Test Immortals of Aveum, quand la magie rencontre Call of Duty

Les FPS font partie du monde du jeu vidéo depuis sa création ou presque. On peut notamment compter sur DOOM, ou encore Wolfenstein pour ne citer que les premiers. Entre jeu de guerre et d’aventure, le genre s’est diversifié, mais il y a toujours plusieurs points communs : des armes et des couloirs. C’est là où Immortals of Aveum tente de tirer son épingle du jeu. En effet, le jeu développé par Ascendant Studios et édité par EA essaye de se séparer de ses concurrents. Est-ce une réussite ? C’est ce que nous allons découvrir dans un instant.

Immortals of Aveum magie

Une guerre éternelle peut-elle vraiment s’arrêter ?

Les terres d’Aveum sont déchirées depuis des siècles par une guerre sans fin. Personne ne sait comment elle a commencé, ni même quand elle finira. En revanche, tout le monde connaît le but : savoir qui aura le contrôle absolu sur la magie. Au commencement, il y avait 5 royaumes, à force de destruction et domination, il n’y en a plus que deux : Lucium et Rasharn. Entre ces deux contrées se trouve l’Entaille : une énorme faille dans la croûte terrestre.

Nous incarnons Jak, un jeune homme issu des rues d’une ville assez pauvre. Alors qu’il essaye tant bien que mal de survivre en faisant quelques larcins, ce dernier voit sa vie changer à jamais. Toute personne ayant une lueur, donc une magie est appelée à se rendre sur le front, mais lui refuse jusqu’au jour où tout bascule. En plus de perdre ses proches dans un terrible drame, il découvre qu’il maîtrise les trois types de magies. Hors ces personnes sont souvent exécutées sous prétexte qu’elles sont trop instables.

Immortals of Aveum

Cependant, une personne croit en lui et décide de le sauver et de l’enrôler dans l’armée. Avide de vengeance, il décide de se plonger corps et armes à son devoir et à gravir les échelons. Comme dans toute guerre, il y a toujours deux facettes.

L’histoire est tout bonnement classique, mais très efficace. On sent l’immaturité de Jak, mais également son envie de faire bouger les choses. Un peu comme un jeune homme qui rêve d’une utopie. Toutefois, on le sent grandir avec son expérience, mais également grâce aux autres personnages qui l’entourent. D’ailleurs ces derniers ont également leur propre personnalité, ce qui les rend tout aussi attachants.

Pour terminer l’histoire, vous pouvez compter une quinzaine d’heures, vingt, si vous voulez résoudre tous les mystères.

Immortals of Aveum présente un monde linéaire, mais ouvert

On ne vous mentira pas, il y a bien de long couloir avec des arènes au milieu, mais ceci est principalement présent lors des missions quand on traverse les donjons. Le reste du temps, nous pouvons choisir où nous voulons aller, à savoir directement à la mission principale, ou alors faire quelques détours pour récupérer les coffres impossibles à atteindre lors d’un premier passage.

Le monde est également rempli de casse-tête parfois simple, d’autre fois plus compliqué, mais une récompense est toujours présente au bout. La seule condition pour mettre la main dessus est de sortir des sentiers battus. Il ne faut pas hésiter à revenir régulièrement au même endroit, car le monde change au fur et à mesure que vous avancez dans l’histoire. De nouveaux chemins se débloquent que ce soit au sol, ou dans le ciel.

Casse tête Immortals

Des portails parfois bien cachés, vous emmènent dans des passages éthérés dans lesquels vous attendent des défis. Habileté, férocité, toutes vos compétences sont mises à l’épreuve. A la fin vous attend soit un équipement, une nouvelle compétence, ou encore beaucoup de points d’expériences.

La verticalité est au centre du gameplay que ce soit dans les arènes sur plusieurs niveaux, ou dans les airs lorsque nous explorons le monde. Une multitude de documents et de coffres sont cachés. Jak a un don extraordinaire pour les sauts en hauteur, on ne sait pas si c’est grâce à la magie, quoi qu’il en soit, c’est bien pratique.

Cependant, le sprint est un peu capricieux. Il est parfois nécessaire de prendre rapidement de la vitesse pour réussir à sauter plus loin, mais la course semble plus difficile que le saut, ce qui nous a valu un bon nombre chutes.

