À l’occasion de la sortie cette semaine de Stray, dont vous retrouverez très prochainement notre avis, actugeekgaming vous propose de revenir sur quelques titres qui nous invitaient déjà à incarner félins, volailles et autres compagnons aquatiques. Il faut dire que si la perspective de prendre le contrôle d’un matou à de quoi nous faire ronronner de plaisir, Stray est loin d’être le seul titre à nous plonger dans une simulation animalière. La preuve avec ces cinq jeux acclamés par les joueurs.
Le jeu de l’Oie à son meilleur.
Sorti un peu sans prévenir durant un petit matin ensoleillé de septembre 2019, nous voici ici dans la peau d’un palmipède quelque peu envahissant. Dans Untitled Goose Game, les joueurs se retrouvent en effet à incarner… une oie.
Mais si la perspective d’incarner cet oiseau aquatique vous fait déjà sourire, attendez de connaitre le but de cette petite pépite. Un but simple mais particulièrement hilarant, puisque notre turbulent palmipède se donne tout simplement pour mission de faire de la vie d’une paisible bourgade un véritable enfer!
Aussi court que fun à jouer
Que ce soit en cacardant continuellement pour le plus grand déplaisir des oreilles des habitants, en poussant ces derniers à commettre des petites bourdes, en faisant tomber divers objets, en en chapardant d’autres, tout en évitant de vous faire prendre, bref ici un but et un seul: Rendre tout le monde complètement chèvre !
En dépit de sa très courte durée de vie et de petites errances en terme de gameplay, le jeu à su séduire le public notamment grâce à son concept aussi simple que farfelu. Ayant acquis un statut de jeu culte instantané, le titre des australiens de House House a été un véritable succès à sa sortie, pour ne pas dire phénomène, se vendant notamment à un million d’exemplaires, tout supports confondus après son premier trimestre d’exploitation.
La belle leçon d’Eccologie de SEGA
Retour au milieu des années 90, pour un voyage hors du temps dans le milieu océanique de la Megadrive
Dans Ecco the Dolphin, les joueurs incarnent Ecco, un dauphin donc qui part pour un long périple aussi dangereux que fascinant après avoir assisté impuissant à la disparition de tous ses amis et d’une grande partie de la faune et la flore suite au passage d’un mystérieux orage.
Considéré encore aujourd’hui comme un des tout meilleurs titres de la Megadrive, le jeu a su marquer grâce à son gameplay aux petit oignons mais aussi et surtout sa beauté et son sens du détail témoignant à l’époque d’une documentation très poussée lors du développement.
A travers le temps et les océans
En effet, le titre créé par Ed Annunziata offre une plongée au cœur d’un monde océanique riche et varié, incluant de somptueux décors traversant les âges. Entre l’écosystème particulièrement abondant des océans tantôt tempérés, tantôt glaciaux, en passant par les vestiges d’une ancienne citée grecque, jusqu’aux cratères sous-marin de la préhistoire et leurs effusions de lave, le jeu profite à fond de son scénario de science fiction pour nous aventurer dans des décors aussi variés que sublimes.
Un scénario qui parviendra justement à apporter toute la cohérence nécessaire pour donner une vraie cohésion à cette abondante variété de niveaux. Certaines critiques regretteront toutefois l’ajout d’une trop forte dimension science-fictionnelle, en plus de sa difficulté. Mais cela n’empêchera pas Ecco de devenir un classique intemporel de la Megadrive.
La loi de la jungle Tokyoïte.
Pas le plus connu de cette liste et pourtant, dans la catégorie « simulation animalière » il est certainement l’un des plus évidents à citer. Tokyo Jungle, de son petit nom on ne peut plus évocateur, vous plonge dans un Tokyo totalement déserté de ses habitants et vous mets dans les pattes de tas d’animaux que vous devrez faire survivre jusqu’à leurs descendances.
Attention toutefois âmes sensibles s’abstenir ! Si la vision d’un lapin tout mignon victime de l’attaque surprise d’un lion en manque de viande fraîche peut déclencher en vous une attaque cardiaque, autant vous dire que ce titre n’est pas fait pour vous.
Pour les autres, c’est un véritable zoo qui vous attends avec près d’une cinquantaine d’espèces à collectionner incluant herbivores et carnivores mais aussi d’autres variétés plus…exotiques.
