TEST – Dollhouse, une enquête sur votre mémoire

Développé par Creazn Studio, Dollhouse était attendu depuis 2014 dû à un souci de conception. Cinq ans plus tard, l’éditeur Soedesco nous livre son jeu d’horreur et d’enquête. Disponible depuis le 24 mai 2019 sur PC et PS4, il y avait de quoi s’intéresser au jeu. Ce dernier est inspiré des films Noirs  des années 50 et du roman éponyme de Stephen King. Voyons si Dollhouse tient ses promesses et s’il vaut la peine d’être découvert par le public !

TEST – Dollhouse sur PS4

Une Sherlock Holmes féminine atteinte d’amnésie

Marie est détective durant les années 50, à Hollywood. Cette femme a perdu sa fille Emily, ainsi que sa mémoire. Fidèle à son métier, Marie va enquêter afin de retrouver la mémoire en résolvant plusieurs affaires. Cela se fait par le biais par le biais d’une mécanique pour le moins originale : vous devez utiliser la vision de vos assaillants.

Vous avez aussi la possibilité de « crafter » votre personnage avec des capacités actives et passives (courir plus longtemps, items plus performants). Vous en aurez bien besoin, puisque vous êtes constamment en danger. L’atmosphère de Dollhouse vous le rappellera souvent.

Une guérison lente et périlleuse dans Dollhouse

Si l’on doit souligner un aspect du jeu, c’est bien sa difficulté. Vous êtes presque lâché dans la nature ! On vous dit quoi ramasser, à quoi ça sert, et c’est TOUT. Le tutoriel se déroule dans un jardin labyrinthique : il faudra le parcourir de long en large. Vous rencontrerez toutes les mécaniques du jeu en l’espace de cinq minutes : items, ennemis, pièges, capacités. Et croyez-nous, le contenu est assez dense.

Pour vous donner une explication : vous possédez une lampe torche. Elle ne dure pas longtemps, il faut donc des piles. Ces piles vous servent à flasher des mannequins, qui eux vous attaquent. Vous ramassez aussi des parfums, des clés pour ouvrir des portes, ainsi que des souvenirs sous forme de bobines. Vous devez vous servir de votre vision spéciale pour localiser les bobines, les ramasser sans vous faire tuer, et les ramener à une borne.

Cette borne transforme les bobines. Une fois fini, vous les reprenez. Vous devez répéter l’opération jusqu’à avoir assez de souvenirs pour ouvrir certaines portes, à la manière d’un Super Mario 64. Mais avec des bobines. Et beaucoup moins joyeux.

Au secours, je suis perdue !

En effet, il est difficile de s’y retrouver dans ces dédales. Oui, il n’y a en vérité que ça. Seuls les décors changeront. Les capacités à la Bioshock sont somme toute très sympathiques, mais la complexité de Dollhouse les amène au second plan. Il y a tant de choses à faire, d’objets à récupérer, de missions différentes.. on est submergés dès les premières minutes. Et attention à ne pas vous faire attraper ! Il faudra recommencer le processus, et c’est plus que long à refaire.

Le jeu s’inspire des films Noirs, et c’est peu de le dire. Vous aurez également des morceaux de scripts à récupérer, des vidéos à assembler, tout ça sans vous faire massacrer. Les différentes zones, sont truffés de pièges à analyser, puis à détruire à l’aide des objets récupérés. Vous pouvez aussi être attaqué dans le dos, puisque les mannequins, très présents, se déplacent quand vous ne les regardez pas.

Un exemple tout simple : essayez de d’analyser un piège alors que vous êtes poursuivi par des mannequins. Impossible de finir l’analyse s’ils vous touchent. Si vous n’avez pas de pile pour les flasher, ce sera impossible de terminer ce que vous faîtes. Il ne vous restera plus qu’à courir, quitte à perdre de la vie à cause du piège. Un. Vrai. Coupe-gorge.

Dollhouse a une ambiance jazzy et glauque à la fois : une tuerie !

Malgré les difficultés du Gameplay, il faut avouer que l’ambiance est d’une grande qualité. Il est très fréquent d’avancer dans le noir puisque la lampe ne dure qu’un temps avant de se recharger. La bande-son est oppressante, ainsi que les bruits de pas, de déplacements. Des déplacements dont vous n’êtes pas l’auteur en particulier. Les décors sont macabres, mais restent néanmoins très « classes ».

Rien que la musique du menu principal mettra directement le joueur dans l’ambiance. Les personnages ainsi que Marie ont évidemment un look des années 50. Les affaires que vous traiterez seront sur des femmes dont les métiers correspondent à ce qui se faisait à l’époque : danseuse, actrice etc. Le côté mystérieux et effrayant n’est pas laissé de côté, rassurez-vous. Le mélange de ces deux atmosphères est délicieux !

Points forts :

  • Une bande-son immersive dès le début
  • Des histoires dignes du cinéma
  • Une durée de vie appréciable
  • Des graphismes corrects qui participent à l’intrigue et à la bande-son
  • Un Gameplay original
  • Des ennemis oppressants en permanence

Points faibles :

  • Un Gameplay original mais trop complexe
  • Un tutoriel qui met très vite en avant la difficulté du jeu
  • Une exploration très longue et répétitive

Résumé

On est ici sur un jeu d'horreur narratif bien construit pour ce qui est de l'intrigue et des personnages. Tout cela semble néanmoins partiellement gâché par la difficulté du jeu qui ne se veut même pas progressive, mais directement exposée dès le tutoriel. Beaucoup d'items en tout genres sont à prendre en compte, chacun ayant une utilité particulière : l'exploration n'est donc pas négligeable pour survivre, mais elle vient ralentir la cadence du jeu qui se veut pourtant très tendu et mystérieux grâce à ses graphismes et sa bande-son de bonne qualité.
Graphismes
85 %
Durée de Vie
85 %
Gameplay
50 %
Histoire
80 %
Bande-son
85 %

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SmockingOwl
SmockingOwl
Fan de littérature et de films d'horreur, je vous transmets ma passion pour les jeux vidéo ;) Peace !

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