Sorti à l’origine en 2013 sur Wii U, Super Mario 3D World s’accompagne cette fois de Bowser’s Fury. Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, ce portage apporte de nombreuses améliorations. Les développeurs de Nintendo ont-ils eu raison d’offrir une seconde vie à ce titre ? Réponse dans notre test.
Test de Super Mario 3D World + Bowser’s Fury sur Nintendo Switch
Du fun à rugir de plaisir !
Le maître mot de Super Mario 3D World + Bowser’s Fury est FUN. Dans le premier, vous pouvez partir en coopération, en local ou en ligne, jusqu’à 4 amis pour sauver le royaume des Libellas ! Par conséquent, il est possible d’incarner plusieurs personnages ayant chacun leurs atouts et leurs faiblesses. Toad est le plus rapide, Peach est un peu plus lente que les autres, mais peut planer quelques secondes, Luigi est celui qui saute le plus haut, Mario a des stats équilibrées. Il y a également Harmonie qui devient jouable après avoir terminé une première fois le jeu. Celui-ci est donc placé sous le signe de la coopération. Malgré cela, les développeurs ont pensé à apporter une touche de compétition en intégrant un petit classement des scores à la fin de chaque niveau, faut bien charrier !

Chacun des personnages peut profiter des avantages dispersés dans les niveaux comme la fleur de feu, le boomerang ou encore… la transformation en chat ! Véritable avantage de cet opus, cela permet de grimper un peu partout et de griffer les ennemis ! Vous deviendrez également super amis avec les autres chatons qui trainent, vous êtes félins pour l’autre ! Vous pouvez stocker jusqu’à 5 fois les mêmes avantages afin de pouvoir choisir celui qui vous convient au moment le plus opportun en une seule touche.
Les niveaux sont courts. Cela occasionne des petites parties à la volée et c’est très agréable. Jouer n’impose pas de lancer la console pour des heures. Toutefois, comme les niveaux sont vraiment différents les uns des autres, on a aucun mal à les enchaîner.
Bowser est en crise.
L’extension aurait pu être considérée comme un jeu à part entière si elle n’était pas aussi rapide à terminer. Cela demande environ 6 heures de venir à bout de cet open-world. Jouable en solo ou à deux, vous venez en aide à Bowser Jr qui souhaite libérer son Papounet d’une mystérieuse matière noire maléfique. Celle-ci rend le roi des Koopas complètement incontrôlable et agressif (T’es complètement hystéro, Hub’ !). La particularité de Bowser’s Fury est que le joueur évolue dans un monde totalement ouvert. Vous subirez régulièrement les colères de Bowser qui lance des projectiles sur la carte et tente de vous rôtir en crachant du feu. Heureusement, ces crises ne durent pas longtemps et sont facilement esquivables.
Si vous jouez seul, vous devrez régler l’aide que vous apporte Bowser Jr : aucune, un peu ou beaucoup. Cette dernière possibilité est surtout destinée aux plus jeunes, il n’y a quasiment plus qu’à le suivre… Déjà, en le réglant sur « un peu », il se charge d’évincer pas mal d’ennemis. En duo, votre ami le contrôle et peut attaquer, décoller et peindre les points d’interrogation présents sur les murs pour révéler des éléments. Cependant, l’écran n’est pas scindé et la caméra suit le premier joueur, il faut donc penser à tourner celle-ci afin que votre ami voit ce qu’il fait. Il ne peut pas non plus récupérer les astres. En effet, afin de libérer le père Bowser de ses tourments, il faut ramasser des astres félins pour débloquer la giga cloche. Celle-ci nous offre la possibilité de nous transformer en giga chat.
Super Mario 3D World + Bowser’s Fury ont des gameplay géniaux !
Si effectivement les scénarios ne cassent pas trois pattes à un canard, le point est raflé par le gameplay. Super Mario 3D World réunit absolument tous les aspects séduisants de ses prédécesseurs. À mi-chemin entre les Mario classiques et les 3D, ce titre propose une expérience mêlant judicieusement plateformes et profondeur de jeu. Le joueur suivra son évolution sur une grande carte ou les niveaux sont représentés par des miniatures, révélant le thème et parfois le type d’ennemis rencontrés. Il faudra donc parfois changer de personnages pour profiter des avantages des uns et des autres. Ainsi, le jeu peut se targuer de parfaitement éviter une lourde redondance.
