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Test Borderlands 4: le roi du looter shooter revient en force

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6 ans après un Borderlands 3 qui n’a pas vraiment convaincu les fans, Gearbox remet le couvert avec Borderlands 4, nouvel opus numéroté de la saga de looter shooter la plus emblématique de toutes. Avec  ce dernier titre, les développeurs ont clairement cherché à attirer un nouveau public et rafraîchir la formule, sans trahir son sel. Notre test.

Borderlands 4: une histoire moins lourde

L’histoire de Borderlands 4 débute sur la planète Kairos. Celle-ci, dévoilée aux yeux du monde suite à la collision de sa galaxie avec une lune, est sous le joug du Maître du Temps. Ce dernier règne sur la planète avec ses agents et y exerce un contrôle total sur la population. Notre aventurier(e) se retrouve alors aux prises avec ce fameux Maître et c’est alors que l’on va devoir s’allier avec les rebelles, notamment la Résistance Écarlate, mené par l’insupportable Clap-Trap. Notre guerre nous mènera à affronter entre autres 3 agents sur 3 territoires différents avant de venir à la rencontre de l’antagoniste central.

Le scénario principal de Borderlands 4 n’est pas des plus déplaisants, notamment grâce à certains personnages bien écrits (on pense principalement aux agents) et un rythme mieux soutenu que dans l’opus numéro 3. L’humour est également un peu plus efficace, évitant les trop grandes lourdeurs de certains épisodes passés. Malheureusement,  si le Maitre du Temps semble en imposer lors de sa première apparition, il reste finalement assez en retrait et n’arrivera jamais à la cheville du Beau Jack, méchant emblématique du 2ème opus, pour ne citer que lui. De toute évidence,  l’intrigue principale sert surtout de prétexte à la construction de l’univers car ici, c’est surtout le coté annexe qui prime.

Borderlands 4 gameplay ps5 screenshot

Les Aventuriers de l’Arche

Pour notre test de Borderlands 4, nous avons fait très peu de quêtes annexes pendant le scénario,  quitte à bien galérer sur les véritables sacs à PV que sont certains ennemis et Boss. Pourtant,  c’est bien là qu’on réalise que tout ce coté secondaire constitue le véritable cœur de l’expérience. De notre humble avis, la plupart d’entre-elles sont même bien mieux écrites et plus engageantes que la quête principale. Si l’on évitera pas certaines traditionnelles quêtes « fed-ex », attendez-vous tout de même à en avoir des bien farfelus, parmi la centaine que compte actuellement le jeu (nous en avons réalisé environ 1/4 au moment d’écrire ces lignes).

Comme à son habitude,  Borderlands 4 nous laisse le choix entre 4 aventuriers, se différenciants chacun par des compétences spéciales et pour certaines aptitudes passives. De notre côté,  nous avons opté pour Vex la Sirène et sa capacité à matérialiser, entre autres, un clone qui occasionnera quelques dégâts dans les camps ennemis. Nous ne serons pas en mesure de vous dire ce que valent véritablement les autres personnages, même si nous avons testé aussi Harlowe une bonne partie de notre temps de jeu. Autrement,  chacun de nos aventuriers possède 3 arbres de compétences donnant chacun accès a une compétence d’action, auxquelles sont associés différents skills passifs que l’on débloque au fur et à mesure.

Borderlands 4 gameplay ps5 screenshot

Ensuite, il est tout a fait possible de changer d’arbre de compétence à la volée, d’ou la nécessité d’y investir quelques points quand l’occasion se présente, même si l’on en a pas immédiatement l’utilité. À coté de ça, on peut comme toujours compter sur un arsenal que nous ne comptons même plus. Borderlands 4 encourage comme souvent à varier les armes, dans la mesure ou certains ennemis sont plus sensibles à certains type d’armes (notamment celles liées aux faiblesses élémentaires). L’ajout de nouvelles mécaniques, comme le grappin, qui permet de s’accrocher à des points prédéfinis, ou encore la glissade et l’esquive, grâce au jetpack, apportent un coté fast FPS pas franchement déplaisant aux affrontements.

