Test Call of Duty: Black Ops 7 – Quand le soldat tombe au combat

Comme chaque année, avec une précision implacable, Activision fait naître un nouveau Call of Duty. On ne va pas se mentir, parfois c’est une réussite, d’autres fois un véritable carnage. On garde notamment en tête le MW3 qui a été considéré comme un DLC de MW2 par de nombreux joueurs. De plus, cette année, la concurrence est rude avec Battlefield 6, légendaire concurrent, mais également ARC Raiders. Est-ce que Black Ops 7 a les épaules pour rivaliser cette année ? C’est ce que nous allons découvrir dans notre test.

unité campagne BO7

Quand la science-fiction devient absurde

On ne va pas se mentir, si la majorité des joueurs de COD passent leur temps sur le mode en ligne, la campagne est importante. On a vu ce que ça donne un opus sans campagne, rien de bon pour les chiffres. Il faut croire que cette année, Activision a créé une campagne avec un léger lien, mais de manière un poil anarchique. Un peu comme s’ils avaient mis des idées dans un shaker, secoué le tout et sorti ça comme ça sous couvert d’hallucination. Alors certes, ça demande du temps, de l’imagination, beaucoup d’argent, mais quand même ça n’excuse pas tout.

Entre deux bouffées de psychotrope vous incarnez David Mason, le fils d’Alex Mason qui dirige une unité d’élite spéciale dont l’objectif est de démanteler La Guilde. Cette organisation souhaite dominer le monde grâce à un gaz toxique pouvant donner des hallucinations, voire tuer ceux qui sont à son contact.

Black Ops 7

On s’arrête là pour le résumer du scénario, car il n’y a rien à dire de plus. En ennemis, vous pourrez trouver des robots de tout genre, ce qui s’explique par l’avancée technologique de La Guilde, mais aussi des zombies, des plantes géantes mutantes, des machettes géantes qui tombent du ciel, des araignées géantes ! Vous comprenez maintenant l’allusion au shaker un peu plus tôt ?

Bon en soit, la campagne n’est pas si inutile que ça, bien que sa durée se trouve entre 4 et 5 heures. Vous pouvez rapidement gagner de l’exp pour le mode multijoueur, mais aussi améliorer vos armes et gagner des compétences. Comment ça, ça ne rattrape pas tout ?

Call of Duty Black Ops 7 est vraiment multijoueur

Vous voulez du multijoueur ? Vous allez être servi : il y en a littéralement à toutes les sauces, même dans le mode solo… qui du coup n’en est plus vraiment un. C’est la mauvaise bonne surprise de cet opus. On peut faire la campagne jusqu’à quatre joueurs, qui ne sont pas forcément dans votre liste d’amis. Le menu est identique à celui du mode multijoueur, ce qui évite de se perdre.

La campagne a été pensée pour être jouée à plusieurs, donc si vous voulez la faire en solo, cette dernière s’annonce un poil coriace à certains moments. Ce serait trop simple si la difficulté était proportionnelle au nombre de joueur.

Black Ops 7

Un autre point qui nous a fait bondir : la connexion permanente obligatoire. Oui, même si vous êtes seul, vous devez absolument être connecté. Si jamais vous avez une coupure de connexion intempestive, vous êtes tout simplement éjecté de la partie et devez recommencer au début de la mission. Evidemment, il n’y a pas de checkpoint régulier. Envie d’une pause bio ? Impossible, le jeu ne s’arrête pas et les ennemis reviennent au bout de quelques minutes. De toute manière il y en a toujours un pour vous tirer dans le dos. Si vous restez sans bouger ? vous êtes exclu de la partie ! Vous devrez également tout recommencer.

Quand il n’y en a plus, il y en a encore ! Et oui, vous en aviez assez ? Vous ne serez jamais tranquille. Après la campagne, il y a un endgame, qui lui aussi est en multijoueur. Vous passez sur un Extraction Shooter où vous pouvez explorer Avalon. L’effet de surprise passé, nous comprenons rapidement où nous avons mis les pieds. La carte est découpées par zone de niveaux conseillées remplies d’ennemis. En ouvrant des coffres, tuant des ennemis et accomplissant des missions vous parviendrez à monter en niveau.

Endgame BO7

Malheureusement, cette partie est comme la campagne. Insipide. L’IA est d’une bêtise affligeante, le level design est plat. Vraiment très plat. Les bâtiments manquent de textures, les couleurs sont blafardes et aucun jeu de lumière n’est créé. Exemple concret mais vrai, si vous traversez la route, vous aurez un Arc Raiders qui vous proposera tout le contraire.

Un multijoueur égal à lui même

Niveau contenu, là il n’y a rien à dire : une trentaine d’armes disponibles immédiatement, sans compter les accessoires. Hélas, ce sont encore des classiques — difficile de sortir des armes imaginaires dans ce type de jeu. Les cartes ? 18 maps, dont plus d’une dizaine inédites. Néanmoins, malgré leur nombre, elles sont petites, ce qui pousse surtout à foncer droit devant.

