Il y a quelques mois, une légende de la scène manga nous a quitté. En effet, Akira Toriyama le papa de Dragon Ball est décédé le 1er mars. Cependant, même si le mangaka est très connu pour Dragon Ball, il a également réalisé d’autres œuvres comme Dr Slump en 1980 ou encore SAND LAND en 2000. Aujourd’hui, c’est en version JRPG que SAND LAND débarque développé par ILCA (One Piece Odyssey, Pokémon Home…) et édité par Bandai Namco. Annoncé en 2022, SAND LAND est l’un des derniers projets sur lequel Akira Toriyama a travaillé, est-ce que ce nouveau JRPG en vaut la chandelle ?
SAND LAND qu’est-ce que ça raconte ?
Après de multiples guerres humaines, la planète s’est transformée en un immense désert où l’eau est devenue extrêmement précieuse. Beelzebub, le prince des démons intercepte certains convois d’eau pour subvenir aux besoins de ses semblables. Un jour, un humain nommé Rao prend son courage à deux mains pour aller trouver les démons et leur demander de l’aide. Il a entendu parler d’une oasis cachée qui pourrait permettre aux humains et aux démons de vivre paisiblement. Après avoir demandé l’autorisation à son père Satan, Beelzebub, Thief (un démon voleur) et Rao prennent la route pour traverser le désert et trouver cette Oasis. En chemin, ils vont faire la rencontre d’une jeune femme, Ann qui extrêmement douée en mécanique. Dans cette quête, vous allez devoir affronter un grand nombre de monstres dangereux ainsi que l’armée du roi cupide de Sand Land.
L’histoire commence de manière amusante et légère. On y rencontre une large palette de personnages haut en couleur, typique des œuvres de Toriyama. Progressivement, le récit gagne en intensité, passant de moments comiques à des instants beaucoup plus sérieux et dramatique, ce qui peut être surprenant. Les fans de Toriyama trouveront certainement leur compte dans ce SAND LAND.
Même si le jeu vidéo SAND LAND s’inspire du manga, il n’est pas nécessaire de lire l’œuvre originale pour commencer à jouer, car le jeu reprend presque tout le contenu du manga et l’enrichit avec des éléments totalement nouveaux.
Un monde coloré et fluide
Le jeu se distingue par sa stabilité et ses graphismes du pays nippon, notamment en ce qui concerne la représentation des personnages. Chaque personnage possède des traits qui lui sont propres et bien marqués, ce qui accentue les expressions de leur visage comme une bonne série d’animation. On vit le manga plutôt que de le lire. Pour ce qui est des décors, ils sont très colorés et bien réalisés. Cependant, ils font quand même énormément penser à ceux utiliser dans One Piece Odyssey. L’ambiance sonore est assez présente pour nous faire rentrer dans l’univers, c’est juste ce qu’il faut.
De plus, il s’agit d’un monde ouvert. Votre équipe sera basée dans la ville de Spino et au fur et à mesure que vous réussissez des quêtes, la ville augmentera en population. En effet, les citoyens que vous allez aider viendront rejoindre la ville. D’autres petits détails font le charme du jeu comme le fait de pouvoir personnaliser votre propre chambre ou vos véhicules.
Sur le plan technique, SAND LAND fonctionne sans accroc et sans baisse de FPS. Certains pourraient noter que les ennemis semblent rigides lorsqu’ils sont observés de loin, mais cela n’affecte pas le plaisir en jeu.
Les affrontements : pugilat ou en véhicule
Il y a deux moyens d’affronter vos ennemis sur SAND LAND, soit directement en incarnant Beelzebub et ses poings de démon soit en commandant un véhicule spécialisé.
L’aspect combat rapproché avec Beelzebub est classique. Il possède une attaque rapide et une lourde qui prend plus de temps à être lancée. Il est possible de faire des combos en combinant les deux et utiliser des pouvoirs démoniaques spéciaux. Rien de bien folichon, Bandai Namco n’est pas sorti des sentiers battus à ce niveau-là. Les personnages ont tous un arbre de compétence pour pouvoir améliorer leur attaque et apprendre de nouvelles capacités.
Par contre, là où SAND LAND devient très intéressant, c’est lorsque l’on utilise les véhicules de combat. Il en existe une dizaine et chacun possède ses particularités. Le premier que l’on obtient est le tank qui vous aidera à vous familiariser pendant le début de l’aventure. Bien qu’il soit un peu lent, il compense par une grande puissance de feu et une solide résistance. Ensuite, vous obtiendrez un robot qui permet de sauter bien haut, ce qui vous permet d’atteindre des niveaux supérieurs et inaccessibles auparavant. Bref, à vous d’adapter le véhicule en fonction de vos besoins. Comme tout bon JRPG, vous pouvez les personnaliser et les améliorer.
Dans SAND LAND, vous allez affronter un grand nombre animal comme les scorpions, les rapaces, les alligators, les cobras… Chaque groupe d’animaux comprend un mini-boss unique. Sans oublier les humains qui vont se mettre à travers votre route. Pour ce qui est des boss, les combats ne durent pas longtemps mais ils sont assez diversifiés pour être amusants.
Conclusion sur notre test de SAND LAND
La première œuvre posthume d’Akira Toriyama, SAND LAND est digne d’honorer sa mémoire. Ce ne sera certainement pas le jeu de l’année mais en tant que JRPG il remplit son rôle correctement. Compte entre 15 et 40h de jeu pour venir à bout de l’histoire qui a elle seule vaut le prix du titre.
SAND LAND est disponible depuis le 24 avril 2024 sur PS4/PS5, Xbox Serie X/S et PC.
Points positifs
- L’histoire
- Les combats en véhicule
- Le doublage
Points négatifs
- Le manque de nouveauté dans le genre
- Les combats au corps à corps
- Missions répétitives
