Pharaoh: A New Era, promesses tenues!

Nous vous en parlions dans un précédent article, Pharaoh: A New Era, de Triskell Interactive. Le studio ne cachait pas sa volonté de donner un nouveau souffle au vieux jeu des années 90: Pharaon. Graphismes ultra HD, nouvelle bande son retravaillée avec des instruments traditionnels. Le jeu devait être un remake respectueux et ambitieux, gardant les fonctionnalités célèbres de son prédécesseur en lui ajoutant des aspects modernes. Alors qu’en est-il réellement?

C’est une réussite. Complète. Totale. Superbe.

Ce 15 février, Pharaoh: A New Era a débarqué sur la plateforme Steam et le moins qu’on puisse dire, c’est que Dotemu a réussi son pari fou.

Graphiquement, le jeu est beau, lisse et coloré. Une parfaite copie de Pharaon, modèle 2023. Le style cartoon des personnages est assumé et c’est une franche réussite. Et quel plaisir de retrouver les bâtiments, si familiers. C’est un peu comme revenir à la maison après une longue période d’absence. Nul doute que les joueurs de la vieille époque auront leur dose de nostalgie!

Pharaoh: A New Era

Vous devrez mener votre civilisation d’une main de maître

Pour les mécaniques de base, elles ont été respectées. Dans Pharaoh: A New Era, la gestion est primordiale. La gestion de l’argent, des religions, de l’agriculture, de l’industrie. L’importance de placer des architectes au bon endroit, sans quoi vos structures s’effondreront comme un château de cartes. Le menu des calques vous aidera d’ailleurs à optimiser chaque recoin de votre cité afin de vous assurer que vos citoyens ne manquent de rien.

Votre capacité à déterminer vos priorités sera la clé qui vous permettra d’avoir une cité florissante. Bien pensé, le menu des chefs vous permettra de visualiser du premier coup d’œil l’humeur des dieux ou le taux de votre chômage, entre autres. Si ce dernier est trop élevé, les habitants quitteront votre ville. Si au contraire vous avez un manque de main d’œuvre, vos bâtiments ne fonctionneront pas à leur rendement maximal. Ce qui risque de faire s’écrouler l’équilibre de votre cité entière.

Comme dans Pharaon, le commerce sera un aspect indispensable à votre expansion. N’hésitez pas à vendre vos surplus pour amortir vos achats!

Certaines fonctionnalités s’envolent… pour en accueillir d’autres.

Alors certes, nous avons dit adieu à la mini-map et à la rotation de la carte. S’il est vrai que l’absence de cette dernière est regrettable, il est difficile d’en tenir rigueur à Triskell Interactive. Quid d’un futur DLC?

Nous noterons par contre l’arrivée de plusieurs fonctionnalités et la plupart sont des coups de génie! Par exemple, l’obtention de main d’œuvre automatique. Dans la version de 1999, un recruteur devait se promener dans les rues de votre cité pour engager vos habitants et il faut bien admettre que c’était long. De plus, il n’y avait donc pas de frontière entre vos quartiers résidentiels et industriels: il n’était pas rare de voir le spectacle loufoque d’un jongleur au milieu de vos productions de poteries. Avec le combo de l’obtention de main d’œuvre automatique et les barrages routiers, c’est désormais terminé. Le must? C’est VOUS qui décidez de l’activer ou non dans les options. Un rare respect pour le gameplay du joueur de la part des développeurs! Dans la même idée, vous pourrez dorénavant également désactiver l’apparition des prédateurs sur la map.

Un tutoriel agréable et efficace

Vous débutez votre partie en créant votre famille. Choisissez bien votre nom, il vous suivra tout le long de votre progression! Bon, rassurez-vous, il est possible de faire quelques familles différentes.

Pharaoh: A New Era

Le menu suivant vous emmènera au choix de votre style de jeu :

  • la campagne, qui vous apprendra les choses de façon progressive et ludique, les missions étant de plus en plus complexes;
  • la sélection de missions, pour choisir un défi ou pour jouer en mode bac à sable;
  • et enfin « charger » pour prendre une carte préalablement chargée.

Pharaoh: A New Era

Parlons un peu du tutoriel. Une voix off agréable vous accompagne durant quelques missions basiques qui vous permettront de prendre le jeu en main: placement des habitations, des champs agricoles, des industries, initiation au commerce avec les villes voisines. Les missions jonglent avec la découverte et la gestion de plusieurs villes qui vous mèneront à la compréhension du gameplay. Elles vous permettront également et surtout d’apprécier les diverses maps proposées, que vous pourrez ensuite découvrir en mode libre!

Le tuto se termine avec la construction du petit mastaba, qui vous demandera du doigté commercial et beauuucoup de briques!

Un avenir prometteur et beaucoup d’attentes

Pour résumer, nous sommes ravis de pouvoir dire que Pharaoh: A New Era est une réelle réussite et un bel hommage à son papa des années 90. Visuellement, musicalement. D’un point de vue technique aussi. Il est innovant sans trop l’être. On sent une réelle passion et un respect indéniable à travers le travail de Triskell Interactive. Nous sommes plus qu’impatients de découvrir ce que le studio nous réserve pour l’avenir. Nous savons déjà que le DLC gratuit Cléopâtre: Reine du Nil ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez!

Pharaoh: A New Era, disponible dès maintenant en promo jusqu’au 1er mars 2023 sur Steam au prix de 19,54€ (22,99€ hors promo).

3 Commentaires

  1. Très bel article !
    Si je n’avais pas déjà le jeu j’aurais eu envie de l’acheter en lisant !
    Je trouve que tout est bien décrit, avec une jolie plume et de beaux clins d’oeils à son ancêtre d’il y a qurlques années.
    Merci Djeeni !

  2. Pareil je connaissais pas et encore moins la version veille de 20ans. De quoi ravir en effet les Nonos! :D.

    Très intéressant et concernée, J’adore et fort bien écris « si si je suis objectif » surtout qu’a la base ce genre de jeu c’est pas mon dada et c’est on ne peut plus clair en quelque pages.

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Djeeni
Djeeni
L'univers du jeu vidéo, c'est une histoire de famille. Mon grand-père, mon père, mon frère. Je découvrais CivNet, Final Fantasy ou Patrizian avant d'apprécier les joies du shopping! Une addiction qui ne m'a jamais quittée, combinée à un amour profond pour la littérature. Logique que je pose mes fesses ici, non?

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