Wild vs Wild
Votre but premier, en sus de collectionner les différentes bêtes est la survie. En effet, chaque espèce devra se battre pour manger ou ne pas être mangé, rester aux aguets pour anticiper ou fuir le danger ( surtout dans le cas des herbivores ) tout en se sustentant des aliments constituant ses principales sources nutritionnelles sans oublier de se désaltérer. Mais elles devront également affronter les dangers de la nuit et d’autres plus occasionnels comme des caprices météorologiques. Enfin, séduire la femelle du coin n’est pas une mince affaire, mais reste une étape obligatoire afin d’assurer la domination de votre lapinou sur des générations.
Si le jeu dispose par ailleurs d’un mode histoire, plutôt surprenant sois dit en passant, celui-ci à la particularité de se débloquer au gré d’items disséminées dans diverses zones de jeu ( les zones de jeu étant des petites portions fixes d’une Tokyo en ruines ). Ce dernier vous aidera notamment à comprendre le mystère de la disparition des humains. Un titre plutôt singulier même pour son genre, sorti en exclusivité Playstation 3 en 2012.
Un loup avec une vraie patte…artistique
Direction le Japon, ses mythes et ses légendes ! Avec Okami, sorti initialement en 2007 sur Playstation 2, les joueurs titre étaient invités pour un voyage onirique dans le monde des Dieux et des Démons. Dans Okami, les joueurs incarnent Amaterasu, la Déesse du soleil ici réincarnée en louve et ont pour mission de sauver le monde d’Orochi, un démon n’apportant que noirceur et désolation, en lui rendant lumières et couleurs.
Il y a de ces jeux qui sont difficiles à décrire avec des mots. À l’instar de titres comme Shadow of the Colossus, Ico ou encore Journey pour ne citer qu’eux, certains titres ne peuvent être compris et ressentis que manette en main. Okami, qui lorgne clairement du coté de la saga Zelda par son ambiance légère et son humour est définitivement de ceux-là.
Princesse Monokami
Véritable ode à la culture japonaise, le titre traite principalement des mythes du pays du Soleil-Levant tout en laissant un forte emprunte Ghibli-esque qui se ressent à travers les différentes inspirations du titre. Mais son emprunte si particulière, si poétique, Okami la doit aussi à sa direction artistique.
Les développeurs de Clover démontraient déjà leur savoir-faire en terme de Cel-Shading avec le très percutant Viewtiful Joe mais avec Okami, la technique se retrouvait élevé à un bien plus haut niveau, le titre évoquant on ne peut plus clairement ces fameuses estampes japonaises dessinés à l’encre de Chine.
Un sublime coup de pinceau qui trouve également sa place dans le gameplay, l’accessoire étant régulièrement mis à contribution pour notamment dessiner des éléments à l’écran afin entre autre de faire avancer l’histoire du jeu et bien plus encore. Une fresque vidéoludique aussi sublime que les plus belles oeuvres d’arts japonais.
Le meilleur jeu pour se requinquer
The show must go on ! Une tirade qui prends tout son sens pour cette dernière entrée car Maneater, le jeu qui nous intéresse ici donne également son nom à une émission de télé-réalité satirique bien pratique, puisqu’elle permets de justifier notamment les interventions souvent hilarantes d’un narrateur à l’intonation délicieusement nonchalante.
Mais venons-en au fait: Sur ce postulat de scénario de show télévisé, Maneater, sorti en 2020 sur toutes les consoles du moment et PC vous permets de faire un maximum de carnage dans la peau d’un requin bouledogue bien décidé à venger la mort de sa génitrice, elle même victime de la vengeance d’un homme. Oui oui, Moby Dick à beau être passé par là aussi d’une certaine manière, le point de départ ici en est bien plus absurde, digne d’une série Z et ce n’est rien à coté du contenu…
Sharknado the game
Car ce postulat de départ n’est qu’un prétexte pour faire de Maneater ce qu’il est: Un défouloir sanglant qui ne se prends jamais au sérieux, tout simplement. Le titre étant doté d’une composante RPG, notre Bruce virtuel verra ses capacités et autres stats augmenter au fil du jeu, au gré des combats gagnés et des victimes, humains ou autres que l’on va déchiqueter à grands coups de mâchoire ou bien encore envoyer valdinguer non sans délectation, car c’est bien le but de ce défouloir après tout.
Si le titre de Deep Silver ne fait pas dans la dentelle à ce niveau, il pêche néanmoins par une technique un poil datée en dépit d’une direction artistique au poil mais surtout, sa structure le rends inévitablement répétitif, même si le narrateur qui commente tout nos faits et gestes est là pour atténuer cette impression de redondance. Un jeu grisant qui peut donc vite montrer ses limites. Quoi qu’il en soit, Maneater est LE défouloir par excellence. Un jeu qui saura vous détendre après une matinée éreintante au travail, par exemple.