À l’approche d’Halloween, un jeu effrayant, mais charmant, fait de sorcières et de monstres, d’homme de pailles et de citrouilles, apparaît au détour d’une cheminée pleine de toiles d’araignées… C’est Pumpkin Jack bien sûr ! Le titre est un jeu de plateforme en trois dimensions, parsemé d’énigmes et d’actions. Pumpkin Jack est née de l’imagination d’un seul homme, et de surcroit un français ! En effet, Nicolas Meyssonnier, originaire de Lyon, a confectionné son offrande au seigneur des ténèbres seul ! Le titre est édité par Headup Games. Découvrez notre test de Pumpkin Jack sur PC !
Pumpkin Jack, l’émissaire du mal !
Les humains vivent en paix, ils chantent, ils dansent, ils sont heureux, tout se passe bien, trop bien, beaucoup trop bien, et c’est franchement ennuyeux… Satan lui-même décide de remédier à ce problème, et puis ça l’occupe. Il déchaîne donc l’armée des enfers sur terre afin de semer la terreur et le chaos. Seulement les humains, jugés si frêles, ne le sont pas tant, et un sorcier possédant la puissance nécessaire pour mettre fin à la malédiction pointe le bout de son nez.
Le maître du mal n’entend pas se laisser faire ! Il invoque à son tour un champion, Jack ! Jack, l’antihéros absolu, est connu pour être le pire escroc n’ayant jamais existé. Il a réussi à tromper le diable, pas une, pas deux, mais bien trois fois ! Satan dans sa grande bonté propose un deal à la crapule : il doit vaincre le héros des humains, et il sera pardonné pour tous ses crimes.
En tant que joueur, nous avouerons que l’histoire est autant originale, que sympathique, plaisante et très ironique. C’est dans ce contexte que Pumpkin Jack se déroulera.
Pumpkin Jack, des graphismes oldschools.
Les graphismes, le nerf de la guerre pour énormément de joueurs. Dans Pumpkin Jack nous ne sommes clairement pas sur une esthétique AAA, que certaines multinationales peuvent s’offrir. Non. Ici, l’inspiration des premières consoles Sony, et notamment la PS2, est ressentie du début à la fin. On ne pourra s’empêcher de penser au magnifique MediEvil.
Cependant, on notera une recherche poussée sur l’ambiance, apporté par le design extrêmement charmant des graphismes. En effet, il sera impossible, pour le joueur un peu sensible, de ne pas ressentir un plaisir nostalgique en parcourant le jeu. L’évolution du héros à travers des décors parsemés de textures paraissant anciennes, mais parfaitement maitrisées, contribuera à la touche rétro du titre. De plus, une bonne diversité des biomes est présente, de la forêt au marécage en passant par des châteaux. Aussi, Pumpkin Jack est jouable en Ray Tracing, et la fluidité est toujours parfaite même sans.
Pumpkin Jack, le pouvoir de la citrouille d’Halloween !
Dans la peau de l’homme citrouille, le joueur va donc devoir évoluer dans un monde plein de plateformes. Certaines seront simples, et d’autres complètements irréalistes, comme des planches de bois qui flotte littéralement dans le vide. Elles seront cependant très variées, ainsi vous grimperez sur des tours, courrez sur des rails, ou encore utiliserez des champignons géants pour vous propulser. De plus le monde est découpé en niveau, et plusieurs chaudrons sont disposés tout le long. Ils serviront de checkpoint, en plus de vous redonner toute votre vie.
Disposant d’un inventaire, vous allez débloquer des armes différentes à l’issue de chaque niveau parcouru, la première étant une pelle. Un corbeau vous accompagnera pendant votre aventure, son rôle principal sera d’agir comme une attaque à distance, soit pour combattre, soit pour casser des objets. Par ailleurs, les combats sont plutôt simples, mais efficaces, le joueur dispose d’un combo classique, de deux coups sautés et d’une attaque suivant une esquive. On regrettera notamment la pauvreté du bestiaire. Même si les boss sont différents, les monstres classiques ne se renouvellent pas énormément.
Il y aura aussi des mini-jeux. De temps en temps Jack trouvera des sortes de totems, il pourra se retirer la tête et accéder ainsi à une énigme. Vous contrôlerez alors la citrouille qui utilisera ses racines pour se déplacer et attaquer. Le but sera à chaque fois de résoudre une énigme afin de débloquer le passage pour le reste de votre corps. De plus, des activités particulières, comme grimper dans un wagon de mine ou encore monter sur un cheval magique, seront de la partie.
À l’image d’un Jak and Daxter, vous allez pouvoir collecter des objets tous au long de votre quête. Des crânes de corbeaux seront disséminés un peu partout, et il vous faudra fouiller afin de tous les dénicher. Ces derniers vous serviront notamment à acheter différents costumes (uniquement esthétique) pour Jack. De temps en temps, vous allez aussi tomber sur des gramophones afin de pouvoir observer une magnifique danse du héros !
Pumpkin Jack, la vision d’Halloween d’un seul homme ?
Enfin, la bande-son de Pumpkin Jack, à base de remix connus en version Halloween, est tout simplement envoutante, motivante, et colle parfaitement à l’univers du titre. La difficulté est très bien dosée, ni trop simple, ni trop difficile, et le jeu est clairement fait pour être parcouru en s’amusant. La durée de vie un peu courte, 5 à 8 heures, nous laissera un goût de « reviens-y ». Cependant, l’œuvre bénéficie d’une rejouabilité grâce à une sélection de niveaux, afin de pouvoir les compléter à 100 %.
Pumpkin Jack est disponible depuis le 23 octobre pour 29,99 € (avec 20% de réduction sur le prix de lancement) sur PC (via Steam, GOG ou Epic Games Store), PS4, Xbox One et Nintendo Switch.
Point Forts :
- Une histoire originale et rigolote !
- Une ambiance macabre, mais sympa, très réussie.
- Plateformes très variées et bien pensées.
- Une difficulté maitrisée avec une rejouabilité possible !
- Des graphismes rétro assumés et charmants.
- Une bande-son recherchée, envoutante et énergique.
- Un seul développeur !
Points Faibles :
- Un bestiaire un peu pauvre.
- Une durée de vie faible, mais c’est compréhensible.
Pourquoi « Un seul développeur » dans les points forts ? Est-ce que cela influence en quoi que ce soit la qualité finale du produit ? C’est stupide de se focaliser là-dessus.
Il serait bon d’éviter le sentimentalisme lorsque vous faites une critique. Pour ma part, je note surtout qu’il coûte 30 €, un prix bien trop élevé en comparaison de ce qui est proposé ailleurs.
Bonjour MacGregou ! Alors le « Un seul développeur », c’est surtout pour exprimer un soutien envers son travail. D’autre part, nous pensons que le fait que Nicolas Meyssonier ait fait le job tout seul peut grandement influencer le résultat. On réalise un boulot de titan à 100, et de fourmi tout seul. Le test n’est pas focalisé là-dessus (simplement mentionné en introduction finalement), et c’est important de le mentionner. En ce qui concerne le prix, on est là sur un avis très personnel en fin de compte.