Accueil Blog Page 2

Test Anno 117 : Pax Romana – Une nouvelle ère impériale ?

0

Un nouvel opus de la licence Anno de chez Ubisoft voit le jour. Il s’agit cette fois-ci de Anno 117 : Pax Romana . L’attente était élevée du côté des fans de la saga après 6 ans d’absence depuis le dernier jeu de la franchise. Des promesses étaient au rendez-vous pour ce nouvel épisode : un tournant majeur pour la série avec un retour au cadre historique, une nouvelle approche de la gestion, une campagne mise en avant, et une volonté de moderniser la formule sans perdre l’ADN d’Anno. Après l’immense succès du dernier en date : Anno 1800 (notre test ici), cet épisode antique était attendu au tournant : révolution ? évolution ? compromis ? Voici notre test de Anno 117 : Pax Romana.

Rome ne s’est pas faite en un jour

Avec Ubisoft Mainz aux manettes, Anno 117 ne vise pas une simple reconstitution historique pointilleuse, mais une vision stylisée de Rome. Suffisamment cohérente et riche pour créer un cadre captivant. On s’en rends compte dès le début du jeu. Les villes s’appuient sur une architecture immédiatement reconnaissable : villas patriciennes aux toits de tuiles rouges, thermes fumants, colonnes imposantes, marchés débordants d’animation. Chaque bâtiment, même le plus modeste, bénéficie d’un soin particulier, ce qui donne une ville organique, vivante, traversée par des citoyens qui réagissent à l’aménagement urbain. Cette densité visuelle n’est jamais gratuite : elle soutient l’immersion et renseigne sur la santé de votre cité par des petits détails simplement en observant les rues — un véritable plaisir pour les amateurs de city-builders qui aiment “lire” leur ville sans passer par les menus.

Vous aurez un choix à faire au départ du jeu entre deux personnages : Mercia et Marcus. Ce choix a une incidence mineure sur la partie. En tout cas par rapport au gameplay et aux mécaniques du jeu. Pour ce qui est de la campagne (que l’on peut réaliser en coop), il y a plus d’incidence, ce qui vous poussera à retenter l’aventure une seconde fois.

Une gestion repensée avec de grosses nouveautés

Le cœur d’Anno reste intact, mais Pax Romana revoit l’organisation des besoins des habitants en profondeur. Plutôt que d’imposer une liste rigide de biens indispensables, le jeu regroupe les attentes en catégories fonctionnelles : hygiène, alimentation, confort, culture. Dans chacune, plusieurs options sont disponibles, ce qui permet de satisfaire les habitants sans suivre un chemin prédéfini. Cette approche apporte une liberté nouvelle : vous pouvez structurer votre économie selon vos ressources, votre style ou vos contraintes territoriales, tout en conservant une exigence d’optimisation.

Les bâtiments n’ont plus simplement un rôle de production : leur placement devient un élément central grâce aux zones d’influence qu’ils exercent. Un marché peut stimuler l’activité locale, une forge peut dégrader le confort des habitations proches, un temple peut améliorer la satisfaction d’un quartier entier. Cette dimension transforme chaque parcelle de terrain en décision stratégique. Construire n’est plus seulement remplir un espace disponible, mais composer avec un écosystème urbain où chaque construction a des effets en cascade tels que les maladies ou des incendies.

Le jeu intègre également plusieurs modernisations bienvenues, comme le mode planification — qui permet de poser des plans de bâtiments sans les construire immédiatement — ou la construction (bâtiment ou route) en diagonale, rendant les villes plus naturelles. La possibilité de déplacer librement les bâtiments libère le joueur des erreurs de débutants. Enfin, le cycle jour/nuit, plus qu’un effet visuel, joue sur la perception du trafic et des activités, rendant les villes encore plus vivantes et crédibles.

Une campagne scénarisée

La campagne met donc en scène Marcus et Marcia, deux personnages aux motivations opposées, plongés dans les enjeux politiques et territoriaux du cœur de l’Empire. Les dialogues, doublés et soignés, offrent une véritable dimension dramatique, plus poussée que dans les précédents épisodes. Les choix moraux permettent d’influer sur le déroulement de certaines missions, donnant un ton légèrement RPG et renforçant l’immersion narrative.

Cependant, cette ambition s’accompagne d’un rythme parfois inégal. Si certains moments — notamment l’exil vers Albion et la construction d’une nouvelle base dans un territoire hostile — marquent durablement, une partie des quêtes conserve une structure répétitive, souvent plus pédagogique qu’épique. La campagne sert avant tout à introduire méthodiquement les mécaniques, ce qui limite son potentiel dramatique. Sa durée de vie, entre huit et dix heures, reste d’ailleurs un peu courte pour un jeu qui révèle son plein potentiel dans la gestion à long terme.

On n’oublie pas que le plus gros risque de ce jeu de gestion reste l’équilibre qui peut très vite s’effondrer. A l’instar de son prédécesseur, la balance main d’œuvre et revenus peut très vite s’inverser et vous vous retrouvez avec une énorme crise financière dans votre province. Vous tombez rapidement dans un cercle vicieux concernant votre solde qui peut vite agacer. Tout ceci peut paraître déconcertant mais reste finalement proche de la réalité.

C’est la guerre !

L’un des éléments marquants de cet opus est le retour du combat terrestre. Les affrontements reposent sur une logique tactique simple : importance de la ligne de front, gestion du moral, efficacité différente selon le terrain, nécessité de maintenir la logistique. Le système n’a pas vocation à rivaliser avec un STR, mais il enrichit l’expérience en ajoutant de nouveaux paramètres dans l’organisation territoriale, notamment autour des infrastructures militaires et des routes de ravitaillement.

La villa du gouverneur, bâtiment clé, devient un point stratégique majeur : elle apporte des bonus puissants mais constitue une cible potentielle. Cela impose des choix défensifs et force parfois à repenser entièrement l’aménagement de certaines zones sensibles, ce qui crée une dynamique intéressante entre sécurité et expansion.

On peut noter également une grosse nouveauté dans ce nouvel épisode : la religion. Elle s’impose comme l’une des innovations majeures, insufflant au jeu une profondeur stratégique inédite. Les cultes, autrefois anecdotiques, deviennent désormais des forces d’influence capables de remodeler alliances, stabilité politique et expansion territoriale. Chaque faction doit composer avec un paysage spirituel en perpétuel mouvement, où les choix rituels ou doctrinaux peuvent autant consolider un empire qu’en précipiter sa perte.

