Cela fait 7 ans que le neuvième opus du fondateur du Musô est sorti. Ce dernier fût un échec pour diverses raisons. Après une longue pause, Koei Tecmo et Omega Force semblent déterminés à redonner ses lettres d’or à cette saga. On ne va pas se le cacher, nous avons devant nous un reboot complet, mais est-ce que les erreurs du passé ont été apprises pour partir sur de nouvelles bases ? C’est ce que nous allons découvrir dans un instant dans notre test de Dynasty Warriors Origins.
Un scénario hors du commun
Vous incarnez un jeune homme amnésique, mais doué pour une chose : combattre. Vous n’avez pas le choix du général que vous pourrez utiliser. Bien que cliché, ce contexte est incroyablement bien utilisé tout au long du jeu. L’avantage d’un tel personnage, c’est qu’il reste neutre, vous pouvez donc choisir le camp que vous désirez à n’importe quel moment. Justement, pour vous aider dans votre choix de nombreuses cinématiques sont présentes pour vous donner un ordre d’idée des différentes situations, mais également du réel caractère de chaque personnage. Cela permet donc d’avoir une bonne rejouabilité avec plusieurs fons en fonction de vos choix.
Tout commence par le début, le peuple est affamé et en colère, le pouvoir est de plus en plus bancal. Un homme se lève contre tous et créé les Turbans jaune. Au fur et à mesure il se perd et les autres seigneurs se dressent face à lui. Dès le début vous devez choisir qui soutenir, votre présence étant un véritable atout.
Ce tout nouveau point de vue nous permet d’avoir une vision globale de la situation, chose qui ne nous le permettait pas lorsque l’on choisissait directement un camp. Malheureusement, autant le dire tout de suite, il n’y a pas de mode multijoueur, ni de mode libre. Toutefois, une fois une première campagne terminée, vous pouvez sélectionner des chapitres pour changer votre camp, ce qui a pour conséquence d’augmenter considérablement la durée de vie.
Dynasty Warriors Origins reprend les bases en modernisant le tout
La base du genre est bien présente à savoir seul contre des centaines d’ennemis et on aime ça ! Sauter au milieu de ma mêlée, faire un immense ménage devant nous… c’est tout simplement le pied. Cela dit, cet opus se démarque des autres par un changement radical dans la forme du gameplay. Il y a bien évidemment une attaque normale et une puissante, mais avec la bonne combinaison de touche vos assauts varient causant ainsi toujours plus de dégâts.
Ajoutez à cela une possibilité d’esquive, de défense et de parade. Avec le bon timing la parade peut changer le cours du combat, car votre adversaire se retrouve déstabilisé et vous pouvez alors lancer une attaque pour percer sa défense. Chaque arme à son propre timing, à vous de prendre votre préférée et de dominer le champ de bataille. Si vous aimé la variété, il est parfaitement possible de changer d’arme autant que vous le souhaitez, notamment à cause des quêtes, mais nous y reviendront un peu plus loin. Il y également les compétences spéciales que vous pouvez activer avec votre jauge de bravoure. Ce sont de petit hexagones jaunes au-dessus de votre barre de vie qui se remplie à chaque coup que vous donnez. Autant dire que cela peut aller très vite à remplir comme à vider.
Des batailles à couper le souffle
Enfin les machines actuelles peuvent suivre les ambitions des développeurs ! Désormais ce sont des centaines d’ennemis de chaque camp qui s’affichent à l’écran. Là où l’on peut voir toute l’ampleur des affrontements ce sont les charges qui se passent lors des batailles les plus importantes. Les développeurs ont créé une mise en scène autour de cet événement en reculant simplement la caméra pour nous permettre de mieux voir l’importance du choc entre les deux armées, le tout saupoudré d’une musique très rythmée.
Vous êtes un soldat débutant, personne ne vous connaît, mais plus vous participerez aux diverses campagnes plus votre notoriété montera en flèche. À terme, vous aurez votre propre armée à diriger. Vous pourrez leur donner des ordres et ces derniers vous obéirons au doigt et à l’œil et feront de gros ravages si le moral est au plus haut.
