À chaque année son jeu NBA. L’avantage pour 2K, c’est que sur ce terrain, ils n’ont pas de concurrent direct, sauf si l’on considère le foot, comme un rival. Si dans notre hexagone le panier ne fait pas un pli face aux filets, il n’empêche que chaque année, la série des NBA 2K brille par son rendu très poussé. NBA 2K25 atteint-il toujours le haut du panier ? Réponse dans notre test.
NBA 2K25 s’adresse autant aux pros qu’aux néophytes
Exercice délicat qui consiste ici à traiter de notre première expérience du jeu de basket. Mais tous bons jeux de sports se voulant accessible aux plus grands nombres, nul besoin d’être un expert dans le domaine pour se faire une bonne idée de l’aspect simulation. Certes, pas mal de visionnages de matchs triés sur le volet nous ont été nécessaires ainsi qu’une étude, dans les grandes lignes, de ce que proposaient les épisodes précédents. Pas de quoi faire de nous des experts, mais assez pour détailler davantage ce test de NBA 2K25.
Pour en revenir à cet aspect simulation, oui, on a véritablement l’impression de se retrouver devant un vrai match de basket. Qu’il s’agisse des terrains, repris des terrains réels ou de l’ambiance, avec les commentaires, le public, etc. On a même un mode nous permettant de revivre les grands matchs de la NBA, avec le petit grain télévisuel, pour faire comme dans les années 80/90.
Bon, c’est rigolo 5 min, et c’est vraiment bien fait, mais on a vite fait de désactiver le paramètre tant celui-ci n’est pas pratique sur le plan visuel. Dès le début, on peut se mettre dans le bain avec un mode tutoriel qui est assez poussé, avec les bases, les techniques avancées et… les signatures moves.
NBA 2K25 s’offre son meilleur move
C’est ce qui est annoncé comme l’une des principales nouveautés de cette année, les fameux signatures moves. En gros, il s’agit de gestes techniques personnalisés, inspirés par les véritables gestes techniques propres à certains joueurs de NBA. Un travail qui, en coulisse, a nécessité l’intervention d’un sportif de haut niveau. Ce dernier a donc reproduit en coulisses ces fameux gestes que les équipes techniques ont repris grâce à la performance capture. Force est de constater que le panel d’animations n’en est que plus riche.
D’ailleurs, ce sont près de 9000 animations qui ont été reproduits pour cette édition 2025. On ne les a pas comptés bien entendu, mais cela montre bien l’attention que porte 2K à sa licence de sport phare. Et la bonne nouvelle, c’est que ces gestes nécessitent une simple manipulation du joystick droit. Parce que oui, durant notre test de NBA 2K25, nous avons constaté une certaine accessibilité qui, apparemment, n’était pas forcément de mise lors des éditions précédentes.
Nous avons déjà parlé du tutoriel très complet, mais certaines options permettent aussi de faciliter les matchs. Par exemple, la jauge de tir peut être personnalisé dans les paramètres, de façon à mieux les réussir. Tout dépendra de votre aisance. On ne parle pas de les rendre plus ou moins difficile (ça reste quand même un peu le cas) mais le timing sera soit basé sur la difficulté, soit sur les stats réelles du joueur, etc. Une personnalisation qui permet donc en soi de faciliter l’accès aux néophytes comme nous. Ce qui n’en rendra pas le jeu totalement plus facile, suivant les équipes en face. Auquel cas, le paramètre de difficultés des matchs est aussi là.
La WNBA s’invite à la fête
Comme tout jeu de sports qui se respectent, NBA 2K25 impose des matchs en local et en multijoueurs et ces derniers sont accessibles notamment via la petite ville/zone commerciale qui fait office de Hub central. Mais pour être francs, nous n’avons que peu touché à ces parties pour surtout privilégier le mode carrière, car celui-ci s’avère tout bonnement prenant et aussi très long, quand on veut faire monter le niveau de son joueur sans passer par la case CB. Chose dont nous nous sommes passés et dont vous pourrez aussi vous passer avec de la rigueur et de la patience. Beaucoup de patience…
Enfin, si on peut tout de même critiquer ce côté pay to win, qui est une véritable institution chez 2K, il n’empêche qu’on prend plaisir à voir notre joueur gravir les échelons au fil des rencontres, entrecoupés de cinématiques de qualités et autres évènements presses est un plaisir sans commune mesure. Pour encore plus d’immersion, on peut aussi choisir de jouer les flashbacks, qui apportent plus de profondeurs.
