au début, la répétitivité des mécaniques de jeu et l’absence d’innovation au fil du temps peuvent devenir des obstacles pour certains joueurs. Malgré une durée de vie relativement longue, le jeu peut commencer à sembler répétitif à mesure que l’on avance, ce qui est dommage compte tenu du potentiel évident de l’univers Mario.
L’ambiance générale est joyeuse, et l’animation fluide et colorée fait écho aux grands classiques des jeux Mario, ce qui en fait un titre plaisant à parcourir. Les musiques du titre sont également un régal pour les oreilles lors de toute l’épopée. Pour les fans de la série, c’est une aventure sympathique, mais peut-être pas aussi marquante que d’autres épisodes plus variés et dynamiques. Il n’en reste pas moins un bon jeu à mettre entre toute les mains des petits et des grands.
Mario & Luigi : L’Épopée Fraternelle est disponible depuis le 7 novembre 2024 exclusivement sur Nintendo Switch.
Points forts
Accessible à tous publics
Un gameplay solide …
Une direction artistique Cel shading soigné …
Une très bonne durée de vie
Excellente fluidité des combats et de l’exploration
Une légèreté humoristique qui colle au titre
Points faibles
Un réel manque de challenge pour les joueurs expérimentés
Sorti initialement en 1992 sur NES, Dragon Quest IIIest considéré comme l’un des meilleurs opus de la saga. De plus, chronologiquement parlant, il est le premier d’une longue saga, le héros étant l’ancêtre des opus précédant. Square Enix est bien décidé à faire revenir sous les projecteurs ce jeu emblématique ayant posé beaucoup de bases du RPG moderne. Est-ce que Dragon Quest IIIRemake reprend ses couleurs du passé ? C’est ce que nous allons découvrir dans un instant dans notre test.
Le commencement de la lignée de Roto
Vous incarnez Roto, bien que son nom ne soit jamais évoqué, il s’agit de l’ancêtre des opus I et II. Fils, ou fille du célèbre Ortega, un grand guerrier, est porté disparu et considéré mort depuis qu’il est allé affronter Baramos, un terrible dragon responsable des apparitions de monstres à travers le monde.
N’ayant qu’une seule envie, venger son père, notre héros prend la route le matin de son seizième anniversaire pour aller voir le roi afin de lui demander sa bénédiction pour prendre la route. Cependant, il n’est pas seul, des compagnons se joignent à lui afin de le soutenir dans le long périple.
L’histoire est toujours aussi passionnante et sais jouer avec nos cordes sensibles, même 32 ans après sa sortie. C’est un réel bonheur de plonger dans le passé et de retrouver les bases du RPG pour une trentaine d’heures si vous cherchez tous les secrets.
Dragon Quest III Remake rajoute quelques touches de modernités
L’épisode original était pour le moins punitif et demandait des heures de farming pour parvenir à ses fins, sans compter les morts qui étaient très punitives. Tout d’abord trois difficultés vous sont proposées afin que le jeu puisse s’adapter à tous les joueurs. Si jamais celle initialement choisie ne vous convient pas, vous pouvez la changer en cours de partie.
Pour vous permettre une progression un peu plus fluide, le nombre de combats aléatoire a été diminué, la localisation des objectifs principaux est désormais présente. Toutefois, il reste néanmoins indispensable d’écouter les PNJ qui vous indiqueront des points pour le moins essentiels à travers le monde. De plus, en cas de mort, vous pourrez soit reprendre à votre dernière confession (sauvegarde) à l’église, ou alors charger votre partie. Désormais il y a des sauvegardes automatiques après chaque combat. Cela évite de perdre parfois plusieurs heures précieuses, surtout si l’on est une tête en l’air.
Néanmoins, il y a tout de même assez de challenge pour ne pas s’ennuyer. Les objets sont rares et onéreux, si vous gérez mal vos ressources, vous devrez choisir entre dormir, vous équiper ou vous soigner. Autre nouveauté un mode automatique est présent afin de vous permettre de faire passer les combats seul. Il est également possible d’accélérer les animations, car les originales sont très lentes.
Vous prendrez bien un peu de personnalisation ?
Dragon Quest III Remake propose une aventure sur mesure en fonction de votre caractère. Attention, nous avons essayé plusieurs parties et cela change du tout au tout. En effet, dès le début une voix mystérieuse vous pose une série de questions et vous donne une épreuve. Un trait de caractère spécifique en ressortira en fonction de vos divers résultats. Cela peut aller de vaillant à pleurnichard. Cela influe sur votre manière de combattre, mais également votre rapidité à prendre des niveaux. Bref, tout peut changer.