Un monde ouvert aux mécaniques un peu datées mais fun malgré tout

On le disait, parmi les nouveautés, on retrouve le grappin, qui permet en plus d’aggriper certaines bombonnes disséminés dans les décors pour les lancer sur les ennemis. La présence de points d’accroches prédéfinis ne nous a pas dérangé plus que ça, à aucun moment le manque concret de liberté de mouvement ne s’étant fait ressentir. En revanche, nous aurions tout de même aimé une utilisation plus poussée. Il aurait été marrant par exemple de pouvoir utiliser le grappin directement sur les ennemis. Pour ce qui est du monde de Kairos, planète où se déroule notre aventure,  Gearbox nous offre cette fois un monde ouvert plutôt que des zones interconnectés.

Borderlands 4 gameplay ps5 screenshot

Malgré tout, l’univers se compose de 3 environnements principaux avec ses propres biômes, même si la différence n’est pas aussi marquée, une fois la petite sensation visuelle passée. Dans tous les cas, le monde de Borderlands 4 est plus vivant que jamais. Les lieux et décors ont tous ce petit quelque chose,  comme une histoire à raconter et au global, l’expérience plus verticale rend le tout plus fun à parcourir. Finalement, notre seul vrai regret concerne surtout la variété des ennemis. Si nous n’avons pas grand chose à redire sur les boss, principaux ou secondaires, le manque de variété chez les autres ennemis se fait clairement ressentir, accentuant fortement le coté répétitif, forcément propre aux looter shooter.

Venons-en pour finir aux qualités techniques du titre. Nous avons réalisé notre test de Borderlands 4 sur PS5 classique, nous ne reviendrons donc pas sur les prétendus soucis liés à la version PC. De notre coté, la version PS5 semblait bien tourner mais nous avons tout de même constaté certaines baisses de framerates, notamment en 60 fps, parfois de manière assez violente. Pour nous, ces moments se sont comptés sur les doigts d’une main mais il convient de le souligner. Autrement,  le jeu est visuellement toujours très beau, avec un cel shading classique mais efficace. En mode qualité, vous profiterez d’effets de lumière plus accrus ou de végétations plus dense.

Resumé de notre test de Borderlands 4

Pour le retour canonique de la saga la plus culte du genre looter shooter, Gearbox a fait le choix de rendre l’expérience Borderlands un peu plus moderne sans en faire trop afin de ne pas dénaturer ce qu’est la saga depuis ses débuts. En résulte un titre qui a de solides arguments pour attirer autant les fans de la première heure qu’un nouveau public, même si certains parmi ces derniers pourraient rester de marbre face aux mécaniques un peu datées, vis à vis de ce qui se fait à côté. Si le scénario se veut mieux rythmé et moins lourd que ses prédécesseurs, malgré un antagoniste finalement peu marquant (contrairement à ses sbires, plus intéressants), le coté annexe reste quand même largement au dessus.

Quant au monde de Kairos, il est très agréable à parcourir, l’univers étant particulièrement vivant et beau visuellement,  avec ses nombreux effets de lumières et sa densité en terme de décors. La verticalité générale du titre le rends plus fun à parcourir (nous n’avons pas parlé de notre nouvel engin motorisé, qui reste finalement assez gadget et ne sert au global qu’a se déplacer un peu plus rapidement). Enfin, pour ce qui est de nos aventuriers,  si nous ne sommes pas en mesure de dire ce que valent tous les personnages, l’idée de leur avoir associés 3 arbres de compétences chacuns permet de varier le gameplay et les approches. Ca ne révolutionne rien mais au global, ca fait tout ou presque ce que l’on demande à un Borderlands.

