Kaamelott réussit-il son retour au cinéma ?

Le 20 juillet 2021 signait le grand retour de la légende de Kaamelott dans nos salles obscures. Douze ans après la disparition de notre bon roi, toute une communauté est devenue orpheline, désespérée, mais les rumeurs d’un film gonflaient donnant un léger espoir et s’évanouirent avec le temps. Le 23 janvier 2019, Alexandre Astier annonçait le lancement du tournage donnant aux fans de la série un nouveau soleil à contempler. Après plusieurs déboires le long métrage est enfin disponible. Nous l’avons vu ! Et nous vous disons en toute honnêteté ce que l’on en a pensé et sans spoils, sauf si vous n’avez pas vu la série.

Que devient le royaume dix ans plus tard ?

L’histoire se passe 10 ans après la fin de la série. Le roi Arthur est toujours porté disparu, voire mort aux yeux de certains. Le royaume de Logres est entre les mains du seigneur Lancelot. Ce dernier n’hésite pas à se ruiner lui-même, ainsi que tout le royaume, pour embaucher des mercenaires venus de toute part afin de retrouver son ennemi juré.

Pendant ce temps, un groupe de résistant s’est construit et souhaite que deux choses : la chute de Lancelot, mais aussi un retour utopique du vrai roi, car ils sont persuadés que celui-ci n’est pas mort. Ce petit groupe de personnes est prêt à tout pour parvenir à leur fin.

Kaamelott Premier volet

Fort heureusement, les dieux sont avec eux et ils provoqueront le grand retour d’Arthur Pendragron.

Ce premier volet est la suite directe de la série, bien que cela se passe 10 ans plus tard. Rassurez-vous vous n’êtes pas obligé d’avoir vu la série pour comprendre le film, mais vous louperiez certains clins d’œil et quelques subtilités. Si vous n’avez pas vu la série, nous vous conseillons de regarder les Livres IV, V et VI si vous souhaitez comprendre certains points mineurs de l’histoire.

L’histoire peut manquer de tonus pour certains, mais il ne faut pas oublier que le Livre V de la série est sombre et plus lourd au niveau de l’ambiance. Le long-métrage colle parfaitement à ce que l’on peut voir lorsque la série s’arrête.

Le casting de Kaamelott est de retour !

Au niveau des personnages, nous retrouvons tous les visages emblématiques de Kaamelott, à savoir Perceval et Karadoc, Guenièvre, Loth, Léodagan, Bohort, le roi Burgonde ou encore Merlin et le Duc d’Aquitaine, pour ne citer que ceux-là. Bien entendu, de nouveaux visages sont présents et parfaitement introduits, notamment le chanteur britannique Sting dans la peau d’Horsa.



C’est également l’occasion de découvrir Neil Astier, le fils d’Alexandre Astier dans la peau du jeune Arthur Pendragon. L’histoire sera agrémentée de flash-back sur la jeunesse du souverain -rain -rain, ce qui nous expliquera certaines facettes de son comportement actuel.

La nostalgie est bien présente durant ce premier volet.

Les adorateurs de Kaamelott passeront du bon temps devant ce film, c’est certain. Tout est présent pour reconquérir le cœur (jamais perdu) des fidèles, mais aussi des nouveaux. Les dialogues complètement déjantés sont de la partie sans toutefois être trop présents, bien qu’une certaine partie soit du recyclage de la série. Bien que 10 ans soient passés, Perceval et Karadoc sont toujours fidèles à eux même et nous ferons travailler grandement nos zygomatiques, mais il se peut qu’ils soient un peu trop identiques à la série. Cela pourrait s’expliquer par le fait que le film est également fait pour un public non initié à l’univers de Kaamelott.



De nombreuses références, notamment sur l’univers de Star Wars, sont présentes à l’instar de la série. Au fur et à mesure, on se rendra compte que ce film a beaucoup à nous offrir à la fois sur le passé d’Arthur, mais également sur l’avenir de la trilogie. Le premier volet n’est qu’un pied à l’étrier et annonce en apothéose les deux œuvres suivantes.

Alexandre Astier n’est pas tombé dans la facilité pour réaliser son film. Les phrases « stupides » ne s’enchaînent pas comme on pourrait le craindre, mais sont utilisées avec précision tel le plat d’un grand chef avec juste ce qu’il faut d’assaisonnement pour le sublimer. De plus, il parvient à réinventer tout son univers et à le vieillir de 10 ans avec une main de maître.

Comme dit plus haut, il n’y a pas besoin d’être un fan de la première heure pour apprécier le film.

Le résumé de notre avis sur le premier volet de Kaamelott.

Le premier volet parviendra sans problème à séduire les nouveaux venus comme les anciens. Le véritable reproche qu’on pourrait lui faire est un recyclage des répliques de la série en ce qui concerne certains personnages, mais également le manque d’évolution de Perceval et Karadoc. Alexandre Astier a réussi à réinventer tout un univers bien ancré dans le cœur de nombreuses personnes, tout en le gardant intact. Il ne s’est pas reposé sur des acquis et est parvenu à le moderniser.

L’entièreté du film est sublimée par l’orchestre national de Lyon qui nous offre une prestation incroyable et est parfaitement raccord avec ce qu’il se passe à l’écran, à l’instar des plus grands chefs d’œuvre cinématographique.

Le premier volet de Kaamelott est sans aucun doute à nos yeux l’un des plus grands films français qui existent à ce jour. Il nous tarde de voir le deuxième et troisième volet.

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Amaranth
Amaranth
Je baigne dans les jeux vidéo depuis ma plus tendre enfance. Ma première console? La Méga Drive... Rassurez-vous, je ne suis pas encore un fossile.

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