En parlant de moral, vous savez la barre bleue et rouge représentant la motivation des troupes qui était plus ou moins secondaire dans les opus précédant. C’est désormais un élément majeur. Plus la motivation de vos alliés est haute, plus les commandants attaqueront avec de puissantes attaques et résisteront aux assauts. Idem pour les troupes qui ne resteront plus passif et n’hésiteront pas à passer à l’assaut. Attention, il en va de même pour vos adversaires. Il est presque impossible maintenant de gagner une bataille seul contre tous. Vous devez toujours être proche de vos alliés, soit pour leur porter secours, soit pour charger.
Bonne nouvelle, si jamais vous venez à perdre la vie en cours de bataille ou que votre adversaire parvient à vous mettre en déroute, il y a désormais des checkpoint. Vous pouvez choisir où reprendre afin de faire tourner le cours de l’affrontement.
Malheureusement, le nombre et la caméra un peu capricieuse lorsque nous sommes trop proche des murs peuvent rendre la bataille illisible.
Dynasty Warriors Origins propose une progression linéaire
Votre objectif principal est d’apporter la paix dans les trois royaumes. Pour vous rendre d’un point à un autre, vous vous balader sur une carte sur laquelle se trouve des points d’intérêts. On y retrouve des escarmouches, des missions importantes, des dialogues vous apportant diverses récompenses, mais aussi des villes où vous pouvez faire des achats.
Certains personnages iconiques peuvent croiser votre route et vous donneront parfois des objectifs d’entrainement avec une arme précise. Les réussir vous donnera des récompenses intéressantes, notamment des points pour augmenter votre arbre de compétences. Peu importe la mission, ce sont vos actions, le nombre de K.O. qui détermineront le nombre de point final que vous obtiendrez.
C’est justement avec cet arbre de compétence que l’amnésie de notre héros prend toute son explication. Il récupère ses souvenirs au fur et à mesure de l’aventure, il est donc parfaitement logique qu’il acquiert de nouveaux savoirs, mais également plus de force.
Concernant les armes, celles-ci ont également le droit à leur progression. Plus vous les utiliserez, plus celle-ci seront efficaces. Vous pourrez débloquer de nouveaux combos, mais aussi de nouvelles compétences spécifiques. Les entrainements, si vous souhaitez les faire, vous obligent à utiliser toutes les armes.
Malheureusement l’un des gros manque est un multijoueur, sans compter le mode libre. Il y a pourtant toutes les bases, les duos avec les autres commandants, des alliés inattendus… Quoi de mieux que de partager le gâteau avec un ami ?
Notre résumé sur le test de Dynasty Warriors Origins
Cet opus est un véritable renouvellement pour la licence et fait table rase de ses erreurs. Les armes font partis de la diversité du gameplay. Chacune d’entre elle se manie de manière différente et dispose de ses propres compétences. Le nombre d’ennemis affiché à l’écran est tout simplement époustouflant, jamais nous n’avons eu autant d’adversaire à écraser en même temps. Même avec les attaques spéciales, les combos, les corps qui volent, aucun ralentissement est à noté. Malheureusement, le nombre et la caméra peut parfois apporter des problèmes de lisibilités. La manière d’aborder l’histoire des Trois Royaumes est unique, car nous abordons la narration sous les yeux d’un seul personnage avec un statut neutre. C’est à vous de choisir où vous diriger. Naturellement au bout d’un certain temps la redondance se fait sentir, ce qui est parfaitement logique venant d’un Musô.
Dynasty Warriors Origins est disponible depuis le 13 janvier 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series.
Points forts
- Des batailles plus épiques que jamais
- Une nouvelle façon de découvrir l’histoire des Trois Royaumes
- Une difficulté croissante
- Dix armes différentes
- Un bon reboot de la licence
Points faibles
- Pas de multijoueur et de mode libre
- Des problèmes de lisibilités
- Une caméra capricieuse