Borderlands 4 est disponible depuis le 12 septembre 2025 sur PS5, PC et Xbox Series X|S et sera disponible le 03 octobre 2025 sur Nintendo Switch 2

Les points forts

  • Une intrigue principale bien rythmé, avec certains personnages bien écrits et un humour mieux dosé
  • Un monde ouvert vivant et plaisant à parcourir grâce à une verticalité accrue
  • La variété des armes et des skills, que l’on peut changer à la volée
  • De très bonnes quêtes secondaires
  • Visuellement,  c’est franchement joli
  • Un léger rafraîchissement du gameplay qui apporte un coté plus vif et nerveux dans les combats
  • Les boss, assez intéressants et variés
  • Du loot, du loot et encore du loot…

Les points faibles

  • Un antagoniste peu marquant
  • Manque de variété des ennemis, accentuant la redondance du genre
  • Les mécaniques de jeu restent plutôt datées, vis à vis de la concurrence
  • Certaines nouvelles mécaniques (grappin, engin motorisé), ne sont pas assez bien exploités
  • En mode performance,  le jeu fait face à certains soucis de framerate, parfois de manière assez violente.
  • …à ne plus savoir qu’en faire.

Soluce Borderlands 4: Tartare Barbare

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Pour l’une des premières quêtes secondaires de Borderlands 4, on se lance en digne enquêteur sur les traces d’un tueur aussi déconnecté du bulbe que méthodique. Direction La Retraite de (ce pauvre) Harper. En récompense,  vous décrocherez de l’XP, de l’Eridium, un pistolet à la rareté aléatoire du vert au violet et un

Soluce Borderlands 4: comment finir la quête Tartare Barbare ?

Pour commencer cette quête Tartare Barbare il vous faut donc vous rendre à la Retraite de Harper. Une fois sur place et après avoir nettoyé la zone, rendez-vous dans la grange, où vous y trouverez, enfermé dans une pièce, un certain Byron. Ce pauvre homme a été témoin (plus ou moins) du meurtre brutal de son ami Harper et il va donc falloir enquêter pour retrouver le mystérieux tueur. Votre enquête va démarrer directement dans la grange, forcément.  Trouvez donc les 4 indices qui vous lanceront sur la piste du crime. Ils se trouvent aux 4 coins de la grange et brillent en vert.

Une fois les indices trouvés, vous verrez le corps de Harper, dans une situation délicate (inutile de l’abîmer davantage, ce serait moralement douteux, même dans un jeu Borderlands). Hâtez-vous donc de stopper cette broyeuse géante en appuyant sur le bouton indiqué.  Mais une panne, typique des pannes qui servent à rendre les quêtes annexes plus longues, empêche l’arrêt de la broyeuse. Il va donc falloir geler les deux reservoirs de carburant qui se trouvent à l’extérieur de la grange. Un nouveau nettoyage s’impose, ensuite vous pourrez utiliser votre grappin pour ouvrir les 2 trappes de part et d’autre et geler les réservoirs,  stoppant ainsi la machine infernal.

Ce faisant, vous pourrez accéder au corps du défunt en tirant dessus. Ce n’est pas très délicat,  mais il n’y a pas d’autres solutions. Le nouvel indice sur son corps vous mène dans une boutique d’outillage située plus loin sur la map (à partir de là, suivez simplement le guide-drone). Vous pourrez échanger avec un certain Otis, qui prétend s’être fait voler du matos par quelqu’un que l’on présume être le tueur recherché. Suivez de nouveau le drône, direction l’arrière d’une cascade à Coulapic, où vous trouverez un certain Zeke. Pas de doute, il est bien ravagé. Il va bien sûr tenter de vous tuer, alors rendez-lui la pareille. Félicitations,  vous avez terminé la quête et éliminé le tueur ! À moins que…

Lessaria: Fantasy Kingdom Sim, le successeur de Majesty?

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Lessaria:Fantasy Kingdom Sim est un RTS développé par Rockbee Team et édité par Polden Publishing. Le jeu se veut être le successeur spirituel de Majesty, en revenant aux contrôles indirects dans le genre du RTS.

 Des idées nouvelles sur une base bien établie

Lessaria: Fantasy Kingdom Sim reprend les bases du genre RTS établies par Majesty, un jeu où vous devez construire votre royaume, recruter des héros et gagner vos batailles. Le tout avec des contrôles indirects, ce qui signifie que vos héros auront leurs propres vies et décideront de leurs propres actions. Ce qui ajoutera de l’imprédictibilité dans vos combats.