Libre à vous de recommencer, mais sachez que vous pouvez compenser de mauvais résultats avec une équipe que vous aurez vous-même composée. La composition de base, hormis vous, est un guerrier, un prêtre et un mage. La plus grande nouveauté de ce remake est surtout l’apparition de la classe Monstrologue.
Il s’agit d’une classe polyvalente et assez puissante permettant d’attaquer rapidement, avec une grande puissance. De plus, les attaques sont celles des monstres. Il est possible d’acquérir de nouveaux sorts ou aptitudes de deux manières différentes. Alors que tous les membres de l’équipe obtiennent leurs nouvelles compétences par la montée de niveau, cette classe peut également les obtenir en trouvant des monstres dans la nature. Non, pas ceux qu’il faut détruire, mais ceux à adopter. Vous gagnerez en niveau de collecte de monstre, mais votre Monstrologue acquerra de nouvelles connaissances lui apprenant de nouvelles capacités.
Adoptez autant de monstres que possible dans Dragon Quest III Remake
Et oui, il existe des créatures totalement inoffensives que vous pouvez approcher de plusieurs manières afin de les amadouer. Attention, chaque créature est unique et il faut savoir quoi faire pour les approcher. Certaines sont attirer par un parfum spécifique que vous pouvez trouver en boutique. D’autres ont peur de vos bruits de pas, il convient donc de les approcher littéralement pas à pas. D’autres encore ne vous craignent pas, vous pouvez donc aller les amadouer librement. Elles apparaissent également à des heures définies à des lieux définis. Cela peut être en ville, dans les donjons, ou les zones secrètes de la carte et soit à l’aube, en journée au crépuscule, ou la nuit. A vous de chercher et de prendre patience.
Une fois que le monstre en question vous rejoint, vous la retrouvez dans un lieu spécial à savoir l’arène aux monstres. Vous pouvez faire combattre vos nouveaux amis afin qu’ils puissent vous ramener de nombreuses récompenses. Ces dernières valent plus que le coup à partir d’un certain niveau.
Un hommage à l’âge d’or du RPG
S’il y a bien quelque chose qui marque dans les Dragon Quest, ainsi que dans les autres RPG, c’est bien la direction artistique dans sa globalité. Il est très difficile de ne pas dénaturer le jeu de base, tout en offrant une refonte graphique correcte. Les développeurs ont donc opté, comme son nom l’indique pour du HD-2D. En sommes, les décors sont en haute qualité et en 3D, tandis que les êtres vivants eux, sont en pixel art. C’est une manière très marquée de rendre hommage au support d’origine, tout en proposant quelque chose d’innovant. Toutefois, il est certain que cela ne sera pas au goût de tout le monde. Les puristes risquent bien de crier au loup en voyant les décors, tandis que les néophytes eux, hurlement pour le chara design. La rédaction quant à elle… pense que ce mélange est vraiment judicieux et bien réalisé.
Ce n’est pas parce que c’est du pixel art que cela n’a pas été retravaillé. Les sorts bénéficient de nouveaux effets spéciaux et bien que pixélisée, leur apparence est nettement plus détaillée. Cela dit, ceux à qui cette innovation bénéficie le plus, ce sont les monstres. Cette apparence de pixels leur va incroyablement bien.
Bien évidemment, rien ne serait possible sans une bande-son sublime. Toutes les pistes du titre ont été refaite par l’orchestre symphonique de Tokyo, rien que ça. Le rendu est magnifique et nous berce avec ses douces mélodies enchanteresses. Par ailleurs, les villes ont été rendues plus vivantes avec de petits bruits d’oiseau, ou encore d’eau qui coule si vous vous trouvez à proximité d’une fontaine, ou d’une rivière. Cela n’a l’air de rien, mais ce sont dans les petits détails que l’on rend un jeu vivant.
