TEST – Watch Dogs: Legion, un concept innovant, mais inachevé ?

Le troisième volet de la licence Watch Dogs d’Ubisoft est enfin disponible, gardant la même atmosphère, un Gameplay similaire, mais en proposant une belle innovation dans l’industrie du jeu vidéo. Grâce à Watch Dogs: Legion, vous allez pouvoir incarner n’importe quel personnage, il n’y a plus de protagoniste principal, si ce n’est vous en tant que joueur. Tout en bénéficiant du Gameplay de la licence, entre hacking, fusillades, liberté d’exploration en open-world, qu’apporte vraiment cette innovation dans Watch Dogs: Legion ? C’est ce que nous allons découvrir dans notre test du jeu.

Test de Watch Dogs: Legion sur PlayStation 4

Watch Dogs: Legion

L’univers de Watch Dogs porté dans un Londres futuriste :

La technologie, une merveille que chacun d’entre nous utilise au quotidien, que ce soit à la maison ou au travail. Entre les écrans, les smartphones, les ordinateurs, les connexions haut débit ou encore les drones, les robots, les machines, la technologie est là pour nous divertir, nous permettre de travailler, de communiquer même à distance, d’obtenir une information rapidement, en somme nous faciliter la vie. Depuis les récentes décennies, la technologie n’a fait qu’évoluer, pour offrir toujours plus à ses utilisateurs, néanmoins est-ce que tout est rose avec cette dernière, c’est la question que soulève intelligemment la licence Watch Dogs depuis 2014 !

Watch Dogs: Legion

Grâce ou plutôt à cause de la technologie, de nouveaux délits, crimes sont possibles, comme le hacking, la fraude, etc. Dans les jeux Watch Dogs le piratage et la défense de la liberté humaine sont le cœur de la licence. Le premier opus s’est déroulé en 2014 à Chicago avec le très célèbre Aiden Pearce, pour offrir une suite en 2016 à San Francisco en incarnant cette fois le jeu Marcus Halloway. L’histoire des jeux est toujours la même : les héros se retrouvent en position délicate face à la société Blume qui a créé le système ctOS capable de contrôler, surveiller une ville entière et ses habitants. Contre cette menace un groupe d’activistes, DedSec, se forme pour contrer le ctOS tout en l’utilisant à leurs propres fins pour défendre les libertés des habitants des villes.

Watch Dogs: Legion

Ainsi, après Chicago et son ctOSSan Francisco et son ctOS 2.0 voilà maintenant que c’est Londres qui est impacté avec son ctOS 3.0 ! Cependant, plutôt que de contrer ce système seul, à l’instar des précédents opus de la licence où l’on incarne un seul personnage, Watch Dogs: Legion permet aux joueurs d’incarner le personnage que l’on veut. À vous de former votre propre résistance et de reformer DedSec qui a été accusé d’avoir été responsable des attentats sur Londres il y a quelques mois, alors qu’il s’agit d’une tout autre menace : Zero-Day. Ce concept est très intéressant : incarner n’importe quel personnage croisé dans la rue permet d’obtenir des nouvelles capacités, tout en bénéficiant du Gameplay original de la licence, en hackant un peu tout ce que l’on veut à l’aide d’un simple téléphone, vous l’aurez compris, relié au système ctOS 3.0 contrôlant la ville de Londres en 2040.

Watch Dogs: Legion

Recrutez qui vous voulez, incarnez chaque membre de votre armée dans Watch Dogs: Legion !

Dès le début de Watch Dogs: Legion vous allez incarner un personnage appartenant à DedSec que l’on va vous imposer, afin de vous proposer un didacticiel du jeu, vous apprenant les bases du Gameplay de ce troisième opus de la licence d’Ubisoft. À la suite de cette mission, un évènement tragique va se produire : les attentats de Londres fomentés par une nouvelle menace : Zero-Day, souhaitant tout détruire pour mieux reconstruire. Croyant réussir à contrer les plans de cet antagoniste, DedSec va vite déchanter, puisque rien n’a été stoppé.  Au contraire, tout était prévu pour que le monde entier prenne DedSec comme responsable des attentats de Londres, le groupe de hackers sera donc traqué et chaque membre éliminé.