À cela s’ajoute également un système de recherche en temps réel particulièrement ambitieux : les joueurs débloquent progressivement des compétences et optimisations mécaniques au fil de leur maîtrise des différentes composantes du jeu, offrant une montée en puissance parfaitement intégrée au rythme des parties. Une évolution qui, combinée à la profondeur thématique de la religion, redéfinit entièrement l’expérience stratégique de Pax Romana.

Le coeur du jeu de Pax Romana

L’un des atouts majeurs que l’on ressort dans le test d’Anno 117 : Pax Romana réside dans sa mécanique de gestion qui intervient vers le milieu du jeu. Cette nouvelle mécanique impose au joueur la gestion simultanée de deux provinces aux identités radicalement différentes. Cette dualité — Latium et Albion — introduit une profondeur nouvelle dans la série et transforme la partie en un véritable exercice de gouvernance impériale. Le Latium, berceau prospère de l’Empire, offre un terrain fertile, un climat clément et un accès facilité aux routes commerciales.

Il s’y dégage une impression de stabilité et de potentiel productif : les chaînes de production y sont plus faciles à installer, les villes peuvent s’y densifier sans contrainte majeure et l’industrialisation y trouve un terreau naturel. À l’inverse, l’Albion oppose sa rudesse : climat instable, sols peu exploitables, ressources clairsemées, reliefs plus capricieux. Cette province demande un travail d’adaptation constant, un urbanisme plus prudent et une optimisation serrée pour surmonter ses contraintes structurelles.

Ce contraste ne se limite pas à un changement d’ambiance : il redéfinit entièrement la manière de penser son développement. Le joueur doit jongler avec les différences de climat, de culture, de ressources disponibles, mais aussi avec des niveaux technologiques, des besoins sociaux et des difficultés territoriales propres à chaque province. Là où le Latium autorise l’expansion rapide et la production à grande échelle, l’Albion impose une gestion minutieuse, presque artisanale, qui oblige à réinventer ses priorités et à repenser son économie.

Une performance technique globalement solide

Lors de notre test sur Anno 117 : Pax Romana, nous avons trouvé visuellement que l’on possède bien entre les mains l’un des épisodes les plus aboutis de la série. Les détails dans les bâtiments, l’animation des citoyens, la richesse des environnements naturels et la cohérence de la palette romaine créent un tableau particulièrement plaisant. La bande-son soutient cette immersion avec des compositions orchestrales inspirées de la culture latine sans non plus tomber dans le cliché.

Quelques défauts subsistent toutefois : une interface parfois trop minimaliste dans ses options avancées, certains crashs isolés, et des outils statistiques moins détaillés que dans Anno 1800. Pour les joueurs les plus aguerris sur l’analyse fine, ces absences pourront se faire sentir, même si elles n’entravent pas la progression générale.

Le resumé de notre test de Anno 117 : Pax Romana

Anno 117 : Pax Romana réussit à combiner fidélité aux fondamentaux de la franchise et modernisation pertinente. Le jeu est plus accessible, mieux rythmé et visuellement somptueux, tout en conservant la profondeur stratégique qui fait la force de la série. Bien que la campagne manque d’ambition et que certaines mécaniques gagneraient à être davantage étoffées, l’ensemble offre une expérience robuste et immersive.

Pour les joueurs recherchant un city-builder qui valorise la contemplation, la réflexion ainsi que l’optimisation, Anno 117 est un excellent cru. Pour ceux qui espéraient une révolution totale ou une narration épique, ils risquent de rester sur leur faim.
Mais l’équilibre entre nouveauté, accessibilité (surtout pour les nouveaux venus) et respect de la tradition est réussi et marque une étape importante et prometteuse pour la suite de la licence.

Points forts

  • Cadre romain magnifique et très immersif
  • Gestion modernisée, flexible et stratégique
  • Construction toujours addictif 
  • Gestion des deux provinces en simultanée
  • Narration présente
  • Direction artistique superbe et villes vivantes
  • Pas mal de nouveautés

Points faibles

  • Campagne courte et limitée en ambition
  • Certaines quêtes peu inspirées
  • Fin de partie moins dense qu’Anno 1800
  • Quelques bugs parfois
  • Rythme général du jeu parfois en dent de scie

Anno 117 : Pax Romana est sorti le 13 novembre 2025, sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series X/S.

Avis ARC Raiders: une masterclass que l’on attendait pas

0

Voici notre avis sur ARC Raiders. un titre avec un certain culot: celui de caler sa sortie entre les mastodontes Battlefield 6 et Call of Duty: Black Ops 7. Certains s’y sont essayé et cassé la figure. Un choix d’autant plus osé que nous ne parlons pas d’un free-to-play. Mais justement, le choix d’Embark a payé. Parce que le jeu est un véritable succès…et surtout une totale réussite.

ARC Raiders transforme un concept frustrant

ARC Raiders est un extraction shooter. Un genre frustrant par définition, puisque son concept implique qu’un simple game over peut anéantir des heures d’efforts et de loots en vous en faisant perdre l’intégralité. C’est déjà l’un des premiers points sur lesquels le titre d’Embark studio se démarque. En effet, le titre propose plusieurs options qui vont limiter les risques de pertes ou les frustrations qui y sont liées.

Pour commencer, nous avons un coq/coquillard qui se charge de récupérer des ressources de son coté. Des ressources plutôt rudimentaires, mais qui sont au moins là pour dire qu’on ne revient pas totalement bredouille. Ensuite, il y a l’arsenal gratuit. Ce dernier, assez complet au demeurant, nous offre de quoi nous défendre et tant pis si on le perds: après tout, c’était gratuit.

Arc Raiders screenshot ps5

Enfin, il y a la poche de sécurité. Reprise de Escape from Tarkov, celle-ci permet de sauver un item quelconque de la mort. Mais si ARC Raiders fonctionne aussi bien, ce n’est pas juste parce qu’il transforme une définition frustrante en expérience qui l’est moins: c’est parce qu’au delà d’un fun immédiat qui donne envie d’enchaîner les parties encore et encore, ce qui est aidé par des parties n’excedant jamais les 30 min,  il offre une immersion palpable qui trouve son origine dans son univers aussi organique que vivant et dans cette idée même d’en avoir fait une expérience PvPvE.