Mais Lessaria: Fantasy Kingdom Sim ne s’arrête pas là, il innove sur ces bases. Avec un système de combat révisé et amélioré, la possibilité de faire des escouades et de nombreuses autres nouveautés pas encore dévoilées, vous vous retrouverez devant un jeu qui ne sera pas un clone de Majesty, mais qui possède sa propre identité.

Vous aurez le choix entre suivre la Campagne ou construire votre royaume sur mesure dans le mode sandbox. La campagne s’est dévoilée dans une cinématique qui vous permet de découvrir certains personnages, mais aussi le ton de l’histoire. Regardez-la pour avoir un aperçu de ce qui vous attendra dans le mode campagne.

Le jeu sortira le 24 Octobre 2025 sur PC, vous pouvez déjà jouer à la démo et l’ajouter à votre liste de souhaits Steam.

Tank Havoc se dévoile dans un trailer explosif

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Tank Havoc est un jeu de combat en équipe de style MOBA, dans lequel vous prenez le contrôle d’un char d’assaut. Développé et édité par Mad Missile, il vient tout juste d’être annoncé en vidéo.

Combattez avec un tank sur mesure

Dans Tank Havoc, vous pourrez choisir entre plusieurs tanks, très différents les uns des autres. Chaque tank est équipé d’un arsenal unique ainsi que de capacités tactiques différentes et variées. Que vous choisissiez un tank aux attaques lourdes, ou un plus rapide, le champ de bataille ne se ressentira pas de la même manière. De plus, vous débloquerez des améliorations visuelles pour personnaliser vos tanks. Mais aussi des améliorations touchant directement aux performances de votre véhicule. Votre tank évoluera au fil de vos combats sur le champ de bataille.

La progression dans le jeu ne s’arrête pas au tank. En effet, vous aurez aussi la possibilité de débloquer des accessoires et avantages tactiques, vous rendant encore plus dangereux sur le champ de bataille. Mais choisir et personnaliser son char d’assaut n’est pas suffisant. Vous pourrez aussi décider entre une variété de pilotes, chacun avec un style de jeu et un équipement différent. Équipement que vous pourrez personnaliser à votre souhait.

Des combats en équipe stratégiques

Sur un champ de bataille explosif et chaotique, vous devrez faire preuve de stratégie et précision avec votre équipe pour en venir à bout de vos adversaires. Vous devrez vous positionner correctement et utiliser l’environnement à votre avantage pour gagner vos affrontements. Prenez de la hauteur, dissimulez vous dans la verdure ou prenez simplement contrôle des tourelles présentes sur le terrain, transformez le champ de bataille en votre propre terrain de jeu.

Les différents environnements où vous ferez vos affrontements présentent un monde mélangeant nature et technologie ancienne. Que vous soyez sur le sol d’un champ de bataille ou sur les toits de bâtiments, vous aurez la possibilité d’utiliser votre environnement pour vous déplacer plus efficacement et surprendre l’ennemi. Utilisez les différents tunnels pour vous progresser inaperçu, faites bonne utilisation des pièges présents ou bien sautez dans toutes les directions avec les pads et rampes de lancement. Ces nombreux éléments permettront de rendre les batailles divertissantes et dynamiques.

Tank Havoc n’a pas encore de date de sortie, mais vous pouvez déjà l’ajouter à votre liste de souhaits Steam.

Jump Space lance son Early Access

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Jump Space ou anciennement appelé Jump Ship, est un jeu de missions spatiales en coopération. Développé et édité par Keepsake Games, il est maintenant disponible en accès anticipé pour tout le monde.

Formez votre équipage

Dans Jump Space, vous effectuerez des missions en coop jusqu’à 4 joueurs en PVE. Ensemble, vous serez l’équipage d’un vaisseau et partirez explorer l’univers et participer à des combats, en vol ou à pied. Pour cela, il vous suffira de choisir une mission parmi la vaste et diversifiée sélection, embarquer dans votre vaisseau, seul ou en équipe, et vous rendre à destination. Une fois arrivé, vous serez libre d’évoluer en restant dans le vaisseau, mais vous pourrez aussi en sortir et avancer dans l’espace avec votre combinaison et vos accessoires. Une troisième possibilité est de vous rendre sur une planète directement et de l’explorer à pied.

