Test Baldur’s Gate III est un succès critique

Vingt ans après le deuxième épisode, la saga Baldur’s Gate revient sur le devant de la scène avec fracas. Tout d’abord sorti sur PC au début du mois d’août, le titre établi de nouveaux records sur Steam. Fort heureusement pour les joueurs étant sur PlayStation, ils n’ont pas à attendre bien longtemps. Un petit mois plus tard, cet énorme RPG arrive sur PS5. Toutefois, il arrive que des jeux initialement prévus sur PC et portés sur console aient de grosses lacunes, que ce soit au niveau de l’optimisation, ou de la programmation des touches. Est-ce le cas pour Baldur’s Gate III ? C’est que ce que nous allons découvrir dans un instant dans notre test.

Baldur's Gate III

Plongez dans un monde obscur

Vous voilà kidnappé et retenu prisonnier dans le vaisseau d’un Flagelleur Mental. Rares sont ceux qui parviennent à survivre. Cependant, la chance, si l’on peut appeler ça comme ça, fait que c’est votre cas. Vous êtes désormais libre. Toutefois, durant votre captivité, vos geôliers ont inséré dans votre crâne un parasite qui vous transformera en l’un des leurs en sept jours. C’est ainsi que se reproduisent ces créatures.

Heureusement, il est possible de le retirer pour vous empêcher de vous transformer. Mais, il n’y en a qu’un seul. Une course contre-la-montre commence pour garder votre identité.

Baldur's Gate III
Le colocataire cérébral

À partir de cette petite trame narrative, c’est tout un univers qui s’ouvre à vous. C’est plus de 17 milles fins qui vous sont proposées. Chaque décision à une conséquence précise, que ce soit à court, moyen ou long terme. Un choix dans l’acte I peut avoir un impact radical au dernier acte. Qui sauver, qui tuer. Même si vous ne parvenez pas à vous soigner à temps, l’histoire continue. La fin n’est donc pas une fatalité.

On sent que les développeurs ont un profond respect pour l’univers entourant cette franchise, à savoir Donjon & Dragon. D’ailleurs, pour une campagne en ligne droite, vous pouvez compter 20 à 30 heures de jeu. En revanche, si vous souhaitez découvrir tous les secrets de ce monde, la durée se rapproche des 250 heures. Cette durée explose si le platine est votre objectif.

Baldur’s Gate III est vraiment un jeu d’role

Naturellement qui dit Donjon & Dragon dit forcément jeu de rôle, ou JDR pour les intimes. Que les rôlistes soient rassurés, vous ne serez absolument pas dépaysés. La création des personnages est poussée à un niveau presque inédit. Vous pouvez choisir la race, la sous-race, son alignement magique quand c’est possible, son métier de base qui donneront des compétences sur mesure, mais également son apparence. Quoi qu’il en soit, vous pouvez compter facilement une demi-heure, voire trois-quart d’heure rien que pour créer votre avatar.

Les jets de dés sont au cœur de nombreuses actions. Les combats au tour par tour sont proposés d’office et correspondent parfaitement à cet univers. C’est un régal. Au début de chaque affrontement, un jet d’initiative est lancé pour savoir qui attaque en premier. Le karma peut être votre meilleur ami ou votre pire ennemi. Le monde ouvert vous permet également de préparer le terrain dans la mesure du possible. La stratégie est également de mise. Organisez vos personnages selon qui se dresse devant vous. Mage, archer, guerrier, la victoire tient parfois à presque rien. N’ayez pas peur des échecs, il arrive qu’un jet de dés malchanceux ait raison de vous.

Les dés font également leur loi en dehors des combats. Les légendaires D20, des dés à 20 faces, sont bien présents. Il arrive souvent dans les dialogues que vous ayez besoin de faire un jet de persuasion. C’est ici que ce dé maudit entre en jeu. Une valeur minimale est indiquée et si la chance est de votre côté, tout va bien se passer. Vos talents vont être d’une grande aide et pourront renverser la situation. Par contre, attention à la chance. Comme dit l’adage, la roue tourne et Baldur’s Gate III prend cette expression au pied de la lettre. Lors de vos explorations, il arrive que le jeu lance des jets de perception de manière passive. Vous pourrez ainsi trouver des trésors, découvrir des pièges et autres joyeusetés.