Avis ARC Raiders:  le PvPvE change la donne

Depuis la sortie du jeu, nous voyons passer de plus en plus de voix réclamant l’arrivée d’un unique mode PvE. Le comble, c’est que c’est justement comme ça que le jeu fut initialement pensé. De notre côté,  on ne peut que se satisfaire que le studio ait choisi cette nouvelle orientation, car ce PvPvE, c’est justement l’une des autres grandes forces du jeu. Dans ARC Raiders, vous incarnez un Raider, un chasseur d’ARC. Ces dernières sont des machines venues on ne sait d’où et ont pris le contrôle du monde après que diverses catastrophes naturelles ont obligé l’humanité à se réfugier sous terre. Mais les humains ont besoin de ressources pour survivre.

Des ressources qui ne se trouvent qu’à la surface et c’est là que les Raiders interviennent. Mais une fois sur terre, le danger ne vient pas que des ARC, machines à l’intelligence artificielle redoutable mais aussi des autres Raiders. Votre butin peut faire l’objet de bien des convoitises et c’est pourquoi vous n’êtes jamais à l’abri sur le terrain. Pourtant, contrairement à la plupart de ses confrères,  ARC Raiders n’encourage pas à la baston entre joueurs. Non, ici, on incite à l’alliance, à la fraternité et l’entente entre camarades. Mais on interdit pas pour autant les coups de couteaux dans le dos. Les outils mis à disposition,  qu’il s’agisse d’une roue des émotes, simple mais efficace, ou du chat de proximité sont clairement pensé en ce sens.

Arc Raiders screenshot PS5

Et c’est ce qui change tout à l’expérience. Certaines machines sont particulièrement redoutables et elles le sont toutes sur le plan de l’IA. Vous aurez souvent besoin de l’aide d’alliés pour les affronter. Des alliés avec qui vous pourrez lancer le jeu en duo ou trio ou que vous aurez convaincu de vous suivre si vous partez en solo. Mais dans ce dernier cas de figure, vous ne connaissez pas l’intention de ces nouveaux amis d’un petit moment, comme eux ne connaissent pas les vôtres. Vous avez éliminé cette Reine à vous deux, félicitations,  c’est un exploit et c’est la fête au butin mais voilà, tout est ruiné: votre camarade en qui vous avez fait aveuglément confiance vous a trahi. Tant pis, on ne vous y reprendra pas la prochaine fois.

Un univers vivant et organique

ARC Raiders nous invite à looter sur cinq maps toutes différentes les unes des autres et artistiquement totalement réussies. Du Portail Bleu et ses crêtes enneigées à la Ville Enfouie, où les dunes de sables ont recouvert et figé l’ancienne génération dans le temps, en passant par le Champ de Bataille du Barrage et ses étendues marécageuses sauvages. Toutes sont belles, détaillées et  grandes, offrent beaucoup d’approches et de recoins à fouiller et proposent aussi divers phénomènes ponctuels, comme le jeu de nuit ou les tempêtes electro-magnétiques mais surtout: toutes sont véritablement vivantes, et ont sent qu’elles ont une histoire et un véritable vécu. Paradoxe que de parler d’un monde vivant alors que le titre dépeint justement un univers ravagé.

Mais lorsque l’on parle de monde vivant, on parle surtout d’un monde palpable. Les créatures robotiques qui y règnent sont un véritable danger pour les joueurs, adoptant systématiquement un comportement cohérent entre eux et faisant preuve comme on le disait d’une intelligence que l’on avait rarement vu surtout dans une expérience multijoueur. Les exemples démontrant à quel point l’IA nous a impressionné seraient bien trop nombreux à lister. Le sound design proprement exceptionnel du jeu contribue largement à rendre l’univers plus organique encore. Qu’il s’agisse de la spatialisation sonore, essentiel dans un tel jeu ou des divers sons environnementaux: tout est travaillé avec une force et une précision chirurgicale.

Arc Raiders screenshot ps5

Si le jeu peut-être considéré comme le Overwatch de l’extraction shooter (en ce sens qu’il ouvre au grand public un genre de niche), sa narration, elle, est reprise tout droit des Soul’s, le coté cryptique en moins. Les quêtes du jeu ne sont pas spécialement attrayantes pour ce qu’on en a vu (un peu plus de la moitié au moment de rédiger ces lignes) mais elles ont le mérite de parfois développer un peu plus le lore,  même si la narration environnementale en reste la source majeure. Elle permettent aussi et surtout d’adapter les joueurs à certaines des mécaniques,  que nous n’aurions peut-être jamais effleuré si ces quêtes ne l’imposaient pas. Évidemment,  le titre ne fonctionnerait peut-être pas autant sans un gameplay adéquat et là aussi, c’est une réussite quasi totale.

Un gameplay précis, lourd et stratégique

Jeu de tir oblige, ARC  Raiders ne se loupe pas en terme de sensations. Toutes les armes que nous avons pu essayer offrent de vraies sensations d’impacts et leur feeling est complètement différent les unes des autres,  ce qui est tout aussi vrai pour les gadgets explosifs. En terme d’exploration, pas mal de possibilités sont offertes, tant dans la verticalité des maps que dans certains gadgets à crafter, comme la Tyrolienne ou encore le Mousqueton, qui permettent d’atteindre des structures autrement inatteignable ou tout du moins difficilement.

Arc Raiders screenshot ps5

Notre personnage quant à lui, bénéficie de juste ce qu’il faut comme agilité et lourdeur pour aider à ressentir la tension permanente de chacune de nos sorties. Toutefois, nous n’aurions pas dit non à un panel de mouvements un peu plus large. Comme le simple fait de pouvoir ramper ou même s’adosser contre un mur quelconque.

ARC Raiders met en place un monde vraiment organique et palpable. En cela, nous aurions aussi aimé que Speranza, ville souterraine où les survivants se sont abrités, soit davantage qu’un simple hub statique tant on sent que les lieux ont là aussi quelque chose à raconter. En parlant de hub, les menus constituent LE gros point noir du jeu: si l’on y prends le coup de main à terme, il faut dire que la navigation n’est pas franchement optimale. C’est fouilli, ca manque de raccourcis… bref, c’est complètement à revoir de ce côté-ci.

