PGW : Eiji Aonuma, le producteur de la saga Zelda est nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres

Eiji Aonuma, le producteur de la saga The Legend of Zelda a été nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres par la ministre de la Culture, à l’occasion de la nouvelle édition de la PGW.

Eiji Aonuma honoré par la Ministre de la Culture

La Paris Games Week 2023 a débuté depuis ce mercredi 1er novembre. Si c’est chaque année l’occasion d’une grande rencontre entre les développeurs et les joueurs issus de tous horizons, c’est aussi là que le milieu politique intervient pour rappeler son soutien à l’art du jeu vidéo. Un soutien que n’a pas manqué d’appuyer la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak. Cette dernière a profité de cette nouvelle édition de la PGW pour nommer ce jeudi 2 novembre Eiji Aonuma, le producteur de la saga The Legend of Zelda, depuis Ocarina of Time, au titre de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

La date de remise de sa distinction n’a pas encore été communiquée, mais le créateur japonais, derrière le succès phénoménal de Breath of the Wild et de sa suite, Tears of the Kingdom, sorti plus tôt cette année, rejoint ainsi d’autres créateurs de jeux également honorés au même titre. Parmi eux se trouvent entre autres Michel Ancel, créateur de Rayman, Peter Molyneux, derrière la saga Fable ou encore Shigeru Miyamoto, créateur de Mario et Zelda.

L’homme qui a hissé la saga au rang de légende

Eiji Aonuma, 60 ans, a concentré l’essentiel de sa carrière sur la saga The Legend of Zelda. Il en est à la tête depuis la sortie en 1998 de Ocarina of Time, sur Nintendo 64, où il officiait alors en tant que coréalisateur. Mais c’est véritablement à partir de l’épisode suivant, Majora’s Mask, sorti en 2000 sur la même console, que Aonuma prend les rennes de la saga, opérant alors en tant que réalisateur et/ou producteur de tous les épisodes suivant, jusqu’au dernier en date, The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom, suite directe de l’opus Breath of the Wild, sorti en 2017. Un épisode qui avait alors redéfini les codes de la saga, mais aussi l’approche des open world, tant sur le plan de l’exploration que de la narration.

La nomination de Aonuma pour ce titre honorifique de Chevalier de l’ordre des arts et des lettres est certes l’occasion pour la classe politique de montrer son soutien à l’industrie, quand elle ne s’en va pas la critiquer par quelques maladresses (le président de la république Emmanuel Macron avait récemment fait un rapprochement entre les émeutiers et les joueurs, avant de s’en excuser dans un plaidoyer et de préciser ses propos), mais elle est surtout l’occasion de rappeler ou signifier l’impact culturel qu’a pu avoir la saga depuis sa création et c’est peut-être ça que l’on préfèrera prendre en davantage en considération, quoique le soutien de nos politiciens reste capital pour le développement de l’industrie.

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Maximus
Maximus
Quelque part, dans un des millions d'univers infinis qui composent notre multivers, je déteste les jeux vidéos. Je n'y éprouve aucun intérêt et pire, je me montre particulièrement condescendant envers les "gamers". Mais c'est un autre univers.

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