Décidez si vous voulez rester dans votre vaisseau et affronter ceux ennemis ou si vous choisissez d’en sortir pour aller saboter le vaisseau ennemi en avançant avec votre jetpack. Les transitions entre les phases d’exploration, de combat, et de déplacement seront complètement fluides et sans chargement.

Un vaisseau en constante évolution

Au fil des missions, il vous faudra trouver et récupérer des ressources et accessoires pour améliorer votre vaisseau ou le réparer. Vous pourrez le personnaliser comme vous le désirez et l’adapter à vos  envies, ou bien aux besoins de la mission. Allez vous préférer améliorer sa défense, ou peut-être sa capacité d’attaque? Ou préférez-vous vous élancer à toute vitesse et améliorer sa capacité en énergie? La décision vous appartient, à vous et à votre équipage.

Partez en mission avec votre équipage, répartissez vous les tâches pour être le plus efficace et travaillez ensemble pour vaincre l’ennemi. Soyez réactif et à l’affût, prêt à adapter l’utilisation de votre vaisseau à la situation devant vous. Mais aussi prêt à réagir face aux imprévus, comme un feu se déclarant dans votre vaisseau. Dans Jump Space, les joueurs n’ont pas de classes attribuées. C’est à vous d’improviser face à la situation et de vous répartir les tâches de façon optimale.

Jump Space est disponible en accès anticipé sur PC et XBOX. Vous pouvez suivre l’évolution du jeu sur le site officiel.

Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau Zelda revient en force

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Durant le dernier Nintendo Direct, un nouvel épisode de Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau a montré le bout de son nez. Cette fois-ci ce n’est pas Omega Force qui est aux commandes, mais AAA Games Studio de chez Koei Tecmo.  Cet opus sera un épisode canonique, ce qui étoffera cet univers déjà bien vaste. Aller on vous dit tout, même la date de sortie.

Hyrule Warriors : Les Chroniques du sceau est lié à BOTW et TOTK

On incarnera notamment la princesse Zelda, le roi Rauru, la reine Sonia, ainsi que d’autres personnages et alliés légendaires. Le jeu devrait tirer parti des nouvelles capacités matérielles de la Switch 2 : un nombre d’ennemis à l’écran plus élevé, fluidité améliorée. En ce qui concerne Link, sa présence n’est pas confirmée.

Bonus de connexion de sauvegardes : si vous avez des sauvegardes de Tears of the Kingdom sur la console, vous recevrez un objet bonus, l’Épée de garde d’Élite. Si vous avez des sauvegardes de Hyrule Warriors : L’Ère du Fléau, vous obtiendrez l’Espadon de Garde d’Élite.

Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau sera disponible dès le 6 novembre 2025 sur Switch 2.

Test DLC Donkey Kong Bananza : Île de DK et Course aux émeraudes — un DLC séduisant mais mal calibré

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Annoncé récemment lors du Nintendo Direct et sorti le jour même, le DLC de Donkey Kong Bananza intitulé Île de DK et Course aux émeraudes pointe le bout de son nez, quelques mois après sa sortie en fanfare. Lorsque l’on évoque Donkey Kong Bananza (notre test ici), ce sont des souvenirs vivants : les jungles luxuriantes, les cascades de bananes, l’exploration sans fin des entrailles de la terre. Le nouveau DLC s’appuie sur cet héritage avec ambition, mais laisse aussi entrevoir ses limites — entre nostalgie et opportunisme. Voici notre test du DLC Donkey Kong Bananza : Île de DK et Course aux émeraudes.

Un renouveau de gameplay bienvenu

Le DLC introduit le mode Course aux émeraudes, qui sert de colonne vertébrale à cette extension. On y incarne DK et Pauline dans un contexte inédit : employés d’une mystérieuse VoidCo, chargés de missions pour le (nouvel) antagoniste Void Kong. Cette inversion des rôles fonctionne — transcription bien pensée de mécaniques déjà familières, mais revisitées pour donner un sentiment de fraîcheur. Les quêtes, défis, capacités redéfinies, et l’utilisation des environnements à la fois anciens et inédits montrent que les développeurs ont voulu offrir quelque chose de plus qu’un simple relookage.