Résumé de notre avis sur ARC Raiders

ARC Raiders réussit l’exploit de rendre un genre frustrant moins frustrant. Surtout, il le rends aussi immédiatement fun et accessible. Tout, du sound design exceptionnel à l’IA des machines en passant par des maps immersives, artistiquement très inspirées et aussi vivantes qu’organiques contribuent à faire de l’expérience ce qu’elle est. Mais plus encore que son monde immersif et son gameplay aux petits oignons, c’est véritablement le statut de jeu PvPvE qui transforme complètement l’essai.

Si les robots et autres machines sont des ennemis redoutables, les autres Raiders, controlés par les joueurs sont quant à eux imprévisibles. Même si ARC Raiders encourage davantage à la coopération,  mettant en avant des outils parfaitement adaptés, rien n’interdit les trahisons de dernières minutes, les coups de couteaux dans le dos. C’est ce qui offre à chaque excursions ces moments de tension, de rage et surtout de grand soulagement lorsque après d’intenses combats et de loot, on atteint la zone d’extraction, prêt à rentrer au bercail…pour repartir à la bataille aussitôt.

ARC Raiders est disponible depuis le 30 octobre 2025 sur PS5, Xbox Series X|S et PC.

Points forts

  • Des maps variés, vivantes, organiques et artistiquement très réussies
  • Le PvPvE: un choix qui fait tout le sel du jeu, entre tension, frustration et soulagement
  • L’IA des machines, particulièrement impressionnante
  • Les armes et sensations de tirs aux petits oignons
  • Un sound design juste exceptionnel (spatialisation,  bruits environnementaux…)
  • Des décors et des environnement chargés en histoire.
  • Coquillard, arsenal gratuit et poche de sécurité: voilà qui contribue à rendre l’expérience moins frustrante et plus accessible
  • Des quêtes qui aident à apprivoiser les mécaniques de jeu…

Points faibles

  • …mais sont rarement passionnantes et ne développent que très peu le lore
  • Un panel de mouvements un peu plus important aurait été appréciable
  • Dommage que Speranza ne soit guère plus qu’un hub statique
  • L’ergonomie des menus est complètement à revoir

Tuto ARC Raiders: comment obtenir des composants mécaniques avancés ?

0

Pour ce tuto ARC Raiders, nous allons voir comment obtenir des composants mécaniques avancés. Cette ressource fait partie des éléments nécéssaires à la mise à niveau 3 de l’armurier. Vous pouvez obtenir ces composants mécaniques avancés de plusieurs façons, contrairement aux autres éléments. Suivez le guide ci-dessous.

Tuto ARC Raiders: 3 façons d’obtenir les composants mécaniques avancés.

Dans ARC Raiders, l’une des ressources les plus importantes sont les composants mécaniques avancés. Parce que ce sont ces composants qui vous permettront de concevoir les armes les plus puissantes du jeu. La première manière d’obtenir ces composants, et attention de ne pas les confondre avec les composants mécaniques simples, c’est bien sûr de les chercher. Vous pourrez en trouver dans les zones de mécaniques sur les maps, celles où sont affichés des petits symboles de rouage. De notre côté,  nous vous recommandons surtout de fouiller dans les terminaux du Centre de contrôle de traitement des eaux, sur la map Champ de bataille du Barrage.

Comme on le disait, il y a aussi deux autres façons d’obtenir cette ressource: soit en la fabriquant,  soit  via le recyclage. Dans le premier cas, vous aurez besoin d’un raffineur de niveau 2. Quant à leur fabrication, il vous faudra mettre la main sur 2 ressorts en acier et 2 composants mécaniques. Pour le recyclage, il vous faudra démanteler quelques objets rares mais surtout  épique (parmis lesquels principalement des armes) mais si vous trouvez un microscope, vous pourrez le recycler pour en obtenir une. Notez par ailleurs que si ces composants vous serviront à la conception d’armes avancés, il vous faut de toute façon monter le niveau de l’armurier au maximum pour avoir accès à ces plans. Voilà qui est tout pour ce tuto, n’hésitez pas à jeter un oeil à nos autres guides sur le jeu.

Game Awards 2025: les nominations sont tombés, Clair Obscur en tête

0

Les nominations pour les Game Awards 2025 sont tombés ce lundi 17 novembre 2025. Sans grande surprise, c’est Clair Obscur: Expedition 33 qui domine le podium avec 10 nominations (12 si l’on prends la catégorie meilleure performance). Le 1er jeu de Sandfall Interactive est talonné de près par les exclusivités Playstation Ghost of Yōtei et Death Stranding 2, qui complètent le podium avec chacun 7 nominations. Du coté indé (dans lequel concours également  Clair Obscur ), Hades 2 et Hollow Knight: Silksong pourraient également tirer leur épingle du jeu.

Game Awards 2025: pour ceux qui seront GOTY

Voici donc la liste des nommés pour les Game Awards 2025. Nous ferons évidemment l’impasse sur les catégories meilleur streamer/equipe E-Sport et autres catégories similaire qui, soyons honnête, n’intéressent pas grand-monde.

Jeu de l’année

Meilleure réalisation

  • Clair Obscur: Expedition 33
  • Death Stranding 2
  • Ghost of Yotei 
  • Hades II
  • Split Fiction

Meilleure narration

  • Clair Obscur: Expedition 33
  • Death Stranding 2: On the Beach
  • Ghost of Yotei
  • Kingdom Come: Deliverance 2
  • Silent Hill f

Meilleure direction artistique

  • Clair Obscur: Expedition 33
  • Death Stranding 2: On the Beach
  • Ghost of Yōtei
  • Hades II
  • Hollow Knight: Silksong

Meilleure performance

  • Ben Starr pour le rôle de Verso dans Clair Obscur: Expedition 33
  • Charlie Cox pour le rôle de Gustave dans Clair Obscur: Expedition 33
  • Erika Ishii pour le rôle d‘Atsu dans Ghost of Yōtei
  • Jennifer English pour le rôle de Maelle dans Clair Obscur: Expedition 33
  • Konatsu Kato pour le rôle de Hinako Shimizu dans Silent Hill f
  • Troy Baker pour le rôle d’Indiana Jones dans Indiana Jones et le Cercle Ancien 