Couleur pour couleur, dent pour dent

Comme dit plus haut, Jak maîtrise les trois types de magie, bleue, verte et rouge. Si dans le lore elles ont une signification spéciale, dans le jeu elles servent surtout à différencier plusieurs types d’arme. La magie bleue a une portée assez lointaine, coup par coup avec de bons dégâts infligés, un peu comme les snipers. La magie rouge servira plus pour les attaques proches avec une grosse puissance destructrice, mais pas de portée, un peu comme les fusils à pompes. Enfin la magie verte dispose d’une grosse cadence de tir et d’une grande portée un peu du type mitraillette.

Vos adversaires ont également une nuance attitrée. Utilisez l’arme du même coloris pour infliger un maximum de dégâts.

Pour canaliser la magie à haute intensité, Jak, comme tous les autres, ont besoin d’un gantelet. C’est là  que les butins amassés dans les coffres entrent en jeu. Il existe des forges un peu partout dans le monde qui vous permet de concevoir ou d’améliorer votre équipement. Plusieurs niveaux de raretés sont disponibles. Bien entendu, plus le stuff en question est rare, plus il sera efficace. Il ne tient qu’à vous d’adapter votre arsenal à votre manière de jouer.

En terminant un combat, que ce soit contre plusieurs petits adversaires, ou un gros boss, vous gagnerez des points d’expérience. Caché dans le monde, il existe également de petites boules de couleur virevoltant autour d’un point précis. Shootez-le avec l’arme adéquat pour obtenir des points d’expériences. Une barre se remplit au fur et à mesure et vous obtiendrez 1 point d’Ascension qui vous donne la possibilité d’acheter une compétence.

Immortals of Aveum

Au fur et à mesure de votre pérégrination, des accessoires bien pratique comme le lasso, ou encore une fiole qui envoie une boule de plasma qui ralenti les adversaires les plus lourds.

La magie opère dans Immortals of Aveum, mais parfois se brise

La direction artistique puise son inspiration dans beaucoup de domaine, allant de l’age de fer, aux Marvels, en passant par l’héroic fantasy. Cela donne des environnements riches et variés que l’on aime regarder. Toutefois à certains endroits on peut voir des défauts techniques comme des textures floues, ou encore une mauvaise compression. Parfois il faut être vraiment très précis dans le placement de la visée pour pouvoir ouvrir une porte, ou déplacer un objet, ce qui peut devenir frustrant, surtout quand le temps est compté.

Immortals of Aveum

Une chose assez cocasse est que lorsque nous sommes en combat, la PS5 tient parfaitement la cadence avec ses 60 FPS malgré tous les effets. Toutefois, en exploration nous allons subir une chute de framerate sans que rien ne se produise autour. D’ailleurs, en parlant de combat, dans la deuxième moitié du jeu, il peut être compliqué de s’y retrouver tellement que nos adversaires sont nombreux, de même que les attaques. Il faut souvent prendre du recul et y aller de manière logique pour réussir à voir quelque chose.

Au niveau de la bande-son, elle reste plutôt discrète en dehors des combats, mais est très agréable à entendre lorsque l’on joue avec un casque.

Le résumé de notre test sur Immortal of Aveum

L’histoire de Immortals of Aveum est très classique, mais très efficace avec des personnages assez attachants. Ascend Studio montre un bon savoir faire dans la gestion de FPS. L’idée de remplacer les armes par la magie et d’agrémenter le tout d’accessoires offre beaucoup d’opportunité avec une bonne variété de gameplay. Le monde est riche à découvrir et vous pouvez explorer ses secrets entre deux missions pour tenter de sauver le monde. Les combats font beaucoup penser à DOOM Eternal que ce soit au niveau de l’approche, ou de la nervosité. Bien qu’il soit très intéressant, le jeu est quand même légèrement terni par quelques lacunes techniques, mais rien de dramatique qui ne gâche en rien l’expérience.

Immortals of Aveum est disponible depuis le 22 août 2023 sur PC, PS5 et Xbox Series.

Points forts

  • Une histoire simple et efficace
  • Des combats très dynamiques…
  • Une durée de vie bien calibrée
  • Une prise en main rapide

Points faibles

  • Le sprint capricieux
  • … même si parfois c’est chaotique
  • Quelques lacunes techniques
Graphismes
80 %
Durée de vie
90 %
Gameplay
75 %
Histoire
80 %
Bande-son
75 %

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Amaranth
Amaranth
Je baigne dans les jeux vidéo depuis ma plus tendre enfance. Ma première console? La Méga Drive... Rassurez-vous, je ne suis pas encore un fossile.

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