Le côté addictif se fait vite ressentir. On recommence, on ajuste nos stratégies, on explore, on collecte — le tout gagne en profondeur, notamment par les compétences, qui ne sont pas simplement des bonus cosmétiques mais des leviers de gameplay. L’aspect « boucle de jeu » est maîtrisé : le joueur est incité à revenir, à progresser, à découvrir des éléments cachés (dont certains puzzles particulièrement retors). Même si après quelques heures de jeu, la répetitivité se fait ressentir.

DK Island : fan service, mais atmosphère floue

L’Île de DK, le nouvel environnement ici introduit, incarne le cœur nostalgique du DLC. On y retrouve les clins d’œil assumés : décor, éléments visuels, références plus ou moins subtiles à l’histoire du jeu, aux jeux anciens. C’est joli, parfois très joli, dès que l’on apprécie le charme rétro et l’hommage.

Cependant, c’est dans cette partie que le bât blesse. Car si l’on peut admirer le soin graphique, on regrette que cette recontextualisation ne soit pas accompagnée d’une narration plus forte ou d’une intégration plus signifiante. On a l’impression d’un décor bien monté, mais parfois déconnecté — comme si les références étaient là pour cocher des cases plutôt que pour raconter quelque chose de nouveau. Le charme opère, mais l’émotion tarde à venir.

Les limites du DLC de Bananza

Il y a, derrière les aspects positifs, un sentiment persistant que ce contenu aurait pu être mieux calibré. Pour beaucoup, le prix demandé ne semble pas complètement justifié au regard de ce qui est proposé. Le joueur reçoit plus de missions, plus d’heures de jeu, mais ces heures souffrent parfois de répétitivité, d’un manque de nouveauté réellement existante.

En comparaison avec le jeu de base, ce DLC paraît moins inspiré — moins audacieux. Le contraste entre ce qui fonctionnait déjà très bien dans Bananza et ce que ce DLC apporte de neuf peut gêner. Le design des puzzles manque parfois de clarté. Certaines mécaniques paraissent être plus un ajout cosmétique qu’une véritable évolution. Enfin, la narration — ou du moins l’effet narratif — est diffuse : beaucoup de touches, peu de substance.

On peut regretter également, malgré le fait que ce DLC ajoute aussi la course aux émeraudes sur les différentes strates du jeu, que peu de contenu étoffe l’expérience. Des costumes nostalgique qui collent à l’univers l’île de DK aurait pu être rajoutés, des vrais points de compétences ou pleins d’autres idées qui aurait pu enrichir l’expérience du jeu de base : Bananza.

Conclusion de notre test du DLC de Donkey Kong Bananza : Île de DK et Course aux émeraudes

Île de DK et Course aux émeraudes est un DLC recommandable, surtout pour le prolongement du jeu original pour les fans et pour celles et ceux qui savourent le style, l’univers, l’ambiance de Donkey Kong. Le renouvellement est réel, et l’on prend plaisir à replonger dans les contrées de bananes et d’émeraudes. Mais ce n’est pas une extension qui bouleverse les règles du jeu — et dans le contexte des attentes élevées, cela se ressent.

Si vous cherchez quelque chose de solide pour prolonger l’expérience, ce contenu est une option valable. Mais ne vous attendez pas à vivre la surprise du siècle : elle ne viendra pas ici. L’essentiel est là, mais avec des compromis. Surtout à cause de son prix de 20€ fixé par Nintendo qui freinera plus d’un joueur.

Points Positifs

  • Gameplay toujours aussi addictif
  • Univers de l’île de DK respecté
  • Prolonge l’expérience de Bananza…

Points Négatifs

  • …mais pour un prix prohibitif
  • Répétitif au bout d’un moment
  • Pas de rajout de cosmétique ou de costumes marquants
  • Le rapport prix élevé / contenu limité

DLC Donkey Kong Bananza : Île de DK et Course aux émeraudes est sorti le 12 septembre exclusivement sur Nintendo Switch 2.

