Créé par Ubisoft, et plus particulièrement Ubisoft Milan et Ubisoft Annecy, Riders Republic est un jeu massivement multijoueur de sport extrême de montagne. Annoncé il y a quelque temps pour février 2021, le jeu a été repoussé pour finalement se trouver une date de sortie en 2021, le 28 octobre exactement. Le titre est disponible sur PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series, PC, ainsi que sur Google Stadia et Amazon Luna. Nous avons testé la version PC, retrouvez notre compte-rendu juste en dessous !
Test de Riders Republic sur PC
Il était une fois, un Rider.
Une fois votre personnage créé, vous arrivez dans le monde ouvert de Riders Republic. Ce dernier est un condensé des plus grands parcs nationaux américains : Zion, Bryce Canyon, Yosemite Valley, Canyonlands, Grand Teton, Sequoia Park, Mammoth Mountain. Lorsque vous arrivez a Riders Ridge, sorte de hub central, vous êtes alors guidé par une jeune Rider qui va vous expliquer comment tout fonctionne ici et surtout vous guider vers le cuistot du coin. Ce dernier s’avère être un ancien champion et veut vous prendre sous son aile. Comme un coach, il vous aidera à progresser dans toute les carrières du jeu afin que vous soyez prêt pour l’évènement sportif ultime, l’Invitational.
À Riders Ridge vous aurez accès à tout ou presque :
- Mass Race : Course de vitesse multidiscipline évènementielle qui regroupe un très grand nombre de joueurs.
- Tricks Battle : Deux équipes s’affrontent et doivent faire un maximum de points en réalisant des figures en ski ou snowboard.
- Free For All : Course de vitesse regroupant jusqu’à douze joueurs.
- Tricks Academy : Lieu pour progresser et apprendre à faire des figures.
- Lab : Lieu pour voir et partager ses meilleurs temps, photos ou vidéos.
- Store : Une boutique pour les vêtements.
Riders Republic, vous êtes plutôt Ski ou VTT ?
Rentrons dans le vif du sujet, le gameplay. Riders Republic vous propose au total quatre disciplines : le vélo (trick ou dirt), le ski (ou snowboard), le rocket wingsuit ou le wingsuit. Chacune de ces disciplines aura un gameplay différent, notamment au niveau des contrôles.
Sachez d’ailleurs que le jeu est pensé pour être joué à la manette, si comme votre serviteur vous utiliser le bon vieux clavier souris, vous allez en baver. Le vélo et le ski vous demandera d’utiliser « ZQSD » pour vous diriger, les flèches directionnelles pour faire des tricks en vol, et la barre espace pour freiner. Le rocket wingsuit et le wingsuit vous demanderont quant à eux, d’utiliser les flèches directionnelles pour vous diriger, mais de maintenir la touche Z pour avancer. Cela peut devenir problématique dans les courses multidisciplines qui vous demanderont de changer d’équipement en une seconde et demie. De plus, la réactivité du titre est réellement lente, vous aurez toujours quelques millisecondes de retard par rapport à votre touche, c’est une habitude à prendre, mais ça peut être vraiment déroutant. Conclusion, utilisez une manette.
Parlons maintenant des courses que vous rencontrerez tout au long du jeu, en plus de celles multijoueurs énumérées plus haut. Chaque discipline disposera d’une carrière, qu’il vous faudra faire progresser afin de débloquer de meilleur équipement (vélo, ski, snow, etc.). En remportant ces courses, vous obtiendrez des étoiles qui refléteront votre avancement dans le jeu. Il sera possible d’en obtenir plus en complétant des objectifs secondaires dans des courses déjà réussies, ou alors en débloquant des sponsors qui vous donneront des sortes de quêtes journalières.
Les courses seront soit de la vitesse, soit du tricks (faire le plus de points possible avec des figures). Elles pourront être mono discipline ou multidiscipline, comme du vélo au début et rocket wingsuit pour la fin. Cependant, toutes les courses comporteront une constante, les check-points. En effet, il faudra impérativement passer dans les check-points tout au long de la course, si vous en ratez un, il faudra revenir en arrière. Nous vous l’assurons, ça en énervera plus d’un. Ce mécanisme semble daté des années 2000 et pourtant il est présent tout au long du jeu, même en multijoueur…
En plus de tous les équipements disponibles pour les courses, vous en débloquerez d’autres pour l’exploration comme la motoneige et le paramoteur. Il sera intéressant d’explorer le monde qui vous entoure pour déverrouiller tous les points de vue. En parlant d’équipement, les vélos ou autres skis que vous débloquerez auront un niveau de rareté et des statistiques, comme du stuff classique d’un MMO. Seulement sur un jeu de course entre joueurs, ça pourra poser quelques problèmes, puisque les joueurs ayant passé plus du temps sur le jeu seront fatalement meilleurs que les autres, même s’ils sont moins bons en termes de gameplay pur.
Riders Republic, ça en jette ?
Graphiquement dans les canons de beauté actuels, le titre n’est pas magnifique non plus. Les textures ne sont pas toujours très nettes, et la vue à la première personne souffre par rapport à la troisième. La fluidité est acceptable, mais quelques ralentissements sont possibles, surtout dans les Mass Race. D’ailleurs, les PCistes devront disposer d’une machine relativement récente pour le faire tourner au maximum, sous peine de ralentissement récurrent. Le rendu global est plutôt bon, mais le moteur graphique manque cruellement d’âme. Du côté de la bande-son, c’est par contre plutôt accrocheur. En effet, il ne sera pas rare d’entendre du The Offspring ou autre punk rock californien tout au long de votre aventure.
Enfin, la durée de vie du titre est difficilement estimable étant donnée la direction massivement multijoueur du titre, et qu’Ubisoft compte rajouter du contenu dans les mois qui viennent.
Riders Republic est disponible sur PC depuis le 28 octobre 2021 via Ubisoft Connect.
Points Forts :
- Monde ouvert avec les grands parcs nationaux des États-Unis.
- Beaucoup de sports différents.
- Courses multidisciplines !
- Le massivement multijoueur dans un jeu de sport.
- Une bande-son accrocheuse !
Point Faibles :
- Les contrôles au clavier vraiment pas terrible.
- La réactivité assez lente.
- Le système de check-point dans les courses qui date d’un autre temps !
- Des graphismes qui manquent cruellement d’âme.
- Des équipements avec un niveau de rareté qui déséquilibrera forcément les courses.