Huit opus de tuning, de courses folles, d’hommes qui transpirent de virilité et de femmes à moitiés nues ! La licence revient avec un spin-off sur Luke Hobbs (Dwayne Johnson) et Deckard Shaw (Jason Statham), le tout orchestré par David Leitch, qui n’est autre que le réalisateur du premier John Wick ! On s’attend donc à de la cascade à gogo, des scènes à couper le souffle, et surtout de l’humour. Voyons ce qu’a donné Fast & Furious : Hobbs & Shaw.
Un rapide résumé : un décor trop vite planté
L’histoire est la suivante : un terroriste moitié machine moitié humain du nom de Brixton (joué par Idris Elba) travaille pour une entreprise, Eteon. Cette puissance quasiment sectaire produit un virus digne du claquement de doigts de Thanos : il permettrait de supprimer un grand nombre de gens. Mais « seulement les plus faibles », donc ça passe. Une capsule et hop, fini.
Une agente du MI6 appelée Hattie (Vanessa Kirby) le met à l’abri dans la précipitation en se l’injectant : il lui reste peu de temps avant de mourir, à moins de se l’extraire en lieu sûr. Pour se faire, deux compères sont obligés de faire équipe, Luke Hobbs et Deckard Shaw : autant le dire tout de suite, l’idée ne leur plait pas, et personne n’est assez courageux pour se mettre au milieu.
Heureusement que la gente féminine sert de lien entre eux ! Tandis que The Rock craque dessus (un crush visible de très loin qui plus est), l’autre n’a pas le choix.. eh oui, c’est sa sœur après tout !
Pour votre sécurité, posez votre cerveau sur la table
Avant de crouler sous la polémique pro Fast & Furious, sachez que c’était beau à voir. Oui, les cascades sont irréalistes, Dwayne Johnson a la force de Captain America, 80% des scènes de combats/conduite/infiltration sont impossibles, mais mon dieu que c’était beau à regarder ! Nous pensons notamment à la dernière partie du film qui explose les scores en terme de film épique.
Pourtant, il est difficile de tout apprécier. La durée du film (2 heures) n’est en rien un souci ; ce sont les railleries constantes que se balancent les deux acteurs tout le long du film. « Je supporte pas de t’entendre, tu ne racontes que des blagues pourries » « Oui ben moi c’est ta tête que j’aime pas » : une dispute de vieux couple, ni plus ni moins. Et à la fin, ils se parlent en s’appelant « mon frère ». La course de voitures a eu lieu dans le scénario, pas ailleurs..
Beaucoup de belles cascades, ça explose, ça court dans tous les sens : mais si vous cherchez du réalisme, passez votre chemin !
Luke Hobbs et Dwayne Johnson
Sans trop donner d’informations sur le film, il faut néanmoins parler du déplacement de Hobbs dans les îles Samoa. En plus d’un décor de toute beauté, il s’agit du lieu de naissance de la mère du personnage ET de l’acteur, si bien que le film prend un virage visant à briser le quatrième mur. Un élan de fraternité énorme, véritable défense contre Eteon malgré un message d’amour caché.. mal caché. Encore, les dialogues insistants viennent ralentir le rythme du film, si bien qu’on attend juste les cascades sans écouter le reste.
Pour finir, sachez que Fast & Furious : Hobbs & Shaw n’est pas un navet, pas à ce point. Malgré le manque de réalisme et la lourdeur scénaristique, le film se rattrape aisément avec une action digne de Mickaël Bay ! N’y attendez pas un grand instant de réflexion, le film ne s’est clairement pas axé sur ce point. C’est de l’humour décalé dans un film qui ne se prend pas au sérieux, mais qui reste agréable à regarder.
PS : Bien que le film soit rattaché à Fast & Furious, les courses sont inexistantes. Toutefois, les quelques scènes de conduite feront plaisir !
Dwayne johnson est né aux États-unis, c’est sa mère qui est née sur les îles Samoa, mais oui le coup du 4eme mur fonctionne quand meme! Bonne article au passage !
Autant pour nous, la coquille sera bientôt corrigée 🙂 et merci du compliment 😀