Nintendo Direct: Super Mario Galaxy 1+2 arrive dans une compilation le 02 octobre sur Nintendo Switch 1 et 2

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Super Mario Galaxy 1+2 débarque sur Switch. Alors que le premier opus faisait déjà son apparition dans une collection All Stars vendu en tirage limité sur Nintendo Switch, le titre revient dans une nouvelle compilation, cette fois accompagné de son second opus, avec quelques améliorations. Et la possibilité d’être achetés à part.

Super Mario Galaxy 1+2 sublimés sur Nintendo Switch 2

Très franchement,  l’annonce de Super Mario Galaxy 1+2 sur Nintendo Switch a eu de quoi nous laisser circonspect sur le coup. Il faut rappeler que le premier jeu avait déjà eu droit à sa réedition sur Nintendo Switch dans le pack Super Mario 3D All Stars, nous laissant supposer que le constructeur japonais avait préparé son coup en amont. Tirages limités + absence du second jeu dans le lot, difficile de ne pas y flairer l’aubaine commerciale facile.

Toutefois, il se trouve que de petites nouveautés seront finalement de la partie. Pour commencer, les 2 titres pourront être vendu séparément. Après tout, celles et ceux qui ont déjà eu le jeu via le All Stars n’en auront pas spécialement besoin (mais ne pourront peut-être pas profiter des petites nouveautés ajoutées dans cette version de la compilation). À coté, on y trouvera également de nouveaux chapitres dans le livre d’Harmonie ainsi qu’une interface ameliorée.

De la 4K, des amiibo et un livre

La version Switch 2 inclura quant à elle dans les deux jeux le support du mode souris ainsi qu’une résolution en 4K 60 fps en mode dockée/ 1080p en mode nomade. Pour l’occasion, une version papier du livre d’Harmonie sera également en vente (les nouvelles pages ne seront pas incluses)  et la bande-son des 2 jeux, 154 morceaux au compteur seront accessible dans le menu. Par ailleurs, un mode assistance est également de la partie, permettant à Mario d’éviter les chutes intempestives et de reprendre en énérgie lorsqu’il est immobile. Enfin, 2 nouveaux amiibo seront également proposés à la vente.

L’une représentant Mario et Luma, l’autre représentant Harmonie en pleine lecture, accompagnée également de Luma.  Elles seront disponible dès le 2 avril 2026 et vous pouvez dores et déjà les précommander ici et là,  tout comme le livre, qui sera disponible le 25 novembre prochain et que vous pouvez précommander ici. Notez toutefois que pour ce dernier, aucune localisation française n’est annoncée pour l’heure, la compilation qui nous intéresse ici sera vendue au prix de 69€99, mais comme on le disait, vous pourrez acheter les deux titres à part, au prix de 39€99 l’unité.

Super Mario Galaxy 1+2 sortira sur Nintendo Switch 1|2 le 02 octobre 2025.

Little Nightmares III: une démo est maintenant disponible

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Bandai Namco nous offre une petite surprise en sortant une démo pour Little Nightmares III, à trois semaines de la sortie du soft, prévu sur toutes les consoles et PC. D’une durée de 30 min, celle-ci propose de jouer le segment de la Nécropole et était déjà jouable dans une version preview à la PGW 2024.

Little Nightmares III: L’autre GTA VI de la scène indé ?

Alord que la vague Silksong a deferlé sur le milieu indé, incitant certains éditeurs à repousser leur jeu, un autre titre de la scène indé s’apprête lui aussi à faire son retour. Little Nightmares n’a peut-être pas la popularité de Hollow Knight mais aucun doute qu’il est tout autant attendu par la communauté. D’autant qu’ici, ce n’est plus Tarsier Studio, responsables des deux premiers opus qui s’est occupé du développement mais Supermassive Games.