Meilleur design audio

  • Battlefield 6
  • Clair Obscur: Expedition 33
  • Death Stranding 2: On the Beach
  • Ghost of Yotei 
  • Silent Hill f

Meilleur jeu d’action

Meilleur jeu d’action/aventure

  • Death Stranding 2: On the Beach
  • Ghost of Yōtei
  • Hollow Knight: Silksong
  • Indiana Jones et le Cercle Ancien
  • Split Fiction

Meilleur RPG

Meilleur jeu de simulation/stratégie

  • The Alters
  • Civilization VII
  • Final Fantasy Tactics: The Ivalice Chronicles
  • Jurassic World Evolution 3
  • Tempest Rising
  • Two Points Museum

Meilleur jeu de sport/course

Meilleur jeu de combat

  • 2XKO
  • Capcom Fighting Collection 2
  • Fatal Fury: City of the Wolves
  • Mortal Kombat: Legacy Collection
  • Virtua Fighter 5: R.E.V.O World Stage

Meilleur jeu familial

  • Donkey Kong Bananza
  • Lego Party
  • Lego Voyagers
  • Mario Kart Worlds 
  • Sonic CrossWorlds 
  • Split Fiction

Meilleur jeu multijoueur

  • Arc Raiders
  • Battlefield 6
  • Elden Ring: Nightreign
  • Peak
  • Split Fiction 

Meilleur jeu indépendant

  • Absolum
  • Ball x Pit
  • Blue Prince 
  • Clair Obscur: Expedition 33
  • Hades 2
  • Hollow Knight: Silksong

Meilleur premier jeu

  • Blue Prince 
  • Clair Obscur: Expedition 33
  • Despelote
  • Dispatch
  • Megabonk

Meilleur jeu mobile

  • Destiny: Rising
  • Persona 5: The Phantom X
  • Sonic Rumble
  • Umamusume: Pretty Derby
  • Wuthering Waves

La cérémonie se déroulera le 11 décembre au Peacock Theater de Los Angeles. Chez nous français, il faudra veiller tard pour assister aux remises de prix mais surtout aux World Premiere, que l’on espère à la hauteur. Grande nouveauté pour cette année: en plus de ses canaux habituels, incluant Youtube et Twitch, les Game Awards 2025 seront également diffusé en live sur Prime Video. Vous pouvez également voter pour vos jeux favoris sur le site officiel.

Tuto ARC Raiders: où trouver des engrenages rouillés ?

0

Pour ce tuto ARC Raiders,  on vous dit comment maximiser vos chances de trouver des engrenages rouillés. Une ressource rare mais très utile, puisqu’elle vous permettra surtout de faire passer votre armurerie au niveau 3, afin de pouvoir construire des armes de meilleur calibre. Alors c’est parti, on suit le guide.

Tuto ARC Raiders: comment trouver des engrenages rouillés ?

Dans ARC Raiders,  l’engrenage rouillé, à ne pas confondre avec les outils/les boulons rouillés, est une ressource difficilement trouvable qui vous sera demandé, entre autres ressources, pour faire passer votre armurerie au niveau 3. Ce qui  vous sera fort utile si vous voulez préparer de quoi affronter une reine voire, soyons fous, une matriarche. Mais où trouver ces fameux engrenages usés par la rouille ? Et bien comme pour la plupart des ressources, il n’y a pas de recettes miracle pour les faire apparaître. Mais il y a quand même de quoi maximiser les chances. Et dans ce cas, c’est surtout dans les zones industrielles, représentées sur la map par des symboles d’usine, que vous les multiplierez.

Il n’y a peut-être pas de verité absolue mais de notre coté, ce sont surtout dans les espèces de générateurs jaune sur roues que nous en avons vu poper. Autrement, vous pourrez trouver des zones industrielles sur toutes les maps, sauf la Ville Enfouie. Le barrage et le Portail Bleue sont les deux maps qui semblent offrir la plus importante concentration d’engrenages, en particulier la première et plus précisément au complexe de dômes hydroponiques, si l’on en croit cette maudite partie que l’on a fait en se passant d’une poche de sécurité (quand on vous dit que les ressources gratuite, ca à ses limites…). Il vous faudra trouver 3 engrenages pour l’amélioration de votre armurerie, donc n’hésitez pas à prendre un module de butin adapté, qui vous permettra de sauver 2 objets.

D’ailleurs, petit conseil: dans les cas où vous partez en exploration dans le but de recueillir des ressources spécifiques, telles que celles-ci,  ne vous embarassez pas d’un équipement que vous risqueriez de perdre et qui ne vous serez de toute manière pas d’une grande utilité. Privilégiez surtout ce module vous offrant 2 poches de sécurité. Vous pouvez même aller sur le terrain les mains vides. Certes, votre partie risque de ne pas être particulièrement spectaculaire mais quoi demander de plus à un jeu qui demande avant tout de la patience et de la discrétion surtout en solo ? Voilà pour ce tuto ARC Raiders. D’autres guides et soluces sont à venir sur le jeu, restez à la page.

Test Dragon Quest 1 & 2 HD-2D Remake: une modernisation modeste et charmante

0

1 an après la refonte d’un épisode 3 paru avant pour raison de chronologie, les deux premiers opus de Dragon Quest reviennent dans une compilation intitulée Dragon Quest 1&2 HD-2D Remake, complétant ainsi ce qui est connu sous le nom de Trilogie d’Elric. Si le 3ème jeu se montrait à l’origine plus moderne dans ses mécaniques, facilitant un peu plus le travail de remastérisation, c’était moins le cas pour les deux premiers, qui ont tout de même posé les bases de ce qu’allait être le JRPG moderne. Le travail abattu ici est d’autant plus notable, comme on va le voir dans ce test.

Test Dragon Quest 1&2 HD-2D Remake: la lignée d’Elric au complet

Près de 20 ans après un 8ème opus qui a fait découvrir la licence aux européens, Dragon Quest nous invite à découvrir ses épisodes fondateurs à travers une compilation qui réunit les deux premiers jeux, le 3ème étant sorti un an auparavant. Bien sûr, il convient de donner un petit contexte à ces ressorties qui paraissent désordonnées: elles trouvent leur sens dans leur chronologie narrative: Dans le 3, les joueurs incarnent Elric, le héros légendaire et dans les 2 précédents, ses descendants. En préambule, précisons que l’auteur de ces lignes n’est pas familier de l’univers et encore moins des premiers opus, issus d’une vénérable époque qu’il n’a pas vraiment connu.

