Choo-Choo Charles, surévalué?

Sorti le 9 décembre 2022, le jeu indépendant de Two Star Games propose de diriger un train… pour tuer un train-araignée, Charles. Concept original qui peut peut-être expliquer son succès sur Steam, mais qu’en est-il de son réel contenu? Décortiquons Choo-Choo Charles ensemble.

Un début de game intriguant

Vous débutez Choo-Choo Charles en débarquant sur une île très sombre. Vous découvrez un univers aux graphismes des plus standards. Impersonnels. Un petit monsieur vous apprend vite fait les bases du jeu et les mécaniques de votre train. Petit tutoriel basique et efficace. Le jeu à proprement parler démarre au bout d’une dizaine de minutes. L’ambiance est posée, beaucoup de questions sont soulevées notamment autour du fameux Charles dont votre guide vous parle sans arrêt. Jusqu’à ce que ce dernier apparaisse soudainement derrière vous et vous attaque violemment. Charles est en réalité un train mutant avec des pattes d’araignées et une bouche pleine de dents. Votre arrivée sur l’île est donc très mouvementée!

Choo-Choo Charles

Un jeu vide et incohérent

Et ça s’arrête là. Les seuls moments intenses du jeu se déroulent effectivement uniquement au début de la partie. On est surpris par l’apparition soudaine de Choo-Choo Charles, un brin stressé par son attaque violente. Puis il fuit. Et vous faites face au vide. Au sens littéral, pas imagé. Le jeu est vide.

Des quêtes secondaires sont dispersées ça et là sur la carte. Ne vous leurrez pas, elles sont simplissimes à souhait et n’existent que pour prolonger la vie du jeu, déjà très courte. Ne vous étonnez pas que certaines soient buggées.

Quant à la quête principale, elle est bourrée d’incohérences et de questions sans réponses. Vous affrontez des hommes armés… désarmé. Vous courez, fuyez et ne savez vous défendre que sur votre train, équipé d’une arme. Des allers-retours très vite redondants. Vous ne savez pas qui sont ces hommes, ni pourquoi ils cherchent à vous stopper dans votre progression. Vous vous contentez de suivre les ordres donnés comme une poule sans tête. Le summum? Vous n’en saurez pas plus à la fin du jeu.

Choo-Choo Charles, lui, vous attaque à intervalles réguliers mais passée la première impression, il ne vous effraiera plus le moins du monde et vous pourrez très aisément repousser ses tentatives d’attaques.

En réalité, les moments les plus intéressants sont ceux où vous dénichez des objets pour personnaliser votre train. Peintures ou armes, vous pouvez le transformer à votre image.

Des instabilités inquiétantes

En testant le jeu, nous avons été victimes de crash PC avec écran bleu. Oui, rien que ça. Et ça n’augure rien de bon pour les machines. Pour information, les configs PC recommandées sont les suivantes:

  • Système d’exploitation : Windows 7 64-bit
  • Processeur : 2.5 GHz Quad-core Intel or AMD processor
  • Mémoire vive : 4 GB de mémoire
  • Graphiques : NVIDIA GeForce 470 GTX or AMD Radeon 6870 HD
  • Espace disque : 3 GB d’espace disque disponible

Notre configuration PC actuelle est la suivante:

  • Système d’exploitation : Windows 10 64-bit
  • Processeur : AMD Ryzen 5 3600 6-Core Processor 3.60 GHz
  • Mémoire vive : 16,0 Go
  • Graphiques : Nvidia Geforce RTX 3060
  • Espace disque : 3,5 To

Nous nous situons donc bien au-dessus des valeurs recommandées. Pourtant, nous avons subi 3 écrans bleus.

Choo-Choo Charles, notre avis

Le jeu de Two Star Games a un concept innovant et intéressant. Sur papier. Dans la pratique, il est très vite fade et redondant. L’objectif final n’en est pas réellement un. Le scénario, qui aurait pu être passionnant s’il avait été correctement travaillé, a clairement été bâclé. Le jeu n’est pas dénué de bugs, qu’ils soient sans importance comme une quête impossible à terminer ou plus graves comme des crash PC.

Nous pardonnerions tous ces points s’il était à moindre coût et/ou en Early Access. Mais à 19,50€ avec une release officielle, c’est impossible. Les joueurs méritent un jeu travaillé et correctement fini. Ce qui n’est pas le cas de Choo-Choo Charles.

1 COMMENTAIRE

  1. Pour le coup pas grand chose a ajouter si ce n’est que le fond du jeu, c’est a dire le train est inexploité vu que les seules (et peu nombreuse) attaque du train subit par le train etaient a pied (ou tu a aucune chance de t’en sortir) mais pas grave le jeu est pas punitif du tout. en plus tu passe ton temps a courir comme un abruti sans stuf ni rien a ramasser du fer, seul et unique ressource du jeu.
    Le train au final ne sert qu’a te déplacer plus vite ou attirer les mob eux même très débile dessus.

    Par contre ils ont réussi un coup de maitre, grande première dans le jeu video pour moi. Sentir un sentiments de vide et redondance si intense après 10min de jeu (sans exagéré). et du coup m’être tellement ennuyer durant ces 4heures de vie perdue.

    Aspect technique a la ramasse mais pas grave….c’est développer par un homme seul qui voulait pas le vendre a l’origine, ca justifie bien qu’on claque 20 boules dedant du coup et en le remerciant qui plus est.

    Sans parler du fait….Elle est ou l’horreur? le stress? toussa toussa.

    On est en face d’un des plus grand mystère du jeu vidéo pour moi, ce jeu n’a rien si ce n’est un concept rigolo sous exploité.
    La hype de fou qui tourne autour de ce titre est une énigme que je résoudrai jamais.
    Je suis dur mais je ne peux pas encourager cette flème attitude et le fait d’abaisser son frok avec le sourire qui risquerait d’inspirer d’autre développeurs.

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Djeeni
Djeeni
L'univers du jeu vidéo, c'est une histoire de famille. Mon grand-père, mon père, mon frère. Je découvrais CivNet, Final Fantasy ou Patrizian avant d'apprécier les joies du shopping! Une addiction qui ne m'a jamais quittée, combinée à un amour profond pour la littérature. Logique que je pose mes fesses ici, non?

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