Du moins, c’est ce que l’on croyait, car c’est à cet instant que Watch Dogs: Legion débute vraiment. Une survivante du raid consistant à détruire DedSec a survécu et vous demande, avec l’aide d’une intelligence artificielle ultra développée nommée Bagley, de reformer DedSec ! Pour cela rien de plus simple, il suffit de se promener dans les rues de Londres afin de trouver vos recrues potentielles. Comme à l’accoutumée, dans la licence Watch Dogs, les joueurs peuvent scanner les habitants pour en apprendre plus sur eux : coordonnées, informations sensibles, salaire, etc. Grâce à ce profiler, l’immersion dans les précédents jeux était déjà incroyable et réaliste, néanmoins Watch Dogs: Legion va encore plus loin, car en plus de récupérer ces informations, vous pouvez voir les capacités de chaque habitant et déterminer si elles seront utiles ou non à la résistance que vous formez. Si le personnage vous intéresse, vous pouvez lancer le recrutement avec une simple touche.

Bien sûr, il ne sera pas aussi simple de recruter des personnages dotés de capacités incroyables comparés à d’autres, disons, classiques. Une petite mission sera donc lancée pour gagner la confiance de votre recrue potentielle afin qu’elle rejoigne DedSec. Généralement, il s’agit d’une mission d’infiltration pour récupérer des informations ou encore sauver un proche de votre recrue. Parfois, il suffit juste d’aider une personne dans le besoin en ville, pour la recruter instantanément, à condition de l’avoir auparavant choisie comme recrue potentielle. Une fois la mission accomplie, vous n’aurez plus qu’à contacter cette dernière, pour lui offrir l’opportunité de rejoindre DedSec, qu’elle va saisir. Une fois recruté, vous pourrez incarner ce nouveau personnage, profiter de ses capacités, de ses accès avec tenue, de ses armes ou véhicules uniques et de sa propre façon de combattre, ce qui risque de vous surprendre, car les combats sont très réussis !

Un recrutement innovant, mais perfectible.

Pourtant, il ne sera parfois pas aussi simple de recruter un nouveau membre, puisqu’Ubisoft a pensé à donner une opinion par rapport à DedSec pour chaque habitant. De ce fait, il est impossible de recruter les habitants détestant DedSec, une haine farouche envers l’organisation étant symbolisée par deux pouces rouges vers le bas : si vous les aviez notés comme recrue potentielle, vous pouvez les supprimer de votre tableau de recrutement. Par contre vous pouvez recruter une personne qui n’aime pas DedSec : un seul pouce rouge dans le profiler symbolisera une simple animosité. Pour se faire, il faudra débloquer la compétence profiler avancé afin d’examiner les pistes de recrutement d’une telle personne et plus fort encore, d’accéder à son emploi du temps, heure par heure ! Après avoir réalisé une action en faveur de notre recrue potentielle, sous forme d’objectif ou d’une mission, cette dernière va changer d’avis sur DedSec et à ce moment-là deviendra un personnage neutre, ne soutenant pas ni ne détestant pas non plus le groupe de hackers, le recrutement est dorénavant possible. Une fois la mission réalisée, ce nouveau membre sera ravi de rejoindre DedSec, alors que quelques minutes plus tôt, il détestait le groupe, c’est un peu trop facile, même si le concept est intéressant.

Si ce système de recrutement est très recherché et très intéressant pour obtenir de nouvelles recrues, il n’est malheureusement pas abouti. Il est vrai qu’incarner n’importe quel habitant de Londres est une véritable prouesse dans ce jeu et même dans l’histoire de l’industrie des jeux vidéo, mais il manque quelques éléments pour le rendre vraiment parfait. Il n’est par exemple pas possible de trier nos agents, ce qui serait primordial quand on commence à avoir une belle armée. Il n’est pas non plus possible de transmettre les compétences d’un membre à un autre. Du moins pour celles qui sont actives, car cela fonctionne seulement pour celles qui sont passives, mais on ne peut pas les reconnaître visuellement. Donc si vous voulez jouer de la guitare dans le jeu, il vous faut un type de personnage qui ne servira qu’à ça. On se retrouve finalement à jouer les mêmes personnages : ceux qui possèdent le plus de compétences intéressantes, ce qui est dommage vu la quantité de personnages jouables ! On peut changer la tenue d’un membre, mais lorsque vous allez changer de personnage, ce dernier va remettre sa tenue par défaut, frustrant non ?