L’un des bémols du jeu est la caméra durant les combats. Il est en effet compliqué de viser les adversaires se trouvant en hauteur. Avec un peu de calme et de patience, il est tout à fait possible d’y parvenir.

Qu’en est-il de la version PS5 ?

Dès le début du jeu, Larian Studio montre de quoi ils sont capables. Les graphismes sont tout simplement magnifiques. Les détails sont poussés et on constate toute la puissance de la console. Il en va de même pour le monde en général. Il est incroyablement immersif et magnifique. Les défauts sont inexistants, ou du moins extrêmement rares.

Au niveau des contrôles, la prise en main est rapide et très bien adaptée à la manette. La navigation pour choisir un sort parmi les 60 disponibles est optimale et se fait à l’aide de deux touches. Il faut un peu de temps pour s’habituer à la navigation dans les menus, mais une fois cela maîtrisé, ce jeu vous fera tout simplement rêver.

Aucun ralentissement n’a été remarqué lors de notre test de Baldur’s Gate III. Tout est incroyablement fluide. Les patchs ajoutés à la version PC et transposés sur PlayStation sont vraiment très bien optimisés. Il faut savoir qu’un système de cross-save est mis en place. Il faut activer l’option, mais cette dernière est bien pratique si vous jouez sur les deux plateformes.

Les frileux aimeront la possibilité de faire des sauvegardes manuelles. Il y a également des sauvegardes automatiques si jamais une coupure de courant, ou un couac dans votre aventure se produit.

La bande-son quant à elle est magnifique et nous donne envie de l’écouter même en dehors du jeu. Elle nous fait passer par tout un panel d’émotions et ajoute de la profondeur à ce qu’il se passe à l’écran.

Baldur's Gate III

De manière générale, les rôlistes trouveront leur compte dans cette aventure, se remémorant leurs plus gros échecs critiques. Pour les non-initiés au jeu de rôle, des échecs à répétitions peuvent être assez frustrant, mais il ne faut pas s’arrêter à cela. Le jeu en vaut la peine.

Le résumé de notre test sur Baldur’s Gate III

Le studio belge Larian Studio a vraiment mis tout son talent à contribution pour nous séduire et c’est une véritable réussite. Le matériau de base qu’est Donjon & Dragon est respecté dans ses moindres détails et on sent l’envie que les développeurs ont de nous faire vivre une histoire incroyable. Les histoires s’entremêlent pour faire changer la trame narrative à la moindre occasion. On ne sait jamais quelle sera la fin. Par ailleurs, avec une possibilité de 17 000 fins disponibles, le choix est vraiment très vaste. Il est vraiment rare de trouver un jeu de cette qualité. S’aventurer dans l’univers de Baldur’s Gate III, c’est abandonner sa vie sociale.

Baldur’s Gate III est disponible depuis le 3 août 2023 sur PC et depuis le 6 septembre sur PS5. Une sortie sur Xbox est prévue à une date indéterminée.

Points forts

  • Une histoire aussi incroyable qu’imprévisible
  • Des graphismes époustouflants
  • Une bande-son magnifique
  • Une durée de vie énorme sans se lasser pour autant
  • Une immense liberté
  • Un portage sur PS5 d’une grande qualité

Points faibles

  • Il peut être frustrant pour les non-initiés
  • Une caméra un peu capricieuse pour les visées en hauteur
Graphismes
95 %
Durée de vie
100 %
Gameplay
90 %
Histoire
100 %
Bande-son
100 %

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Amaranth
Amaranth
Je baigne dans les jeux vidéo depuis ma plus tendre enfance. Ma première console? La Méga Drive... Rassurez-vous, je ne suis pas encore un fossile.

Articles Récents

Instant Gaming image
Vingt ans après le deuxième épisode, la saga Baldur’s Gate revient sur le devant de la scène avec fracas. Tout d’abord sorti sur PC au début du mois d’août, le titre établi de nouveaux records sur Steam. Fort heureusement pour les joueurs étant sur...Test Baldur's Gate III est un succès critique