Le résumé de notre test sur Dragon Quest III Remake
Dragon Quest III Remake, revisite avec modernité et respect l’un des piliers du RPG. Le jeu nous ramène aux origines de la saga, avec Roto, l’ancêtre des héros des premiers opus, en quête de vengeance pour son père, Ortega. Le jeu est adapté avec brio à notre époque en ajoutant quelques touches modernes au niveau du gameplay, sans toutefois toucher aux bases. La plus grande nouveauté réside dans la classe Monstrologue qui évolue à la fois avec les niveaux, mais aussi les monstres capturés. Le jeu s’appuie également sur un rendu HD-2D pour un hommage visuel à l’original, bien que ce style risque de ne pas convaincre tout le monde. La bande-son, entièrement remasterisée par l’orchestre symphonique de Tokyo, et les effets sonores immersifs apportent vie et charme à l’expérience rendant le jeu plus vivant.
Dragon Quest III Remake est disponible depuis le 14 novembre 2024 sur PC, PS5, Switch et Xbox Series.
Points forts
Le choix de la langue
Un jeu plus vivant que jamais
Le rafraichissement de la bande-son
Les nouveautés d’accessibilités
Une nouvelle classe
Points faibles
Un mélange visuel qui ne plaira pas à tout le monde
Après les Star Wars et autres franchises, Lego s’attaque désormais à l’une des licences les plus connues chez PlayStation : Horizon. Ce jeu à part entière a été créé par l’association de Guerrilla Games, Studio Gobo et bien sûr The Lego Group. Que donne réellement Lego Horizon Adventures ? C’est ce que nous allons découvrir dans notre test.
Aloy la grande héroïne
On reprend la vie d’Aloy, mais avec un angle quelque peu différent. Trouvée dans le Cœur de la Mère, elle vit en marge de la société avec son père adoptif Rost. Sauf que cet exil n’est pas imposé par les matriarches de sa tribu, mais parce que ce dernier vit à l’écart du village. Douée d’un talent inné pour savoir viser les points vitaux, elle est destinée à affronter les machines. Ainsi, son père l’élève dans le but qu’elle puisse protéger les siens.
Une fois adulte, elle reçoit son Focus de la part de l’homme qui l’a élevée et il n’y en a pas qu’un. En effet, il en possède des dizaines. Une fois son bien obtenu, elle se rend au village pour en savoir plus sur ses origines. Cependant, des ennemis sont en train de kidnapper les habitants, dont la matriarche Teersa. Après enquête, il s’avère que celle-ci sait ce que doit faire Aloy pour connaître son passé. Il n’en faut pas plus à notre héroïne pour aller les sauver.
L’histoire est riche en rebondissement et bien évidemment avec une grosse dose d’humour et pas mal d’anachronismes volontaires. Certaines scènes nous ont fait sourire et d’autre rigoler. Si vous souhaitez réaliser tous les défis et les diverses quêtes annexes, vous en avez pour une vingtaine d’heures.
Les habitués de la franchise se repèreront bien vite dans cet univers. En effet, les designs correspondent énormément au jeu d’origine, sans compter les machines qui, elles sont traits pour traits identiques. La bande-originale quant à elle, tient plus des univers Lego que du jeu, ce qui n’est pas pour nous déplaire.
Quand Lego s’adapte à Horizon
Bien que les jeux Lego soient relativement nombreux, il est toujours impressionnant de voir comment les développeurs et les franchises mélangent deux univers. Tout d’abord les voix en VO sont les mêmes que le jeu original. Il faut parfois tendre l’oreille pour les reconnaître, car le ton est beaucoup moins sérieux, mais on les reconnaît quand même.
Il en va de même pour les paysages. Les hautes herbes pour nous cacher sont toujours là permettant des phases d’infiltration. Certes ces dernières sont moins poussées que le jeu original, mais cet univers original correspond à ce gameplay plus simple. D’ailleurs ce n’est pas la seule chose simplifiée. Il en va de même pour le reste du jeu, mais on ne peut pas dire que c’est un nivellement par le bas, car tout colle avec l’ambiance détente du jeu.
Si les jeux de la franchise Legosont nombreux, ce Lego Horizon Adventures se démarque des productions Telltale avec sa propre direction artistique. Ici, absolument tout, des personnages, humains ou machines, aux décors les plus basiques, comme les murs et les sols, évoquent de véritables constructions Legos. Un choix artistique judicieux qui a le mérite d’être davantage en phase avec l’univers des célèbres briques. Cela va d’ailleurs jusqu’aux déplacements de nos personnages, qui sont ici en stop motions, tels de véritables Legos animés.