Nouveauté cette année, le mode carrière se voit agrémenter de son pendant féminin. Il s’agit d’une version plus simplifiée, moins prenante sur le pan scénaristique. Mais elle a le mérite d’exister et même si le mode choisit d’aller à l’essentiel (un constat après seulement quelques heures de jeu, tant le temps passé sur ce mode a été de bien moindre envergure pour nous), nous avons été surpris de savoir qu’elle ne figurait pas déjà dans les éditions précédentes.
Enfin, pour les amateurs de gestion, un mode My GM est également de la partie. En somme, vous gérez une équipe de votre choix en tant que coach, avec toutes les tactiques, gestions de plannings et autres défis financiers que ça implique. Ça reste assez prenant, d’autant que, petite nouveauté cette année, votre coach, dont vous pouvez choisir un passif qui influe sur les différents aspects de sa gestion, se déplace dans un bureau qui fait office de Hub pour le mode. Oui, on pouvait tout aussi bien rester sur de simples menus, comme c’était apparemment le cas sur les éditions précédentes. Mais ça rend le truc peut-être plus vivant et donc plus immersif.
Les Micro-Transactions, une institution
On l’a dit en début de test, mais pour faire évoluer notre joueur rapidement, il faut se tourner vers les achats de VC, les crédits du jeu. Et 2K n’hésite pas à franchement forcer la communication dessus, au point même souvent qu’un rappel pop régulièrement dans les menus sans crier gare. Disons-le franchement, pour un jeu que l’on paie déjà plein pot, la pilule à quand même du mal à passer. En bref, vous pourrez acheter des VC, des pass saisonniers et tout plein d’éléments qui faciliteront votre progression.
Il semble néanmoins que pour 2K, ce soit quelque peu une institution et jusque-là, les joueurs ne s’en sont à fortiori pas assez plaints pour que ce soit repensé. On imagine, peut-être à tort, que c’est parce que la série s’adresse surtout au public américain (le basket etant un sport bien plus populaires outre-atlantique) et que ce dernier est bien plus à l’aise face à ce système ? Nous, on manque de recul pour affirmer la moindre hypothèse.
Résumé de notre test de NBA 2K25
Difficile pour nous de dire après notre test de NBA 2K25 si le titre révolutionne la série. Mais ce qui est sûr, c’est qu’au vu des nouveaux éléments, on est au moins sur une petite évolution. Il s’agit certes de petits détails et les nouveautés comme les signatures moves ne devraient peut-être marquer que les plus pointilleux ou pros d’entre nous. Toutefois, NBA 2K25 veut clairement s’offrir à un public large, notamment avec ses jauges de tirs personnalisables et son tutoriel très complet. Il offre un excellent feeling manette en main et un plaisir de jeu « comme si on y était » que l’on a parfaitement ressenti tout au long de nos dizaines d’heures de jeu.
On se surprend aussi à l’affirmer, mais entre un mode carrière bien fourni, le mode MG, l’ère NBA, on a trouvé tellement à faire dans le mode solo que l’on n’a quasiment pas touché au mode multijoueur, si ce n’est quelques heures. Le mode carrière féminin quant à lui ne nous a pas autant passionné, mais au moins, il a le mérite d’exister. Finalement, seul le forçage sur les micro-transactions nous a vraiment fait tiquer. Du coup, on va s’enchainer les matchs jusqu’à l’année prochaine pour être prêts à la sortie de 2K26…
NBA 2K25 est disponible depuis le 06 septembre 2024 sur PS5, Xbox Series et PC.
Les points forts
- le mode carrière très prenant
- L’ambiance, les animations, le gameplay : du basket comme si on y était
- Tellement à faire en mode solo
- C’est quand même très beau
- Quelques options rendant le titre plus facile d’accès aux néophytes
- Le mode carrière féminin est de la partie…
Les points faibles
- Le tapage sur les micro-transactions sur un jeu plein pot, pas terrible
- … mais n’a pas du tout la saveur de son principal homologue