Un autre gros point noir sur le tableau, c’est que si vous voulez passer d’un membre à un autre, vous devrez non seulement le sélectionner dans le menu dédié, mais en plus subir un temps de chargement assez long, ce qui nous sort complètement du jeu et casse l’immersion. À titre de comparaison, même si l’échelle n’est pas la même, le changement de personnage sur GTA V était presque immédiat et si les personnages étaient trop éloignés sur la map, un intelligent système masquait le chargement avec des vues satellites. Dans Watch Dogs: Legion il faudra se contenter d’un écran de chargement avec des conseils sur le jeu. On sait que ce point sera corrigé sur next-gen, car le temps de chargement sera peut-être transparent pour les joueurs PS5 ou Xbox Series X|S, nous verrons cela.

Des compétences Tech en quantité à équiper pour tous nos membres !

Dans Watch Dogs: Legion il sera possible de renforcer vos membres avec des compétences Tech afin de leur faire bénéficier de nouvelles armes, gadgets et piratages. Pour débloquer ces compétences, il faudra dépenser des points Tech à glaner sur la gigantesque map de Londres. Ces derniers sont matérialisés par des losanges verts, très distinctifs et sont généralement dans des zones sécurisées. Cependant, si vous possédez de nombreuses compétences débloquées, sachez qu’il n’est possible d’en équiper maximum 3 sur chaque personnage seulement, armes et gadget compris. On se retrouve donc avec deux armes maximum et un seul gadget équipé, c’est assez léger. Il est bien sûr possible de changer son équipement, même en incarnant la recrue, mais il faut repartir dans le menu Tech, ce qui casse une nouvelle fois l’immersion.

Les compétences sont nombreuses et variées, en revanche on aura tendance à équiper toujours les mêmes, avec l’indétrônable Arachnobot. Finalement, les missions de Watch Dogs: Legion se ressemblent toutes un peu, essayer de passer discrètement d’un point A à un point B pour télécharger des données dans une zone sécurisée et surveillée, voire éliminer vos ennemis. Quel meilleur moyen d’y parvenir que l’Arachnobot ? À part si vous voulez absolument en venir aux mains ou encore s’il faut un contact physique pour accomplir la mission, vous n’irez probablement jamais dans ces zones dangereuses avec votre agent, surtout si vous activez le mode mort permanente !

Un Londres du futur magnifiquement modélisé !

S’il y a bien une autre force dans Watch Dogs: Legion c’est la reproduction quasi parfaite de Londres ! Alors que l’on s’y promène en 2040 dans le jeu, on reconnait instantanément le Londres que l’on connait dans la vie réelle. C’est un fait, si vous avez déjà visité Londres dans votre vie, vous allez pouvoir vous passer du GPS pour vous déplacer dans cette ville. On notera néanmoins que l’échelle de la ville par rapport à l’originale a été réduite, car nous n’avons pas réussi à trouver les mêmes rues, édifices, lieux notables dans ce Londres en 2040. Les monuments les plus emblématiques sont présents : Big Ben, le London EyeTower Bridge, le ParlementTrafalgar SquarePiccadilly CircusWestminster, le Queen Theater, la City de Londres avec son Gherkin, la Tamise, le British Museum, etc. En revanche nous n’avons pas pu trouver Baker Street et la statue du très célèbre Sherlock Holmes !

Visiter à pied, grâce aux drones ou encore aux véhicules ce Londres du futur est un véritable plaisir et l’on s’amusera à découvrir de nouveaux monuments plus technologiques quand d’autres, plus anciens, ont justement accueilli une nouvelle technologie. On apprécie énormément la conduite présente dans Watch Dogs: Legion qui encore une fois a évolué depuis les précédents opus, plus fluide, souple et un peu moins axée arcade. Un petit détail nous a bluffé, c’est la caméra qui s’adapte à notre conduite, qui suit nos virages à droite ou à gauche, pour ne pas perdre de vue un seul instant notre véhicule, plus besoin d’utiliser le joystick droit pour contrôler la caméra en conduite ! Prenez l’habitude de rouler à gauche et profitez des musiques qu’offre le jeu grâce aux autoradios proposant différents styles de musique, vous accompagnant dans vos trajets. Par contre, lors de certaines conduites, il arrive que l’on se retrouve confronté à de l’aliasing voire à un crash du jeu, ce qui est regrettable. Espérons que ce soit corrigé dans des patchs ou que ces défauts disparaissent lors de la mise à niveau vers la next-gen. Dans des jeux GTA-like c’est exaltant de découvrir le système GPS et celui de Watch Dogs: Legion est dans la même veine que l’univers du jeu. Le GPS du titre affiche en réalité augmentée sur la route notre itinéraire qui se courbe et ondule sur la route pour donner l’information aux joueurs qu’il s’agit d’un virage, très bien pensé !