Le Focus permet de voir les pièces qu’il faut détruire sur les différentes machines et une fois que ces dernières sont détachées, il n’est pas question de craft. Elles se changent en arme secondaire. Aloy et ses compagnons disposent d’une arme basique et de la possibilité de porter un accessoire. Sur les champs de bataille ou les coffres, vous pouvez trouver des armes plus puissantes ayant une capacité spéciale, comme un arc de feu, un arc électrique, bref tout ce qui est présent dans le jeu principal ! En ce qui concerne les accessoires, vous trouverez les lances câbles bien connus, ou encore le stand de hot dog ! Ne vous fiez pas à son nom ou son apparence, les machines ne font pas le poids et parfois vous aussi.
Faites de Lego Horizon Adventures votre monde
Rapidement, vous vous rendrez compte que Le Cœur de la Mère est entièrement personnalisable. Que ce soit les bâtiments, la peinture et même les vêtements des habitants. Plusieurs licences sont disponibles, vous pouvez donc vous faire plaisir et faire de joyeux mélanges complètement fous. Par ailleurs, certaines quêtes annexes demandent de personnaliser les lieux et parfois même de les utiliser. C’est comme ça que vous pourrez envoyer un habitant dans l’espace, ou encore danser sur le dancefloor. Évidemment, nous gardons le reste secret pour vous laisser un peu de surprise.
Vous devrez utiliser des boulons, la monnaie du jeu, pour acheter certains cosmétiques. Pour les trouver, vous pouvez abattre des machines, détruire des environnements, réparer des vestiges de l’ancien temps, ou encore trouver des coffres. En soi, mis à part la réussite des quêtes annexes pour obtenir les briques dorées essentielles pour avancer ou avoir un côté décalé dans ce milieu post apocalyptique, il n’y a pas d’autres intérêts pour customiser ce petit monde, ce qui est bien dommage. Toutefois, voir Aloy dans un costume de policier flanquer une raclée aux autres humains à un petit côté marrant.
Tout est mieux à plusieurs dans Lego Horizon Adventures
Au fur et à mesure de ses aventures, Aloy trouvera de valeureux compagnons pour l’accompagner. Il sera même possible de les incarner sans que cela ne change quoi que ce soit à l’histoire. Chacun a son propre niveau, libre à vous de le faire évoluer ou non. L’expérience est une ressource clé, à chaque fois que vous évoluerez, un bonus vous est attribué automatiquement, tandis que d’autres sont à acheter.
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Outre le fait de pouvoir changer de personnage, vous pouvez également partir à deux pour une aventure encore plus folle. Vous pouvez veiller l’un sur l’autre, et vous réanimer si jamais une machine est un peu trop violente pour vous. Car oui, ce jeu made in Lego a du répondant et peut facilement vous mettre en difficulté si vous ne faites pas attention.
Le résumé de notre test sur Lego Horizon Adventures
Lego Horizon Adventures est une superbe adaptation nous faisant de temps à autre sourire avec un humour et une conception décalée. Il dispose d’un univers assez riche avec pas moins de 4 biomes à explorer tous radicalement différents des uns et des autres. La difficulté proposée est relativement simple, ce qui offre par conséquent un moment de détente intéressant. Cela est également une bonne proposition pour mettre les plus jeunes devant leur premier jeu vidéo si le cœur vous en dit. D’ailleurs, vous pouvez même les accompagner, car une coopération est possible en local si jamais ils n’y arrivent pas. Vous pouvez customiser votre village, mais l’intérêt est rapidement discutable, ce qui en soit est bien dommage, bien que le concept soit intéressant.
Lego Horizon Adventures est disponible depuis le 14 novembre 2024 sur PS5, PC et Nintendo Switch.
Points forts
Une adaptation du tonnerre
Accessible à tous publics
Un bon jeu détente
Une direction artistique 100% Legos
Points faibles
Un peu trop facile pour les expérimentés
Une personnalisation de village pas assez exploitée
Le jeu d’action-aventure de Saber Interactive, Warhammer 40,000: Space Marine 2, vient de recevoir une nouvelle mise à jour (patch 4.5) sur toutes les plateformes. Cette mise à jour introduit le très attendu pistolet Neo-Volkite.
Une mise à jour bienvenue
Le Neo-Volkite est une arme thermique puissante, capable de réduire les ennemis en cendres, est désormais disponible pour les classes Assault, Vanguard et Bulwark, mais uniquement dans le mode Opérations. Ce mode coopératif à trois joueurs offre une expérience PvE longue durée après la fin de la campagne.