Dragon Quest 1&2 HD-2D Remake screenshot PS5

Pourtant, l’effet recherché est bien palpable: proposer une expérience pluis fluide et moderne,  tout en se rapprochant au mieux des mécaniques d’antan. Ainsi, Dragon Quest  nous met au commande d’un héros qui se dit descendant du héros legendaire Elric et qui va devoir libérer une princesse et  sauver le monde des ténèbres, tout ca tout ça… Bon, vous l’avez compris, on ne va pas s’étaler sur le scénario qui tient sur un post-it et n’offre pas la moindre surprise. Mais il faut remettre les choses dans leur contexte. À sa sortie en 1986, le jeu offrait une expérience relativement nouvelle et simplifiée pour les joueurs NES (japonais, s’entends), tandis que le JRPG était davantage un genre de niche s’adressant surtout aux joueurs PC (ou comme on pouvait les appeler à cette période).

Ce qui fera entrer Dragon Quest dans la légende, c’est moins son scénario donc, que ses mécaniques qui ont contribué à moderniser et simplifier l’approche du genre, entre exploration et combats dinstincts, système de tour par tour et menu de combats rapides et accessibles. Le défi était donc ici de moderniser davantage tout en restant fidèle aux fondamentaux. Un exercice d’équilibriste réalisé ici avec brio. Pour commencer avec le système de combat, si l’on incarne toujours un seul héros dans le 1er opus, ce dernier ne fait plus face à un seul adversaire lors de ses combats mais bien à des groupes d’ennemis. Un choix qui modernise et force aussi à revoir la stratégie des combats, qui sont souvent assez difficiles (difficulté géré de manière souvent hasardeuse d’ailleurs).

Dragon Quest 1&2 HD-2D Remake screenshot PS5

Une expérience plus moderne et narrativement plus fluide

Bien sûr, on ne peut pas passer outre le confort de jeu, totalement revu ici, à commencer par la vitesse de jeu, que l’on peu modifier à la volée dans le menu de combats. Autant dire que l’on a profité de ça à fond, tant les combats sont d’une lenteur abyssales sans ce système et que la mise en scène des animations ne les rends pas particulièrement passionnants à regarder. L’autre changement, c’est le système des parchemins, à partager entre les différents héros du groupe dans le 2. Une fois trouvés, ces derniers permettent d’apprendre des sorts et capacités qui vont donc renforcer nos héros.  Un apprentissage qui dépend désormais moins de notre montée de niveau que notre propension a explorer le jeu dans ses recoins.

En parlant de mise en scène,  celles-ci à d’ailleurs été retravaillée en profondeur, permettant une meilleure immersion dans le monde du jeu. Ce qui passe notamment par un charmant travail de doublage (en anglais ou japonais) ou encore une narration un peu plus approfondie. Tout ça ne contribue pas à en faire deux jeux d’une profondeur insoupçonnée mais contribue comme on le disait à moderniser une expérience de jeu initialement modeste. En d’autres termes, c’est toujours modeste, mais c’est maintenant plus moderne. Les changements dans le deuxième opus ne sont pas plus nombreux, si l’on excepte l’ajout d’un 4ème personnage et surtout d’une tout nouvelle zone de jeu, à savoir des fonds marins.

Dragon Quest 1&2 HD-2D Remake screenshot PS5

Les deux titres reprennent la même identité artistique que l’opus sorti précédemment, à savoir des personnages qui conservent un aspect 32 bits (évidemment retravaillées et mieux animés par rapport à leur modèle) évoluant dans des décors 3D entièrement dessinés à la main. Ceux qui vont rechercher quelque chose de poussé comme, au hasard Octopath Traveler n’en auront pas pour leur frais, les autres devraient apprécier le rendu chatoyant de la proposition et pas franchement désagréables. D’autant que nos balades sont accompagnés des musiques entêtantes de Koichi Sugiyama, réarrangés pour l’occasion.

Resumé de notre test de Dragon Quest 1& 2 HD-2D Remake

Dragon Quest 1&2 HD-2D Remake vient donc compléter et refermer la Trilogie Elric avec un travail de modernisation plus poussé que pour le 3ème opus, qui se concentrait surtout sur le relifting et n’avait pas besoin d’autant de changements dans sa base fondamentale. Le travail abattu ici par Square Enix est un délicat mélange entre modernisation et simplicité,  pour rendre l’expérience la plus moderne et immersive possible, tout en laissant en l’état ce qui a fait le charme d’un JRPG qui à défini les codes, ou au moins ses contours, du genre.

Ca ne plaira pas forcément à tout le monde, ceux qui cherchent quelque chose de narrativement et même artistiquement plus approfondi, même dans les mécaniques risquent fort de ne pas y trouver leur compte. Mais pour les autres, à commencer par les fans de la première heure, c’est une replongée nostalgique et chatoyante dans un univers plein de couleurs, de démons, de magie, de princesse et autre héros légendaire… bref, c’est une replongée dans un JRPG pur et simple.

Dragon Quest 1&2 HD-2D Remake est disponible depuis le 30 octobre sur PS5, PS4, Nintendo Switch 2, Nintendo Switch, Xbox Series X|S et PC via Steam

Les points forts

  • Un mélange délicat entre modernisation et respect scrupuleux du jeu original
  • 2 jeux cultes compilés en un
  • Une refonte artistique visuellement colorée et douce comme un bonbon
  • Le système de parchemins qui donne davantage d’intérêt à l’exploration
  • Un système de combat ultra simple mais qui fait toujours mouche 40 ans après
  • Les réarrangements musicaux
  • Une mise en scène entièrement retravaillée pour une meilleure immersion
  • Des options de conforts bienvenus
  • De nouveaux contenus scénaristiques annexes (et même une toute nouvelle zone dans DQ2)

Les points faibles

  • Impossible de faire deux pas sans se coltiner un combat…
  • Dans le domaine du jrpg, ca reste fatalement rudimentaire malgré les ajouts
  • La difficulté est quelque peu hasardeuse

Metroid Prime 4: Beyond- qu’en disent les previews ?

