Supermassive Games et Bandai Namco se sont fait un plaisir de cacher la surprise du nouveau jeu d’horreur The Dark Pictures : Man of Medan. On vous annonçait dans ce précédent article la sortie du jeu le 30 août sur PS4, Xbox One et PC, et l’on va de surprise en surprise. En effet, le séjour de ces adolescents va virer au cauchemar, mais vous pourrez affronter cela avec un allié !
The Dark Pictures : Man of Medan, originalité et rejouabilité
Quand on dit allié, c’est que le second joueur se trouvera peut-être en ligne, mais pas nécessairement connu de vous. Une initiative qui sera félicitée par les joueurs car née dans un genre horrifique qui se veut très écartée des principes du multijoueur : d’un côté se trouve un Gameplay contrôlé voire mécanique, de l’autre une façon de faire basculer l’intrigue d’un moment à l’autre. Impossible de savoir de quoi a peur votre associé, ce qu’il voudrait et pourquoi. Il ne restera que la peur pour vous lier.
Subir la peur des autres
Durant le jeu, votre coéquipier incarne un personnage différent, et chacun votre tour, un choix devra se faire. Un choix où vous n’aurez donc pas le contrôle en permanence. De quoi stimuler la rejouabilité du jeu de manière intelligente. Un exemple pour vous aiguiller : bien que vous soyez deux, vous pouvez être séparés. En cas de décision fatale prise par l’autre, vous serez averti, mais sans savoir ce qui a été décidé. Parfois, vous devrez choisir ensemble ou réussir un QTE.
Outre le multijoueur en ligne, il y a aussi un mode local ! Jusqu’à cinq joueurs, l’histoire peut donc évoluer tour par tour, selon quel personnage apparaît à l’écran. Il suffit de faire passer la manette à son voisin, et le tour est joué.
On ne peut qu’applaudir ce projet pour ces nombreux avantages : redécouvrir le jeu plusieurs fois, avec des points de vue différents selon le(s) joueur(s) qui vous second(ent). Mais également une redécouverte du genre de l’horreur pour ceux qui n’ont jamais osé s’y essayer. Bien que l’on soit face à un jeu narratif, The Dark Pictures : Man of Medan a réinséré (car cela existait déjà) le moyen de vivre la même histoire en en changeant le moyen de la parcourir. Comme le disait Robert Louis Stevenson :
« L’important ce n’est pas la destination, c’est le voyage. »