Pour les maps recyclées, on se demande si c’est une bonne chose. Alors oui, ça nous fait vibrer la cordes nostalgiques, mais le gameplay a évolué depuis, ce qui nous empêche de profiter d’une des grosses nouveautés : le wall jump. Egalement appelé saut mural, il est désormais possible de prendre appuie sur une paroi pour sauter sur une seconde ensuite. Pratique pour atteindre les plateformes plus éloignées. On adore le concept, mais on peut rarement le mettre en pratique par manque de surface adaptée.

Ennemi BO7

Les modes de jeu sont nombreux, il y en a pour tous les goûts. Des maps 6V6 avec les grands classiques. On note l’arrivée d’un nouveau mode : Surcharge. C’est un peu comme une capture de drapeau, mais version bombe IEM. Celle-ci est placée sur un point de la map. Il faut aller la chercher coûte que coûte et la ramener dans le camp ennemi. Si vous tombez sur une bonne équipe, le match peut vraiment être intéressant. Une seconde nouveauté : Engagement, un 20V20 sur une map immense. Sur le papier c’est cool, mais en pratique… les campeurs ont toute la place nécessaire pour s’installer et ne plus jamais bouger. On peut courir longtemps, très longtemps avant de croiser le moindre chat. Parfois, on cherche l’engagement pendant longtemps. Bref, pour nous, cela a été plus frustrant qu’autre chose.

Le dynamisme est présent. Les parties sont nerveuses, ce qui en soit n’est pas trop mal. Mais parfois nous avons l’impression d’être partis en Australie et que nous sommes face à des kangourous. C’est là que l’on voit que les joueurs PC on un net avantage au niveau des déplacements comparé aux joueurs sur console. C’est un détail, mais pour certains cela peut être pénible à la longue. Le SBMM est maintenant porté disparu ! Tout le monde joue avec tout le monde et ça on approuve ! En revanche l’ambiance globale elle, laisse à désirer. Certaines armes n’ont plus aucun recul. Les graphismes sont bien en dessous de ce que nous a montré Black Ops 6, que ce soit pour la campagne pour le multi. L’univers a subit un bon downgrade.

Black Ops 7

Le mode zombies la bouée de sauvetage de Black Ops 7

Le zombie nous laisse également le choix de l’ambiance. Nous avons le grand classique par round, sur une carte réduite avec une possibilité d’extraction de manière régulière. Le second mode est sur une carte plus vaste où il faut accomplir des missions. Si vous prenez le temps d’explorer certaines mise en scène pourraient bien pour arracher un sourire. Bien évidemment, c’est sur cette partie qu’il y a de nombreux secrets à découvrir, entre une horde et le vide.

On va surtout s’intéresser à ce petit mode. Vous pouvez customiser vos véhicules, pas seulement avec classe, mais aussi efficacité. Vous pouvez placer des tourelles et autre équipement mortel afin de faire toujours plus de dégâts, mais aussi le renforcer. Vous pouvez également faire des réparations. Autant dire que seul, ce ne sera pas facile, mais à plusieurs et avec une bonne cohésion, ça ne peut que bien se passer.

Zombie BO7

Et enfin notre dernier coup de gueule. L’IA. Son utilisation est flagrante. Alors oui nous sommes en 2025 il faut vivre avec son temps. C’est un fait indiscutable. Mais qu’on l’utilise de manière intelligente ! Lorsque l’on voit que nos ennemis sont littéralement dépourvus d’intelligence, mais que les skins et autres bannières ne sont fait qu’à partir de cela… voilà.

Call of Duty Black Ops 7 est disponible depuis le 14 novembre 2025 sur PC, PS5  et Xbox series.

Le résumé de notre test sur Call of Duty Black Ops 7

Cet épisode est le cas typique d’un trop de top. Une licence usée à la corde que l’on continue d’exploiter. Intégrer ce que l’on peut quand on le peut. Et là, nous avons bien l’impression que la corde a cédé. La concurrence est de plus en plus rude de manière générale dans le monde vidéoludique, surtout cette année avec des mastodontes, parfois inattendu, en face. Alors certes, le multijoueur peut occuper les fidèles pour un long moment entre les divers éléments à débloquer, une progression constante. Mais ça ne fait pas tout. La campagne est désastreuse. Le scénario est complètement bancal, bien que semi justifié par des hallucinations. Le Endgame a du mal à trouver sa place. Fort heureusement que le mode zombies remonte le niveau, bien qu’il ait également des lacunes, mais moins que le reste.

Points forts

  • Très généreux sur le contenu
  • Un mode zombie assez fun
  • La fin du SBMM
  • L’arrivée du wall jump

Points faibles

  • Un downgrade graphique
  • Une campagne solo catastrophique
  • La connexion obligatoire tout le temps
  • Un Endgame digne d’un pétard mouillé
  • Une IA pour les skins, mais pas d’intelligence pour nos ennemis

Graphismes
60 %
Durée de vie
60 %
Gameplay
50 %
Histoire
40 %
Bande-son
40 %

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Amaranth
Amaranth
Je baigne dans les jeux vidéo depuis ma plus tendre enfance. Ma première console? La Méga Drive... Rassurez-vous, je ne suis pas encore un fossile.

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