Mais ce n’est pas tout ! Cette mise à jour apporte également des modifications d’équilibrage pour le mode Opérations, notamment des améliorations pour l’Incinérateur à plasma, le Fusil de sniper Bolt, la Carabine Bolt Occulus, la Carabine Bolt SMG, et le Fusil Bolt Auto.
Le jeu, qui a déjà conquis plus de 4,5 millions de joueurs depuis sa sortie en septembre, continue de recevoir du nouveau contenu. La prochaine mise à jour majeure introduira notamment le mode Guerre Eternelle, une nouvelle carte d’Opérations, un nouvel ennemi et des cosmétiques pour les Dark Angels.
Alors, préparez-vous à combattre au nom de l’Empereur et à déchaîner la puissance du Neo-Volkite !
Notes de patch de Warhammer 40,000 : Space Marine 2
Ajustements d’équilibrage
Armes (mode Opérations uniquement)
Incinérateur Plasma
Légère réduction de la génération de chaleur pour les versions suivantes :
Master-Crafted – Alpha
Salvation of Bakka – Alpha
Gathalamor Crusade – Alpha
Correction d’un bug qui empêchait certaines versions de générer de la chaleur.
Fusil de sniper Bolt
Cadence de tir augmentée de 50 à 60 coups par minute.
Bonus de dégâts aux tirs à la tête augmenté de x2 à x2,5.
Carabine Bolt Occulus
Ajout d’une lunette de visée
Bonus de dégâts aux tirs à la tête augmenté de x1 à x1,33
Carabine Bolt SMG
Courbe de chute des dégâts ajustée : les dégâts de base ont été augmentés de 50 % pour les 10 premiers mètres, puis ils reviennent à la valeur d’origine.
Fusil Bolt Auto
Munitions maximales augmentées d’un chargeur pour chaque version.
Corrections générales
Correction d’un bug qui verrouillait à nouveau les objets cosmétiques DLC débloqués après un redémarrage.
Correction d’un bug qui empêchait le talent de Sniper « Tir Ciblé » de fonctionner après avoir changé d’arme.
Correction d’un bug qui empêchait l’invisibilité du Sniper de se dissiper après un tir dans certains cas.
Correction d’un bug empêchant les joueurs de se muter mutuellement en PvP.
Correction de plusieurs talents qui ne se déclenchaient pas correctement lors de meurtres d’ennemis.
Correction d’un bug qui empêchait certains talents d’armes de se déclencher correctement lorsque le seuil de PV spécifique était atteint.
Améliorations techniques
Corrections de plantages et améliorations générales de la stabilité.
Correction des déconnexions du serveur avec une connexion utilisateur instable.
En 2000, Ridley Scott dépoussiérait le péplum avec Gladiator. Fresque épique acclamée par le public et auréolé de 5 oscars, c’est également le film de la consécration pour Russell Crowe, dont la quête de vengeance et les répliques sont restées dans toutes les mémoires. Si un Gladiator 2 est très vite évoquée, ce n’est que 24 ans plus tard que le projet débarque. Pour le meilleur ou l’empire ?
Gladiator 2 Bis Repetita
» Ne vous êtes-vous pas assez divertis ? N’êtes-vous pas assez rassasiés ? » Non, semble avoir pensé Ridley Scott quand il officialise en 2018 une suite pour son épopée culte Gladiator, alors que lui-même était initialement hermétique au projet. On aurait pu penser que la mort de Maximus aurait bloqué tout projet, mais non. Ici, on joue la carte de la continuité avec un nouveau héros. Et tant pis si Russel « Maximus » Crowe à rendu les armes, si le film ne s’appuie pas sur ses épaules, il s’appuiera à fond sur son héritage.
16 ans après les évènements de Gladiator, les derniers souhaits de Maximus n’ont à fortiori pas été exaucés. Rome est désormais gouvernée par 2 frères empereurs présentés comme cruels et sanguinaires. Pendant ce temps, en Numidie, Hanno (Paul Mescal), un jeune fermier, voit sa cité envahie par le général Acacius (Pedro Pascal) et sa femme tuée sous ses yeux. À partir de là, souvenez vous de Gladiator et vous savez quel chemin va prendre la destinée de Hanno, qui n’est peut-être pas celui qu’il prétend être.