Après avoir parlé de la modélisation de la ville de Londres, il est temps d’aborder les graphismes de Watch Dogs: Legion. Si ces derniers sont de bonne qualité, ils ne brillent pourtant pas, car la qualité va diminuer légèrement sur la modélisation des habitants de la ville. On peut mettre ça sur le compte des jeux en monde ouvert, mais les graphismes des personnages ne sont pas transcendants, car de nombreuses animations faciales sont un peu vides de sens, tout comme la modélisation des barbes ou des cheveux qui est ratée sur quelques personnages. Là où on note une évolution graphique sur la licence, c’est dans la qualité visuelle et sonore des véhicules qui est saisissante ! Plus d’une fois, nous nous sommes fait surprendre par les sons que produisent ces véhicules magnifiques, qui sont réverbérés par la structure de la ville, produisant un écho captivant ! Pour encore plus en profiter, pensez à couper la musique de l’autoradio. Quel délice de contempler les voitures et les motos futuristes de Watch Dogs: Legion tout en n’oubliant pas les classiques, qui rôdent parfois.

Une histoire originale, mais mal exploitée…

Watch Dogs: Legion propose une histoire, un contexte et une époque différente de ce que l’on a pu voir de nos jours et cela est très intéressant et pourtant, on va rapidement laisser de côté l’histoire du jeu, happé par le recrutement, les activités présentes en jeu ou encore la conduite. L’histoire partait très bien, l’introduction est orchestrée d’une main de maître, mais une fois que l’on arrive dans le monde ouvert, tout redescend… Même si l’on ne lâche pas l’histoire de bout en bout, les nombreuses missions qui se ressemblent nous font décrocher, c’est trop redondant et il ne faut pas compter sur l’intelligence artificielle du jeu qui est une catastrophe. Il faudrait donc alterner intelligemment entre les autres activités du titre, en faisant quelques missions par la suite pour ne pas perdre le rythme.

L’histoire en elle même n’est pas assez approfondie, même si elle est composée de beaucoup de chose comme Albion, le clan KellyZero-Day, mais peut-être que cela fait trop d’informations à traiter en même temps ? Ou alors est-ce parce que nous n’avons pas un « véritable » personnage principal qui manque de charisme ? Par contre, réaliser les opportunités de borough afin de débloquer un quartier, vous permettra de récupérer un agent de type expert, qui vous sera extrêmement utile, voire indispensable, alors foncez libérer tous les quartiers de Londres ! De plus, une fois un quartier libéré, les points Tech de la zone se dévoilent tous sur la map. Comptez une durée de vie d’environ 20 heures si vous vous concentrez sur la campagne principale, 30 à 35 heures si vous rajoutez les missions secondaires et si vous êtes un puriste, il vous faudra au moins 40 heures pour terminer le jeu à 100%.

Ce que nous vous conseillons c’est de faire les premières missions du jeu, récupérer quelques points Tech au passage, tout en analysant et mettant de côté quelques recrues potentielles possédant une tenue permettant d’entrer plus facilement dans une zone sécurisée. Cela vous évitera d’utiliser trop souvent l’Arachnobot qui peut vite vous lasser et d’avancer en profitant de l’histoire du jeu. N’hésitez pas non plus à participer aux combats de rues ou encore à montrer votre talent de jonglage au foot, voire de jouer les coursiers de temps à autre !