Les niveaux redoublent de reliefs et de hauteurs, dissimulant de nombreux secrets. La transformation en félin est une vraie plus-value afin de récolter les étoiles et les sceaux disséminés. Les étoiles sont indispensables pour débloquer les mondes suivants. Il faudra donc sûrement faire les niveaux plusieurs fois afin de tout trouver en finissant dans le temps imparti. Il est également possible de relever les défis que représentent les aventures du Capitaine Toad. Il s’agit de résoudre des énigmes en suivant la bonne marche à suivre ou en activant les bons mécanismes. Il faut donc jouer avec la caméra afin de comprendre le parcours et les pièces à éviter.
En plus des améliorations à déclencher lorsque vous le souhaitez, certaines sont disponibles lorsque le joueur vainc un opposant. Il devient par exemple possible de faire du patin à glace après avoir battu un Goomba ou encore de dédoubler son personnage. Les actions sont alors synchronisées puisqu’on contrôle les deux en même temps. En tout, on recense une bonne quinzaine de pouvoirs. Cela apporte beaucoup de fraîcheur.
Bowser’s Fury n’est pas en reste.
Les mouvements et les améliorations du célèbre plombier sont les mêmes. Cependant, les niveaux ne sont plus fermés, mais font directement partie de l’open-world. Ils sont présents sur les différentes îles du monde à aller explorer grâce au gentil dragon des mers Plessie.
Les colères de Bowser sont un mal pour un bien finalement, car les projectiles lancés contre vous peuvent être utilisés à bon escient. Vous pouvez donc vous arranger pour casser des blocs indestructibles autrement. Ceux-ci renferment naturellement des astres félins. Le jeu propose d’en ramasser une cinquantaine en tout, ponctué de combats en giga-chat contre notre loyal ennemi.
Des jeux adorables.
Super Mario 3D World + Bowser’s Fury sont en effet indéniablement mignons. La direction artistique est colorée, même les Goombas chats sont attendrissants ! Les univers des deux jeux sont pétillants, cette magie opère dans tous les niveaux grâce à des formes généralement arrondies qui plairont à tous les âges. La résolution du premier titre est désormais en full HD (1080p au lieu de 720p initialement). Le framerate est constant, le jeu est parfaitement fluide, que ce soit en docké ou en mode portable. Le titre sera donc agréable durant la totalité de la quinzaine d’heures qu’il faut pour le finir à 100 %. Bowser’s Fury ne tourne qu’en 720p, mais rien de fâcheux à déplorer.
Du côté de la bande-son, aucune surprise à noter. Néanmoins, ce n’est pas négatif ! Les musiques sont entraînantes, et s’inscrivent parfaitement dans le lore de la saga.
En somme, ces jeux valent clairement le détour. Ils ne représenteront pas de particulières difficultés pour les joueurs, sauf peut-être pour les plus jeunes, mais rien de frustrant. Super Mario 3D World est déjà un régal en solo, mais se révèle entièrement en multijoueur. De plus, en tenant compte de toutes les subtilités, le titre possède une énorme rejouabilité. De son côté, Bowser’s Fury est une véritable pépite. Nintendo a-t-il voulu tester un nouveau modèle de jeu pour les prochaines sorties ? C’est vraiment à espérer, le concept est riche et offre de belles possibilités.
Super Mario 3D World + Bowser’s Fury sont disponibles depuis le 12 février 2021 sur Nintendo Switch, à 59,99 € sur l’eShop. Que vous ayez déjà parcouru le premier titre ou que ce soit une totale découverte, foncez les yeux fermés.
Points Forts :
- Graphismes colorés et mignons !
- Des level designs très satisfaisants.
- Bowser’s Fury est une extension réussie sous tous les angles.
- Super rejouabilité !
- Durée de jeu honnête.
- Coopération possible en local ET en ligne.
Points Faibles :
- Aucune difficulté dans les niveaux…
- Scénarios très simples.
- Coopération non indispensable dans Bowser’s Fury.