0

En marge de la vidéo de présentation publiée hier par Nintendo, des youtubers et journalistes ont pu jouer pendant plus d’une heure à Metroid Prime 4: Beyond. L’occasion pour eux de donner un premier ressenti, plus poussé que ce qui était offert par la petite démo jusqu’alors presentée.

Metroid Prime 4: Beyond- Samus Aran séduit toujours autant

Hier, 14 novembre,  Nintendo nous présentait plus ou moins en détails ce qui nous attends dans Metroid Prime 4: Beyond. Mais dans le même temps des chanceux issus de la presse vidéoludique et de la sphère Youtube ont pu approcher le jeu pendant plus d’une heure. Ces derniers ont notamment pu se familiariser avec certaines des nouvelles mécaniques, tester le mode souris, jauger de l’ambiance du jeu et faire la connaissance d’un sidekick.

Mais que ressort-il du bilan ? Et bien si l’on en croit les retours, le résultat serait très satisfaisant et dans l’esprit de la trilogie. Certains points semblent diviser, comme l’utilisation de la souris qui serait lié à l’inconfort du joycon ou encore le sidekick de service,  qui serait plutôt agaçant et bavard. Notons d’ailleurs que c’est la première fois que Samus cotoiera d’autres personnages humains en face à face  dans la saga Prime. Toutefois, cela n’attenuerait que très peu le sentiment de solitude caractéristique de la série.

Pour ce qui est de la grande question soulevée vis à vis du désert et de la moto: monde ouvert ou pas, quels sont toutes les caractéristiques de la moto… il semble que les testeurs n’ont pas pu accéder à ces fonctionnalités. Le jeu serait en tout cas le plus beau de la Switch 2 à l’heure actuelle, ce qui est un petit exploit quand on sait qu’il a également été développée sur la première console. Par ailleurs,  Nintendo a également demandé a ces derniers de garder le secret sur la narration et certains éléments de l’histoire. De notre coté, nous vous donneront notre verdict à la sortie du jeu mais Samus semble bien partie pour être de nouveau à son prime.

Metroid Prime 4: Beyond sortira le 04 décembre 2025 sur Nintendo Switch 1|2

Metroid Prime 4: Beyond- une longue présentation avant la sortie imminente

0

Près de 20 ans après son 3ème opus, Metroid Prime 4 Beyond devient une réalité. À l’approche de sa sortie, le 04 décembre prochain. Nintendo commence à mettre les pieds dans le plat du marketing concret avec, pour commencer, une vidéo nous présentant le monde de Viewros ainsi que ce qui attends Samus dans ce nouvel opus et quelques surprises sont à la clé.

Metroid Prime 4: Beyond- Samus ne sera pas seule

Cette vidéo de présentation nous apprends ainsi que c’est suite à un incident majeur provoqué par Sylux, principal antagoniste de cet opus, que Samus Aran se retrouve bloquée sur la planète Viewros. Celle-ci anritera différentes régions et zones toutes liées à travers un vaste désert. Nous en avions eu un aperçu lors de la dernière bande-annonce, tandis que la guerrière de l’espace parcourait le vaste désert sur sa moto, la Vai-O-La. Une moto qu’elle pourra d’ailleurs utiliser quasiment à tout moment.

La présentation revient également sur divers aspects de l’exploration mais aussi sur les pouvoirs de Samus. La grande nouveauté ici semblent être les pouvoirs psychiques. L’un d’eux permettra notamment de diriger la direction de nos tirs pour cibler plus précisément certains ennemis. Grande nouveauté dans la licence mais Samus ne sera pas la seule à se retrouver propulsée et bloquée sur cette planète aussi fascinante qu’inquiétante. Mais trêve de blabla, nous vous laissons découvrir tout ça dans la vidéo ci dessous.

Metroid Prime 4: Beyond sortira le 04 décembre 2025 sur Nintendo Switch 1| 2

Soluce Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau tous les personnages jouables

0

Hyrule Warriors Les Chroniques du Sceau retrace les premiers temps d’Hyrule à travers de nombreuses batailles. Ce sont en tout 19 combattants qui sont disponibles dans ce nouvel opus signé Koei Tecmo. Mais savez-vous comment tous les débloquer ? Pas de panique, nous allons vous l’expliquer dans notre tuto.

Comment débloquer les 19 personnages dans Les Chroniques du Sceau

  • Les personnages pouvant être débloqués dans l’histoire principale
Zelda Disponible dès le début du jeu
Rauru Chapitre 1 – Entraînement à l’épée
Mineru Chapitre 1 – Sagesse enfouie
Golem mystérieux Chapitre 2 – Une tempête hurlante
Calamo Chapitre 2 – Une tempête hurlante
Typhan Chapitre 2 – Une tempête hurlante
Agraston Chapitre 3 – Péril sur la Montagne de la Mort
Raphica Chapitre 3 – Des ombres dans la neige
Vence Chapitre 3 – Des ombres dans la neige
Qia Chapitre 3 – Les marécages souillés
Ardi Chapitre 4 – La terreur des sables
  • Les personnages pouvant être débloqués dans les missions secondaires
Quino Mission annexe Pour sa patrie (après Une tempête hurlante)
Lago Mission annexe Le vétéran reprend du service (après Les marécages souillés)
Pinnec Mission annexe Le lancier mésestimé (disponible en même temps que La terreur des sables)
Cadlan Mission annexe La force de protéger (après le Chapitre 4 – Présage écarlate)
Sholani Mission annexe Droite dans ses bottes (après Présage écarlate)
Pastos Mission annexe La fierté du loup solitaire (après Présage écarlate)
Ronza Mission annexe À la recherche de la puissance (après Présage écarlate)
Braton Mission annexe Le Goron gourmet (après Présage écarlate)

On pourrait se poser la question : est-ce que ça vaut vraiment le coup ? La réponse est clairement oui.

Chaque héros possède une arme unique et des combos qui lui sont propres. Le gameplay change donc drastiquement d’un personnage à l’autre et encore davantage selon les associations que vous faites sur le terrain. Certains sont redoutables contre des ennemis spécifiques, d’autres excellent dans certaines zones.

