Constituant l’un des shadowdrop les plus gros et surprenants de ces dernières années, The Elder’s Scrolls IV: Oblivion Remastered, qui remet une fois encore le débat de la différence entre remake et remaster sur la table, entend proposer une expérience similaire au jeu original sorti en 2006 tout en modernisant son gameplay et surtout ses graphismes. Le pari est-il relevé ? Réponse dans notre test.
The Elder’s Scrolls IV: Oblivion Remastered- c’est dans les vieux pots…
En 2006, Bethesda marquait de sa patte l’histoire du RPG occindental avec The Elder’s Scrolls IV: Oblivion. Un jeu qui mettait alors une claque de par la grandeur de son monde et par le mot d’ordre qui régissait l’aventure de celui qui n’était au départ qu’ un modeste prisonnier: la liberté. 19 ans après, l’histoire et l’approche n’ont pas changé et ca n’a pas pris une ride. Tandis qu’il s’apprête à rendre son dernier souffle, l’empereur Uriel Septim confie à notre ex-prisonnier et désormais héros de Kvatch une mission de la plus haute importance: retrouver et remettre à son fils caché l’amulette des rois, qui lui permettra de prendre sa place d’héritier sur l’empire de Tamriel.
Mais plus que ca, c’est aussi grâce a cette amulette que l’héritier pourra fermer définitivement les nombreux portails d‘Oblivion. Royaume parallèle et démoniaque de son état, d’où de féroces créatures, les Daedra, s’échappent, mettant Cyrodill, une des provinces de Tamriel, où se déroule notre aventure, à feu et à sang. Comme souvent avec les jeux de Bethesda, l’histoire principale, bien que jouissant d’une profondeur certaine, n’est que la partie emergée d’un iceberg infiniment plus grand sous la surface. Car c’est bien dans son contenu annexe et sa liberté d’approche totale que le titre original brillait.
Et notre test de The Elder’s Scroll’s IV: Oblivion Remastered nous a permis de constater que rien n’a changé de ce côté, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Le soft remasterisée bénéficie toujours de ce lore riche et cohérent, qui nous laisse pleinement le contrôle de notre aventure. Et ce ne sont pas les nombreuses missions de guilde, ni les quêtes annexes toutes plus passionnantes les unes que les autres, ou encorr les nombreux livres regorgeant d’informations et dissémisés aux 4 coins qui nous diront encore le contraire ajourd’hui. Le cycle jour-nuit quant à lui enrichit toujours aussi bien l’expérience.
Oblivion ouvre ses portails aux nouveaux joueurs
La première chose qui frappe dans cette version remasterisée est bien entendu son nouvel habillage graphique. Le titre tourne sur Unreal Engine 5 et c’est difficile de bouder son plaisir face au travail accompli grâce au puissant moteur. Le monde de Cyrodill s’étend à perte de vue, via des environnements vastes, vivants et sublimés par des textures riches en détails et un superbe travail sur la lumière et les éclairages, autant en intérieur qu’en extérieur. L’ajout d’une métŕo dynamique contribue à donner encore plus de corps à Cyrodill.
Sur PS5, support sur lequel nous avons réalisé notre test, le jeu tourne en 4K dynamique, que ce soit en mode qualité ou performance et se montre globalement assez fluide dans les 2 cas. Toutefois, dans le cas du mode performance, nous avons eu droit à quelques ralentissements, dont une grosse perte de fps sur les premières heures de jeu. Précisément quand nous étions arrivés aux abords de la Cité Impériale. Mais les améliorations ne sont pas que graphiques, puisque le gameplay a aussi droit à son petit coup de polish.
Un gameplay moderne et fidèle
Le gameplay de The Elder’s Scroll’s IV: Oblivion Remastered se veut en effet proposer une bonne touche de modernité, sans renier l’héritage de la version originale sorti en 2006. De fait, si il repose sur des fondations datées, l’expérience reste nettement améliorée sur un très grand nombre de points. Pour commencer, les combats se montrent plus percutants qu’autrefois, le tout grâce à des animations retravaillées et des combos variés suivant les armes que l’on utilise. Les effets sonores contribuent aussi à ce rendu plus dynamique.
Le mode 3ème personne est également bien plus agréable, avec une caméra mieux placée et de meilleures animations de notre personnage. Ce qui rends les déplacements de ce dernier moins « flottant » qu’en 2006. À ce niveau, on regrettera en revanche que le cheval n’est jouable qu’à la vue 3eme personne, ce qui peut casser l’immersion quand on veut privilégier la vue subjective. Au rayon des nouveautés, on peut également parler du sort Clairvoyance, afin de trouver son chemin plus facilement.
Nous avons aussi un système de montée de compétences repensé, même si, pour ce qui est de la distribution des points de vertus, nous aurions aimé quelque chose de plus permissif. Ici, on ne peut répartir nos 12 points de vertus (gagnès à chaque niveau) que sur 3 attributs, à raison de 5 points max par attributs. Jouer sur l’équilibre points/ attributs aurait été préférable selon nous. Le sprint est aussi désormais de la partie. Quant aux menus, ils ont été entièrement refaits, pour une bien meilleure ergonomie.
Résumé de notre test de The Elder’s Scrolls IV: Oblivion Remastered
The Elder’s Scrolls IV: Oblivion Remastered a presque tout du remake tant il en apporte beaucoupà l’expérience originale. Le nouveau rendu graphique assuré par le Unreal Engine 5 fait des merveilles pour retranscrire un monde toujours plus vaste mais surtout plus riche, plus detaillé dans ses textures, le tout accompagné d’un excellent travail sur l’éclairage. Les personnages et objets ont entièrement été redessinés à la main et le monde de Cyrodill dispose désormais d’une palette un peu plus terne. Ça contribue à accentuer le coté réaliste mais en contrepartie, ca casse quelque peu le côté « fantaisiste » de 2006. Un choix qui ne plaira donc pas forcément à tous.
Faire le tour de toutes les différences en terme de gameplay et d’ergonomie serait bien trop long mais en résumé, Virtuos a su trouver un parfait équilibre dans son approche. Résolument moderne dans son habillage global, les développeurs ont conservé le moteur de gameplay original. De fait, il conserve un côté légèrement daté, qui peut rebuter les nouveaux joueurs, ainsi que les quelques défauts que l’on avait déjà en 2006 . Mais au global et en dépit de soucis techniques mineurs (sur PS5, seule version que nous avons testé), c’est l’expérience Oblivion modernisée et sublimée. Ca fait tout le charme du projet et on ne demandait pas mieux.
The Elder’s Scrolls IV: Oblivion Remastered est disponible depuis le 22 avril 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series.
Les points forts
- Graphiquement sublimé.
- Une liberté toujours aussi grisante 19 ans après.
- Les sensations de combats bien meilleures.
- L’ajout d’éléments comme la météo dynamique, rendant Cyrodill plus vivant encore.
- La vue 3ème personne repensée et pnus engageante
- Un gameplay à la fois moderne et fidèle…
- Une colorimétrie aux tons plus terne pour un rendu plus réaliste…
Les points faibles
- Le doublage français à totalement disparu.
- Quelques ralentissements et pertes de fps à de rares occasions.
- …ce qui lui donne paradoxalement un coté quelque peu daté.
- …au détriment de la touche plus fantaisiste de l’opus original.