Points Forts :

  • Une direction artistique de qualité, offrant une modélisation de Londres incroyablement fidèle, même en 2040.
  • L’introduction orchestrée d’une main de maître, nous plongeant directement dans l’histoire du jeu !
  • La qualité visuelle comme sonore impressionnante des véhicules.
  • Le GPS évolue et offre une réalité augmentée stupéfiante.
  • Le système de recrutement, une belle innovation !
  • Incarner qui vous voulez, quand vous voulez.
  • Le combat au corps-à-corps embarquant attaque, esquive, contre-attaque est incroyablement bluffant et réaliste !
  • On retrouve le Gameplay de la licence enrichi de nouvelles mécaniques.
  • La caméra dynamique des véhicules.
  • La mort permanente, un véritable challenge qui apporte un réalisme supplémentaire.
  • Ne pas pouvoir recruter les personnages détestant DedSec (que vous avez blessés ou pire) ce qui est logique !
  • Une durée de vie minimum de 20 heures pour un maximum de 40 heures.

Points Faibles :

  • Les temps de chargement du jeu, dans son lancement comme dans le changement des agents…
  • La modélisation assez moyenne de certaines barbes et cheveux des personnages.
  • Impossible de trier ses agents !
  • Personnaliser esthétiquement un agent ne sert à rien, si vous changez d’agent il retrouve sa tenue par défaut.
  • Le partage des compétences assez flou.
  • Des missions trop répétitives (Arachnobot, infiltration en tenue).
  • Beaucoup de bugs en jeu, de l’aliasing et des crashs intempestifs…
  • Comme les PNJs ne sont plus des PNJs on ne veut plus tuer ou blesser !
  • Une intelligence artificielle aberrante !

Résumé

Watch Dogs: Legion innove avec son système de recrutement permettant de jouer absolument n'importe qui dans le jeu, bouleversant les codes de la franchise qui se cantonnait à proposer un protagoniste à chaque opus. Se faisant, les joueurs peuvent incarner n'importe quel personnage du jeu en bénéficiant des compétences de ce dernier, tout en en apprenant de nouvelles. Malheureusement, même si cette nouvelle façon de jouer est inédite et innovante dans ce titre, elle n'est pas assez poussée, mais elle peut être améliorée dans le temps (chargement lorsqu'on change de personnage, tenue par défaut qui subsiste, pas de tri des membres, problème d'immersion, etc.) ! Londres en 2040 est un régal pour les yeux avec une modélisation de la ville authentique, qui vont rendre nostalgique les plus voyageurs d'entre vous. La direction artistique de Watch Dogs: Legion est de qualité, sans impressionner, mais est à la haute des plateformes actuelles. Seules les modélisations des personnages baissent en qualité, quand la qualité visuelle et sonore des véhicules gagne en évolution pour enchanter nos yeux et nos oreilles. La bande-son tient la route et colle à l'ambiance de l'univers, gros coup de cœur sur les sons des véhicules ! La durée du titre est conséquente avec les missions principales, le recrutement, les activités annexes ! Les missions de l'histoire auraient pu être plus intéressantes et moins redondantes, à vous d'alterner pour ne pas vous lasser trop vite. Nous avons hâte de voir comment va évoluer Watch Dogs: Legion, car pour le moment, même si le titre est innovant, c'est un peu décevant, car il n'est pas encore abouti. Ce qui devrait se corriger avec l'arrivée des consoles next-gen et la vague de contenus supplémentaires qui arrive dès le mois de décembre 2020 avec le mode multijoueur, que nous avons hâte de tester !
Graphismes
70 %
Durée de Vie
70 %
Gameplay
75 %
Histoire
40 %
Bande-son
65 %

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Kevin Dupeyroux
Kevin Dupeyrouxhttps://www.actugeekgaming.com
Bonjour, je suis Monky, rédacteur bénévole depuis 2016. Le jeu vidéo fait pleinement partie de ma vie, et je pousse toujours plus loin cette passion en commençant la voie du stream sur Twitch et YouTube ainsi qu'à écrire des news et des tests ! Les jeux vidéo, je suis tombé dedans quand j'étais tout petit, grâce à mon père qui a un jour ramené une "console" à la maison : une PS1 ! J'ai commencé avec la première console de Sony ainsi qu'avec les GameBoy de l'époque ! Je n'ai jamais lâché les jeux vidéo et je suis aussi devenu un collectionneur et un rétro gamer, je possède ainsi beaucoup de consoles et de jeux ! Désormais, je joue principalement sur PS4, PC, Nintendo Switch et 2DS !

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