Si le studio à prouvé depuis longtemps sa maitrise du jeu d’horreur narratif avec Until Dawn ou l’anthologie Dark Pictures, il leur reste encore à faire leur preuve en terme de gameplay. La démo que l’on avait déjà essayé l’année dernière nous montrait que la maîtrise semblait bien là. Nous pourrons confirmer cela à la sortie du jeu. Quoi qu’il en soit, vous pouvez désormais télécharger cette démo, assez courte au demeurant puisque elle s’étale sur 30 minutes de jeu. Elle offre tout de même la possibilité d’être jouée à deux, la coopération étant l’un des nouveaux éléments de gameplay au coeur du jeu.

Little Nightmares III sortira le 10 octobre 2025 sur PC, PS5, PS4, Xbox Series X|S,  Xbox One et Nintendo Switch.

Le retour du Virtual Boy annoncé au Nintendo Direct

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Si la plupart des éditeurs et constructeurs capitalisent souvent sur leur succès passés, Nintendo fait naturellement la même chose mais également sur ses échecs. Comme en témoigne la ressortie du Virtual Boy, l’un des plus gros échecs de l’histoire du géant japonais (voire de l’industrie du jeu vidéo).

Virtual Boy, échec total assumé par Nintendo

La nostalgie a souvent tendance à embellir les souvenirs d’enfance, y compris les moins bons souvenirs. Nintendo l’a parfaitement compris et c’est probablement pourquoi le constructeur y va au culot et a annoncé, lors du dernier Nintendo Direct, la ressortie du Virtual Boy. Accessoire « iconique » de la Nintendo 64, le Virtual Boy, c’était la VR avant l’heure, quand Nintendo montrait déjà son appétence pour les technologies révolutionnaires. Alors la révolution, elle y était avec ce fameux casque «VB» Seulement, la technologie n’était alors pas franchement au point.

Cinétose, vomissements et autres désagréments de la VR étaient alors au programme, le tout accompagné à terme d’un catalogue limité à 22 jeux spécialement dediés, qui ne supportaient que le noir et le rouge (oui, on était loin de la proposition du futur Oculus Rift, qui lui même, n’était pas totalement au point à sa sortie). Mais le constructeur n’a jamais renié cet objet de collection, ce dernier ayant même fait des petites apparitions clins d’oeils dans certaines de leur licences et même au sein du nouveau musée dediée récemment ouvert à Tokyo.

Aujourd’hui, c’est tellement assumé que l’accessoire va ressortir en février 2026, dans une nouvelle version (ou plutôt 2), permettant de glisser au choix une Nintendo Switch 1 ou 2 et profiter d’un nouveau catalogue « Classics Virtual Boy« , accessible pour les abonnés online, qui fera son arrivée en même temps que l’accessoire. Ce dernier reprendra, dans son format classique le même design que son modèle (un trépied à poser sur une table à hauteur du visage). Le format de poche, pour ceux qui veulent payer moins cher et limiter les risques de mal de dos pourront opter pour  de la VR en carton (sans mauvais jeux de mots).

NintendoLab Cardboard

Il s’agit d’une version carton et portable de l’accessoire, que les joueurs devront se coller au visage. L’avantage, c’est que niveau tarif, nous sommes sur quelques chose de plus raisonnable pour cette version carton, qui sera commercialisée au prix approximatif de 20€ par chez nous. Pour la version classique, il va au contraire falloir allonger davantage de monnaie puisque pour revivre l’expérience Virtual Boy pur jus, il en coûtera la bagatelle de 80$.

Un prix qui pique autant que le casque ne piquait (et devrait toujours piquer) les yeux. Bien entendu, nous parlons de nostalgie totale puisque l’expérience sera strictement la même que par le passé et aucun nouveau jeu ne va accompagner l’accessoire pour l’occasion. Il n’y a décidément pas de petites économies pour Nintendo et ce n’est pas la ressortie de certains jeux ou certains collectors également annoncés lors de ce Nintendo Direct qui nous feront dire le contraire. Si la nostalgie est un concept qui vous branche à ce point, alors vous pouvez vous rendre sur ce lien pour précommander l’accessoire.

La Virtual Boy pour Nintendo Switch 1|2 sortira le 17 février 2026 et un abonnement au Nintendo Switch Online+ Pack Additionnel est nécessaire pour jouer aux titres dediés.