On le comprend dès les premiers instants, mais Gladiator 2 cherche clairement à marcher dans les pas du premier film. Malheureusement, le film se débrouille pour faire presque tout moins bien, si ce n’est sur l’ampleur, tant dans les décors et la représentation de la Rome antique que les scènes, souvent grandiloquentes, de batailles. Mais attention, le film est loin d’être un ratage. Le résultat, disons le d’avance, est même plus qu’honorable pour une suite qui n’avait pas lieu d’être. Mais justement, cette suite n’avait effectivement pas lieu d’être…
Prêt à « dépoussiérer » le mythe
Tu aimes les films sur les gladiateurs ?
Loin de nous l’idée de critiquer les inexactitudes historiques, mais il est vrai que la grandiloquence de certaines séquences (des requins dans le colisée…) prête à sourire. Mais on retiendra surtout qu’à 86 ans, des mandales de mise en scène comme ça, on n’en trouve pas à tous les coins de rue. Tant pis si ça doit attirer les foudres de quelques historiens qui ont confondu un film de Ridley Scott avec un documentaire fictif produit par National Geographic. Parce qu’il y a tellement d’autres choses à critiquer, sans pour autant complètement cracher dans la soupe.
Premier point, non, Paul Mescal n’arrive jamais à la hauteur de Russel Crowe. Il insuffle bien une rage et une volonté à son personnage, mais malheureusement, il faut bien dire ce qui est : l’acteur se révèle plutôt fade à l’écran et sa quête de vengeance ne tient pas la comparaison. Évidemment, nous ne pourrons pas donner tous les tenants et aboutissants ici, mais la mort de sa femme se trouve dans un contexte bien moins tragique que les proches de Maximus au temps du premier film.
Pire encore, il est même l’un des personnages les moins prenants du film. Surtout face à un Denzel Washington exceptionnel (un 3ème oscar se profile à l’horizon…) ou un Pedro Pascal dont l’arc narratif, un peu trop vite expédié, reste plus intéressant. Le problème vient aussi d’un scénario qui ne laisse pas assez de temps aux personnages de s’exprimer. Par exemple, les Empereurs Caracalla et Geta sont toujours dépeints comme cruels. Sauf que rien dans l’intrigue ne montre jamais vraiment ce point de vue. Et ce n’est pas dans les interprétations presque en roue libre (quoi que souvent exquises) de Fred Hechinger et Joseph Quinn que l’on trouvera cette subtilité.
Commode est un ringard à coté de moi !
Gladiator 2 marche dans l’ombre de son ainé
Si le scénario cherche à prendre des directions différentes de l’opus original, celui-ci ne fonctionne jamais aussi bien que lorsqu’il avance justement dans les pas de son ainé. Ce qui est très paradoxal, dans la mesure où Gladiator 2ne parvient à avoir son identité propre. Pourtant, le film est loin de tomber dans le fan service facile. Quasiment toutes les mentions faites au premier film et à son héros mythiques apportent un certain souffle au récit.
Mais ce faisant, David Scarpa et Ridley Scott donnent aussi l’impression que cette suite devait continuellement se rappeler au premier film pour se donner une légitimité. Bien sûr que les évènements originaux devaient être pris en considération. Mais au point d’en reprendre une structure narrative similaire, embourbé dans un trop plein de sous intrigues politiques, peut-être pas.
Résumé de notre critique de Gladiator 2
Gladiator 2, c’est la suite que personne n’attendait et surtout que personne n’a demandé. Pourtant, Ridley Scott à finalement crû au projet et l’a élaboré avec David Scarpa, qui l’avait déjà assisté sur Napoléon. Finalement, Gladiator 2 n’a rien de la suite facile ou d’une aubaine se reposant sur le succès de son prédécesseur, jugé à juste titre comme mythique. L’ennui, c’est qu’il passe justement son temps à reposer sur ce mythe.
Ce ne serait pas un vrai souci si le long métrage le faisait tout en insufflant son identité propre. Et à trop se reposer sur ce mythe, le spectacle, si il n’est jamais franchement déplaisant, manque cruellement d’âme. Mais ne boudons pas totalement notre plaisir. Malgré ses tares, le film s’avère être une belle claque en terme de mise en scène. Il se dote d’une ampleur, dans sa construction technique, qui ferait passer l’opus original pour une pièce de fin d’année. Suffisant pour se divertir, telle la plèbe dans une arène de gladiateurs.
Gladiator 2, un film de Ridley Scott, avec Paul Mescal, Denzel Washington et Pedro Pascal. En salle depuis le 13 novembre 2024.