Petit jeu développé par Le Cartel Studios et édité par Devolver Digital, Heave Ho se veut amusant et divertissant. Nous allons vous expliquer de quoi il en retourne.
Test de Heave Ho sur Switch
Heave Ho quelques tours de mains pour y arriver
Dans Heave Ho nous sommes une tête munie de bras, et le but est simple : arriver jusqu’au drapeau quelque soit le moyen utilisé. Les contrôles sont intuitifs puisqu’avec le joystick gauche nous contrôlons l’orientation des deux bras en même temps et avec les gâchettes nous nous accrochons avec les mains respectives. Donc avec L on s’accroche avec la main gauche et avec R avec la main droite. D’ailleurs, on peut activer un mode où notre personnage a des gants bicolores avec un gros L et R sur les mains gauche et droite. Pour avancer, ça se comprend vite : on s’accroche avec une main sur le morceau de terre à côté de soi, un son se fait entendre pour être bien sûr que nous sommes accrochés, on se hisse et s’accroche plus loin, une main après l’autre.
Vous l’aurez compris, c’est un jeu d’adresse et de coordination. Au fur et à mesure que l’on avance dans les parcours, nom donné aux niveaux, ça se complique. Il va falloir escalader, se balancer pour prendre de l’élan afin d’atteindre un carré de terre hors de portée, on ira même jusqu’à se balancer au bout d’une corde. Le tout dans des mondes variés et hauts en couleur, de la grotte où il fait si sombre que l’on voit à peine où l’on va au grand canyon où il faudra se jeter au-dessus du vide, nous passerons par la jungle et autre usine. Le jeu est joli avec ses dessins pastel, mais peu travaillés graphiquement. Si le jeu paraît simple, détrompez-vous le challenge est quand même au rendez-vous puisqu’une fois les parcours standards finis nous avons accès à une version difficile de ces derniers, qui ne manquera pas de vous mettre au défi.
Donne-moi ta main et prends la mienne
Heave Ho est aussi jouable à plusieurs, jusqu’à quatre joueurs uniquement en local. Les niveaux sont exactement les mêmes, mais beaucoup plus drôles puisque l’on peut se tenir les uns aux autres. Du coup, ça nous ouvre des possibilités indénombrables. Le but reste sensiblement le même ; tout le monde doit atteindre le drapeau et des fois avec un objet. Par contre, les développeurs ont pensé à tout puisque pour nous différencier, nous pouvons personnaliser notre petite tête. Des chapeaux, des perruques, des lunettes, des vêtements ou tout simplement changer de couleur, voilà tout un panel de choix qui s’offre à nous pour se retrouver parmi les autres.
Au début nous avons peu de choix de personnalisation, mais nous pouvons facilement en débloquer avec une machine à sous. Pour avoir des sous, rien de plus simple, il y en a disséminées dans les niveaux en coopératif. Ou alors de temps à autre dans un niveau, une corde dorée apparaît : il suffit de l’attraper avant qu’elle ne disparaisse pour avoir accès à différents mini-jeux. Du let’s dance ou prendre la même pose que la star en passant par le basket, nous avons bien rigolé. À la fin de chaque mini-jeu, nous gagnons un nombre de pièces équivalent à notre réussite.
Ne perds pas la main
Les niveaux sont chronométrés, préparez-vous à chuter régulièrement pour battre vos différents records. Malgré cela, on passe de bons moments seul ou à plusieurs. Même si le jeu est assez court 3-4 heures pour en venir à bout, du fait de pouvoir battre nos propres records il offre une certaine rejouabilité, surtout pour les speedruners. On essaye différentes façons de finir les niveaux avec une musique qui rentre dans la tête facilement. La bande-son n’est pas des plus élaborées, même si à chaque nouveau niveau d’un monde un instrument ou des chœurs se rajoutent. Cela fini par très vite se répéter.
Points forts
- Le mode multijoueur
- Gameplay facile à prendre en main
- La diversité des mondes
Points faibles
- La bande-son redondante
- Peu de rejouabilité en solo