En débloquant tout le monde, vous pourrez :

  • varier vos styles de jeu,

  • optimiser vos stratégies selon les situations,

  • et surtout profiter pleinement du gameplay riche que propose cet opus.

Et puis, soyons honnêtes… compléter le jeu à 100 %, ça fait toujours plaisir.

Test – Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau, un musô royal

0

Cela fait cinq ans que Hyrule Warriors : L’ère du fléau est sorti et a laissé de nombreux fans de BOTW dubitatifs. Nintendo et Koei Tecmo s’unissent une nouvelle fois pour cette fois explorer le lore de Tears of the Kingdom avec Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau. Ce spin-off rend-il honneur à l’opus principal ? C’est ce que nous allons découvrir dans notre test.

Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau

Le passé se révèle

Dans Tears of the Kingdom nous savions que la princesse Zelda a fait un voyage dans le passé. Certaines cinématiques nous révélaient les détails clés, mais il faut bien se l’avouer, une sensation de « pas assez » se faisait sentir. Nous voilà donc rassasiés ! Nous rencontrons en personne le roi Rauru et la reine Sonia, les fondateurs du royaume d’Hyrule.

Coincée dans le passé, la princesse demande de l’aide à ses ancêtres pour revenir à son époque. Elle apprend alors à maîtriser ses pouvoirs tout en aidant ce qui sera son futur royaume. Toutefois, on le sait, il est souvent dangereux de jouer avec le passé.

Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau

L’entièreté du jeu reprend les doublages de qualité de BOTW et TOTK, confirmant ainsi la canonisation de cet épisode. Toutes les batailles sont justifiées, il ne s’agit pas que de foncer droit devant et taper. Il y a toujours un but précis à atteindre, une raison pour vous battre et cela joue beaucoup dans l’immersion. De plus, les scénaristes ont créé un fil rouge assez intéressant pour nous inciter à jouer, mais assez secondaire pour ne pas frustrer et faire louper des étapes importantes de la trame principale pour les joueurs n’aiment pas le style musô. Préparez-vous à partir à travers les champs de bataille pendant une vingtaine d’heure en ligne droite.

Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau créé son genre

Plutôt que de faire un énième Dynasty Warriors avec un graphisme à la Zelda, on découvre un mélange de genres vraiment très équilibré. L’un des premiers constats que l’on a fait durant notre test, c’est que les éléments de combat de l’opus principal sont repris, à savoir les artéfacts Soneau. Relégué en tant que gadget dans TOTK, cette fois-ci ils sont intégrés au système de combat et deviennent presque un élément clé pour vous sortir de situations quelque peu compliquées. D’autant plus que cet opus utilise les faiblesses élémentaires.

Artéfacts Soneau

Bien évidemment, il y a toujours ces combats à 1 contre 100 pour notre plus grand plaisir, mais dès que l’on croise la route d’un général, commandant ou autre, il ne suffit plus de spammer les touches d’attaque. Certes les boss sont de véritables sacs à PV, mais avec la bonne approche, ils diminuent rapidement. L’observation est la clé, certes ça ne prend pas 5 minutes pour trouver le point faible qu’il soit physique ou élémentaire, bien que le bestiaire reste imité, mais cela change du fait de foncer tête baissée.

Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau

De plus, vous n’êtes jamais seul en combat. Vos alliés sont autonomes et vous appellent à l’aide lorsqu’il y a besoin que vous preniez les commandes. Heureusement, l’IA est assez intelligente pour que lorsque vous changez à la volée de héros, que ce dernier ne soit pas à court de cœur. Chaque personnage jouable a son arme attitrée et sa manière de jouer qui lui est propre et il est possible de combiner les attaques. Chaque combo est unique et il est important de ne laisser personne sur la touche afin d’éviter quelques petits problèmes dans certains affrontements, bien que ces derniers sont souvent rapidement, trop peut être, résolus.

Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau

Dans le menu, vous pourrez trouver ce qui s’appelle les quêtes des murmures. Ce sont des missions personnelles propre à chaque héros jouable. Les accomplir vous permettra d’obtenir plus d’expérience et cela vous oblige à changer régulièrement de personnage jouable afin de toutes les réussir.

Une balade de santé

Les joueurs en mal de challenge risquent d’être déçus, car la facilité du jeu est quelque peu déconcertante pour ceux qui sont habitués au genre Musô. Nous sommes d’accord qu’il faut le temps de prendre les mécanismes en main, mais quand même. Certes, cela nous permet de profiter au maximum de l’histoire, mais nous restons dans un genre de jeu où la tendresse n’est pas permis.

En revanche un point qui nous a bluffé c’est sa stabilité. N’importe quel Warriors sur Switch a tendance à ralentir, mais avec la Switch 2, tout roule à la perfection. Nous n’avons pas constaté de ralentissement que ce soit en mode portable, ou fixe et pourtant à certain moment c’est un véritable déluge qui se déroule devant nos yeux. Des explosions, des tornades, des centaines d’ennemis qui volent et pas un seul tremblement, hormis la vibration des manettes.

Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau

Au fur et à mesure de votre avancée, vous débloquerez des quêtes annexes qui peuvent se résoudre très rapidement. Une livraison d’ingrédients, aller chercher des alliés, remettre à leur place quelques ennemis… Le choix est varié et les récompenses intéressantes. Augmentation du nombre de cœur, nouvelles compétences, nouveaux artéfacts, nouveaux alliés… chaque quête est importante et vous renforcera de manière plus ou moins directe.

Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau est disponible depuis le 6 novembre 2025 sur Nintendo Switch 2. 

Le résumé de notre test sur Hyrule Warriors : les Chroniques du Sceau

Hyrule Warriors : les Chroniques du Sceau nous offre un Musô ouvert à tous les joueurs qui souhaitent en savoir plus sur les aventures de Zelda dans le passé. Le scénario est vraiment bien ficelé et colle parfaitement à l’opus principal. Au niveau du gameplay, il reprend les bases tout en le personnalisant, nous rappelant à chaque instant que nous restons bien dans la licence de Zelda. En revanche, en voulant trop en faire, le challenge et la difficulté sont presque absents.

Points forts

  • Un bon équilibre entre un Warriors et un Zelda
  • Une fluidité exemplaire
  • Des quêtes annexes utiles
  • Une variété dans le gameplay des héros

Points faibles

  • Trop de facilité
  • Un bestiaire limité